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L'amertume de Paul-Marie Coûteaux
La famille à l'épreuve du statut du beau-parent

L'évêque de Port-Louis défend clairement le Pape

L'Evêché de Port-Louis (Ile Maurice) produit ce document :

Piat "Mgr Maurice E. Piat, Evêque de Port-Louis, tient à souligner que le pape a tout à fait raison lorsqu'il dit que le problème du sida ne peut être réglé simplement en distribuant des préservatifs.
Mgr Piat a développé la raison pourquoi il en est ainsi dans son message de Noël 2005 où il dit notamment ceci :
« Des recherches ont été faites en Afrique du Sud par des organismes surpris de voir la maladie se répandre très vite malgré les tonnes de préservatifs déversés dans les lycées, les collèges, les universités, etc.
Ces recherches ont révélé ceci : quand des gens bien intentionnés viennent dans des collèges faire des campagnes d’information et de prévention par rapport au SIDA et qu’ils proposent le préservatif comme seul moyen de prévention, ce qui se passe en fait c’est que des jeunes qui jusque là s’abstenaient de relations sexuelles par peur du SIDA, comprennent alors qu’ils peuvent avoir des relations sexuelles autant qu’ils en veulent, en toute sécurité, pourvu qu’ils se servent du préservatif. Alors ils commencent à avoir une vie sexuelle active et souvent dispersée en se protégeant avec le préservatif. Après un temps, soit eux, soit leurs partenaires commencent à en avoir assez du préservatif « gêneur », ou bien ils négligent d’en avoir toujours sous la main, et de plus en plus ils prennent des risques en ayant des relations sexuelles non protégées. Et c’est souvent ainsi qu’ils attrapent le virus et deviennent des agents propagateurs de la maladie.
Ce qui est grave ce n’est pas de se servir d’un préservatif si on ne peut s’empêcher d’avoir des relations sexuelles à risque et qu’on veut se protéger ou protéger sa partenaire. Mais ce qui est vraiment grave, c’est de laisser entendre aux jeunes qu’ils peuvent avoir la vie sexuelle la plus désordonnée qui soit avant le mariage et qu’ils seront toujours en sécurité pourvu seulement qu’ils se servent d’un préservatif.
Le Pape a fait appel à un certain sens de la dignité humaine dans la manière de vivre la sexualité. De fait, dans un pays comme l’Ouganda, c’est grâce à une campagne d’éducation en vue d’une abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage que le taux de propagation de l’épidémie a sensiblement baissé ces dernières années.
Ceci dit, il n'y a pas de contradiction entre ce qui a été dit plus haut et le devoir de quelqu'un qui serait infecté par le sida de protéger la vie de son conjoint en utilisant le préservatif pour ne pas l'infecter. Pour prévenir l’expansion du sida d’une manière durable, il faut croire en la capacité des jeunes de vivre une sexualité épanouie et responsable dans les paramètres de la fidélité et de l’abstinence dont le slogan est « True love can wait ». Le changement de comportement auquel sont conviés les jeunes est un processus à promouvoir et par les adultes et par les jeunes eux-mêmes.
Des campagnes de distribution tout azimut de préservatifs laissent entendre que l’épidémie peut être jugulée par des moyens purement mécaniques. Or, pour être durable, ce combat doit aussi faire appel à des ressources humaines plus profondes et plus solides sur le long terme".

Lahire

Commentaires

Berg

Ce sont de bonnes paroles.

A ceci près que, comme dans tout ce qui a été dit depuis huit jours, est omise cette vérité morale directement issue de la parole divine : l'usage du préservatif est, en soi, dans sa simple matérialité, un acte abominable aux yeux de Dieu. C'est en effet le crime d'Onan, pour lequel Dieu fit mourir le coupable (Genèse 38, 8-10).

Il faut rappeler l'extrême gravité morale de tout acte qui vise à l'émission de la semence virile en-dehors du "vas naturalis" féminin. Je l'ai déjà dit trois fois sur le SB, j'espère qu'on s'en souviendra !

Jean

TF1 a déjà changé de sujet : celle soir elle a fait son Golias sur le célibat des prêtres, avec un air faussement sincère.

Berg

J'ajoute que, chez l'ensemble des moralistes, le péché d'Onan est bien plus gravement dénoncé que la fornication.

Les moralistes disent unanimement qu'il y a un moindre péché chez la fornicatrice qui se retrouve fille-mère et que la bonne société méprise, plutôt que chez le bourgeois qui use de pratiques onanistes avec sa bourgeoise (sans que quiconque ne les montre du doigt).

La fornication est mauvaise non dans la matérialité de l'acte, mais en raison de circonstances : Jules et Julie ne sont pas mariés.

Tandis que l'onanisme réalisé par l'usage du préservatif est matériellement contraire à la loi divine, à tel point que Dieu a fait mourir celui qui s'y était livré. C'est une pratique détestable, que Dieu abomine.

Voici une vérité morale classique (que l'on retrouve chez les Pères, chez les Docteurs, chez les Papes), qui devrait être rappelée par tous ceux qui parlent, ces jours-ci, du préservatif.

Marion

A ceci près aussi que le préservatif n'est même pas un moyen fiable de se protéger du sida :
Vu sur le site de Durex : "Des essais cliniques ont montré que l’usage correct et permanent de préservatifs en latex donne un taux d’efficacité contraceptive allant jusqu’à 98%.
D’autres études cliniques confirment que les préservatifs en latex haut de gamme, utilisés correctement et systématiquement, constituent une barrière très efficace contre la contamination par le VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles, ainsi que les grossesses non désirées."
DONC : Le virus du Sida est 450 fois plus petit qu'un spermatozoide. On devine facilement que le preservatif est une protection très douteuse contre le Sida. Vous monteriez dans un avion si on vous disait que vous avez entre 2 et mettons 4% de chance de ne pas en sortir vivant ?

Barbara

@ Berg
Je trouve vos propos étranges. J'ai toujours pensé que le crime d'Onan était de refuser de susciter une descendance à son frère, comme c'était son rôle en épousant sa veuve.

Simon

Berg, une question simple : vaut-il mieux se rendre coupable d'onanisme, ou vaut-il mieux chercher quelqu'un en boîte de nuit?

A mon avis, il vaut mieux se rendre coupable d'onanisme, qui est un moindre mal (tout en cherchant bien sûr à l'éviter autant que possible, ce qui n'est pas toujours facile).

Simon

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