Benoît XVI une nouvelle fois au secours de l'Afrique
31 mars 2009
Dans une lettre envoyée au Premier ministre britannique, le Saint-Père s'est adressé aux participants du G20, c'est-à-dire vingt premières économies industrielles et émergentes :
"Toutes les mesures proposées pour juguler la crise doivent chercher
à offrir la stabilité aux familles et aux travailleurs, ainsi que, par
le biais de régulations et de contrôles appropriés, à restaurer
l'éthique dans le monde financier (...)
[à peine rentré d'un voyage en Afrique] j'ai eu l'occasion de voir de première main la réalité de la grande pauvreté et de la marginalisation, que la crise risque d'aggraver dramatiquement (...) [
Cette crise] a réveillé le spectre d'une annulation ou d'un réduction drastique des programmes d'assistance, en particulier pour l'Afrique et les pays les moins développés (...)
L'aide au développement n'est pas la cause de la crise et, dans un souci de justice, ne doit pas en être la victime (...)
[ce sommet] est limité à la convocation d'États qui représentent 90% du PIB mondial et 80% du commerce mondial (...) Cette situation doit provoquer une réflexion profonde parmi les participants au sommet, dans la mesure où ceux dont la voix a le moins de force sur la scène politique sont précisément ceux qui souffrent le plus des effets d'une crise dans laquelle ils n'ont aucune responsabilité (...) L'issue de la crise globale actuelle ne peut être atteinte qu'ensemble, en évitant les solutions marquées par l'égoïsme nationaliste et le protectionnisme".
[à peine rentré d'un voyage en Afrique] j'ai eu l'occasion de voir de première main la réalité de la grande pauvreté et de la marginalisation, que la crise risque d'aggraver dramatiquement (...) [
Cette crise] a réveillé le spectre d'une annulation ou d'un réduction drastique des programmes d'assistance, en particulier pour l'Afrique et les pays les moins développés (...)
L'aide au développement n'est pas la cause de la crise et, dans un souci de justice, ne doit pas en être la victime (...)
[ce sommet] est limité à la convocation d'États qui représentent 90% du PIB mondial et 80% du commerce mondial (...) Cette situation doit provoquer une réflexion profonde parmi les participants au sommet, dans la mesure où ceux dont la voix a le moins de force sur la scène politique sont précisément ceux qui souffrent le plus des effets d'une crise dans laquelle ils n'ont aucune responsabilité (...) L'issue de la crise globale actuelle ne peut être atteinte qu'ensemble, en évitant les solutions marquées par l'égoïsme nationaliste et le protectionnisme".
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