Grippe mexicaine : l'information à la source
30 avril 2009
La presse relaye avec raison beaucoup d'informations sur la grippe "mexicaine", "porcine" ou encore "nouvelle". Le gouvernement tient un site à jour où l'on trouve par exemple les différents niveau d'alerte (la France vient de passer au niveau 5) et les mesures prises ou à prendre. De quoi garder la tête froide.
Lahire
Lahire
que cette grippe mexicaine tombe à point!
finies les rancoeurs contre Madoff et la clique
Finies les appréhensions sur notre futur économique
si on reste en vie, ce sera déjà bien!
Rédigé par : Bébert | 30 avril 2009 à 23:14
La grippe tue chaque année entre 250 000 et 500 000 personnes dans le monde sans que personne ne bronche. On est en pleine crise économique, dans les 100 jours d'Obama, dans des températures très froides en plein réchauffement climatique, etc et la grippe qui tue 160 personnes (paix à leurs âmes) vient faire la Une de l'actualité...
Que du bonheur pour les musulmans qui tuent 250 000 cochons innocents mais appartenant à des chrétiens et pour ceux qui nous gouvernent et qui choisissent... les sujets d'actualités qui nous endorment!
http://blogue.canoe.com/2009/04/29/grippe_porcine_pas_de_panique
Rédigé par : Virginie | 30 avril 2009 à 23:26
Faîtes comme moi, supprimer les infos à la télé (depuis 6 ans), puis la radio (totalement depuis 1 mois) et enfin allez tous les jours sur le Salon Beige.
Vous verrez que vous survivrez avec en prime plus de temps et la tête beaucoup moins remplie de polluants en tout genre.
Je rêve que plusieurs millions de français en fassent autant
Rédigé par : GA | 01 mai 2009 à 07:56
au mexique: sur les 159 morts réputés décédés de l'influenza, 7 sont certains
Le mexique compte 103 millions d'habitants et la capitale 22 . L'"épidémie" est partie de Perote (état de Vera Cruz) de ce lieu viennent 2 employés de mes amis et une de leur nièces, toute leur famille habite là-bas et personne n'est malade, à part une gastro d'une nuit. La gauche comme la droite ont obéi d'un seul homme aux médias, plus d'activité économique publique, de spectacles et de messes. O est passé d'une circulation impossible à des rues d'un dimanche matin. Qui manipule tout cela?
Rédigé par : bibonne | 01 mai 2009 à 09:31
Oui oui c'est c'est très grave !!!
C'est une épidémie, que dis-je , une PANDEMIE MONDIALE !!!!!
D'ailleurs on va peut être avoir un 2e mort !!!
Quelle bande de nuls. Moi j'attends toujours la pandémie de grippe aviaire.
Rédigé par : doucet | 01 mai 2009 à 10:46
Le Gouvernement français ne manque pas une occasion d'afficher son incurie. Dans cette affaire de grippe "porcine-mexicaine-nouvelle", il s'est encore signalé par son incohérence et sa bouffonnerie :
La première réaction française fut "tchernobylienne" :
Au début de cette crise, Roselyne Bachelot (qui inspire à chacun une confiance évidemment ... spontanée !) assurait que tout cela n'était rien, ou pas grand-chose et que, surtout, les Français devaient continuer à consommer de la viande de porc ! Vanter les avantages nutritifs du porc et prévenir des risques de rachitisme auxquels s'exposent ceux qui y renonceraient est tout à fait dans le rôle du Ministre de la Santé.
Dans cette logique, rien de sérieux n'a été entrepris (notamment au niveau des aéroports) contre un virus qui devait sans doute s'arrêter aux portes des avions, comme le nuage radioactif de Tchernobyl s'était arrêté à notre frontière en 1986.
Un numéro vert était tout de même mis en place, probablement destiné à rassurer les hypocondriaques et à leur assurer un soutien psychologique.
Le deuxième temps de la réaction française a semblé fortement influencé par l'affolement médiatique mondial, qui enflait autour du recensement des cas de maladie constatés dans plusieurs grands pays.
Madame Bachelot a alors assuré les Français de la disponibilité prétendue de 30 Millions de boîtes de médicaments capables de lutter contre le fameux virus (dont on sait finalement si peu de choses sur le plan scientifique). Pourquoi 30 Millions ? Pourquoi pas 10 Millions (comme me le disait il y a un an un médecin participant à un programme de prévention d'une pandémie de grippe aviaire) ? Pourquoi pas 70 Millions ? Mystère ! Où sont stockés ces boîtes ? Quels sont les coûts de ces stocks (à renouveler périodiquement compte tenu des date de péremption des médicaments) ? Pour information, une boîte de Tamiflu 75 mg des laboratoires Roche contenant 10 gélules coûtait en pharmacie : 24,91 euros au mois de décembre 2008. Même obtenue à moitié prix, vous imaginez sans mal le coût de ces stocks. La boîte de Tamiflu qui était disponible en pharmacie en décembre 2008 expire en juin 2010. Ainsi, dans le cas où les 30 Millions de boîtes ne serait pas consommé avant cette date, vous flaquez à la poubelle plusieurs centaines de millions d'euros (qui a payé ?). A rapprocher : du fameux "trou" de la sécurité sociale et des économies dérisoires infligées au patient depuis quelques années … Mais la santé n'a pas de prix, n'est-ce pas ? Enfin, comment les professionnels de santé accèdent-ils à ces stocks ? Aucun journaliste ne semble s'être posé ces questions. Même questions en ce qui concerne les masques de protection (de quels types ?), dont l'efficacité est plus que contestée pour se prémunir d'un virus grippal.
Le troisième temps de la réaction française a probablement été motivé par le Président de la République. Ce fut le temps de l'agitation (purement médiatique) et de la jactance française. Nous affichions soudain une sorte de jusqu'auboutisme assez invraisemblable, compte tenu de la faiblesse des mesures prises par notre pays depuis le développement de cette affaire. Nous invitions alors l'Union Européenne à décréter une suspension des échanges aériens avec le Mexique et relevions notre niveau d'alerte au cran n°5 d'un système qui en compte 6 (!).
Au même moment, nous nous montrons incapables de confirmer ou d'infirmer les cas "probables" de malades découverts sur notre sol. Notre système d'analyse s'avère le plus long du monde car, lorsque les Etats-Unis ou l'Autriche mettent 24 à 48 h pour infirmer ou confirmer un cas, nous nous avérons incapables de le faire en ... 6 jours !
Il y a manifestement dans la position française :
Un penchant naturel à nier ou à minimiser les menaces qui sont susceptibles de frapper notre pays (associé à une opacité de l'information délivrée par les organes officiels) ;
Une incapacité congénitale du système à prendre des mesures rapides et efficaces quel qu'en soit le domaine (santé, sécurité, terrorisme, …) ;
Un souci des responsables politiques français de ne pas être en reste sur le plan de la communication vis-à-vis des grands pays de la planète ;
Un flot d'affirmations invérifiables et souvent invraisemblables de la part des autorité gouvernementales sur les moyens dont nous disposerions pour lutter contre une pandémie et l'opacité de notre capacité réelle.
Ainsi, quelle que soit la réalité de la menace, nous vérifions une fois de plus que la réaction du Gouvernement français est fébrile (!) et incohérente, motivée par le seul souci de gérer une crise de manière purement médiatique. Or, même cette gestion médiatique se solde par un échec retentissant. Les atermoiements du Gouvernement français ne servent qu'à affoler des populations confondues devant tant d'incohérences et de contradictions.
Rédigé par : Amytis | 01 mai 2009 à 11:54
Je n'ai pas de connaissance médicale et je ne peux juger de la (non ?) gravité de cette pandémie. Néanmoins si on essaye de réfléchir en se placant du côté du "complot" on constate que depuis plusieurs mois une forte tension monte à a frontière entre le Mexique et les USA sur fond de guerre contre les narco - trafiquants, de possible désintégration de l'Etat mexicain et de lutte conre l'immigration illégale et alors que les USA cherche un "dérivatif" à la crise mondiale venu de Wall Street.
Cette analyse datant du 17/04 laisse rêveuur :
http://www.dedefensa.org/article-sous_le_soleil_de_mexico_17_04_2009.html
Extraits :
Sous le soleil de Mexico
17 avril 2009 — (...)
il y a la quasi-relégation aux oubliettes, voir dans les poubelles d’une histoire frelatée, du concept encore sacré il y a un an de “grande guerre contre la terreur” (GWOT remplacé par OCO). Non, l’ambiguïté se trouve à la jonction des deux (situation intérieure et politique extérieure); elle se trouve à Mexico, elle se trouve sur la frontière Sud; elle se trouve aux abords de la ville de Ciudad Juarez, illustrée par tel ou tel reportage en vidéo d’un journaliste (CNN, le 15 avril 2009) accompagnant une patrouille de policiers équipés comme des soldats de l’U.S. Army à Bagdad en 2006, – justement, le film nous fait penser à Ciudad Juarez comme si c’était Bagdad, – pas loin, dans tous les cas.
(...)
«What are the implications of these three observations? Militarily, they portend continued failure and defeat. We will fail… […] We will push Pakistan over the brink into disintegration, which will be a strategic catastrophe of the first order. We will ignore the disintegration of the state in Mexico, while importing Mexico’s disorder through our ineffective border controls. (...)»
Corrélativement à la visite d’Obama, Fred Burton et Ben West, de Stratfor.com, donnent le 15 avril 2009 une analyse de la situation des gangs liés aux cartels, du côté US, gangs latinos aux USA, cela va sans dire, – on reste en famille. Cela permet d’avoir une meilleure idée de l’implication des situations entre les deux pays.
A Mexico, Obama n’a pas caché une seconde combien sa visite était liée à cette crise de la frontière et de la bataille contre les cartels. En ce sens, c’était une visite “de combat” plus qu’une visite diplomatique générale “de bon voisinage” où l’on voudrait parvenir en un seul geste à établir un meilleur climat pour mieux aborder tous les problèmes pendants, avant de s’attacher à l’un ou l’autre.
(...)
Deux points “de détails” illustrent cet aspect pressant, presque physique et immédiat de la crise-guerre.
• Une précision personnelle du Mexicain Calderon, selon laquelle il a été lui-même menacé de mort par les cartels, ce qui donne effectivement une dimension dramatique personnelle à la situation. (...)
• L’annonce d’un bilan d’une “bataille” dans la “guerre”, pour le jour précédent la visite d’Obama ; ces événements apparaissent de plus en plus comme le quotidien de cette crise, – 16 morts mercredi, dans une “bataille“ entre l’armée mexicaine et les trafiquants (...).
Somme toute, la crise mexicaine est la crise parfaite
(...)
En trois mois, la crise mexicaine de la drogue est devenue une crise majeure pour le continent nord-américain, pour les USA, pour la frontière Sud des USA, en plus de l’être pour le Mexique. C’est un phénomène très particulier, très remarquable, qui demande une analyse spécifique tant il témoigne de la rapidité de la diffusion des situations de crise dans notre époque. Cela est d’autant plus nécessaire que la gravité de la crise est évidente depuis deux-trois ans, qu’il y a eu bien des occasions où la précédente administration aurait pu s’en aviser, que GW Bush (ancien gouverneur du Texas) aurait dû être l’homme idoine pour cela, et que rien n’a été fait dans ce sens. On dirait que la crise éclate, explose, avec l’arrivée d’Obama alors qu’elle ne fait que poursuivre son cours.
Y a-t-il réalisation disons “objective” de cette gravité, selon l’idée que la situation elle-même aurait imposé cette attention? Bien sûr, l’argument est inévitable mais cela n’explique qu’une toute petite partie de l’attitude d’Obama alors que cela explique a contrario beaucoup de l’attitude critiquable de GW Bush. Cette “réalisation” de la part d’Obama est très grande, très active, très précipitée, voire forcenée et considérable et, sans aucun doute et en un mot, par comparaison à d’autres problèmes et à d’autres crises, – on pourrait juger excessive cette réalisation de la crise. L’événement n’est certainement pas accidentel, c'est toute l'administration qui est sur pied de guerre. On a déjà vu des indications très convaincantes de cet intérêt, qui ne laissent aucun doute sur cette démarche. Ces constats demandent une explication.
Il nous apparaît donc qu’il y a une volonté manifeste d’Obama et de son administration de hausser la crise mexicaine au premier rang de leurs préoccupations. Cela n’était pas annoncé ni prévisible dans les diverses indications, à la fois de la campagne électorale, dans le programme du candidat ni même dans l’activité de la transition; à aucun moment il n’y eut l’impression d’une telle priorité, d’une telle importance accordée à la chose. La crise mexicaine est apparue brusquement en haut, tout en haut des préoccupations d’Obama, comme un événement inattendu, à l’entrée en fonction de l’administration Obama; et la chose s’est faite très naturellement, sans proclamation tonitruante, comme si elle allait de soi. Comme la gravité de la situation n’est pas la seule explication, même si elle a sa place, il y a d’autres explications à explorer. C’est là l’intérêt central du propos.
(...)
Mais il y a aussi à dire sur BHO. Sans la moindre hésitation, sans une seconde se sentir freiné par sa situation intérieure et la lutte contre la crise financière et économique, Obama se jette à corps perdu dans cette crise de la guerre des cartels, qui est pourtant d’abord une crise extérieure. (Et la preuve nous a été assénée par le brave GW qu’on peut passer huit ans à la Maison-Blanche en l’ignorant complètement.) Que se passe-t-il? Obama, retrouvant ses racines d’Africain-Américain et sa solidarité de “minorité” avec les latinos, se tourne-t-il vers le Mexique avec cette perception psychologique? Le pâle Calderon n’est pas vraiment le représentant typique de cette “minorité” mais c’est un début et l’on fait avec. En vérité, y a-t-il un aspect d’une psychologie “tiers-mondiste” chez Obama qui lui fait s’intéresser à la chose (et éventuellement à l’Amérique Latine, – on verra)? Il y a là un autre phénomène, psychologique celui-là, dans le chef du président US, qui s'exprime par un intérêt politique suivant le phénomène de “contraction”.
Encore restons-nous dans des sphères civilisées et n’avons-nous pas évoqué dans ce propos l’engouement extraordinaire de tout l’appareil bureaucratico-sécuritaire du système pour cette nouvelle crise à se mettre sous la dent. (Nous l’avons documenté, par ailleurs sur ce site.) Quelle aubaine, cette crise, de ce côté aussi! Elle satisfait tous les phantasmes et toutes les perspectives des rêveries de la communauté US de sécurité nationale, réconciliant ses obsessions sécuritaires de l’extérieur, du Rest Of the World primitif, avec celles de la bordure de la “civilisation” américaniste en contact avec la barbarie extérieure, envieuse et ne rêvant que de plaies et bosses antiaméricanistes, avec celles du désordre intérieur.
Nous annonçons de superbes perspectives pour cette crise, qui pourrait devenir la crise de sécurité majeure des USA dans peu de temps. Il faut avoir la réflexion de William S. Lind en bandoulière («We will ignore the disintegration of the state in Mexico, while importing Mexico’s disorder through our ineffective border controls») car elle est chargée d’une vérité absolument inattaquable. La chose, débusquée de son anonymat par BHO, est en train de devenir l’objet de la fascination même de l’américanisme: une crise majeure, réconciliant la politique belliciste extérieure en “contraction” et les obsessions de sécurité intérieure en butte à cette “contraction”. L’Americanist Dream, en quelque sorte, parce que réunissant toutes les obsessions sécuritaires de cette étrange pathologie politique (nous voulons parler de l’américanisme).
Rédigé par : trahoir | 01 mai 2009 à 14:49
il y a beaucoup de choses que je prends "en grippe" et qui altèrent mon caractère ... mais je me sens progé par mon passeport,français: rien ne peut m'atteindre ni le nuage de tchernobyl ,ni la grippe aviaire,n la vache folle et encore moins la grippe porcine ou mexicaine ! par contre je suis de plus en plus inquiet de faits récurrents comme les attaques aux personnes ,les viols et autres "incivilités"et là c'est mon passeport qui en est, peut être ,la cause !
le gouvernement a-t-il un plan pour juguler cette épidémie ???
Rédigé par : pique-à-sots | 01 mai 2009 à 15:10
Merci Trahoir : je n'aurais pas imaginé tout cela !
C'est sûrement l'explication, ainsi que le Tamiflu qui a surtout profité à Gilead Sciences Inc. (Donald Rumsfelf) et chez nous à Roche.
D'après le Dr Willem, le tamiflu est donc de l'anis étoilé, bon pour la digestion et les voies respiratoires sous forme d'huile essentielle, qui n'est pas la forme du tamiflu.
Rédigé par : Jean Theis | 01 mai 2009 à 16:32
Attention grâce à cela "ils" vont nous proposer je ne sais quel genre de vaccin et peut-être obligatoire !!!!!!
Rédigé par : gm | 01 mai 2009 à 20:09