Quand Nicolas Sarkozy défend le bouclier fiscal allemand
30 avril 2009
qui n'existe pas!
Il est vraiment phénoménal...
Lahire
"Le chef de l'Etat a toujours défendu ce bouclier fiscal en invoquant
l'exemple allemand. Mais cette référence n'existe plus depuis un
spectaculaire revirement de jurisprudence.
"Le principe que l'Etat n'a pas le droit de prélever plus de 50 % de l'argent gagné par un contribuable allemand, les Allemands y sont tellement attachés qu'ils l'ont inscrit dans la Constitution", a encore affirmé le président français, le 24 mars à Saint-Quentin (Aisne).
"Il ne viendrait naturellement à l'idée d'aucun membre de la CDU de revenir sur cet engagement, mais, plus intéressant, d'aucun socialiste allemand, non plus. J'aimerais que ce que les socialistes allemands ont compris il y a 25 ans…", avait-il ironisé sans finir sa phrase.
A tort. Les politiques allemands n'ont jamais rien inscrit dans la Constitution".
"Le principe que l'Etat n'a pas le droit de prélever plus de 50 % de l'argent gagné par un contribuable allemand, les Allemands y sont tellement attachés qu'ils l'ont inscrit dans la Constitution", a encore affirmé le président français, le 24 mars à Saint-Quentin (Aisne).
"Il ne viendrait naturellement à l'idée d'aucun membre de la CDU de revenir sur cet engagement, mais, plus intéressant, d'aucun socialiste allemand, non plus. J'aimerais que ce que les socialistes allemands ont compris il y a 25 ans…", avait-il ironisé sans finir sa phrase.
A tort. Les politiques allemands n'ont jamais rien inscrit dans la Constitution".
Il est vraiment phénoménal...
Lahire
Bel exemple de l'incapacité de nos politiques de comprendre le monde économique. Alors ne parlons pas de ce que pourrait comprendre un citoyen lambda...
Rédigé par : Mayeul | 01 mai 2009 à 00:08
Cependant, l'idée que la prédation de l'état vis à vis des revenus d'un citoyen devrait être limitée à un pourcentage de ses revenus, et que 50% est même trop élevé en droit, semble être la seule capable de faire barrage au socialisme et mérite pour cela de se trouver dans la constitution des états.
Mais ceci, à condition que cette constitution ne soit pas sujette à révision, un peu comme Aristote la concevait: initiale,et intégrale.
Rédigé par : Clément | 01 mai 2009 à 10:09
En France quand un article de la Constitution gêne, on va tout bonnement à Versailles l'annuler ! Cela fait une promenade de santé et un excellent banquet à nos députés (et sénateurs ?)
Rédigé par : Jean Theis | 01 mai 2009 à 16:34
Reprise un peu légère: s'il n'y a rien d'explicite dans la Constitution allemande; c'est bien en l'interprétant, et notamment le droit à la propriété privée, que la Cour de Karlsruhe a conclu à l'inconstitutionnalité de prélèvements supérieur à 50 %.
Rédigé par : Marin | 01 mai 2009 à 23:27