Radio Vatican répond à la revue Lancet et au Washington Post
29 mars 2009
Lu chez nos amis d'e-deo, l'effet boomerang pour ceux qui font la girouette :
"Radio Vatican a mené son enquête dans les archives de quelques - uns
des médias qui soutiennent que le Pape a tenu des propos irresponsables
sur le préservatif et le sida. L’occasion de constater que certains de
ces médias ont pourtant par le passé, relayé des positions semblables.
La revue scientifique Lancet, par exemple, disait ces jours- ci que les paroles du pape pouvait avoir des conséquences dévastatrices pour la santé de milliers d’africains. Pourtant en 2000 elle écrivait que le préservatif ne suffisait pas à protéger du sida, car son utilisation lors des rapports sexuels maintenait à 15% le risque de contracter le virus.
Quant au Washington Post, très critique aussi des propos de Benoît XVI, il consacrait un article entier en mars 2007 au cas du Botswana, où le nombre de séropositifs continuait d’augmenter dramatiquement malgré la distribution massive de préservatifs, et citait un rapport de 2006 dans lequel des experts du sida en Afrique du sud, soulignaient que la réduction du nombre de partenaires était la priorité absolue dans la prévention du sida. Une thèse également relayée par la prestigieuse revue Science, dans une étude publiée en 2006.
Enfin, les enquêtes ont démontré que le pourcentage de cas de Sida avait baissé dans les régions où l’Eglise catholique a mené des campagnes en faveur d’une sexualité responsable".
LahireLa revue scientifique Lancet, par exemple, disait ces jours- ci que les paroles du pape pouvait avoir des conséquences dévastatrices pour la santé de milliers d’africains. Pourtant en 2000 elle écrivait que le préservatif ne suffisait pas à protéger du sida, car son utilisation lors des rapports sexuels maintenait à 15% le risque de contracter le virus.
Quant au Washington Post, très critique aussi des propos de Benoît XVI, il consacrait un article entier en mars 2007 au cas du Botswana, où le nombre de séropositifs continuait d’augmenter dramatiquement malgré la distribution massive de préservatifs, et citait un rapport de 2006 dans lequel des experts du sida en Afrique du sud, soulignaient que la réduction du nombre de partenaires était la priorité absolue dans la prévention du sida. Une thèse également relayée par la prestigieuse revue Science, dans une étude publiée en 2006.
Enfin, les enquêtes ont démontré que le pourcentage de cas de Sida avait baissé dans les régions où l’Eglise catholique a mené des campagnes en faveur d’une sexualité responsable".
Alors ? Pris en flagrant délit de contradiction, de mensonge et de diffamation dans l'unique but de vendre du papier ? C'est pas joli-joli, messieurs les journalistes !
Rédigé par : Xtophe | 29 mars 2009 à 20:27
Ces histoires de capotes deviennent assez fastidieuses. Même les abbés de l'IBP s'y collent, afin de soutenir l'évêque d'Orléans, qui lui se retire piteusement du débat en avouant qu'il ne connaît pas les propriétés du latex moderne. Je me demande si tout ne réside pas dans les termes "mauvaise utilisation". Les statistiques devraient nous dire combien de sidaïques aux joues creuses ont été victimes un jour fatal d'une "mauvaise utilisation". Et maintenant, basta!
Rédigé par : Mingdi | 30 mars 2009 à 10:34