Voici ce que l'on découvre dans Le Figaro : Lech Walesa, qui est apparu à deux reprises aux côtés de Libertas, a avoué
avoir gagné une «somme considérable» ! L'ancien leader de Solidarnosc, membre du Groupe de réflexion sur l'avenir de l'Europe, a depuis, pour se faire pardonner,
promis de faire campagne pour le Traité de Lisbonne jusqu'en Irlande !
Ganley est décidément un homme généreux.
Aider ainsi un homme aussi remarquable que Lech Walesa à sortir du besoin, c'est un beau geste. Chapeau !!!
(J'ai déjà vu cette info sur le SB, il y a quelques jours...bizarre)
[L'information sur le paiement de Walesa est en effet connu, mais sa défense du Traité de Lisbonne, il ne me semble pas l'avoir écrit. MJ]
Rédigé par : Louis | 27 mai 2009 à 08:59
Le Figaro serait-il devenu une source fiable ?
Lech Walesa a-t-il vraiment dit "pour (se) faire pardonner" ?
Rédigé par : Louis | 27 mai 2009 à 09:02
Il y a deux choses regrettables dans cette histoire. Que l'un se fasse payer, et que l'autre considère qu'il vaut mieux acheter des symboles que de faire campagne sur et par la vérité.
L'article du Figaro ne se cache même pas par ailleurs d'être partisan
Rédigé par : Vers la faillite | 27 mai 2009 à 09:18
J'avais déjà mis un commentaire de ce genre sur le blog il y a longtemps et je suis rassuré de n'avoir par parler à tort même si c'est un peu triste : Walesa est un homme qui s'est aigri, est devenu très vénal, et a pris un peu la grosse tête... on est loin du petit électricien de jadis. Il faut le savoir, voilà tout.
Rédigé par : Julien pacou | 27 mai 2009 à 10:53
faut-il se faire l'écho de ces rumeurs ? il serait dommage d'oublier que le "renard " polonais a su destabiliser d'autres totalitarismes et que cela aura pu le mettre mal avec autant de petits télégraphistes de l'europe de l'Ouest.
Rédigé par : Sancenay | 27 mai 2009 à 14:14
A Julien : Quel facilité à juger !
Il faut s'appeler Gandhi pour pouvoir balancer de telles diatribes contre ce héros de la résistance au communisme.Quel homme !
Je crois qu'au chaud derrière notre clavier, on finit par écrire n'importe quoi !
Rédigé par : Louis | 27 mai 2009 à 15:31
Oui, Michel, vous n'en avez pas encore parlé. Mais dans l'article, il n'y a que "somme considérable" entre guillements.
Permmetez-moi de croire fermement que le Figaro reste un fabuleux outil de désinformation.... !
[C'est un peu facile de se voiler la face comme cela. Il faut tout de même se souvenir que Lech Walesa a soutenu le projet de Constitution européenne. Sa position reste tortueuse :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2005/12/constitution_le.html
Et donc Le Figaro est hélas bien crédible.
MJ]
Rédigé par : Louis | 27 mai 2009 à 15:35
Je parlais de la formule.
"se faire pardonner" "jusqu'en Irlande".
Tout ça est bien enveloppé. c'est le propre du journalisme de partir de faits pas inexacts et d'y apporter une tournure sa main.
Bon passons, je n'ai pas l'habitude de me voiler la face (sauf pour défendre Villiers). Et je respecte votre travail.
Bonne soirée
[Information rapportée par Présent :
Samedi à Gdansk, Lech Walesa a déclaré : « Je suis prêt à aller en Irlande, à y prendre la parole seul ou en compagnie de Ganley, pour dire “chers Irlandais, soutenez le traité”. Il est indispensable car il vaut mieux avoir un conducteur imparfait que ne pas avoir de conducteur du tout. Et ce traité, on va l’améliorer. »
MJ]
Rédigé par : Louis | 27 mai 2009 à 21:37
Si Présent s'y met aussi.
Je m'incline.
"ou en compagnie de Ganley" Enfin ça m'étonnerait que Ganley lui paie le voyage pour dire aux irlandais ce genre d'aneries.
Faut pas pousser mémé dans les orties !
[Il n'empêque que l'affaire Walesa soulève une vraie question de fond : peut-on réformer l'UE de l'intérieur ? Il y a un temps où cela était encore possible. Aujourd'hui il y a 27 pays, demain sans doute 30. Croire que l'on pourra réformer le traité de Lisbonne une fois qu'il sera ratifié -c'est ce que pense Walesa- me semble complètement utopique. MJ]
Rédigé par : Louis | 28 mai 2009 à 09:04
à Louis ,
dire de Walesa qu'il serait "utopiste", il faut oser !
Par contre ce que l'on sait c'est que Walesa a toujours cru qu'"à Dieu rien d'impossible" et , il me semble qu'il l'a quelque peu mis en pratique.
Pour ma part je ne le connais pas suffisamment pour dire qu'il "aurait changé".
L'Espérance et un brin d'expérience me porteraient plutôt à croire qu'il a gardé toute sa rouerie qui a si bien dispersé façon puzzle les lourds bolchos auxquels il a eut fort maille à partir en complicité parfaite avec un autre "géant" du siècle passé , alors évêque de Cracovie...
Ne désespérons pas de tout et de chacun , malgré tout , même si nous savons que tout est aujourd'hui fragile.
cordialement à vous,
Rédigé par : Sancenay | 28 mai 2009 à 15:54