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Intentions de prière du Pape pour le mois d'avril

En relation avec le post précédent,
l'intention de prière générale est :
"Pour que le Seigneur bénisse le travail des agriculteurs par une récolte abondante. Et pour qu'Il rende les peuples riches sensibles au drame de la faim dans le monde".
et l'intention missionnaire est :
"Pour que les chrétiens qui oeuvrent partout où les pauvres, les faibles, les femmes et les enfants sont dans une condition tragique, soient des signes d'espérance par le courage de leur témoignage évangélique, leur solidarité et leur amour".


Benoît XVI une nouvelle fois au secours de l'Afrique

Dans une lettre envoyée au Premier ministre britannique, le Saint-Père s'est adressé aux participants du G20, c'est-à-dire vingt premières économies industrielles et émergentes :

"Toutes les mesures proposées pour juguler la crise doivent chercher à offrir la stabilité aux familles et aux travailleurs, ainsi que, par le biais de régulations et de contrôles appropriés, à restaurer l'éthique dans le monde financier (...)
[à peine rentré d'un voyage en Afrique] j'ai eu l'occasion de voir de première main la réalité de la grande pauvreté et de la marginalisation, que la crise risque d'aggraver dramatiquement (...) [
Cette crise] a réveillé le spectre d'une annulation ou d'un réduction drastique des programmes d'assistance, en particulier pour l'Afrique et les pays les moins développés (...)
L'aide au développement n'est pas la cause de la crise et, dans un souci de justice, ne doit pas en être la victime (...)
[ce sommet] est limité à la convocation d'États qui représentent 90% du PIB mondial et 80% du commerce mondial (...) Cette situation doit provoquer une réflexion profonde parmi les participants au sommet, dans la mesure où ceux dont la voix a le moins de force sur la scène politique sont précisément ceux qui souffrent le plus des effets d'une crise dans laquelle ils n'ont aucune responsabilité (...) L'issue de la crise globale actuelle ne peut être atteinte qu'ensemble, en évitant les solutions marquées par l'égoïsme nationaliste et le protectionnisme".


Enfin un ministre honnête !

F Caroline Flint, ministre britannique des Affaires européennes, était interrogée hier par les députés au Parlement de son pays. Le ministre des Affaires européennes lui a demandé :

- Est-ce que le ministre a lu les articles du traité de Lisbonne relatifs à la défense ?

- J'en ai lu un peu, mais pas tout... On m'a informé de la question.

- Il est merveilleusement honnête de la part du ministre de l'Europe d'admettre qu'elle n'a pas lu la Constitution européenne qui a un nouveau nom. Ce n'est pas tous les jours que quelqu'un admet ne pas avoir lu le plus important document qui concerne son travail. Mais son étonnant aveu appelle quelques questions. Comment sait-elle que le traité est bon pour la Grande-Bretagne si elle ne l'a pas lu ? Comment a-t-elle pu faire la leçon aux Irlandais en disant que s'ils ont rejeté le traité de Lisbonne c'est parce qu'ils ne l'avaient pas compris ?"

Michel Janva


Christianophobie des institutions de l'UE

Lu dans un rapport de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne :

"Il a été rapporté lors d'entretiens avec des ONG LGBT que dans plusieurs Etats membres, incluant Chypre, la Grèce, la Lettonie, la Lituanie, l'Italie, la Pologne et la Roumanie des représentants de l'Eglise, particulièrement orthodoxes et catholiques, s'engagent dans le débat politique au sujet des droits LGBT [sic], mobilisant et faisant souvent du lobbying contre l'adoption de ces droits. En revanche, il a été trouvé que les personnalités et institutions juives et musulmanes ne jouent pas de rôle significatif dans la mobilisation anti-LGBT ou le débat politique sur les droits LGBT dans un quelconque Etat membre."

MJ


"Le rêve de l'enfant parfait"

Monseigneur d'Ornellas, archevêque de Rennes et président du groupe de travail des évêques sur la bioéthique, s'adresse aux internautes par ce blog de la Conférence des évêques de France sur la question du diagnostic prénatal et préimplantatoire :

Dns "Le progrès de la médecine doit être salué. Il permet de guérir des maladies autrefois inguérissables et de les prévenir. Il nous accorde de vivre plus longtemps. On ne peut qu’encourager le progrès de la médecine qui est un vrai service rendu à l’humanité, comme l’a souligné le pape Jean-Paul II.
Cependant, ce progrès a son revers. Il a fortifié un rêve qui a sans doute toujours existé, au moins de façon latente : l’enfant parfait, sans défaut ou sans risque.

Quel couple ne désire pas à juste titre un enfant beau et rempli de qualités ? La naissance d’un enfant avec un handicap est une telle blessure pour les parents qui l’ont imaginé bien autrement ! Mais aujourd’hui, ne met-on pas face à face l’enfant parfait et l’enfant vulnérable, le premier étant seul acceptable tandis que le second, bien sûr indésirable, est devenu inacceptable?

Le progrès est tel tant dans le dépistage que dans les tests génétiques, qu’il semble acquis aujourd’hui comme une évidence normale de désirer et demander un « enfant parfait » ou un « enfant sans risque ». Mais ce progrès ne contribue-t-il pas à faire croire qu’il est légitime de désirer un « enfant parfait » au point de faire en sorte que naissent seulement ceux qui sont tels ?

Et si ces tests permettaient au contraire aux parents d’être accompagnés et préparés le mieux possible pour accueillir un enfant handicapé ? Cela n’est possible que si l’indésirable est acceptable. Et il est acceptable si ces parents ne sont pas seuls à en porter le poids. De fait, les tests sont proposés sans que soit vraiment mis en place un accompagnement au cas où ils s’avéreraient positifs. Dès lors, force est de constater que l’on a cédé à la tentation de l’enfant parfait. Elle a été dénoncée de nombreuses fois ainsi que la pratique eugéniste de ces tests.

Il semble qu’un eugénisme silencieux soit plus grave que le tri des enfants à naître, quand il devient une simple attitude, celle qui rejette la vulnérabilité comme inacceptable".

Vient ensuite le très beau témoignage d'une mère de famille, dont une fille souffre d’une malformation cérébrale gravissime détectée pendant la grossesse.

Lahire

Brésil : la mère de la fillette mise en examen

Les médias sont soudain silencieux sur les suites de l'affaire de la petite brésilienne qui a subit un avortement forcé. La mère de la petite fille d’Alagoinha soumise à l’avortement des jumeaux qu’elle avait conçus à la suite de viols de son « beau-père » a été formellement accusée, vendredi, par la police de négligence et de manque de soins à l’égard de la petite. Elle a été laissée en liberté. Le délégué de la police a déclaré que la mère aurait pu éviter les viols répétés sur la fillette et sur sa sœur handicapée de 14 ans. Le violeur, lui, est en prison.

Michel Janva


Les musulmans s'inquiètent mais ce sont les chrétiens qui trinquent

A Genève, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté, par un vote de 23 contre 11 et 13 abstentions, une résolution  présentée par le Pakistan au nom des pays de l'Organisation de la Conférence islamique  se déclarant «profondément préoccupés» par la diffamation fréquente des religions, mais où seul l'islam est indiquée comme étant attaquée. L'observateur permanent du Saint-Siège auprès des institutions de l'ONU à Genève, Mgr Silvano Tomasi, s'est exprimé contre cette résolution, soulignant que la liberté d'expression est strictement liée à la liberté religieuse :

T "Si on commence à ouvrir la porte à un concept de diffamation qui s'applique aux idées [l'Etat risque] de décider quand une religion est diffamée ou non, et cela touche finalement la liberté religieuse. Par exemple, la reconnaissance juridique de ce concept abstrait de diffamation de la religion peut être utilisé pour justifier des lois contre le blasphème qui, nous le savons bien, sont utilisées dans certains Etats pour attaquer des minorités religieuses, même de manière violente [...] Si nous regardons la situation mondiale nous voyons que, de fait, les chrétiens - comme plusieurs sources le précisent - sont le groupe religieux le plus discriminé ; on peut en effet parler de plus de 200 millions de chrétiens, d'une confession ou d'une autre, qui se trouvent en situation de difficulté, parce qu'il y a des structures légales ou des cultures publiques qui portent, en quelque sorte, à une certaine discrimination vis-à-vis d'eux. C'est une donnée dont on ne parle pas beaucoup, mais qui est pourtant réelle, surtout si nous pensons aux violences qui sont arrivées ces derniers mois dans différents contextes politiques et sociaux ».

Et l'Occident n'est pas exempt de ces reproches :

"Il y a des situations - même des déclarations parlementaires publiques - qui attaquent cela ou un aspect de la croyance chrétienne, et cela tend à reléguer les chrétiens aux marges de la société et à retirer la contribution de leurs valeurs à la société".

Michel Janva


Intégration : parler du pays plutôt que de racisme

Minute a interrogé Patrick Binder, président du groupe FN au conseil régional d’Alsace, qui a lancé début mars un projet intitulé « L’année de l’Alsace » :

B "la Ligue des droits de l’homme, la Cimade, la Licra, SOS Racisme, le Clapest (Comité de liaison d’associations pour la promotion des immigrés en Alsace), le Mrap sont invités à venir dans les lycées pour distiller leur propagande habituelle sur le racisme, l’antisémitisme ou les discriminations. Tous ces gens n’ont à offrir qu’une réflexion et une vision négatives de notre société. J’ai donc décidé de faire une contre-proposition en imaginant une année de l’Alsace destinée à mettre en valeur son patrimoine culturel. Au lieu de toujours parler à la jeunesse de racisme et d’antisémitisme, présentons-lui les beautés et les richesses de la région dans laquelle elle vit: son histoire, sa peinture, ses musiciens, ses musées, sa langue. Mon but est que «L’année de l’Alsace» remplace «Le mois de l’autre». Celui-ci doit purement et simplement disparaître. Toute la jeunesse devrait être touchée par ce projet, y compris celle qui vit dans les cités. Existe-t-il un plus grand facteur d’intégration que celui consistant à connaître la région dans laquelle on est né et dans laquelle on vit ?"

Michel Janva


Nicolas Dupont-Aignan sur les pas de Sarkozy

Lu dans Minute :

"Dans la circonscription Sud- Est, qui réunit les régions Rhône- Alpes, Provence-Alpes Côte d’A - zur et la Corse, la personnalité de la tête de liste de Debout la République ne fait pas l’unanimité : Michèle Vianès, élue de Caluire (Rhône) et enseignante à la retraite, est en effet la fondatrice du comité local de… Ni putes ni soumises Grand Lyon et Rhône !"

MJ


Aymeric Chauprade, non fréquentable

Frédéric Taddeï vient de déprogrammer la participation du géopoliticien Aymeric Chauprade à son émission Ce soir (ou jamais !) du jeudi 2 avril sur France 3 consacrée à l’OTAN. L’universitaire a appris lundi que l’animateur de l’émission, sortant de réunion de direction de sa chaîne, refusait désormais de l’accueillir. Aymeric Chauprade écrit :

"J’ai toujours pensé que les médias français étaient aux ordres du gouvernement et des lobbies, j’en ai maintenant la certitude en en faisant moi-même l’expérience. Depuis le début de ce que l’on appelle maintenant dans des cercles initiés bien restreints “l’affaire Chauprade”, les déprogrammations et censures d’interviews n’ont cessé de se multiplier. Pour que Taddeï , réputé, sans doute à juste titre d’ailleurs, comme l’un des journalistes les plus libres du service public, déprogramme, c’est que l’oukaze vient du plus haut niveau."

Michel Janva


L’OMS et le préservatif : contre la pensée unique?

Un article intéressant à lire sur le blog d'Yves Daoudal qui cite un document de l'OMS d'avril 2009 (sic) :

"« L'utilisation correcte et systématique du préservatif masculin réduit le risque de transmission sexuelle du VIH de 80-90%. » (p. 17)

On notera la précision de la phrase. Il s'agit uniquement de « transmission sexuelle », à l'exclusion de tout autre mode éventuel de contamination. Il s'agit de l'utilisation « correcte et systématique » du préservatif. Or ce préservatif, utilisé dans des conditions « idéales », laisse un risque de transmission du virus de 10 à 20%. Comment est-ce possible, sinon que le virus passe à travers le préservatif ?"


Lahire


Critique du recours systématique à la loi

Extrait du discours du Cardinal Vingt-Trois lors de l'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques à Lourdes :

"En France, la révision prochaine des lois dites de «bioéthique» pour laquelle nous avons engagé un travail de plusieurs années ne saurait laisser personne indifférent. Nous ferons le point sur les démarches entreprises en vue des Etats généraux à venir. Sans prétention déplacée, il semble que les décisions qui seront prises chez nous auront un certain retentissement en Europe. Nous ne devons pas céder à la surenchère des lobbies qui cherchent à provoquer le basculement des décisions transgressives d’un pays à l’autre. Le bonheur des hommes n’est pas la somme des plus petites exigences ramenées à un commun dénominateur. Légiférer en ce domaine ne saurait consister à s’aligner sur les pays les plus permissifs.

Le récent projet de loi sur des délégations de l’autorité parentale souligne bien un travers de notre société : le recours constant à de nouvelles lois pour trouver des solutions à des difficultés réelles mais très partielles. Chaque épisode fonctionne comme s’il n’existait encore aucune solution légale ou comme si une nouvelle loi avait pour principal objectif de promouvoir des requêtes particulières à la dignité de cause universelle. La pauvreté du dialogue social et des médiations rejette sur la loi et ses applications judiciaires toute la gestion des conflits particuliers. Remplacer le débat social par l’action judiciaire n’est pas au bénéfice de la démocratie."

Michel Janva


Un homosexuel contre le lobby gay

Déclaration décapante contre les lobbies de type GayLib ou Act-up :

"Je suis pédé. Voilà, c’est dit. Veuillez excuser la brutalité de cette entrée en matière, mais ce nouveau «statut social» qui m’a été gracieusement accordé par les penseurs métaphysiques d’Act-up et autres Têtu se doit d’être fièrement exhibé dès le départ. C’est eux qui me l’ont dit. Et si je consens à m’inscrire pour commencer dans la pensée de la communauté «gay», c’est que selon eux, en disant cela, TOUT serait ainsi dit sur moi. Et pourtant…. [...] [C]eux qui disent penser à moi (pour moi ?) ne font qu’enfanter une idéologie exclusivement orientée vers des intérêts économiques qui, s’ils venaient à disparaître, mettraient bien mal en point leur «gay friendly attitude» ! Je voulais vous répéter, si besoin était, que nous sommes bien plus nombreux que vous ne l’imaginez encore à vomir cette communauté par sa simple condition de communauté. Son projet immonde, pervers, tend à faire passer une singularité qui relève de l’intime au rang de statut social, projet soutenu par le vrai pouvoir puisqu’au service de celui-ci. [...]

L’homophobie ? Je me marre ! Elle n’existe pas plus que l’homosexualité, ou disons pour être plus juste qu’elle existe sur le même mode que l’homosexualité : elle n’est qu’un symptôme. La peur des femmes, voire une véritable misogynie. Il n’y a qu’à regarder toutes ces fiotasses de la mode qui pensent adoooorer les femmes mais qui passent leur temps à jouer avec leurs corps comme avec des sacs de viande jusqu’à ce qu’elles deviennent anorexiques. Circonscrire clairement le corps de la peur, de la honte, du vieux péché, pour le serrer, l’écraser, l’étouffer, jusqu’à ce qu’elles en crèvent. Le pédé n’aime pas les hommes puisqu’ils représentent tout ce qu’il n’a pas réussi à incarner, par crainte, par injonction matriarcale, par lâcheté. Il n’aime pas les femmes non plus. Il n’aime que lui. L’homosexualité est avant tout une homophilie, mieux, une autophilie. Un narcissisme de plus, c’est tout. Quelle aubaine pour les tenants du libéralisme économique, puisque c’est dans la société marchande égocentrique que les gays pensent trouver leur salut, leur rédemption. [...] Quand comprendront-ils que l’injonction actuelle du coming-out n’est qu’une stratégie supplémentaire pour les faire entrer insidieusement dans le moule de la consommation à tout-va ? [...]

Alors continuez de laisser aboyer tous les abrutis qui vous taxeront d’homophobie. Beaucoup d’homos comme moi savent bien lire ce que vous écrivez, ne se laissent par prendre au piège de la tartufferie bourgeoise d’un Delanoë. Continuez de chercher à démasquer l’effroyable imposture à l’œuvre en ce moment."

MJ


Monaco pourrait légaliser l'avortement

Mgr Bernard Barsi, archevêque de Monaco, défend la vie :

B "Dans ce projet de loi, c’est surtout un symbole qui semble visé. Mais d’aucuns, ici ou ailleurs, ne supportaient plus cette exception monégasque dont un long travail de sape idéologique avec ses relais médiatiques a pu venir à bout avec le texte qui nous est proposé. Il est navrant qu’à une période de son histoire politique et constitutionnelle où la Principauté de Monaco acquiert une plus grande indépendance et insiste sur sa spécificité culturelle, on choisisse délibérément de s’aligner sur d’autres pays pour y rechercher de prétendus modèles de société. Si bien qu’il est désormais facile de prévoir la suite si ce projet venait à être voté car il est à craindre qu’il ne soit que la première étape d’un processus qui a suivi partout ailleurs le même scénario qui ne fait que commencer. Quand on dit que ce projet ne concerne que les cas extrêmes visés par le texte, on ne dit pas la vérité et on cache la réalité. Tout le reste risque de suivre et le pire est à redouter parce qu’on n’aura de cesse de prétendre mettre Monaco au diapason du minimum de standard éthique. On ne peut pas appeler progrès ce qui constitue une régression dans la considération due à la dignité et à l’intangibilité intrinsèques de l’être humain."

Michel Janva


25% à 35% des élèves de CM2 n'ont pas le niveau

Jean-Louis Nembrini, directeur de l'enseignement scolaire, a révélé hier les résultats des évaluations en français et en mathématiques réalisées, en janvier, par plus de 553 000 élèves de CM2. Les écoliers ont réalisé 60 exercices en français (lecture, écriture, grammaire, vocabulaire...) et 40 en mathématiques (connaissance des nombres, calcul, géométrie, grandeurs et mesures...). En fonction des réponses, les enseignants les ont codées 1 (niveau atteint) ou 0 (niveau pas atteint).

M En français, 75% des écoliers sont au niveau ou au-delà et 65% en mathématiques. 7% sont vraiment largués en français et 15% ont décroché en maths. Un gros effort de soutien s'impose, conclut le ministère. Mais la solution est-elle vraiment là ? Interrogé par l'Homme Nouveau, Jean Flouriot, professeur et correcteur de géographie, membre de l’Institut Libre de Formation des Maîtres, déclare :

"La liberté de l’enseignement est la condition du renouveau de la nation. Liberté pour les parents du choix d’un enseignement en concordance avec l’éducation qu’ils donnent à leurs enfants ; pour les chefs d’établissement du choix des membres des équipes éducatives ; pour les enseignants du choix des méthodes pour éveiller les âmes et les esprits de leurs élèves."

Michel Janva


Cause de canonisation : appel aux anciens d'Indochine

Réjouissons-nous car dix Français sont concernés par la cause de canonisation des 17 martyrs du Laos dont il est dit : "La jeune Église du Laos reconnaît en eux leurs Pères fondateurs".
Nous relayons l'appel du diocèse aux armées :

"Le diocèse de Nantes a reçu des évêques du Laos une demande concernant la cause de canonisation dite des "Martyrs du Laos" présentée ci-dessous et a décidé d'y répondre positivement. Entre 1954 et 1970 plusieurs missionnaires français, ainsi que des catéchistes laotiens, sont morts dans l'exercice de leur ministère au Laos. Les évêques du Laos considèrent unanimement que ces hommes ont été tués en haine de la foi et qu'ils ont accepté volontairement de donner leur vie pour le Christ et pour l'Église.

Les diocèses français concernés sont au nombre de 19 dont le diocèse aux armées. En effet, parmi ces martyrs, on compte des prêtres qui ont servi comme aumôniers militaires à un titre ou à un autre, entre les années 20 et les années 60 et des fidèles de notre diocèse peuvent les avoir connus. Il s'agit des prêtres dont les noms suivent :
MdL
René DUBROUX, m.e.p. (1914-1950)
Jean-Baptise MALO, m.e.p. (1899-1954)
Noël TENAUD, m.e.p. (1904-1961)
Joseph BOISSEL, o.m.i. (1909-1969)
Marcel DENIS, m.e.p. (1919-1962)
Vincent L'HENORET, o.m.i. (1921-1961)
Lucien GALAN, m.e.p. (1921-1968)
Louis LEROY, o.m.i. (1923-1961)
Jean WAUTHIER, o.m.i. (1926-1967)
Michel COQUELET, o.m.i. (1931-1961).

Tous les fidèles du diocèse ayant été en contact avec l'un ou l'autre de ces missionnaires et susceptibles de fournir des informations utiles au postulateur de la cause sont tenus en conscience de transmettre leur témoignage par écrit à l'autorité diocésaine. Les courriers sont à adresser à Mr le vicaire général (20 bis, rue Notre-Dame des Champs – 75006 Paris). Les anciens militaires ayant servi en ex-Indochine sont particulièrement concernés par cet appel".

Lahire (merci à PV)

Le travail du dimanche voté avant l'été ?

Richard Mallié, député UMP des Bouches-du-Rhône et rapporteur de la proposition de loi sur le travail dominical, a déclaré :

"Nous ne pouvons pas dire exactement quand la loi sera votée. Mais, c'est certain, elle sera inscrite à l'ordre du jour et passera avant l'été, en mai ou début juin".

Michel Janva


Préservatif : on savait au moins depuis 1995

S "Si ! Les risques d’échec du préservatif ont été identifiés et prouvés scientifiquement !" Une déclaration d’Alain Toulza, président du collectif Oui à la Famille, auteur du Meilleur des mondes sexuels et, sous le pseudonyme de Thomas Montfort, de Sida. Le Vaccin de la vérité. Publié en 1995, Sida. Le vaccin de la vérité a produit des preuves du mensonge associatif et officiel sur le taux de fiabilité du préservatif. Il rassemblait une somme unique de témoignages médicaux, d’enquêtes scientifiques et d’informations techniques de sources diverses et de haut niveau dont les plus importantes ont été soigneusement cachées par les autorités publiques. Parmi ces documents citons particulièrement :

  • Une étude de la University of Texas, Medical Branch, effectuée par onze équipes sous l’autorité du professeur Susan Weller et intitulée Meta-analyse de l’efficacité du préservatif dans la réduction de la transmission sexuelle du Virus HIV, indiquait une efficacité globale de 69% sur un an pour 100 rapports dans l’année
  • L’éditorial du New England Journal of Medicine du 11.8.1994, qui rendait compte des travaux de la conférence internationale de Yokohama sur le sida (août 1994), a validé l’étude de synthèse du professeur Susan Weller; puis, à propos d’une enquête dite pompeusement multicentrique européenne, menée par le Centre Européen pour la Surveillance Epidémiologique (CESE) du sida (en fait, une équipe de l’Hôpital national de Saint-Maurice), à l’initiative du ministre français de la Santé (M. Douste-Blazy), il traduisit le sentiment que «L’échantillon (des personnes suivies) n’était pas assez large pour écarter la possibilité d’une transmission dans un taux supérieur à 1,5% personnes-années parmi les utilisateurs réguliers du préservatif.» 
  • Rapporteure des travaux du CESE, le docteur Isabelle de Vincenzi concluait, dans la revue Biofutur de juin 1994 : «Le sexe sans risque (safe sex) exclut tout type de pénétration, avec ou sans préservatif, à la seule exception des relations entre partenaires non infectés et fidèles... Tout type de pénétration sexuelle avec une personne séropositive ou de statut sérologique inconnu comporte un risque potentiel... Des messages de prévention se donnant pour objectif , ne serait-ce qu’implicitement, d’atteindre un risque nul ne correspondent à aucune réalité ni psychologique, ni sociale, ni épidémiologique
  • Les révélations du chef de la section des Propriétés polymères du Naval Reserch Laboratory (laboratore de recherche de la marine) des USA, C.M. Roland : «La superficie de poréservatifs apparait comme une surface couverte de cratères ayant un diamètre de 15 microns environ et d’une profondeur de 30 microns. Pire même, dans l’optique de la transmission du virus, nous avons découvert des canaux de 5 microns de diamètre, qui traversent la paroi de part en part. En d’autres termles, cela signifie qu’il existe des passages qui établissent un lien de communication entre l’intérieur et l’extérieur du préservatif et dot le diamètre est cinquante fois supérieur à celui du virus HIV.»

Sida. Le vaccin de la vérité (15€) comme Le meilleur des mondes sexuels (25€) peuvent être commandés auprès de l’association Papa, Maman et Nous, 24 rue Louis Blanc, 75010 Paris.

Michel Janva


La trisomie est une tragédie grecque

"Où bien nous les guérirons de leur innocence, ou bien ce sera le massacre des innocents".
(Professeur Lejeune, découvreur de la cause de la trisomie 21)

Le livre de Jean-Marie Le Méné incontournable pour préparer la révision des lois de bioéthique que Michel avait évoqué. Cette fois, il est présenté sur le site du diocèse d'Avignon :

Jmlm "1959, Jérome Lejeune découvre un chromosome supplémentaire sur la 21ème paire d’un enfant mongolien. Il en découle une révolution scientifique qui inaugure la voie de la génétique moderne et une révolution humaniste qui change le regard sur les personnes handicapées mentales. Désormais on ne parle plus de mongolisme mais de trisomie 21. Et la médecine se prépare à faire son devoir de toujours : traiter celui qui souffre de la trisomie" (p. 7). Or, comme dans les tragédies grecques, cette découverte scientifique se retourne contre ceux qu’elle devait servir... Où est en effet le progrès scientifique quand les avancées de la génétique servent le dépistage au détriment de la thérapeutique ? Quand 96% des enfants trisomiques dépistés (le test de dépistage est proposé, de manière obligatoire, à toutes les femmes enceintes) sont avortés ?

Car on le sait, l’identification du 3ème chromosome sur la 21ème paire sert à supprimer le malade plutôt qu’à supprimer la maladie : "ce progrès de la connaissance a produit une régression et a fourni des outils de mort pour se débarrasser des malades dans leur plus jeune âge".

La politique de santé publique à l’égard de la trisomie a été décidée en fonction des coûts du dépistage et du diagnostic prénatal (DPN) comparés aux coûts de la prise en charge des personnes trisomiques tout au long de leur vie. L’étude comparative a conclu que "le poids de leur élimination est mois lourd à supporter socialement que le poids de leur existence".

Dès 1999, les coûts du dépistage sont évalués à près de 100 millions d’euros, financés par l’assurance maladie, tandis qu’aucune politique publique de recherche d’un traitement de la trisomie n’est envisagée... Et cette comptabilité présuppose qu’un diagnostic de trisomie 21 soit systématiquement suivi d’un avortement. Or, la femme enceinte est-elle vraiment libre ? Une récente étude de l’Inserm 4 a montré que "la moitié des femmes qui ont accepté une échographie et un test sanguin n’avaient pas conscience qu’elles pourraient être amenées à prendre d’autres décisions : faire ou non une amniocentèse et, en cas de diagnostic avéré de trisomie 21, poursuivre ou interrompre leur grossesse".

Mais on n’arrête pas le "progrès". Un nouveau test de dépistage anténatal devrait bientôt être utilisé dès la 10ème semaine de grossesse. Par une simple prise de sang, cette technique, détectera de façon certaine ceux atteints de trisomie et évitera les centaines de fausse-couche dues chaque année à l’amniocentèse (1% des cas). Autrement dit, ce test n’attrapera plus que des trisomiques et les attrapera tous...

Comment l’Etat de droit peut-il se satisfaire de cet eugénisme patent ? Plus encore, quand tous les eugénismes individuels aboutissent à un eugénisme collectif aussi ouvertement planifié par la collectivité, n’est-il pas temps de parler de "génocide" ? C’est le cri d’alarme de Jean-Marie Le Méné. L’article 211-1 du Code pénal français définit en effet le génocide comme "un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire". La politique française de dépistage ne vise-t-elle pas un groupe déterminé, caractérisé par un chromosome en plus, et n’aboutit-elle pas à la disparition de 96% de ces membres ?

Quel épilogue à cette tragédie ? Il est urgent de trouver des alternatives au "tout dépistage" explique l’auteur. Aussi fait-il des propositions : apprendre aux médecins comment accompagner les familles concernées ; rendre "opposables" les droits de la personne trisomique à être prise en charge, soignée et traitée dans une perspective thérapeutique et donc financer la recherche d’un traitement de la trisomie 21. Comme s’y était engagé, au nom de l’Etat, le professeur Jean-François Mattei dans son rapport de 1996 sur la généralisation du dépistage de la trisomie 21 : "sauf à croire que le choix est fait de l’élimination plutôt que de la compréhension des causes de l’affection dans le but de mieux prévenir".

L’auteur conclut son ouvrage en citant Gaylord, un enfant trisomique de 11 ans, "alors qu’on lui demande où et à quel moment de sa vie il est le plus heureux, voilà ce qu’il répond : « A la maison, tous les matins quand je me lève."

Pour les plus jeunes, la fondation Lejeune propose son manuel bio-éthique : à commander gratuitement et à distribuer.

Lahire

Deux charniers de la Révolution française découverts

Lu sur le site du Figaro :

Scj "Deux fosses renfermant les restes de victimes d'une tuerie survenue pendant les guerres de Vendée en 1793 ont été découvertes par les archéologues dans la ville du Mans, indique aujourd'hui un communiqué de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives).
La première des deux fosses dégagées dans le secteur appelé Quinconce des Jacobins dans la ville du Mans contenait neuf ou dix individus, certains cadavres portant encore boutons de chemise et de culottes, boucle de bottes ou de guêtres, canif ou chapelet. La seconde fosse, condamnée par une épaisse couche de chaux vive, contenait une vingtaine de corps.
Hormis un enfant et deux adolescents, les sujets inhumés étaient tous des adultes, dont de nombreuses femmes. Les restes portaient les "stigmates osseux d'un véritable acharnement", à l'arme blanche, fractures de fémurs et de radius, mandibule tranchée, maxillaire coupé, omoplate percée. Un seul impact d'arme à feu a été décelé.
Les restes sont ceux de victimes d'une tuerie survenue les 12 et 13 décembre 1793, pendant la première guerre de Vendée".

Lahire


Incendie de l'église Saint-Joseph à Clermont-Ferrand : le silence, et pourtant...

Lu ici :
"Ce matin, le quartier et sous le choc et l'église est fermée, mais rien ne filtre vraiment dans la presse locale et encore moins dans la nationale. Peu de manifestations de soutien aux paroissiens de cette superbe église de quartier.

A peine entend ton des propos désolés devant l'anéantissement des efforts engagés pour la restauration de cet édifice religieux, mais rien sur le traumatisme subi par les fidèles!

Hier les caméras télé étaient à l'église Sainte Jeanne d'Arc pour enregistrer la messe du 5ème dimanche de carême pour l'émission "Le jour du Seigneur"; beaucoup de fidèles de Saint Joseph étaient présents, expatriés par la force des choses... Pas un mot sur l'incendie de l'Église Saint joseph, ni une parole de compassion envers ses paroissiens comme si le sujet était tabou .... Chut!"

Lettre ouverte au Président de la République

Un catholique perplexe devant la tournure des évènements nous fait part de cette lettre ouverte au premier des Français :

"Monsieur le Président de la République,

Le 2 mars dernier, lors du dîner du Comité Représentatif des Institutions Juives de France, vous avez prononcé une intervention au cours de laquelle vous avez déclaré que

"la question de la sécurité de la communauté juive [...] concerne toute la République française [...] Quand on s'en prend à un juif parce qu'il est juif, c'est toute la France qui doit se sentir solidaire [...] Les antisémites, les islamophobes, les racistes n'ont rien à voir, rien à faire sur le territoire de la République française".

S’en prendre à qui que ce soit du fait de sa religion est une chose odieuse et inacceptable. L’actualité récente fait toutefois naître une crainte : interprétant vos propos de façon erronée et a contrario, certains Français, n’en ont-ils pas déduit que la haine à l’égard des autres religions, et de la religion catholique en particulier, est tolérée par les autorités françaises ? Les faits semblent confirmer cette inquiétude :

  • les propos tenus par le Saint Père sur la prévention du SIDA ont été relatés par la presse de manière particulièrement tronquée et tendancieuse. Sur cette question délicate, ses paroles mesurées ont été rapportées faussement, de façon à provoquer la haine et la colère. Des autorités publiques, tels le maire de Bordeaux, ancien Premier ministre, et la secrétaire d’état à la Famille ont immédiatement réagi, s’en prenant personnellement au Pape Benoît XVI, et par là à toute la communauté catholique. Loin de résulter d’une analyse complète et sereine d’un dossier difficile, ces interventions à chaud n’ont fait qu’alimenter une polémique qui semble inspirée par des motifs particulièrement suspects. Est-il conforme au principe de la séparation de l’Eglise et de l’Etat que des représentants de ce dernier participent au «lynchage»  - le mot est du Cardinal Vingt Trois -  de l’homme respectable que vous avez si courtoisement accueilli il y a quelques mois sur le sol français ?
  • tout acte de malveillance commis contre un lieu de culte ou de sépulture non catholique donne immédiatement lieu, à très juste titre, à une condamnation énergique émanant des responsables politiques. C’est là chose normale. Mais est-il logique que les mêmes faits soient perçus comme bénins, ou comme des plaisanteries d’adolescents, ou soient tout simplement tus, si c’est la religion catholique qui en est victime ? Un tel procédé ne revient-il pas à nous désigner comme la victime naturelle des incendiaires ? Le récent incendie de l'église Saint-Joseph à Clermont-Ferrand n'est-il pas un exemple et la conséquence de l'actuel lynchage politico-médiatique ?
  • des manifestations sont organisées par des groupuscules hostiles à notre Eglise, devant nos lieux de culte, à l’heure où ils sont les plus fréquentés. Ces provocations (dimanche dernier à Notre-Dame de Paris, hier devant la Basilique de Fourvières à Lyon) qui troublent les fidèles venant exercer leur liberté de culte sont tolérées et protégées par les forces de l'ordre, qui les encouragent ainsi.

Notre histoire recèle, vous le savez, un fond de christianophobie, qui se réveille dangereusement. Pour que vos propos ne soient pas déformés, pour qu’ils ne soient pas retenus comme le signal d’une nouvelle persécution, puis-je vous demander, bien humblement et bien respectueusement, d’accorder aux catholiques de France la même protection que vous avez si justement et si généreusement consentie à nos frères juifs et musulmans, ainsi qu’à tous les autres hommes ?"

Le Salon Beige


Le Kansas veut défendre la vie à naître

Le gouverneur du Kansas vient de signer un texte de loi qui suggère aux femmes et aux filles mineures qui souhaitent avorter de faire une échographie ou d'écouter battre le cœur du bébé. Ce texte entrera en vigueur le 1er juillet prochain. Il remplace une loi qui obligeait les médecins à obtenir l'accord informé de la patiente avant un avortement.

MJ


L'Italie veut défendre le terme naturel de la vie

Un mois et demi après la mort d'Eluana Englaro, l'Italie a commencé à légiférer sur l'euthanasie. Jeudi, le Sénat a adopté une loi interdisant l'arrêt de l'alimentation des malades. Les médecins qui violeraient cette disposition encourront des peines allant de cinq à quinze ans de prison. Le texte doit maintenant être examiné par la Chambre des députés.

MJ


La distribution de préservatifs : un crime contre l’humanité

Dans une déclaration, le Cardinal Sarr, au nom de la Conférence Episcopale Régionale de l’Afrique de l’Ouest, déclare :

S "Nous avons été tous surpris et étonnés de la façon dont une phrase du Saint-Père a été totalement sortie de son contexte proche et lointain pour devenir le motif récurrent de toutes les émissions de RFI et d’autres médias français sur le premier voyage apostolique du Saint-Père, le Pape Benoît XVI, en Afrique. Le comble est cette occultation systématique des autres idées de l’interview et la minimisation de tout ce que le Saint-Père s’est efforcé de communiquer comme espérance à l’Afrique, tant au Cameroun qu’en Angola. A cela précisément ne devrait-on pas reconnaître que c’est à l’Eglise et à sa mission évangélisatrice que les acteurs de l’ombre s’en prennent ? Nous, évêques de la Conférence Episcopale Régionale de l’Afrique de l’Ouest (CERAO), nous avons pris la mesure de l’événement et nous tenons à déclarer à tous ce qui suit :

[...] On n’arrivera pas à bout du Sida, en cassant les ressorts spirituels et moraux des hommes, surtout des adolescents et des jeunes, en les fragilisant et en faisant d’eux des paquets de désirs sexuels sans les régulateurs prévus par le Créateur. C’est un crime contre l’humanité que de priver l’enfant, l’adolescent et le jeune de l’entrainement à la maîtrise de l’esprit sur le corps et ses pulsions qu’on appelle éducation sexuelle. En ce sens, les slogans publicitaires et la distribution de préservatifs pourraient n’être qu’irresponsabilité et crime contre l’humanité. [...]

Il est sacrilège selon nous, du simple point de vue de notre culture africaine traditionnelle, pour ne pas encore parler de la foi, que des fils et des filles d’Eglise qui se prétendent catholiques s’en prennent au Pape avec vulgarité, arrogance et injures, comme certains journalistes d’organes français et certaines personnalités françaises, espagnoles, européennes, se sont permis de le faire. Nous déplorons et condamnons ces propos irrévérencieux et injurieux. [...]

Nous déplorons et nous condamnons cette prétendue responsabilité vis-à-vis de l’homme noir qui n’aurait de solution que mécanique à un problème aussi vital qu’est la sexualité pour tout homme et donc pour l’Africain lui aussi. [...] Nous déplorons et dénonçons le crime, venant du fond des âges, où l’on traitait nos frères et nos sœurs en marchandises et en « biens meubles » (Le Code Noir, Art. 44), et qui aujourd’hui consiste à s’acharner à penser pour nous, à parler pour nous, à faire à notre place sans doute parce qu’on ne nous croit pas en mesure de le faire par nous-mêmes."

Michel Janva


Messe en l'honneur de Benoît XVI

B Dimanche 19 avril 2009 à 18h30 en la cathédrale Notre Dame de Paris, sera célébrée une Messe en l'honneur de l'anniversaire de l’élection du Souverain Pontife Benoit XVI. Elle sera une Messe de soutien et d’action de grâce célébrée par l’Archevêque de Paris, le Cardinal André Vingt-trois.

Michel Janva


Travail dominical : du refus français à l'obligation européenne

Lu sur Liberté Politique :

"Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, était l’invité des Matins de France Culture [...] Olivier Duhamel lui a demandé de citer un seul exemple d’une décision qui a été prise parce que c’était le souhait de la majorité contre l’avis du président de la République. Voulant montrer que la majorité n'était pas servilement inféodée aux décisions du Président, le maire de Meaux a donné comme exemple de l’indépendance de la majorité, la question du travail le dimanche :

"Oui, le travail le dimanche. C’était emblématique, c’était vraiment un sujet sur lequel le président de la République, c’est le moins que l’on puisse dire, avait mis tout son poids. Moi en tant que responsable de la majorité, je suis venu lui dire, je suis désolé mais dans le contexte actuel on n’a pas de majorité pour voter ce texte aujourd’hui, parce qu’il n’est pas clair, parce qu’il pose un débat sociétal à beaucoup de mes amis là où d’autres disent que c’est un problème technique. Un certain nombre [d’entre eux] m’ont dit : attention, c’est une question de valeurs, il faut qu’on en débatte, on n’est pas prêt. À l’heure où je vous parle, le texte n’est pas adopté."

Olivier Duhamel, qui comprend la réponse pipée, a conclu goguenard : «Rendez-vous dans six mois !» Loin d’être enterrée comme le croient beaucoup, avec la réforme du Parlement, la proposition de loi Mallié reviendra-t-elle sans véritable opposition pour passer comme lettre à la poste ? D’ici là, le dimanche sera peut-être protégé au niveau européen. Au 26 mars, 197 députés sur les 394 attendus avaient signé la déclaration écrite en faveur du repos dominical [pdf]. Date butoir : le 7 mai."

Une directive européenne sur le temps de travail ne mentionne pas le dimanche comme jour de repos hebdomadaire privilégié et invite les Etats membres à ne pas avoir de jour de repos hebdomadaire officiel.

Michel Janva


Incendie de l'église Saint-Joseph à Clermont-Ferrand : suite

Au risque de décevoir bon nombre de lecteurs, à ma connaissance, il n'y a aucune nouvelle réaction officielle à annoncer. Un petit tour d'horizon du net nous amène quelques nouveautés dont :

  • Boursorama met en lien la dépêche d'AP et les commentaires des lecteurs relèvent le scandale du silence de nos "responsables" politiques.
  • Le blog des pompiers du Puy de Dôme met en ligne deux photos des dégâts...

Que ceux qui veulent constater de visu ce mépris, tapent par exemple sur "google actualité" : "Clermont-Ferrand" incendie église... Ils obtiendront 11 réponses.
Pitoyable.

Lahire


Le Pape a déstabilisé l'édifice de la pensée unique

De Mgr Bagnard, évêque de Belley-Ars :

B "De­puis des an­nées, il sem­ble­rait, au dire de bien des mé­dias, que l’Église ca­tho­li­que n’in­té­resse plus per­sonne. De­ve­nue in­si­gni­fiante, elle se­rait sur la voie de la dis­pa­ri­tion, n’étant plus aujourd’hui qu’un or­gane té­moin du pas­sé. L’ac­tua­li­té de ces der­niè­res se­mai­nes ap­porte un dé­men­ti ma­ni­feste à ce genre d’ana­lyse. [...] L’amplitude im­mense des réac­tions dé­mon­tre que l’Eglise ca­tho­li­que existe bien et qu’elle se situe au cœur du monde - et non à côté de lui - ! Si elle sus­cite par­tout une telle fiè­vre, al­lant jus­qu’aux raille­ries et aux in­sul­tes, comme l’a sou­li­gné le Car­di­nal Schön­born, c’est que sa pa­role ne laisse per­sonne in­dif­fé­rent. Au­tre­ment, com­ment ex­pli­quer qu’on soit ain­si sus­pen­du aux lè­vres du pape ! L’Église ca­tho­li­que est bien vi­vante ! On ne se bat pas con­tre un ca­da­vre ! On se con­tente plu­tôt de l’in­hu­mer dans le si­lence et le res­pect ! [...]

Qu’a dit le Pape ? [...] Où donc se trou­vent les pro­pos scan­da­leux qui de­vraient, se­lon cer­tains, con­duire le pape à dé­mis­sion­ner, en­fer­mé qu’il se­rait dans un "au­tisme" dan­ge­reux pour l’hu­ma­ni­té tout en­tière ? On est d’au­tant moins en­clin à sous­crire à ces af­fir­ma­tions aus­si pé­remp­toi­res que l’on prend le temps de lire les rap­ports de cer­tains ex­perts qua­li­fiés. [...] L’assu­rance d’être en to­tale sé­cu­ri­té par l’uti­li­sa­tion du pré­ser­va­tif en­traîne im­mé­dia­te­ment un relâ­che­ment dans la con­duite ! [...] la pré­oc­cu­pa­tion d’hu­ma­ni­ser la sexua­li­té avec ce qu’elle im­pli­que comme vi­gi­lance, maî­trise de soi, ap­pel à l’ef­fort, res­pect de l’au­tre dis­pa­raît du champ des pré­oc­cu­pa­tions. Le sou­ci est avant tout de pro­po­ser uni­la­té­ra­le­ment des moyens tech­ni­ques avec leur mode d’em­ploi. On ne voit pas d’au­tre so­lu­tion que de lais­ser l’homme vi­vre au rythme de ses ins­tincts. Cela pré­sup­pose une vue très pes­si­miste sur l’être hu­main : il n’y a rien à faire pour chan­ger l’homme ! Au­cune es­pé­rance !!

L’Église, de son côté, cher­che à le faire gran­dir, à l’éle­ver au-des­sus de sa na­ture ani­male. Ain­si, il sem­ble bien que, dans les pays où le nom­bre des ca­tho­li­ques est im­por­tant et où l’on ap­pelle d’abord à l’abs­ti­nence et à la fi­dé­li­té, le sida est en ré­gres­sion. [...] En dé­fi­ni­tive, si le Pape a été si con­tes­té, c’est qu’en quel­ques mots, il a dé­sta­bi­li­sé l’édi­fice de la pen­sée uni­que qui s’im­pose à la pla­nète ! En af­fir­mant "sa" dif­fé­rence, au nom de l’Évan­gile, il de­vient brus­que­ment quel­qu’un qui existe pour le monde en­tier ! "Exis­ter" ain­si inau­gure tou­jours un che­min de croix."

MJ


Succès pour la veillée de prière en l'honneur des martyrs de 2008

A 1 600 personnes ont répondu à l’appel de l’Aide à l’Eglise en Détresse, et ont «donné une soirée au Christ» pour cette 1ère Nuit des Témoins le 24 mars, en mémoire des chrétiens tués à cause de leur foi en 2008. Devant une église comble, Marc Fromager, directeur de l’AED, a appelé tous les chrétiens à ne pas

"oublier [leur] responsabilité face aux persécutions qui touchent encore tant de chrétiens dans le monde".

Il a également dédié cette veillée au pape Benoît XVI,

"lui-même tout particulièrement témoin en notre temps, lui qui sans doute souffre terriblement en ce moment à cause de sa fidélité au message de Vérité du Christ".

Le Père Daniel-Ange a exhorté les participants à ne jamais oublier les martyrs,

"ceux sans qui l’Eglise n’existerait pas, étoiles qui resplendissent dans les ténèbres de ce monde"

Michel Janva


Strasbourg en état de guerre

B Rien à voir avec un nouveau record de voitures brûlées : c'est le sommet de l'OTAN qui accueille 25 000 policiers français et étrangers. La réunion des 27 chefs d'État et de leur délégation va transformer la capitale alsacienne en citadelle assiégée. Le centre-ville, classé «zone rouge», est rendu impraticable par 50 000 barrières. Les habitants des 7 000 foyers circuleront, à pied ou à vélo uniquement, grâce à l'un des 40 000 laissez-passer spéciaux fournis par le commissariat.

Le campus universitaire est gelé et une partie des 100 écoles de la ville, des piscines, stades et gymnases resteront fermés. Côté transports, les poids lourds seront déroutés à 250 kilomètres au nord, le trafic ferroviaire sera paralysé entre Strasbourg et Kehl en Allemagne, et l'autoroute A35 sera coupée lors des passages de convois officiels.

À lui seul, Barack Obama est accompagné de 800 agents, conseillers et gardes du corps. Le ministère de l'Intérieur va déployer 85 escadrons de gendarmerie mobile et Compagnies républicaines de sécurité. Une armada de 10 000 hommes quadrillera le siège du Parlement européen, sécurisera les sites classés ou encore les gazoducs traversant le secteur, tandis que les vedettes de la gendarmerie fluviale sillonneront le Rhin, embarquant sonars et plongeurs pour déjouer la moindre menace subaquatique... Dans le même temps, unités en scaphandres nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques resteront en réserve et une flotte de blindés équipés de treuils et de chasse-neige ronronneront à proximité pour dégager d'éventuels obstacles. Enfin, quelque 500 gardes du corps français issus du Service de protection des hautes personnalités et des CRS veilleront sur les cortèges et les sites d'hébergements. Les Allemands ont prévu de déployer 15 000 hommes, dont leurs experts de la Bundeskriminalamt (BKA). GIGN et Raid sont également sur place.

Michel Janva


Favoriser le Bien Commun au niveau local

Dans un entretien accordé à Présent (ici), Alain Escada, secrétaire général de l'Institut Civitas, présente "un projet de grande envergure" qui s'inscrit dans la volonté de refondation de la droite nationale en mettant l'Institut Civitas au service des personnes qui, dans cet espace, veulent défendre des valeurs communes pour " former les catholiques à la doctrine sociale de l’Eglise et les aider à appliquer cette doctrine sociale de l’Eglise dans la Cité". L'idée est de réformer en commençant par le niveau local plutôt que par le haut :

" (...) Nous lançons un appel à la reconquête du pouvoir local. C’est à l‘échelon local qu’il nous faut commencer à œuvrer. En nous organisant de façon à influencer la vie culturelle, associative et politique des municipalités. Voilà un objectif qui, sans être démesuré, offre de nombreuses perspectives intéressantes, notamment dans les petites communes.

Veut-on préserver les églises et le patrimoine, freiner la construction de mosquées surmontées de minarets, faciliter la vie de bonnes écoles, empêcher la tenue de mauvaises expositions ou de mauvais spectacles, se préserver de la vue de panneaux publicitaires immoraux, doter la police municipale de moyens destinés à assurer l’ordre public, favoriser le développement du commerce, de l’artisanat et des petites entreprises, organiser une vie culturelle axée vers le beau et élevant l‘âme… veut-on tout cela ? C’est alors dans la vie locale qu’il faut nous investir. C’est en y reconstruisant un tissu naturel favorisant le bien commun que nous rétablirons les bases nécessaires à la restauration d’une France catholique (...)

Nous voulons faire connaître la doctrine sociale de l’Eglise, expliquer son application aux problèmes politiques et économiques contemporains, donner aux candidats des argumentaires mais aussi de la méthode, leur faire comprendre qu’ils ne sont pas seuls (...) notre premier objectif est de jouer un rôle auxiliaire auprès de personnes qui individuellement adhèrent aux principes que nous défendons, quelle que soit leur étiquette ou leur absence d’étiquette politique (...)"

L'intégralité de l'entretien ici.

Philippe Carhon  


Le Cardinal Barbarin a reçu sept manifestants de ce matin

Bbn Après la manifestation qui s'est déroulée ce matin sur le parvis de Notre-Dame de Fourvière (et surtout après la Messe), le Cardinal Barbarin a reçu quelques manifestants. Compte-rendu de cette rencontre sur le site du diocèse de Lyon :

"Quelques minutes avant le début de la Messe de 11h, une soixantaine de personnes étaient réunies autour d’une banderole proclamant : « La capote, c’est la vie, l’Eglise l’interdit ». En face, quelques dizaines de jeunes catholiques redisaient, quant à eux, leur amour et leur attachement pour le pape. En sortant de l’archevêché pour se rendre à la basilique, le cardinal Philippe Barbarin a proposé de rencontrer une délégation des manifestants à l’issue de la Messe, convaincu que le dialogue est toujours possible. [1]

Les sept manifestants reçus à l’archevêché ont reconnu l’importance de se rencontrer et ont exprimé le besoin de comprendre la position de l’Eglise en matière de prévention contre le sida. Face à leur demande, le cardinal Barbarin a d’abord écouté leurs positions : l’un d’eux par exemple, homosexuel et catholique, a dit combien son cœur était aujourd’hui déchiré. L’archevêque de Lyon a voulu relire avec eux la phrase du pape en son entier. En effet, trop souvent les médias n’en n’ont pas rapporté l’intégralité, occultant son début : « s’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut pas dépasser le fléau avec la distribution de préservatifs. Au contraire, ils augmentent le problème. »

Le Cardinal les a remerciés d’avoir accepté cette rencontre, précisant : «  vous venez m’interroger et vous savez ce que vous allez entendre ». Il a ainsi rappelé que l’Eglise veut être la servante de l’amour humain, par l’éducation, ce qui suppose « une humanisation de la sexualité » comme l’avait indiqué Benoît XVI.

Si le dialogue entre les représentants de ces associations et l’archevêque de Lyon n’a pas levé tous les désaccords, certaines incompréhensions s’estompaient progressivement au fil de la rencontre. Le cardinal a pu expliquer la position de l’Eglise qui présente l’amour humain à la lumière de l’Alliance entre Dieu et les hommes. Il a ajouté aussi : « Si l’on n’est pas d’accord avec le chemin proposé par Dieu, que l’on ne se donne pas la mort et qu’on ne la donne pas aux autres ». Le cardinal a rappelé le caractère premier et non négociable de ce commandement : « Tu ne tueras pas ». Les manifestants sont aussi tombés d’accord pour affirmer le besoin d’éducation en matière sexuelle : il ne suffit pas de distribuer des préservatifs, une véritable démarche éducative est nécessaire.

A l’issue de cet entretien deux propositions de rencontres ont été faites : Les représentants de la manifestation ont invité le cardinal à une formation donnée par l’association « Etudiants contre le sida », qui milite pour une prévention accompagnée et éducative ; d’autre part, un représentant de RCF Lyon Fourvière a proposé une rencontre-débat sur les ondes.

PS : Ce texte a été relu et accepté par les protagonistes de la rencontre".

Lahire


"Le respect de la Vie, depuis sa conception jusqu'à son terme naturel, est un principe sur lequel doit reposer la Loi "

Michel Hubault, secrétaire général du Parti de la France, réagit au drame de Récife qui, selon lui, "s'inscrit dans la grande offensive médiatique lancée depuis quelques mois contre l'Eglise" :

Hubault " (...) L'archevêque de Récife n'a prononcé aucune excommunication, mais a constaté, conformément à la doctrine de l'Église, que les responsables de l'avortement étaient en état d'excommunication : non pas l'enfant enceinte, mais les personnes qui l'ont fait avorter, sa mère et les médecins qui ont pratiqué cet avortement. L'excommunication n'est pas une "condamnation" définitive. Les personnes qui se retrouvent excommuniées de fait sortent de cet état quand elles reconnaissent la faute les ayant amenées à cette situation et prennent la décision de ne pas la commettre de nouveau. Elles se retrouvent alors en communion avec l'Église.

La médiatisation d'un tel drame s'inscrit dans une stratégie de la culture de mort visant à imposer l'avortement de masse, (plus de deux cent mille chaque année en France). Le respect de la Vie, depuis sa conception jusqu'à son terme naturel, est un principe sur lequel doit reposer la Loi qui a pour objet premier la protection des plus faibles, donc dans ce cas les enfants à naître (...)"