Le mythe de la liberté d'expression
30 janvier 2009
Ivan Rioufol s'insurge contre le politiquement correct :
"Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, est présenté par la pensée conforme comme un infréquentable provocateur, voire un "populiste". Sa faute? Avoir suggéré de sanctionner "l'abus du droit de grève". J'avoue ne pas comprendre pourquoi ce sujet devrait être tabou [...] Mais se révèle, une fois de plus, l'emprise du politiquement correct, avalisé par une intelligentsia qui se garde de le dénoncer. Jean Raspail me disait récemment qu'il lui serait impossible d'écrire aujourd'hui "Le camp des saints" (1973) tant les interdits de toutes sortes entravent désormais les expressions. Comment penser le monde nouveau avec de telles entraves ?
La démographe Michèle Tribalat est placardisée à l'Ined (Institut national d'études démographiques) pour ne s'être pas pliée à la bien-pensance. Dans un entretien, cette semaine, à Riposte Laïque, elle rappelle que "les sciences sociales sont en France terriblement propices au politiquement correct". La question de l'immigration est particulièrement perméable à cette nouvelle inquisition. Elle explique:
"Il faut prendre parti absolument. Si vos travaux n'entrent pas dans le champ de la polarisation idéologique, ils sont jugés sans intérêt. Aucun écho. S'ils y entrent et qu'ils ne donnent pas les gages suffisants à la défense de l'immigration, des immigrés, de la diversité, etc, ils sont dénigrés, balayés ou tout simplement ignorés. C'est un fonctionnement soviétique où l'on ne risque, il est vrai, que sa réputation"."
MJ
Même la plupart des sketches des Inconnus seraient jugés inacceptables (sauf ceux sur les catho, bien sûr.)
D'ailleurs, un éditeur indépendant sortira bientôt un livre refusé par tous les éditeurs, traduit du russe : "La mosquée Notre-Dame de Paris".
http://www.tatamis.fr/sites/journalisme/article/article.php/id/111447
Rédigé par : VdR | 30 janvier 2009 à 15:10
"La grève – le dernier des moyens – doit
perdre son caractère de guerre civile et
redevenir le moyen ultime – à n’utiliser
qu’à contre coeur et en dernier ressort –
d’obtenir les justes conditions d’une vie
décente, en commençant par les plus
pauvres ! Pour cela il convient, en toutes
circonstances, de trouver les moyens de
faire coïncider, pour les uns et les autres,l’intérêt et le devoir, et ainsi tenter, à défauts de s’aimer, de ne pas se haïr, et d’ainsi constituer une communauté de destin ou chacun ait sa place."
Michel Masson
Citation prise sur l'excellent site "Regain" (ancienne revue "l'Escritoire")
http://homepage.mac.com/mdmasson/ReseauRegain/Regain.html
Rédigé par : cosaque | 01 février 2009 à 16:56