Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
mars 2009
Next month:
mai 2009

Le solidarité est une attitude hautement chrétienne

Benoît XVI a visité les Abruzzes, région de l'Italie centrale touchée le 6 avril par un séisme dévastateur ayant causé la mort de 300 personnes et plusieurs milliers de blessés. Le Pape a d'abord visité la localité d'Onna, qui a eut le plus grand nombre de victimes, et rencontré les habitants abrités sous des tentes. 

P "L'Eglise toute entière est ici avec moi, pour partager votre peine d'avoir perdu parents et amis, désireuse de vous aider à reconstruire maisons, églises, usines détrites ou gravement endommagées. J'ai pu admirer votre courage, la dignité et la foi avec lesquelles vous faites front, avec une ferme volonté de ne pas céder à l'adversité [...] Ma pauvre présence parmi vous se veut un signe de ce que le Seigneur crucifié et ressuscité ne vous oublie pas et ne vous abandonne pas... Il n'est pas sourd à l'appel de qui a tout perdu, sa maison, son travail et son épargne, et parfois même des êtres chers. Certes, sa réponse concrète passe par une solidarité qui ne saurait se limiter à l'urgence initiale mais s'impliquer dans des projets à long terme. Je tiens à encourager tout le monde, pouvoirs publics comme entreprises privées, à faire en sorte que cette région revive".

Puis le Saint-Père a voulu consoler ceux qui ont perdu des familiers lors du séisme.

"Ils vivent en Dieu et attendent de vous courage et espérance, de voir renaître un pays qui doit redevenir une terre couverte de maisons et d'églises, belles et solides... L'amour subsiste au-delà de cette vie passagère car le véritable amour est Dieu. Qui aime vaincra la mort en Dieu et ne perdra pas qui il a aimé".

"La communauté des chrétiens constitue un seul corps spirituel, de manière que si une partie souffre, l'ensemble partage sa souffrance. Si une composante de la communauté tente de se relever, c'est la communauté toute entière qui doit l'aider. Des manifestations de solidarité envers vous me sont parvenues de partout. [...] Il faut ici souligner l'importance de la solidarité, sa valeur, même si elle se manifeste surtout dans les crises. Elle se ravive comme la braise sous la cendre. C'est une attitude hautement civique et chrétienne qui exprime la maturité d'une société. Il ne s'agit pas uniquement des secours et de leur organisation car il faut une âme aux actions, une passion qui découle de l'histoire d'un peuple civil et chrétien, privée comme institutionnelle".

Michel Janva


Tentative pro-avortement en Irlande

Lu sur Gènéthique :

"Trois Irlandaises poursuivent l’Etat irlandais devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour "violation de leurs droits humains" : elles l’accusent d’avoir mis en danger leur santé en les obligeant à voyager pour avorter. La loi en vigueur interdit en effet l’avortement mais autorise les ressortissantes irlandaises à recourir à l’avortement à l’étranger si leur santé physique ou mentale est en danger. Les trois femmes, dont l’identité est gardée secrète, sont soutenues par le Planning familial irlandais."

MJ


La résolution cathophobe de la Belgique fait plouf

Revenant pour la deuxième fois consécutive en deux semaines en commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, la résolution qui entendait condamner après la Chambre les propos du Pape à propos du sida et du préservatif a finalement été retirée, faute de combattants et de supporters.

Michel Janva 


Quand les Miss donnent des leçons de courage politique

Lu dans Minute :

P "Aux Etats-Unis, Carrie Prejean, Miss Californie, a tout simplement perdu la couronne de Miss USA pour avoir répondu à un jury (plutôt un «tribunal populaire») qui lui demandait ce qu’elle pensait du mariage homosexuel : «Je pense que le mariage, c’est l’union d’un homme et d’une femme.» Dans le «Daily News», Carrie Prejean révèle qu’elle savait pertinemment qu’en faisant cette réponse, elle perdait toute chance de conquérir un titre de Miss USA, mais ajoute : «Si c’était à refaire, je le referais.» A ceux qui se demandent quand une civilisation touche le fond de la décadence,on pourra désormais faire cette réponse : quand les Miss donnent des leçons de courage politique…"

MJ


Mosquée d'Orange : Jacques Bompard s'explique

Dans Minute à paraître demain, Jacques Bompard, maire MPF d'Orange, s'explique sur une affaire de mosquée :

B "depuis 25 ans, les musulmans sont propriétaires d’un bâtiment dans le centre ville, qui leur sert de mosquée. Avec le temps et la poussée migratoire que tout lemonde connaît, ce local est devenu trop petit et il n’est pas rare de voir des attroupements dans la rue, gênant la circulation. Les représentants de la mosquée cherchent donc depuis longtemps un autre point de chute. De notre côté, nous désirons rénover ce quartier, lui donner un autre visage, plus neuf, plus conforme à l’esthétique provençale que nous avons développée ailleurs, plus conforme aussi aux attentes des riverains. Il y avait donc un intérêt convergent. En outre, il nous semblait plus judicieux d’accompagner les musulmans dans leur démarche plutôt que de les voir acquérir, à leur guise, un bien dans un autre endroit du centre ville ou dans un quartier résidentiel. Nous avons donc rencontré les responsables de l’association qui gère cette mosquée [...].

Nous leur avons alors proposé un terrain dans un autre quartier périphérique, qui jouxte l’A7 et qui est placé en face de l’aire aux nomades. Ce terrain leur convient et, de notre côté, nous n’y avions pas de projets particuliers. Bref, c’est un lieu qui agrée tout le monde. Nous allons donc échanger ces terrains au terme d’une procédure très encadrée, comme toute transaction de ce genre. [...] La ville ne dépense pas un centime dans cette affaire. La construction de cette mosquée de remplacement sera à l’entière charge de cette communauté. Le bâtiment d’un seul étage aura une jauge d’accueil maximal de 299 personnes. Dans le protocole que j’ai fait signer aux musulmans, il est clairement indiqué que l’architecture provençale doit être respectée. Notre service d’urbanisme sera vigilant. Nous avons aussi fait signer une charte par laquelle les musulmans doivent s’engager à ne pas prôner la haine ou la violence envers les autres religions, ni la polygamie, l’excision ou les mariages forcés. On me dira que ce sont là des voeux pieux. Mais il m’a semblé pertinent de profiter de cette transaction pour demander des engagements. [...]

Il ne faudrait peut-être pas oublier non plus les catholiques ! [...]

Ces derniers mois, nous avons restauré deux chapelles. L’une est dédiée à la mémoire de 32 religieuses guillotinées par la Révolution française. L’autre, en plein centre ville, est la chapelle de l’Hôtel-Dieu. Depuis cette rénovation, la messe y est dite selon le rite tridentin tous les dimanches. Nous avons également fait de considérables investissements dans la cathédrale d’Orange. Au total, 500000 euros ont été dépensés."

Michel Janva


Magnan : encore un cimetière catholique profané... dans l'indifférence

Lu ici :
 "Quinze tombes du cimetière de Magnan ont été la cible de vandales, vraisemblablement durant le week-end. Les habitaCmnnts du village ne se sont rendus compte de la terrible profanation qu'hier.

Accablé devant les sépultures sens dessus dessous, Bernard Laffitte-Ducler, le premier adjoint au maire de la commune, dénonce un «acte horrible, qui ne peut être compris de personne dans un lieu où reposent des personnes en paix. C'est horrible de voir des croix brisées, des pots de fleurs qui ont volé d'un bout à l'autre du cimetière...» (...)

Un acte isolé du même type survenu la semaine dernière a d'abord fait penser à Odette et Benoît Brunello que seule leur famille était visée. Mais maintenant, avec quinze tombes détériorées dans le cimetière, ils ne savent plus quoi penser (...)

Tout le village vient compter ses pertes en ce lundi, et ne comprend toujours pas plus ce qui a bien pu se passer pour qu'on en arrive à saccager les tombes des familles Duvigneau, Ducasse, Fondeviolle, Puisacq, Saint Blancard, Marre, Mouney, Colombard et Destouet-Bourguet (...)

A Magnan, les habitants espèrent que la paix va revenir dans un lieu qui n'aurait jamais dû être troublé par qui que ce soit".

Scandale public doublé du silence coupable des autorités : du côté de la presse, il n'y a que la Dépêche (article et photo) qui parle de cette profanation; côté politique et religieux, aucune indignation officielle.

Lahire


La justice chypriote grecque doit s'appliquer dans la partie occupée par les Turcs

C En 2005, un tribunal de Nicosie a condamné un couple de Britanniques à démolir leur villa édifiée sur un terrain acheté à des Turcs dans le nord de l'île de Chypre. Le tribunal avait également ordonné la restitution du terrain au propriétaire d'origine, un Chypriote grec, Meledis Apostolides, et le versement rétroactif des loyers, avec intérêts, ainsi que d'autres indemnités. Pour faire exécuter le jugement, M. Apostolides, qui avait dû abandonner son terrain lors de l'occupation de la partie nord de l'île par les Turcs en 1974, a porté l'affaire devant la justice britannique. Dans un premier temps, celle-ci a donné raison au couple, au motif que la législation européenne ne pouvait s'appliquer à au nord de l'île. Si toute l'île de Chypre est officiellement entrée dans l'UE en 2004, l'application de l'ensemble de la législation européenne ("acquis communautaire") est suspendue dans la partie nord. En appel, la justice britannique a renvoyé l'affaire devant la Cour européenne de justice.

Dans un arrêt très attendu publié aujourd'hui et qui pourrait faire jurisprudence (texte intégral), la Cour européenne de Justice a estimé que, même si le gouvernement chypriote grec ne contrôle plus la partie nord de l'île, les jugements rendus par la justice chypriote grecque devaient être appliqués :

"La suspension de l’application de l’acquis communautaire dans les zones de la République de Chypre dans lesquelles le gouvernement de cet État membre n’exerce pas un contrôle effectif [...] ne s’oppose pas à l’application du règlement (CE) n° 44/2001 du Conseil, du 22 décembre 2000, concernant la compétence judiciaire, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière civile et commerciale, à une décision rendue par une juridiction chypriote siégeant dans la zone de l’île effectivement contrôlée par le gouvernement chypriote, mais concernant un immeuble sis dans lesdites zones.

L’article 35, paragraphe 1, du règlement n° 44/2001 n’autorise pas une juridiction d’un État membre à refuser la reconnaissance ou l’exécution d’une décision rendue par les juridictions d’un autre État membre concernant un immeuble sis dans une zone de ce dernier État sur laquelle le gouvernement de celui-ci n’exerce pas un contrôle effectif."

Aucun Etat ne reconnaît l'existence de la République turque de Chypre du Nord, à l'exception de la Turquie. Environ 170.000 Chypriotes-grecs ont été expulsés du Nord en 1974.

Michel Janva


Il faut transformer le Parlement européen

Dans un communiqué publié jeudi 23 avril (v.o.), la conférence épiscopale du Portugal appelle les catholiques à participer massivement aux prochaines élections

"Voter est un devoir de conscience dont les chrétiens ne peuvent, moralement, se dispenser"

Concrètement, les évêques se réfèrent aux prochaines élections européennes, et notent l'importance de transformer le parlement européen

"en un lieu où les valeurs morales et éthiques de l'Europe, pour pouvoir protéger son identité historique et culturelle, puissent être proclamées et défendues"

Pour aider les électeurs dans leur discernement, les évêques portugais proposent une série de critères à suivre : défense de la vie et de la famille, défense des droits humains, l'attention aux problèmes sociaux, la lutte contre la corruption et le respect du principe de subsidiarité.

Michel Janva


Non négociable

Mary Ann Glendon, ancien ambassadeur des États-Unis près le Saint-Siège (de 2007 au 19 janvier 2009) et présidente de l’Académie pontificale pour les sciences sociales, devait recevoir, le 17 mai prochain lors de la cérémonie de remise des diplômes, la Lætare Medal, la plus prestigieuse distinction qu’on puisse accorder aux États-Unis à un laïc catholique. Elle vient de la refuser par lettre adressée au P. Jenkins, président de l'Université Notre Dame. Extrait :

G "Le mois dernier, quand vous m’avez appelée pour me dire que le discours de commencement serait prononcé par le Président Obama, je vous ai signalé que je devrais réécrire mon discours. Dans les semaines qui ont suivi, ce travail qui m’était d’abord apparu délicieux est devenu compliqué en raison de nombreux facteurs. Tout d’abord, et pour être depuis longtemps consultante de la Conférence des Évêques catholiques des États-Unis, je n’ai pu m’empêcher d’être consternée en apprenant que Notre Dame avait aussi l’intention d’accorder au Président un doctorat honoris causa. Cela, comme vous devez le savoir, c'est au mépris de la demande exprès des évêques des États-Unis de 2004 que les institutions catholiques “ne devront pas honorer ceux qui agissent en défiance de nos principes moraux fondamentaux” et que te telles personnes “ne devront recevoir ni récompenses ni honneurs ni tribunes susceptibles de suggérer qu’on soutienne leurs actes”. [...]

Ce n’est pas le lieu [...] d’honorer un opposant prééminent et intransigeant à la position de l’Église sur les questions impliquant des principes fondamentaux de justice. En conclusion et ayant été informée que d’autres écoles catholiques ont pareillement choisi de mépriser les orientations des évêques, je crains que l’exemple de Notre Dame puisse avoir un malheureux effet de vague. C’est donc avec une grande tristesse que j’en suis venue à la conclusion de ne pas accepter la Lætare Medal et de ne pas prendre part à la cérémonie de remise des diplômes du 17 mai."

Michel Janva


Manipulation des institutions européennes par les eurofédéralistes

Bruges-Europe indique que le Conseil européen de juin pourrait-être vidé de sa substance pour éviter que le président eurosceptique tchèque Vaclav Klaus y joue un rôle ! Le mépris de l'UE envers ses propres institutions ne cesse d'étonner, et d'inquiéter. L'hypothèse d'un report pur et simple du Conseil européen de juin jusqu'à après la présidence tchèque est même évoqué. Le Conseil européen n'est pas, comme il est souvent dit, un "sommet", qui pourrait être reporté sans que cela ne pose de problème de principe, mais une institution de l'UE.

Michel Janva


"Cannibales et marchands à la recherche de l’embryon"

Ainsi titre Libération pour un article assez technique de Jacques Testart, le père scientifique du premier bébé éprouvette français né en 1982, qui remet nettement en cause la recherche sur l'embryon :

"Le premier projet relève d’un élargissement du DPI (diagnostic préimplantatoire) afin de qualifier aussi bien le potentiel de viabilité (cet embryon est le plus susceptible de se développer après transfert in utero) que des caractéristiques propres (le génome de cet embryon laisse espérer le meilleur profil de «normalité» pour l’enfant à naître). Une telle investigation sur une ou deux cellules soustraites à chaque embryon permettrait, selon les demandeurs de la «recherche», d’augmenter simultanément le succès du transfert in utero et la qualité des bébés nés de Fivete. Pourtant, on estime que la moitié des embryons humains possèdent un nombre anormal de chromosomes (situation exceptionnelle parmi les mammifères et souvent létale), on sait aussi que la plupart de ces anomalies sont portées par les gamètes si bien que toute volonté réellement scientifique de générer des embryons normaux (pour leur nombre de chromosomes) exigerait des recherches sérieuses en amont, sur la fabrication des ovules et spermatozoïdes et leur rencontre dans la fécondation (...)
Emb J’ai assez alerté depuis 1986 sur les risques éthiques et anthropologiques attachés à cette perspective eugénique appropriable en démocratie pour ne pas développer ici en quoi l’horoscope génétique me semble constituer le défi éthique le plus important parmi tous ceux introduits par la Fivete. Le législateur ne devrait-il pas prendre en compte la systématisation ainsi annoncée du DPI pour évaluer les demandes de «recherche sur l’embryon» ? (...)

Le second projet d’utilisation de l’embryon est celui qui agite le plus les milieux concernés autant que les débats de bioéthique. On peut s’étonner de la volonté de s’emparer de l’embryon humain afin de développer une stratégie thérapeutique qui n’a pas encore fait ses preuves chez l’animal, comme si l’humain pouvait être un matériau expérimental banal (...)
Les demandeurs prétendent qu’il serait nécessaire de développer tous ces programmes simultanément, comme si une étrange urgence dans la compétition avec des laboratoires étrangers permettait de nier le poids éthique particulier à chaque programme. Comment ces chercheurs empressés justifieront-ils leur entorse à l’exigence éthique d’un modèle animal pour la recherche médicale, telle qu’établie il y a quarante-cinq ans à Helsinki, et aussi d’avoir inutilement «taquiné le catho», s’il se confirmait finalement que la thérapie cellulaire n’a nul besoin de l’embryon ?
A l’évidence, des motivations non exprimées se substituent ou s’ajoutent aux arguments à prétention scientifique des conquistadores de l’embryon humain. Peut-être est-ce le mythe de la fontaine de jouvence qui leur fait privilégier le plus jeune des matériaux biologiques ? Ou est-ce parce qu’ils ne supportent pas que l’embryon se trouve encore légalement préservé de «la recherche», laquelle peut cependant concerner tous les autres stades de l’humain, du fœtus jusqu’au cadavre ? La pulsion d’accaparement du plus petit de notre espèce pourrait ainsi relever d’une exigence de consommation cannibale…"


Le travail dominical va tuer les petits commerçants

Invitée du Soir 3 hier (à 12mn13), Marine Le Pen a critiqué le retour du projet sur le travail dominical :

M "Le gouvernement est en train de faire une nouvelle fois un cadeau aux gros, puisque derrière cela, il y a ce dont personne dans la classe politique ne parle, car il a toujours existé des relations extrêmement troubles entre la classe politique et la grande distribution : un cadeau fait à la grande distribution. Aujourd’hui, le gouvernement est en train de programmer la mort du petit commerce, il l’a programmé par le Régime social des indépendants, le RSI, qui est en train de les étrangler purement et simplement ; il l’a programmé par la loi LME qui autorise la grande distribution à s’installer en centre ville et dont on sait qu’elle va avoir comme conséquence la mort des petits commerçants, et il fini de la programmer par la possibilité pour la grande distribution, car c'est elle en réalité qui est visée, d’ouvrir le dimanche, ce qui là sera le summum".

Michel Janva


Et j't'en claque quatre à la cour du Roi

Lu ici :
"La Première dame française Carla Bruni-Sarkozy, a préféré la bise à la révérence aujourd'hui pour saluer la reine Sofia d'Espagne, à son arrivée à Madrid pour une visite d'État dont elle a ravi la vedette. L'épouse du président Nicolas Sarkozy a embrassé sur les deux joues et à deux reprises la reine Sofia".
Lahire

Travail dominical : le député Poisson se couche

Dans un communiqué, le député UMP-FRS salue l'initiative de Brice Hortefeux. En décembre dernier, ce député faisait partie de la tête de la fronde sur ce sujet. Son ralliement, à quel prix ?, explique sans doute le retour sur la table de ce projet. Il écrit ainsi :

"La méthode présentée par Brice Hortefeux convient pleinement à la situation [sic] : en réaffirmant sa volonté de respecter l’accord passé au sein de la majorité parlementaire au mois de décembre dernier [resic], et en annonçant qu’il souhaite prendre le temps de consulter les partenaires sociaux [tous opposés...], le Ministre marque sa volonté de respecter les équilibres [reresic] à tenir impérativement dans cette affaire. Il est vrai que les situations rencontrées par les entreprises aujourd’hui en situation de risque doivent être réglées [il faut donc légaliser l'illégalité...]. Et il est également vrai qu’aucune solution satisfaisante ne peut être trouvée au-delà de la simple régularisation de ces situations actuelles. Il faut donc rappeler la force du principe du repos dominical, et veiller à ce que le volontariat des salariés soit respecté aussi fortement que possible."

Ce n'est pas en se ralliant à la proposition du gouvernement que le principe du repos dominical ni le volontariat des salariés ne seront respectés. La situation des entreprises en crise ne sera pas réglée par le travail dominical. En ce temps de crise économique, le sujet est : l’être humain a-t-il oui ou non une autre dimension que celle de produire et de consommer ? Comme l'explique la CFTC :

  • Est-il utile d’appauvrir un peu plus le commerce de proximité au risque de voir disparaître plusieurs centaines de milliers d’emplois ?
  • Est-il nécessaire d’affaiblir les meilleurs remparts contre la précarité que sont les liens familiaux et sociaux ?
  • Est-il cohérent d’exiger des salariés, jetés à la rue, le respect des lois républicaines et de proposer la légalisation de la délinquance économique, en soutenant ceux qui bafouent sciemment la loi en ouvrant illégalement le dimanche ?
  • Est-il responsable de proposer la déréglementation dans les zones touristiques, alors que personne n’est capable de définir le concept ? [...]
  • Est-il intellectuellement soutenable de parler de « volontariat » quand le contrat de travail est un contrat de subordination ? Ce n’est pas le salarié qui s’embauche, décide de l’organisation de son temps de travail, s’accorde des primes ou des augmentations, se promeut ou se licencie."

Michel Janva


Les chrétiens de Terre Sainte : l'enjeu du voyage du Pape

Théologien, professeur de Nouveau Testament à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, membre de la Commission sur les relations avec les juifs au Patriarcat latin, Olivier-Thomas Venard, religieux dominicain, explique les craintes que le pèlerinage de Benoît XVI suscite chez certains chrétiens de la région et analyse les risques diplomatiques d’un tel voyage :

"C’est donc la présence humaine et la structure économique et juridique des communautés chrétiennes qui est précarisée par la politique d’Israël depuis 1993. La situation est si difficile de tous côtés que l’accord fondamental de 1993 fait désormais l’objet de regrets publics. L’ancien nonce apostolique en Israël aujourd’hui à Washington, Mgr Pietro Sambi, n‘a pas hésité à déclarer qu’au fond, les relations de l’Église avec Israël étaient meilleures avant 1993, quand il n’existait pas de relations diplomatiques avec le Vatican que depuis. [...]

En fait, on peut se demander si le personnel du Vatican n’a pas confondu à cette époque dialogue œcuménique (puisque les relations avec le Judaïsme en relèvent) et relations diplomatiques. Les responsables catholiques ont cru faire du dialogue judéo-chrétien alors qu’ils étaient en pourparlers avec des diplomates, dans le cadre d’une relation d’État à État entre le Vatican et Israël. Or les États n’ont pas de sentiments, ils n’ont que des intérêts : on a donné à Israël ce qu’il demandait, sans exiger de contrepartie. Il est tout simplement satisfait, quant à lui, du résultat obtenu. Dans cette logique, l’Église n’aurait qu’à s’en prendre à elle-même si elle n’a pas compris les règles du jeu.

Bref, de nombreux catholiques d’Israël et des Territoires occupés subissent aujourd’hui les conséquences d’une malheureuse confusion des genres. Et ils redoutent qu’une visite du Pape sans règlement préalable des problèmes principaux ne fasse qu’aggraver la situation. Au Proche-Orient, région où l’honneur a beaucoup d’importance culturelle, venir sans avoir l’assurance d’avancées significatives sur tous les points mentionnés ci-dessus reviendrait à se déconsidérer aux yeux de tous. Surtout, ce serait un signal donné aux Israéliens qu’ils peuvent continuer à traiter les chrétiens locaux n’importe comment – les dignitaires de l’Église continueront de faire comme si tout allait bien. [...] A tout le moins, on peut penser qu’un discours clair du Pape en Terre sainte sur ces questions pourrait avoir des conséquences positives." 

Michel Janva


Travail dominical : Arlette Grosskost vs François Fillon

François Fillon, en déplacement à Mulhouse, a confirmé la présentation "avant l'été" d'une proposition de loi sur l'extension du travail du dimanche :

"J'ai toujours dit que ce texte reviendrait. Naturellement il ne s'agit pas de faire travailler tous les Français le dimanche. Il s'agit simplement de répondre à des questions très spécifiques concernant en particulier les zones touristiques. Ce texte sera donc présenté avant l'été [...]  On a encore du travail devant nous mais nous voulons que dans les zones touristiques, dans un certain nombre de secteurs où d'ailleurs souvent les salariés le souhaitent, la possibilité de travailler le dimanche soit offerte".

Le député UMP du Haut-Rhin, Arlette Grosskost, qui était au côté du Premier ministre à Mulhouse, a vigoureusement critiqué devant des journalistes cette "très mauvaise idée", assurant qu'elle serait "vent debout" contre ce texte lorsqu'il viendrait en discussion à l'Assemblée.

"Ce n'est pas le moment et ce n'est peut-être pas la solution idéale dans la conjoncture actuelle [...] Les députés ne sont pas de bons petits soldats".

Michel Janva


Cinq nouveaux saints pour "une société désorientée" et en crise

Le Pape a procédé hier à cinq canonisations et a invité les fidèles à "libérer Dieu des prisons dans lesquelles les hommes l'ont enfermé". En chacun des nouveaux saints, il a évoqué un exemple pour "une société désorientée" et en crise :
  • Saint Archange Tadini :
"Il a pris pour cela de nombreuses initiatives concrètes et courageuses, comme l'organisation de la 'Société ouvrière catholique de secours mutuel (...)  Il nous rappelle que c'est seulement en cultivant une relation constante et profonde avec le Seigneur, spécialement dans le sacrement de l'Eucharistie, que nous pouvons être en mesure d'apporter le ferment de l'Évangile dans les différentes activités du travail et dans tous les domaines de notre société".
  • Saint Bernard Tolomei :
"une vie consacrée à Dieu dans la prière et vécue au service du prochain sous l'impulsion d'une charité prête également au sacrifice suprême".
  • Saint Nuno de Santa Maria :
"Le pape a présenté à toute l'Église cette « figure exemplaire » justement par sa « vie de foi et de prière dans des contextes apparemment peu favorables » à ce genre de vie, « preuve du fait que dans n'importe quelle situation, même à caractère militaire et belligérant, il est possible de mettre en pratique les valeurs et les principes de la vie chrétienne ».
  • Sainte Gertrude Comensoli :
"Dans une société désorientée et souvent blessée comme la nôtre, à une jeunesse comme celle de notre époque, à la recherche de valeurs et d'un sens à donner à sa vie, sainte Gertrude indique comme solide point de référence le Dieu qui s'est fait notre compagnon de route dans l'Eucharistie".
  • Sainte Catherine Volpicelli :
"qui s'efforça 'd'être du Christ pour conduire au Christ' ceux qu'elle rencontrait dans la ville de Naples de la fin du XIXe siècle, à une époque de crise spirituelle et sociale (...) il est indispensable, comme elle aimait le répéter, de libérer Dieu des prisons dans lesquelles les hommes l'ont enfermé  (...) [Sainte Catherine] le chemin exigeant d'une conversion qui change le coeur en profondeur, et qui se traduise par des actions cohérentes avec l'Evangile (...) 
Il est ainsi possible de jeter les bases pour construire une société ouverte à la justice et à la solidarité, en dépassant le déséquilibre économique et culturel qui continue d'exister sur une grande partie de notre planète".

Le Saint-Père a invité "à 'courir' avec une joie plus grande vers le 'but' final, en vue du 'prix que Dieu nous appelle à recevoir, là-haut, dans le Christ Jésus".

Lahire

Orthodoxes et Catholiques – même combat en Russie!

Lu ici :
"L'agence d'information religieuse Blagovest-info; fait part de la premère conférence de l'archidiocèse catholique de la Mère de Dieu à Moscou (1) qui s'est tenue dans la banlieue de Moscou les 21-23 avril.

L'objectif était de permettre aux catholiques du diocèse, dispersés sur une grande partie ouest de la Russie européenne, de se rencontrer et faire connaissance. Citant le pape Benoît XVI, le nonce apostolique Antonio Menini a émis le vœu que cette conférence soit un premier pas vers la réunion d'un futur synode de toute l'Église catholique en Russie (2). Au nom de l'Église orthodoxe russe, le père Igor Vyjanov, secrétaire aux relations interchrétiennes du département des relations extérieures, a exprimé le souhait que la coopération entre les Église allait se développer à Moscou, comme elle se développe concrètement dans les organisation internationales de Strasbourg et New York:
"J'espère que les problèmes existant entre nos Églises dans le domaine pastoral vont disparaître et que nos relations atteindront un tel niveau de respect et de compréhension mutuelle, qu'elles deviendront un extraordinaire témoignage conjoint des valeurs du christianisme", a-t-il ajouté.

Dans son discours introductif, Mgr Paolo Pezzi a évoqué les exigences que les circonstances actuelles présentent aux catholiques de Russie, en insistant sur le témoignage personnel et communautaire comme unique voie de la mission chrétienne. "Ce n'est qu'en Christ que tout ce que nous faisons acquiert une valeur nouvelle et s'emplit d'une lumière qu'on ne peut pas ne pas remarquer" a-t-il dit avant d'ajouter que l'Église catholique en Russie témoigne du Christ sur un territoire où l'Église orthodoxe porte le même témoignage. C'est pour cela que nous ne devons pas nous désespérer de nos incompréhensions mais, évitant toute concurrence, chercher les voies d'un témoignage en commun. "Il faut éviter la tentation de voir l'Église catholique comme un groupe confessionnel isolé mais, par la compassion, l'ouverture et, surtout, par le pardon, devenir "tout pour tous" a-t-il conclu.

La conférence a donné lieu à des échanges et tables rondes sur les problèmes pastoraux… "


Lahire


Hortefeux hors-sujet

H Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a critiqué le ministre du Travail, Brice Hortefeux :

"On attendait le ministre du Travail sur beaucoup d'autres sujets - c'est la crise, l'emploi des jeunes, comment on va aider les personnes les plus en difficulté - et il nous annonce le travail du dimanche".

Brice Hortefeux est "hors sujet".

"Je pense que les salariés qui sont en train de perdre leur emploi vont être bien surpris que ce soit ça la priorité du gouvernement. Economiquement il n'y a aucune étude qui prouve que le travail du dimanche amènera des emplois et aidera l'économie en France, en plus on va détruire des emplois de proximité en particulier dans les petits commerces. Quand on aura ouvert tous les magasins de détail dans des zones comme Paris, Marseille et Lille, ne vous faites pas d'illusion, c'est toute la France qui y passera".

Michel Janva


L'adoption face à l'absence de politique familiale

Lu dans le dernier numéro de Monde & Vie, cette analyse sur la réforme de l’adoption en France :

M "Jusque-là, l’action en délaissement – ouvrant la possibilité d’adoption – devant les Tribunaux de grande instance pouvait être entamée par la famille d’accueil de l’enfant ou les services sociaux des départements. Désormais le parquet pourra lui aussi engager la procédure, de son propre chef. Or il n’est pas du tout certain qu’il adopte la même ligne de conduite que les services sociaux, qui se montrent généralement favorables au statut quo et préservent les droits des parents biologiques. L’association chrétienne de lutte contre la pauvreté ATD Quart Monde s’inquiète de cette mesure qui, dans 50 % des cas est – selon elle – la conséquence d’une insuffisance de l’aide sociale et financière aux familles concernées. Faute d’une politique familiale digne de ce nom, ces familles sont obligées d’abandonner leurs enfants placés en foyer ou en famille d’accueil. D’autre part, l’adoption internationale a été confiée, par un décret du 14 avril dernier, au ministère des Affaires étrangères, l’Agence française pour l’adoption devenant une direction centrale du Quai d’Orsay. C’est une rupture avec le droit commun de l’adoption, qui confie cette question aux services sociaux, et donc, depuis les lois de décentralisation, aux départements.

Ces réformes sont avant tout d’ordre technique et ne laissent pas apparaître, pour l’instant, une reconnaissance quelconque du “droit à l’enfant” qui pourrait constituer un premier pas vers celle de l’homoparentalité. Ce droit à l’enfant sera également une des clefs du débat sur les mères porteuses, qui resurgit en France quelques mois avant que la question ne soit à nouveau tranchée par la refonte des lois sur la bioéthique, prévue l’an prochain.

Le vrai problème de l’adoption en France demeure la quasi-disparition de la troisième possibilité d’adoption (à côté des enfants délaissés et de ceux adoptés à l’étranger), découlant de la procédure d’accouchement sous X, et ce depuis la fin des années 1970. Comme son nom l’indique, cette procédure se fonde sur une rupture complète de la filiation biologique, le nom de la mère n’étant pas connu de la famille adoptante et ne figurant pas sur l’acte de naissance de l’enfant. Si 10000 femmes environ accouchaient sous X en France dans les années 1970, elles n’étaient plus que… 394 en 2004 ! Cette quasi-extinction des abandons d’enfants dès la naissance n’est pas due à une augmentation significative de l’aide apportée aux mères en difficulté, mais est une conséquence de la loi Veil sur l’avortement. Les jeunes filles françaises, qui constituaient la majorité des femmes accouchant sous X (les deux tiers avaient moins de 25 ans selon une étude de 1999), sont désormais fortement incitées à avorter plutôt qu’à mener leur grossesse à terme et à confier leurs enfants à l’Aide sociale à l’enfance, qui n’avait pourtant pas de mal à trouver des familles pour adopter ces nourrissons. Résultat : les familles françaises doivent adopter à l’étranger avec le coût, les aléas et les risques de trafic d’enfants qui existent inévitablement dans les pays du tiers-monde."

Michel Janva


Avortement : Stéphane Audran regrette

Lu sur Avortementivg, ce témoignage de Stéphane Audran, actrice française, mariée avec Jean-Louis Trintignant puis avec le réalisateur Claude Chabrol, venue présenter son livre "Une autre façon de vivre" :

A "Samedi soir, Stéphane Audran a avoué lors de l’émission «On n’est pas couché» de Laurent Ruquier avoir regretté d’avoir avorté et d’avoir signé le manifeste des 343 salopes, écrit par Simone de Beauvoir qui appelait à la légalisation de l’avortement en 1971 en France. Elle s’est expliquée en affirmant avoir «évolué» et que cette évolution «a donné plus de respect à la vie humaine». A l’attention des femmes qui aujourd’hui avortent par centaines de milliers en France, elle a déclaré «si on pouvait les aider…leur faire comprendre», insistant sur des «aides matérielles, ce qu’on ne fait pas».

C’est le chroniqueur Eric Naulleau qui a mis les pieds dans le plat, remarquant que l’un des passages du livre est en contradiction totale avec l’avortement. Elle a justifié sa signature en disant "j'avais aucune idée", et en suggérant que l'époque était différente."

Michel Janva


Procès de Charlie-Hebdo

L'Agrif communique :

"Venez nombreux à la plaidoirie de Maître Parisot le mardi 28 avril prochain à 13 heures 30 à la 17° Chambre Correctionnelle du Palais de Justice de Paris ! Les propos abominables sur le Christ qui ont été tenus dans le journal « Charlie-Hebdo » et de ce fait les injures proférées contre les chrétiens ne peuvent pas être laissées sans réaction. Votre présence ne devra bien sûr entraîner aucune manifestation"

Michel Janva


Irak : assassinats de chrétiens

Lu ici :

"Deux chrétiens, dont une femme, ont été tués dimanche soir par des inconnus à Kirkouk (nord), a indiqué la police irakienne précisant qu'il s'agissait d'"attaques terroristes".

Dans le sud de la ville, à 255 km au nord de Bagdad, les assaillants sont entrés par effraction au domicile de Youssef Chaba, un employé de la Compagnie pétrolière du Nord, et ont ouvert le feu, le tuant et blessant ses deux fils Bassel et Samer, a indiqué le colonel de police Adnane Abdallah.

Quelques minutes plus tard, d'autres hommes armés ont assassiné dans sa maison Mouna Latif Daoud et blessé sa fille. Ils ont usé d'armes automatiques avant de poignarder les deux femmes.

"Il s'agit de deux attaques terroristes qui ont eu lieu à quelques minutes d'intervalle", a affirmé le colonel Abdallah.

L'évèque chaldéen de Kirkouk, Louis Sako, a condamné ces "crimes terroristes et lâches", affirmant que "les chrétiens sont les bâtisseurs de ce pays et nous demandons que la justice soit faite contre ces meurtriers".

Il y a trois semaines, un chrétien avait été égorgé chez lui également à Kirkouk. Avant l'invasion de 2003, près de 50.000 chrétiens vivaient dans cette ville, capitale d'une province riche en pétrole et où cohabitent Kurdes, Turcomans, Assyro-chaldéens (chrétiens) et Arabes".


Lahire


Première victoire pour l'église de Saint-Chamond

L'église de Saint-Chamond est menacée de destruction, même si le coût de la destruction est supérieur à celui de sa rénovation. Nous le signalions fin mars avant d'annoncer que le sort de cette église serait soumis au vote des habitants et que la mobilisation s'organisait.
Le vote a eu lieu aujourd'hui et 80, 44% des habitants ont répondu "oui" à la question :

"Etes-vous favorables à ce que la commune achève la restauration de l'église Notre-Dame ?".

Cette réponse est une première victoire, même si la municipalité a d'ores et déjà précisé qu'il s'agissait seulement d'un avis et que seulement 28,34% des 23.813 électeurs inscrits s'étaient déplacés.
Rendez-vous dans un mois :

"Nous tirerons toutes les conclusions de cette consultation et une délibération sera proposée au conseil municipal dans un mois".

Lahire

Le cimetière de Barcelonnette profané

Lu sur Novopress :

Cbp "Une série de dégradations ont été commises au cimetière Peyra à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) la semaine dernière. Onze tombes ont été profanées. Les faits n’ont été révélés que jeudi soir à l’occasion du forum sur la sécurité et les libertés organisé par la préfecture dans la vallée de l’Ubaye.

Les premières dégradations ont été découvertes le 16 avril par des employés communaux, qui ont étrangement « oublié » de prévenir les gendarmes. Résultat, les profanations ont continué les nuits suivantes. La gendarmerie n’est intervenue que lundi dernier. « Quatre jours après les premiers faits, le relevé d’indices est très difficile. Le travail de police scientifique devient impossible » regrette le capitaine Crolle, chef de la compagnie de gendarmerie de Barcelonnette.

Quant à Mohamed Saadallah, directeur de cabinet du préfet des Alpes-de-Haute-Provence, il a quand même précisé dans cette ambiance d’indifférence générale : « Ce sont des faits graves »… La profanation du cimetière de Barcelonnette ne fera pas la Une du 20 heures de TF1. Normal, on avait « oublié » de vous préciser que c’était un cimetière chrétien…"

Tout est dit (sauf par les autorités si promptes à s'émouvoir...) mais on remarquera quand même la signature satanique de cette profanation.


Quand Monseigneur Zimowski se souvient

Eucharistie miséricordieuse met en ligne un entretien de monseigneur Zygmunt Zimowski que Benoît XVI vient de nommer Président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé et d'élever à la dignité archiépiscopale. Il parle de celui qui fut son patron si longtemps à la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger. Tout est à lire sans doute, mais je retiens deux passages :

CR Était-il un Panzer cardinal?
- Oui, quand il s'agissait de la foi. Saint-Paul écrit que nous devons porter une armure de foi. Il a été ferme et homme de décision, parce que pendant ces 23 ans en tant que préfet, il avait à décider en matière de foi et la morale. Mais il a toujours été aux côtés de Jean-Paul II. J'ai remarqué que les médias, qui avaient peur d'attaquer directement le pape, très souvent attaquaient le Cardinal Ratzinger à sa place.
Tout cela le gênait-il?
- Plus il y avait de critiques, plus il était calme. Paradoxalement. C'est un homme de prière. Tout le temps il a souligné que c'est la vérité, la plénitude de la foi, qui importent.

Votre Excellence, vous avez insisté sur la simplicité de votre supérieur. Votre conversation au sujet de votre ordination épiscopale est presque devenu une anecdote.
- Quand j'ai accepté ma nomination par écrit comme évêque de Radom, je suis allé chez le Cardinal Ratzinger. Au cours de la conversation, je me suis soudain levé, il m'a regardé d'un air perplexe, et j'ai dit: "Pendant tous ces jours, je n'ai jamais demandé quoi que ce soit, mais maintenant, je vous demande, Monsieur le Cardinal, de m'ordonner évêque". Il a été surpris. Il m'a regardé et m'a répondu: "Je ne suis pas digne".
Et j'ai dit: "Non, c'est moi qui ne suis pas digne".
"Si aucun de nous n'est digne, alors faisons-le", a-t-il souri".

Toute la Force et la douce humilité de notre Pape.

Lahire

France & Etats-Unis : la mort du lendemain

Les États-Unis ont abaissé à 17 ans la limite d'âge pour la vente sans ordonnance de la pilule qui tue le lendemain.
En France, une législation existe mais dans la pratique, il en est tout autre : l'exemple de Coralie, 17 ans, à Carcassonne. Cette forme d'avortement représente 20% des embryons tués chaque année.

Rappelons si nécessaire, que cette pilule dite "du lendemain" est un avortement car elle est conçue pour empêcher la nidification d'un ovule fécondé, donc d'un embryon humain conçu et vivant. Relire à ce sujet le court, mais pertinent, communiqué de l'Académie pontificale pour la vie.

Lahire

Travail du dimanche : c'est reparti avec vice et mépris

C'est aujourd'hui, dimanche, que le gouvernement par la voix de Brice Hortefeux dévoile son nouveau projet de loi sur ... le travail du dimanche. Et ce projet sera débattu... pendant les vacances dont chacun sait qu'elles ne sont pas une période propice à la veille politique des Français et au débat avec les partenaires sociaux et qu'elles sont favorables aux courses en semaine.
 
Le vice se glisse aussi dans le texte, car croire ce qui suit convient à méconnaître et à nier le principe des dominos que nous présentions cette semaine :

"Nous allons débloquer le dossier dans tous les commerces de détails, dans les zones touristiques et thermales [et les] grandes agglomérations [Paris, Marseille et Lille]".

Prenant ses auditeurs pour des benêts, le ministre vante le travail du dimanche en précisant :

"Il ne s'agit pas d'une remise en cause du repos dominical".

Vous lisez bien : le travail n'est pas la remise en cause du repos.
Le Figaro conclut :

"Cette fois, Brice Hortefeux se montre précautionneux : il compte consulter partenaires sociaux et représentants des religions sur ce nouveau texte. Quant aux députés de la majorité, le ministre a dît «compter sur le groupe UMP à l'Assemblée autour de Jean-François Copé» pour voter la loi".

En clair, Horetefeux écoutera les critiques, mais ses copains imposeront la loi pendant les vacances... Le "tout économique" impose le travail du dimanche, mais le spirituel n'a pas de valeur économique. C'est bien au nom de cette idéologie que doit passer ce projet au mépris de ce qui ne pèse rien : "Le Vatican, combien d'euros?".
Ce sujet est un front de combat pour tous les Français et les catholiques en particulier. On ne se lasse pas de rappeler ce que disait le Saint curé d'Ars au risque aujourd'hui de provoquer l'objection de conscience des catholiques :

"Quand j'en vois qui charrient le dimanche, je pense qu'ils charrient leur âme en enfer".

Quelques liens pour se tenir renseigné et ne pas laisser le dimanche à d'autres intentions que Dieu :
Repos dominical.com, Travail-dimanche.com.

Lahire

De la gestion du patrimoine de l'État

Au vu des exigences drastiques qu'impose l'État aux entreprises et aux particulier en terme de gestion, on pourrait s'imaginer qu'il s'appuyait sur son propre exemple ou mieux sa propre éthique. Mais que nenni, les biens de l'État sont l'objet d'une gestion des plus scandaleuses et des plus honteuses. Extraits d'un bien triste état des lieux :

"Du côté des ventes, l’immobilier de l’Etat est pour le moment en retard par rapport aux prévisions de 2008, 395 millions d’€ par rapport à une prévision de 600 millions d’€. Pour 2009, l’objectif affiché de 1,4 milliard d’€ semble donc plus que jamais incertain, d’autant qu’il comprenait la cession de 1 milliard d’€ d’actifs fonciers du ministère de la Défense. Le climat baissier de l’immobilier doit donc conduire l’Etat propriétaire à changer son fusil d’épaule et se lancer dans un actif programme de location en dépit de programmes de cessions symboliques importants : la cession du château de Nainville-les-Roches par le ministère de l’Intérieur, et l’une des cinq résidences du Président de la République, le domaine de Souzy-la-Briche.

Du côté des locations, tout reste à faire. Une telle opération est cependant importante parce qu’elle évite le « gel » de l’immeuble par transfert à une foncière en attente d’être vendue. Une opération qui ne gêne pas la réduction des surfaces occupées par les fonctionnaires et permet une valorisation en continu du foncier cessible. Celle-ci doit se traduire en priorité par une imputation des travaux de rénovation à ces immeubles, ce qui va, à terme, accroître leur valeur marchande donc locative. Or, sur le volet rénovation pour le moment, l’Etat piétine (...)

Du côté des questions mobilières, les mêmes causes semblent produire les mêmes effets. Nul ne connaît le nombre total des œuvres d’art du patrimoine mobilier de l’Etat français. Les institutions destinataires d’œuvres d’art issues de fonds du Mobilier National, du fonds national d’art contemporain, du Musée national d’art moderne ou de la manufacture nationale de Sèvres n’ont pas été suffisamment attentives au mobilier qui leur était confié. Les services spéciaux de ces ministères se sont révélés particulièrement négligents. Pour un volume d’œuvres prêtées de 300 000 dont seulement 51% a été récolé, pas moins de 37 000 pièces manquent à l’appel, occasionnant le dépôt de plus de 1000 plaintes [seulement! NDL] (...) Comme il n’existe aucune évaluation de l’ensemble du patrimoine mobilier de l’Etat ou de ce qui a été prêté aux ministères, le montant des pertes et vols ne peut même pas être évalué avec précision".

Lahire (merci à PG)

Et une mission de plus !

Cette fois-ci, elle porte sur l'évolution du financement de la politique familiale. Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Le député UMP Yves Bur est chargé d'une mission de réflexion sur "l'évolution du financement de la politique familiale" et "la part importante qu'y occupent les cotisations patronales", aux termes d'un décret paru samedi au Journal officiel et de sa lettre de mission.

Le 13 février dernier, Nicolas Sarkozy avait souhaité que le député du Bas-Rhin mène une réflexion "sans tabou" sur ce financement, en estimant que "les cotisations patronales famille peuvent être pénalisantes pour la croissance et l'emploi"...

Yves Bur est 332e dans le classement des députés pro-famille du Salon Beige (...)

En réaction à ce nouveau chantier ouvert par le chef de l'Etat, le président de la Cnaf (Caisse des allocations familiales) Jean-Louis Deroussen s'était ému mi-février d'une "remise en cause des fondamentaux de la politique familiale", qui met en péril "la principale source de financement de la branche famille".


"17 ans encore", le film qu'ils n'aiment pas

Un film de plus, direz-vous? Mais suite au post d'e-deo, je suis tombé sur cette critique :

"Avec un message qui semble dicté par la droite religieuse américaine (à bas le sexe hors mariage, les capotes, l’avortement et l’homosexualité), voilà sans doute la comédie le plus réac de la décennie".

Et forcément, les lignes qui suivent démontent le film, comme tant d'autres "critiques autorisées" ici ou par exemple, peut-être à juste titre, mais bon... autant aller le voir et se faire sa propre idée!

Lahire

L'agonie coûteuse de la pseudo Éducation dite nationale

Lu ici :

""Les bataillons d’ignorants, de traîne-savates voire de voyous et de criminels qui hantent nos rues sont bien les enfants d’un système qui ne craint pas de se faire appeler « éducation » nationale ? Eh ! bien, disons-le, ça suffit. C’est trop cher.

Un livre récent (mais on ne les compte plus) vient encore de le souligner, la France est malade de cette Éducation nationale. C’est bien ce monstrueux mammouth qui, depuis la Libération, a mis ses grosses pattes sur la formation de la jeunesse.

Les étudiants et les lycéens qui vocifèrent dans les rues, aux frais des contribuables lui doivent tout. Les enseignants qui les conduisent et les encadrent, ont tout appris de lui et les maîtres qui les ont formés, eux-mêmes étaient déjà ses enfants. Deux générations empoisonnées devenues, comme innocemment, empoisonneuses à leur tour. Au total, trois générations perverties qui pensent que tout leur est dû sans qu’elles n’aient rien à donner ! La crise qui plonge tant de familles dans l’angoisse du chômage va-t-elle rappeler à un peu de pudeur les Harpagons des avantages acquis " (suite).

Lahire