Le Travail dominical : un projet pour nuire à l'Eglise
29 janvier 2009
Marc Fromager, directeur national de l’Aide à l’Eglise en Détresse, n'y va pas par 4 chemins :
“Sine dominico, non possumus ! [Sans le dimanche, nous ne pouvons pas !] Sans le don du Seigneur, sans le Jour du Seigneur, nous ne pouvons pas vivre : c’est ainsi que répondirent, en l’an 304, plusieurs chrétiens d’Abitène, dans l’actuelle Tunisie, lorsque, surpris au cours de la célébration eucharistique dominicale qui était interdite, ils furent conduits devant le juge et on leur demanda pourquoi ils avaient célébré l’eucharistie le dimanche, alors qu’ils savaient bien cela était puni par la mort. [...]
La volonté appuyée de “banaliser” le dimanche en le transformant en un jour comme un autre pose évidemment des questions. Des arguments économiques sont avancés mais, d’une part, la crise financière apparaît comme un avertissement sur le danger de laisser la primauté à la seule économie et d’autre part, de très nombreuses interrogations sur la pertinence économique de la marchandisation du dimanche se font jour. Après tout, l’élasticité du porte-monnaie est encore à démontrer : on ne pourra pas indéfiniment consommer davantage ! D’ailleurs, est-ce souhaitable ? Dans ces conditions, pourquoi s’en prendre au Dimanche ? Cela dérangerait tout le monde, mais surtout les chrétiens. S’agirait-il d’un projet destiné à nuire à l’Eglise ? On est en droit de se poser la question.“
MJ
Je ne suis pas même sûr qu'il s'agisse d'un complot...(un de plus).
A mon avis cela relève plutôt de la gestion à la petite semaine où on détruit des pans entiers de la société et son équilibre pour contrer (mal d'ailleurs) des problèmes très conjoncturels. Ces gens ne vivent qu'avec un horizon de cinq ans (les échéances électorales) d'où toutes les mesures pour se garantir des retraites mirifiques et de la navigation à vue. Petites gens à courte vue.
Rédigé par : Jean P. | 29 janvier 2009 à 10:17
Pourquoi pas proposer directement de faire de la France un pays musulman ?
Les musulmans qui veulent conserver leurs coutumes arriérées de barbares n'ont qu'à retourner dans leur pays. On en a marre et la politique de l'etat n'est bonne qu'à proposer des inniominies de plus en plus édifiantes. Sarko est-il un musulman refoulé ?
Se rend t-il compte qu'il mène le pays dans le mur ?
Rédigé par : clodi-dick | 29 janvier 2009 à 10:39
à Jean,
voir gommées d'un trait de plume les racines chrétiennnes de l'Europe ne relève pas davantage de l'innocence et de l'inconséquence que le harcèlement que subit l'institution familiale ou le repos dominical.
Il s'agit à l'évidence de l'aboutissement final du travail de sappe entrepris depuis deux siècles par les iresponsables et coupables héritiers et qui se revendiquent comme tels , des "philosophies" dites des Lumières, ceci, qu'ils se situent tactiquement à doite ou au centre du marigot, voire à quelque "extrême".
Ceci explique aussi l'empressement "du journal" , qu'il soit de papier ou numérique, de taxer automatiquement cette opposition essentielle de "royaliste" ou autre mot en "iste" afin de la rendre illégitime aux yeux de la très légitime autocratie désormais mondiale qui a parfaitement conscience que sur ce plan, celui de la Vérité, soit celui du Bon , Bien et du Beau, elle perdra tôt ou tard la partie.
Tant que l'on se voilera la face sur cette vraie nature de l'enjeu, qui est tout simplement le triomphe ou la négation même de l'humanité telle que voulue par son Créateur, on se fera ensevelir vivant sans opposer la résitance appropriée, celle de toute son âme et de toute sa vie à l'imposture permanente.
Il semble dès lors de plus en plus certain que seul le politique ne saura sortir l'humanité de cette impasse.
Cela semble d'ailleurs avoir été tout le drame de Maurras qui ne découvrit la clef du mystère qu'au soir de sa vie, ce qui l'aura assurément privé de la hauteur de vue et de la grâce sans laquelle rien n'est possible.
Royalistes? j'ose espérer que nous sommes de plus en plus nombreux à l'être en effet, dans le sens premier ou notre Royaume n'est pas de ce monde.
Ainsi, cela explique aussi enfin aussi , la lourde nature de "la Croix" que Sa Sainteté Benoît XVI est gravement venu remettre à nos jeunes générations sur le parvis de Notre-Dame , et enfin pourquoi , également , plus que jamais , nul de sera de trop dans l'Eglise fidèle et raisonnable.
Nous savons aussi déjà que pour ce combat vital , il y aura beaucoup d'appelés , mais peu d'élu.
Ce qui signifie encore que quand bien même la solidarité doit jouer à fond, le salut ne saurait être "collectif".
Pour creuser le sujet, cher ami, je vous recommande la lecture du Professeur Martin aux éditions Dominique Martin Morin pour ce qui est de l'analyse de la pensée funeste , et Jean de Viguerie , pour le cheminement historique de celle-ci.
Rédigé par : Sancenay | 29 janvier 2009 à 18:45
Poser la question c'est avoir la réponse.
Ne pas le comprendre c'est faire l'autruche. Trop d'éléments convergent en ce sens. Exemple: l'éducation à la citoyenneté qui émerge dans le monde occidental sous différentes appellation.
Rédigé par : PHGB | 29 janvier 2009 à 19:03