Les enfants dans les structures étatiques
04 avril 2009
De nouvelles mesures du secrétariat d'Etat à "la famille" viennent d'être annoncées :
- des fondements ploutocratiques évidentes quand on entend Nicolas Sarkozy dire à propos des femmes qui choisissent d'éduquer leurs enfants qu'il s'agit d'un :
- des jardins d'éveil dès l'âge de 2 ans;
- 100 000 places en crèche supplémentaires;
- un constat que n'acceptent pas les politiques : 63% des enfants de moins de trois ans sont gardés par leurs parents la majeure partie de la semaine, contre 18% par une assistante maternelle et 10% dans une structure d'accueil collectif.
- des fondements ploutocratiques évidentes quand on entend Nicolas Sarkozy dire à propos des femmes qui choisissent d'éduquer leurs enfants qu'il s'agit d'un :
"Gâchis pour la société dans son ensemble, parce que sont maintenues en
dehors du marché du travail près de 800 000 femmes chaque année".
- des fondements idéologiques visibles quand on suit la volonté de déstructuration de la famille menée depuis tant d'années en France et accélérée depuis mai 2007. Ce travail de sape de la famille a commencé bien plus tôt : sous couvert de libérer les femmes du joug de la famille et de leur mari, on les a enchaînées au marché du travail au point qu'il est de plus en plus difficile pour les foyers de se passer d'un deuxième salaire.
Aussi faut-il bien trouver une solution pour la garde des enfants quand les parents sont obligés de travailler.
La vision de l'Église fondée sur le respect de la famille et de la dignité de chacun de ses membres est d'une grande clarté :
Lahire
Aussi faut-il bien trouver une solution pour la garde des enfants quand les parents sont obligés de travailler.
La vision de l'Église fondée sur le respect de la famille et de la dignité de chacun de ses membres est d'une grande clarté :
"Famille et travail, si étroitement interdépendants dans l'expérience de la
grande majorité des personnes, méritent finalement une considération plus
adaptée à la réalité, une attention qui les comprenne ensemble, sans les limites
d'une conception privatiste de la famille et économiste du travail".
"La reconnaissance et la tutelle des
droits des femmes dans le contexte du travail dépendent, en général, de
l'organisation du travail, qui doit tenir compte de la dignité et de la vocation
de la femme, dont « la vraie promotion (...) exige que le travail
soit structuré de manière qu'elle ne soit pas obligée de payer sa promotion par
l'abandon de sa propre spécificité et au détriment de sa famille dans laquelle
elle a, en tant que mère, un rôle irremplaçable ».636 C'est une
question à partir de laquelle se mesurent la qualité de la société et la
tutelle effective du droit au travail des femmes".
"
Les grandes distances à parcourir jusqu'au lieu de travail, le double emploi et
la fatigue physique et psychologique réduisent le temps consacré à la vie
familiale; 635 les situations de chômage ont des répercussions
matérielles et spirituelles sur les familles, de même que les tensions et les
crises familiales influent négativement sur les comportements et sur le
rendement dans le domaine du travail".
Une solution conforme à ces exigences de l'Église et aux difficultés actuelles rencontrées par les foyers serait le salaire parental pour celles qui choisissent leur devoir d'élever leurs enfants. Mais elle se heurte à l'idéologie ambiante et au "tout économique" qui dominent aujourd'hui une société française bien déshumanisée.Lahire
Et toujours pas d'argent pour celles qui éveillent et élèvent leurs propres enfants !
Nous sommes en pleine idéologie marxiste...
Rédigé par : michel | 04 avril 2009 à 15:40
Je suis très surpris que par ces temps de disette qui révèlent de grand progrès dans la gestion des affaires , le secrétariat de Nadine-réinvente-la famille n'ait pas proposé d'euthanasier les mères de famille qui n'ont jamais travaillé, "ces idiotes derrières leurs casseroles" comme disent les idéologues tenants et aboutissants du Système.
Ce doit être un oubli ou alors, il en a qui n'ont pas lu Voltaire et ses potes jusqu'au bout.
On va relever les copies!...
Rédigé par : Sancenay | 04 avril 2009 à 15:57
Bien sur je partage globalement votre analyse, en étant pourtant une maman qui travaille (avec un métier intéressant).
Mais pourrait on être plus mesurés dans le ton et les propos, et arreter d'opposer de manière caricaturale les femmes qui travaillent, carriéristes qui n'élèvent pas leurs enfants et laissent à l'état marxiste le soin de le faire, et femmes qui devraient être à la maison de 25 à 65 ans, et qui devraient percevoir un "salaire" de ce fait (bien sur il devrait y avoir plus d'incitations financières, etc, etc ...).
Je crois que le combat pour la famille aurait à y gagner !
[Pardonnez-moi, il n'y pas aucune opposition caricaturale dans mes propos :
- deux fois je parle des "femmes qui choisissent d'éduquer leurs enfants";
- je cite le compendium de l'Eglise catholique qui dit (et je l'ai mis en gras) : "le travail soit structuré de manière qu'elle ne soit pas obligée de payer sa promotion par l'abandon de sa propre spécificité et au détriment de sa famille dans laquelle elle a, en tant que mère, un rôle irremplaçable". ce qui signifie que le travail des femmes est largement envisageable.
Après cette précision, relisez mon post qui vous paraîtra beaucoup plus nuancé que vous ne l'avez cru à première lecture et qui s'inscrit dans le bon combat pour la famille puisqu'il est dans la ligne droite de la doctrine sociale de l'Eglise. Lahire]
Rédigé par : bonjour | 04 avril 2009 à 16:38
"Gâchis pour la société dans son ensemble, parce que sont maintenues en dehors du marché du travail près de 800 000 femmes chaque année". nous dit Sarko
pourquoi pas aussi : bats ta femme tous les jours. si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait. (proverbe d'origine orientale ? ).
C'est du grand n'importe quoi !!!!.
Rédigé par : antoine | 04 avril 2009 à 22:26
Le salaire parental n'a JAMAIS été recommandé par l'Eglise.
Et pour cause : il s'inscrit dans la main-mise de l'Etat (ou de la société) sur la famille ! En effet, le salaire est, par définition, la contrepartie d'un travail. Salarier une mère en tant que mère, c'est présupposer que c'est la société qui lui donne ce travail de mère.
La doctrine sociale et politique de l'Eglise est, dans ses principes les plus profonds, opposée au salaire maternel.
[
1 - Il n'est pas dit que le "salaire parental" est recommandé par l'Eglise. il est compatible dans le sens où :
ce qui est communément admis comme le "salaire parental" est une contribution de l'État à la vie de la famille en ce sens où il donne les moyens nécessaires à l'éducation des enfants, en sus de ce que le chef de famille peut ramener chez lui.
3 - Ce qui revient à dire que l'expression est mal choisie et je vous rejoins complètement sur la notion de salaire et votre démonstration.
Lahire]
Rédigé par : Berg | 04 avril 2009 à 23:17
Un autre blogueur disait qu'on allait envoyer les mères de famille prioritairement en Afghanistan.
Comme cela, on aura pas besoin de les euthanasier.
Rédigé par : Jean Theis | 05 avril 2009 à 17:07
On se croirait dans le bloc de l'est...
Chez les arabes on fait des enfants et on s'en fout de pas avoir de travail... On a confiance en Dieu qui sait bien que nous vallons mieux que les petits oiseaux qu'il nourrit pourtant tout les jours. Et ça marche plutôt bien, j'ai jamais vu un arabe mourir de faim de ma vie, sauf ptète dans un C.R.A mais c'est une autre histoire.
Enfin je vous le dis : LA FRANCE AU ARABES voilà la solution... Ou alors il faudrait redevenir chrétien pour de bon!! Mais on peut aussi faire les 2, arabe et chrétien à la fois, là tu peux pas être plus heureux ^^
Rédigé par : Maroun | 07 avril 2009 à 16:23