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Travail dominical : la querelle reprend

A une semaine du débat parlementaire, Jean-Marc Ayrault (PS) a interpellé ses collègues contre la nouvelle mouture du texte -la 4e-, présentée par le gouvernement comme une version a minima, qui légalise, selon lui, les dérogations existantes, étendues à quelque 500 communes touristiques. Faux, pour le patron des députés PS, le travail dominical sera

"de plein droit dans toutes les communes touristiques qui le réclament et dans tous les commerces de cette commune". "Près de 6.000 communes sont concernées".

De plus, le projet prévoit de doubler les salaires de ceux qui travailleront le dimanche. En réalité, seuls les nouveaux salariés travaillant le dimanche -et non pas ceux déjà concernés- bénéficieront du doublement de salaire. Le vice-président du groupe UMP, Jean Leonetti, l'a reconnu :

"On ne peut pas étendre ce doublement de salaire à l'ensemble de la France sinon on va mettre les entreprises en danger".

Mais la majorité UMP n'est pas non plus unie, certains considérant que la nouvelle version du texte ouvre la boîte de Pandore. "Je suis pessimiste", a expliqué Denis Jacquat (UMP) qui craint bien que le travail dominical "ne se généralise". Les préfets qui décideront des autorisations pour les zones touristiques et thermales "subiront des pressions" des entreprises intéressées. Hervé Mariton (UMP) craint également :

"Nous avons obtenu gain de cause sur le principe, mais le diable peut être dans les détails".

Preuve du trouble à l'UMP, une réunion de dernière minute a eu lieu mardi pour mieux "border le texte".

Contacter les députés.


Jean-Marie Le Pen soutient-il sa fille à Hénin-Beaumont ?

3 journalistes de Libération ont rendu visite à Jean-Marie Le Pen. Dans le compte-rendu, il est rappelé que le Président du FN

"devrait abandonner son fauteuil de président du Front national lors du prochain congrès du parti en 2010".

Qui pour lui succéder, Marine Le Pen ou Bruno Gollnisch ? Sur ce dernier, la critique est claire :

"Il n’a pas la niaque, pas les qualités pour être un chef, il est constamment déchiré".

Alors Marine Le Pen, qui tente actuellement de s'implanter localement à Hénin-Beaumont sur la liste de Steeve Briois ? Pas forcément puisque son père avoue qu'il n’a jamais voulu briguer de mandat local, car les fonctions politiques corrompent :

"Quand on veut se construire une implantation locale, il faut composer avec une majorité, faire des arrangements. On quitte alors le domaine partisan".


Nous travaillons 3 jours de plus pour l'Etat

Lu dans Les 4 Vérités :

"Cette année, la date du jour de libération fiscale des Français a été fixée au 15 juillet. Avant, contraints et forcés, nous travaillons pour la collectivité. À partir de ce jourlà, nous commençons à travailler pour nous-mêmes. En moyenne… [...] Cette année, la date de la libération fiscale a reculé de trois jours. Nous sommes passés du 13 juillet au 15 juillet, ce qui fait bien 3 jours, en tenant compte du fait que 2008 était bissextile…"


Soutenir les mères de famille est indispensable

Véronique Besse, député du MPF, s’inquiète des récentes déclarations du gouvernement. En effet, la majoration de 2 ans dont bénéficient, à chaque naissance, les mères de famille pour leur retraite pourrait être remise en cause. C’est la raison pour laquelle elle a interrogé Xavier Darcos, Ministre du Travail et des Affaires Sociales, lors de la séance de question au gouvernement du mardi 30 juin 2009 :

"selon le Conseil d’orientation des retraites, les femmes consacrent aujourd’hui 3 fois plus de temps à l’éducation de leurs enfants que les hommes. Cette majoration des retraites est donc absolument indispensable pour les mères de famille :

- Elle constitue d’abord une compensation liée aux contraintes de la maternité, aux interruptions d’activité, aux nouvelles charges de famille et au temps consacré à l’éducation de l’enfant.

- Elle leur donne ensuite la possibilité de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle sans hypothéquer leurs pensions de retraite.

- Elle traduit enfin une reconnaissance de la nation : le temps que l’on consacre à l’éducation d’un enfant n’est jamais du temps perdu.

Le 22 juin dernier à Versailles, le Président de la République évoquait devant le Parlement les investissements nécessaires à la France pour redresser la tête. Le soutien aux familles, et aux mères en particulier, doit clairement en faire partie. [...] Quelles mesures comptez-vous prendre pour soutenir les familles et continuer à garantir aux mères le soutien indéfectible de la nation ? Il en va de la qualité de vie de nos concitoyens, il en va de l’avenir de notre pays."

Addendum 20h40 : il semble que Xavier Darcos ait botté en touche. Il a annoncé qu’il était conscient du problème et qu’une concertation se ferait avec les partenaires sociaux… En revanche, il a évoqué le développement des places d’accueil pour les jeunes enfants comme moyen de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle. Ce qui signifie inciter les parents à confier l’éducation de leurs enfants à d’autres. (lien vidéo, voir à 30mn30s


Mettez vos enfants dans une école catholique...

Extrait du Minute de demain :

"A Libourne, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux, la directrice de l’école Saint- Jean a donc décidé, en ce mois de juin, d’offrir à ses élèves de CM2 la visite de la mosquée de la ville. Une idée due à la fille de l’imam local, Embarek Guerdam, scolarisée dans cette école catholique. Et la France profonde n’est décidément plus épargnée par l’apathie puisque les parents des autres élèves n’ont rien trouvé à redire du prosélytisme musulman imposé à leur progéniture. Sauf deux. Deux familles, qui ont trouvé l’initiative surprenante, s’en sont entretenues auprès de leur curé qui a également trouvé l’idée saugrenue. Il s’en est fait l’écho auprès de la directrice qui, au nom de « l’ouverture sur les autres », n’a rien voulu savoir. Le prêtre, n’ayant pas pu la faire changer d’avis, a donc décidé d’accompagner les élèves pour entendre ce qu’allait dire l’imam et pour, éventuellement, rectifier le tir. [...]

Devant les enfants de l’école Saint Jean, Embarek Guerdam a fait dans ce que les médias appelle «l’islam modéré». [...] Il leur a ainsi expliqué que l’islam est une religion d’amour. Il en a profité aussi pour leur signaler qu’avec l’islam, il n’est pas nécessaire de se confesser… C’est donc beaucoup mieux que chez les chrétiens ? D’ailleurs, ces derniers sont dans l’erreur puisque, selon l’imam, «tout le monde naît musulman», les chemins divergeant par la suite à cause des parents ! Et c’est une grave erreur car l’islam est la seule religion monothéiste puisque la religion chrétienne, en tant qu’associatrice, croit en trois dieux. CQFD… Il est peu probable qu’après ce brillant exposé, les élèves de CM2 de l’école Saint Jean obtiennent le prix d’excellence en catéchisme. Ils seront en revanche incollables sur la religion du prophète : l’imam leur a fait une présentation complète des cinq piliers de l’islam."


Des partisans de Carl Lang, militants socialistes

A paraître dans le Minute de demain :

"Dégueulasse. Difficile de trouver un terme plus mesuré pour décrire le comportement de certains partisans de Carl Lang [...]. En fin de semaine dernière à Hénin-Beaumont, des militants se réclamant du Parti de la France distribuaient des tracts expliquant aux habitants, en termes peu mesurés qui plus est, pourquoi il ne fallait pas voter pour… Marine Le Pen ! Et sur Internet, le blog Tous avec Carl Lang, qui n’affiche les mentions légales permettant de savoir qui l’anime, se déchaîne contre la vice-présidente du FN. La ligne, la seule ligne «politique» : lui faire la peau. La tuer politiquement. Avant le premier tour, le blog donnait cette consigne : «Pas un seul Pied-Noir n’a voté De Gaulle en 1965, donc pas un seul patriote honnête ne devrait voter pour Marine Le Pen.» Lundi dernier, alors qu’un «front républicain» se constituait contre la liste de Steeve Briois et de Marine Le Pen, ce blog qui se dit «indépendant», sous couvert d’une savante analyse du scrutin de la veille, expliquait, sous le titre « Les Mystères d’Hénin-Beaumont », que cette liste était celle du… pouvoir en place [...]

A l’heure où nous écrivons ces lignes, lundi soir, le PDF n’a pour sa part, officiellement, donné aucune consigne de vote. Il n’en avait pas donné non plus pour le premier tour. Mais jeudi 25 juin, à trois jours du premier tour, le PDF avait flingué… Steeve Briois. Et cette fois, Carl Lang était dans le coup. Un coup prémédité à la suite de la démission du conseil régional Nord-Pas-de-Calais de Dominique Riquet, maire (UMP) de Valenciennes, élu le 7 juin au Parlement européen (et remplacé bien sûr par un autre UMP). Dominique Riquet siégeait à la commission permanente du conseil régional. Il fallait lui trouver un successeur. L’affaire aurait pu être réglée à l’amiable (un UMP succédant à un UMP, il n’y aurait rien eu d’anormal à cela). Mais le groupe Réunir, présidé par Carl Lang, a réclamé qu’il y ait un vote pour pouvoir présenter un candidat. La commission permanente a donc dû être renouvelée en totalité. Un UMP a bien succédé à Dominique Riquet mais Steeve Briois, qui y siégeait, n’a pas été reconduit. La manoeuvre a abouti à le faire sauter au profit… d’une dénommée Cécile Bourdon, membre du Parti socialiste ! [...] Commentaires du blog Tous avec Carl Lang : «Et toc ! […] Il était tempsEt s’il était plutôt temps d’arrêter de raisonner avec ces haines recuites ?"


Henri Guaino, caillassé

Le conseiller de Nicolas Sarkozy se trouvait à bord d'un véhicule de police qui a été caillassé dans la nuit de lundi à mardi, à Montfermeil. Les policiers ont essuyé mardi vers 01h00 des jets de pierre au centre d'un quartier réputé sensible et il n'y a pas eu de blessés. Ces faits ont été perpétrés par une quarantaine d'individus qui s'en sont pris à deux véhicules de police, ignorant vraisemblablement la présence de M. Guaino à l'intérieur de l'un d'eux. Les véhicules de police auraient été bloqués à l'aide d'une barrière mises en travers de leur route. Les policiers ont dû faire usage de "balles de défense" pour se dégager et les véhicules de police "ont été détériorés" par les jets de pierres.


La foi "adulte"

Extrait de l'homélie de Benoît XVI lors des vêpres de clôture de l'année paulinienne :

"Le mot « foi adulte » dans les dernières décennies est devenu un slogan diffus. On l'entend souvent dans le sens de l'attitude de ceux qui ne prêtent plus écoute à l'Église et à ses Pasteurs, mais choisissent de façon autonome ce qu'ils veulent croire et ne pas croire - une foi « fai da te » (à la carte), donc. Et on présente comme « courage » le fait de s'exprimer contre le Magistère de l'Église.

En réalité, pourtant, il n'y a pas besoin de courage pour cela, parce qu'on peut toujours être sûr des applaudissements publics. Du courage, il en faut plutôt pour adhérer à la foi de l'Église, même si cela contredit le « schéma » du monde contemporain. C'est ce non-conformisme de la foi que Paul appelle une « foi adulte ». Il qualifie au contraire d'enfantin le fait de courir derrière les vents et les courants du temps.

Ainsi cela fait partie de la foi adulte, par exemple, de s'engager pour l'inviolabilité de la vie humaine dés le début, s'opposant en cela radicalement au principe de la violence, justement aussi dans la défense des créatures humaines les plus sans défense. Cela fait une partie de la foi adulte, de reconnaître le mariage entre un homme et une femme pour toute la vie comme système du Créateur, réaffirmé à nouveau par le Christ. La foi adulte ne se laisse pas transporter ici et là par n'importe quel courant. Elle s'oppose aux vents de la mode. Elle sait que ces vents ne sont pas le souffle de l'Esprit Saint ; elle sait que l'Esprit de Dieu s'exprime et se manifeste dans la communion avec Jésus Christ."


Un grain de sable allemand pour le traité de Lisbonne

La Cour constitutionnelle allemande a suspendu mardi en l'état le processus de ratification du Traité de Lisbonne, réclamant une loi pour garantir les droits du Parlement allemand. Les juges constitutionnels ont confirmé que le Traité du Lisbonne était "compatible avec la Loi fondamentale" (Constitution allemande), mais ils ont estimé que des paramètres législatifs faisaient encore défaut.

Le président polonais en a profité pour déclarer qu'il attendrait avant de signer ce traité.


Grande neuvaine à Notre-Dame du dimanche

Elle est lancée par repos-dominical.com :

"Aujourd’hui, nous avons toutes les raisons de penser que la nouvelle proposition de loi déposée devant le Parlement bénéficiera d’une large adhésion au sein des deux assemblées. Aussi estimons-nous actuellement que notre seule espérance réside dans la prière. Nous voyons un signe de la Providence dans le fait que cette proposition sera débattue la veille de l’anniversaire de la deuxième apparition reconnue de la Sainte Vierge à Auguste Arnaud à Saint-Bauzille-de-la-Sylve (8 juillet 1873). Nous avons donc décidé de lancer une neuvaine pour le maintien du repos dominical comme facteur de cohésion sociale et promesse de bonheur pour les familles. Cette neuvaine débutera le 30 juin 2009 pour se conclure le 8 juillet 2009 :

Ô, Notre-Dame du Dimanche, vous qui avez daigné apparaître à Auguste Arnaud à Saint-Bauzille-de-la-Sylve le 8 juillet 1873, nous vous implorons de protéger le dimanche en France, jour béni de la Résurrection de votre fils et jour très saint de notre Salut.

Méditation du troisième commandement de Dieu : “Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier” (Exode 20,8-10) Méditation du premier précepte de l’Eglise : participer à l’Eucharistie dominicale et aux autres fêtes d’obligation et s’abstenir des travaux et des activités qui pourraient empêcher la sanctification de tels jours.

Ô Notre-Dame du Dimanche, gardez notre foi ferme, en ce jour béni de notre liberté voulue par votre Fils. Je crois en Dieu.

Ô Notre-Dame du Dimanche, nous vous demandons d’appeler le pardon de Dieu sur nous dans l’offense qui Lui est faite en n’honorant pas le dimanche, jour béni de miséricorde divine donnée à tous sans exception pour nous faire grandir en charité. Notre Père.

Ô Notre-Dame du Dimanche, nous vous confions notre espérance dans votre promesse de Paix pour la société et de bonheur dans les familles, en ce jour béni où le Christ nous a faits tous frères en Lui. Je vous salue Marie."


Afghanistan : comment envoyer plus de monde "à effectifs constants"

Jean-Dominique Merchet nous explique comment la France va augmenter le nombre de ses combattants en Afghanistan tout en faisant croire qu'il n'augmente pas les effectifs :

"Le dispositif militaire français en Afghanistan devrait évoluer de manière importante à partir du mois de novembre.  L'idée de base (...) est de créer une brigade française dans le secteur Surobi-Kapissa, à l'Est de Kaboul. Le futur dispositif devrait être organisé autour de deux bataillons à trois compagnies chacun [au lieu de 2 actuellement, NDPC] (...) La ligne rouge fixée par l'Elysée est celle des effectifs : pas question de les augmenter (...)

Quels sont les effectifs qu'il s'agit de ne pas augmenter ? Pour le Cema, ce sont les hommes et les femmes engagés dans l'Isaf (sous le cadre de l'Otan) ainsi que ceux dépendant de l'opération Enduring Freedom (OEF). Or, OEF - sous commandement américain - comprend depuis 2001 une importante composante navale, avec les Task Force 150 et 57. Il s'agit de contrôler le nord de l'Océan indien afin d'empêcher les mouvements des terroristes. Cela n'a plus qu'un lointain rapport avec ce qu'il se passe sur le terrain en Afghanistan. La France maintient deux bâtiments dans ce dispositif, soit environ 400 hommes. En les retirant partiellement d'OEF, on pourrait ainsi augmenter les effectifs présents sur le sol afghan (2792 aujourd'hui). Tout en restant à effectifs constants."

CQFD


La Bosnie vit un processus d'islamisation

Le préfet de la congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, le cardinal Franc Rodé, après sa visite en Bosnie, du 19 au 21 juin, a déclaré :

"La Bosnie vit un processus d'islamisation et Sarajevo est devenue une ville musulmane (...)  les catholiques ont été les principales victimes de la guerre et que beaucoup ont fui le pays (...) Beaucoup sont partis parce que leurs maisons ont été incendiées, d'autres à cause des pressions et de la peur de perdre la vie. De nombreux prêtres et religieux ont été assassinés. Des églises et des monastères ont été incendiés ou détruits (...) Ces dernières années, plus de 100 mosquées ont été construites, dans des lieux où il n'y en a jamais eu. Il y a donc une volonté d'islamisation dans la région de Sarajevo (...)"

Et en France ?


Les chiffres du jour

45% des professeurs des écoles ont posé au moins un congé maladie l'année dernière, une proportion deux fois plus importante que chez les salariés du privé (22%).

 

Dans le détail, les 283.772 enseignants titulaires du primaire ont été absents en moyenne 11 jours par an et ont cumulé quelque 3 millions de jours d'absence. Ces absences ont connu des pics avant et après les vacances de Noël (12.000 enseignants absents par semaine), ainsi qu'autour des ponts du mois de mai, qui concentrent à eux seuls 80% des arrêts de courte durée. Quant aux 30.000 professeurs des écoles remplaçants, leur absentéisme est encore plus élevé, avec 17 jours déclarés en moyenne.

 

Les créneaux de ces "congés maladie" permettent presque à eux seuls d'écarter les explications des syndicats (difficulté du métier, maladies contagieuses, absence de médecine du travail). Ces chiffres pourraient faire sourire si, parallèlement, de plus en plus de familles ne s'orientaient vers l'enseignement privé sous et hors-contrat, vers les créations d'école ou l'école à la maison au prix de lourds sacrifices...


Extension de la pratique de l'IVG médicamenteuse aux sages-femmes : explication de non-vote du Parti Chrétien Démocrate

Le lendemain du vote à l'Assemblée Nationale de la loi portant réforme de l'hôpital, qui autorise désormais la pratique de l'avortement par les sages-femmes par son article 86 - III, le Parti Chrétien Démocrate a diffusé un communiqué (reçu par mail et non disponible sur le site du PCD) de Jean-Frédéric Poisson, député PCD/UMP et porte-parole de ce nouveau parti :

"Cet article 22 bis pose un problème à la fois éthique et pragmatique :

Ethique car la prescription de l’IVG chimique ne peut entrer dans le cadre de la profession de sage-femme, qui est l’accompagnement des naissances. De plus, nul ne peut éluder aujourd’hui la précarisation et les risques psychologiques liés à l’avortement chimique à domicile.

Pragmatique, puisqu’à l’instant où le gouvernement souhaite relancer la contraception pour lutter contre le nombre d’avortements, en hausse chez les mineures, une telle disposition tendant à élargir la pratique de l’avortement contredit de plein fouet la cohérence du projet gouvernemental .

Le Parti Chrétien-démocrate appelle de ses vœux une politique qui soit centrée sur un véritable accompagnement des femmes enceintes en difficulté, c'est-à-dire tourné vers l’accueil de la vie.

Ce n’est que par ce moyen que l’on résoudra la persistance du nombre d’avortements dans notre pays, tout en proposant des alternatives respectueuses de la dignité des femmes."

Nul ne peut mettre en cause la pertinence de ce communiqué. En revanche, nous serions intéressés de savoir pourquoi aucun des trois députés du PCD (ex-FRS) n'était présent lors du vote, pourquoi aucun député du PCD n'a, par conséquent, voté contre ce projet de loi. Si cet article 22bis (en réalité 86) méritait un communiqué de protestation, n'aurait-il pas été logique que, dans le cadre des points non-négociables avancés par Christine Boutin, les députés du PCD aient été en première ligne pour combattre l'avancée de la culture de mort ? Il ne faut pas s'étonner ensuite que certains ne voient dans ce nouveau parti politique affilié à l'UMP qu'un leurre...

 

Espérons que ces trois députés seront présents le 6 juillet lors de la présentation de la nouvelle proposition de loi sur le travail dominical et qu'ils se rattraperont...à moins que cela ne fasse pas non plus partie des points non-négociables de Christine Boutin.


Intolérable laïcisme

Deux examinatrices à l'oral du baccalauréat de français se sont plaintes jeudi et vendredi de la présence de croix dans des salles d'examen du lycée privé Saint-André de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Gérard Meunier, le proviseur de ce lycée catholique, a déclaré :

"Deux professeurs ont demandé à retirer les croix mais c'est chose impossible car il n'y a pas de raison de le faire, comme me l'a indiqué le directeur de la maison des examens d'Arcueil (SIEC). Je comprend, je suis d'une grande tolérance mais il est difficile de retirer tous les signes religieux d'une école catholique".

Il a précisé qu'il s'agissait du "premier" incident de ce type dans son établissement, qui est un centre d'examen depuis une dizaine d'années. Les deux examinatrices, qui enseignent dans d'autres lycées, ont été remplacées pour cette épreuve.


Il y aurait des homosexuels intolérants

C'est ce qu'a découvert l'association GayLib lors de sa participation à la Gaypride de samedi à Paris. Extrait d'un communiqué de ce groupuscule affilié à l'UMP :

G "Ce n’est que sur le boulevard Henri IV qu’une trentaine de personnes, se revendiquant des Panthères roses (groupe d’extrême gauche) s’est positionnée devant le char de GayLib avant de s’asseoir puis de s’allonger sur la chaussée pour bloquer le cortège. Il s’agit là d’une atteinte scandaleuse à la liberté d’expression et de manifestation de GayLib, Mouvement dont l’objet est précisément d’oeuvrer pour l’égalité des LGBT. Des personnes, issues des rangs des Panthères roses, ont tenté d’agresser physiquement des personnes présentes autour du char de GayLib en espérant visiblement faire dégénérer la situation. Nous avons donc pris la décision de quitter la Marche, quelques mètres avant son terme, afin d’éviter de faire courir des risques à nos adhérents ainsi qu’au public. GayLib dénonce le harcèlement et les violences de ces extrémistes, fermés au dialogue républicain, contre celles et ceux qui travaillent au quotidien pour faire reculer les LGBT-phobies."


"C'est peut-être un délit de sale gueule d'être catholique"

F La phrase du jour a été prononcée par l'ancienne ministre du Logement Christine Boutin, qui s'est plainte d'avoir été méprisée par le Premier ministre, qui ne l'a pas prévenue de son éviction du gouvernement :

"J'attends toujours le coup de fil de François Fillon [...] Je dois dire que je suis quand même très choquée de voir que le Premier ministre n'a même pas pris le temps de me passer un coup de fil, je trouve ça quand même énorme. J'espère que ce n'est pas en raison de ce que je représente, la droite sociale chrétienne, parce que ce serait très grave. C'est peut-être un délit de sale gueule d'être catholique".


Saint Paul : la science confirme la tradition

P Les ossements retrouvés dans le sarcophage vénéré depuis des siècles comme celui de l'apôtre Paul ont été datés au carbone 14 et sont ceux d'un homme ayant vécu au Ier ou au IIeme siècle selon les archéologues. Benoît XVI a déclaré dimanche :

"Tout ceci semble confirmer la tradition unanime et incontestée qu'il s'agit de restes de l'apôtre Paul".

S Les preuves scientifiques viennent étayer une tradition multi-séculaire qui fait de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs le lieu de la sépulture de Paul martyrisé, selon la tradition, entre 64 et 67 sur la route d'Ostie, à l'ouest de Rome. Un premier petit édifice mortuaire, construit au Ier siècle sur le lieu présumé de sa décapitation, a été remplacé à partir de 392 par la gigantesque basilique Saint-Paul-hors-les-murs bâtie sous les règnes des empereurs Valentinien II, Théodose et Arcadius. Le sarcophage, mis au jour par des fouilles sous le maître autel de la basilique en 2002 mesure 255 cm de long sur 125 cm de large et 97 cm de haut. L'épaisseur de la pierre est de 12 cm. Depuis fin 2006 une ouverture a été pratiquée pour permettre aux visiteurs d'apercevoir la tombe.

Selon le cardinal Andrea Cordero Lanza di Montezemolo, archiprêtre de Saint-Paul-hors-les-murs, les scientifiques qui ont étudié les ossements ne savaient pas qu'ils provenaient du sarcophage de Saint Paul.


"L'avortement est un crime" a dit la Conférence épiscopale

... du Cameroun. Les évêques dénoncent l'article 14 du protocole de Maputo qui autorise le recours à

"l'avortement médicalisé en cas d'agression sexuelle, de viol, d'inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du foetus".

Les prélats estiment que cet article

"porte (...) atteinte à la vie humaine en donnant des droits reproductifs abusifs à la femme [et] est une porte ouverte à la légalisation de l'avortement".

L'avortement n'est autorisé au Cameroun qu'en cas de viol ou lorsque la vie de la femme est en danger. Les évêques appellent à "défendre la vie" et à

"éradiquer l'avortement, les moyens contraceptifs artificiels et tous les abus portant atteintes à la dignité de la personne humaine".


Le Pacs de plus en plus aligné sur le mariage

Lu dans Présent de demain :

"Le ministre du budget, Eric Woerth, a annoncé vendredi qu’il étendait le versement du capital décès aux personnes pacsées dans la Fonction publique. Le capital décès représente un an de traitement annuel d’activité, hormis les primes attachées à l’exercice des fonctions. Il est versé aux ayants droit des fonctionnaires décédés avant l‘âge de 60 ans sans avoir fait valoir leurs droits à la retraite. Pour « répondre à de nombreuses situations inéquitables constatées, a déclaré Eric Woerth, il sera désormais versé sans faire de distinction entre les fonctionnaires mariés et ceux liés par un PACS »."


UE : Ubu est un grand guignol

De Jean-Yves Naudet :

"Le président tchèque n’a pas encore signé le traité. Le président polonais non plus. Quelques recours sont en route, essentiellement en Allemagne. Cela, tout le monde le sait. Restent les Irlandais. Pour emporter l’adhésion de Dublin, il faut un nouveau référendum. [...] [L]e Conseil européen du 19 juin [...] a accordé aux Irlandais le « protocole » qu’ils exigeaient. [...] Ensuite, se pose la question du statut légal de ce protocole. Aucun problème pour certains : ils affirment que tout cela n’était pas dans le traité de Lisbonne et donc ne le modifie pas ; pas d’accord pour d’autres, d’une part parce que le traité est illisible et que chacun peut l’interpréter à sa façon, donc la boîte de Pandore peut être ouverte (mariage gay par exemple), d’autre part parce qu’on n’imagine pas les Vingt-Sept négocier six mois pour concéder des choses… qui n’étaient pas menacées. La rhétorique bruxelloise est en marche : ce n’est pas une modification juridique, mais un accord politique, prouvant qu’on avait simplement écouté les électeurs irlandais. Bref : personne n’y comprend rien.

G Mieux encore : ces garanties, données verbalement en décembre 2008, ont pris cette semaine au sommet une forme juridique. Comment la faire adopter ? Le Conseil a dû s’engager par écrit à l’annexer sous forme d’un protocole… au prochain traité européen, celui qui consacrera l’entrée dans l’Union… de la Croatie ou de l’Islande ! Car l’annexer immédiatement au traité de Lisbonne permettrait à certains de redemander de reprendre à zéro le processus, puisque le texte est sinon modifié, au minimum complété. Donc on va ratifier un traité (Lisbonne) n’intégrant pas ce qu’on s’est engagé à intégrer après que le traité ait été définitivement ratifié sous sa forme incomplète. [...]

Qui a dit que l’Europe de Bruxelles était là pour nous simplifier la vie ? Et certains veulent aller plus loin encore dans l’Europe politique ! C’était la confusion ; c’est devenu Grand-Guignol. Y a-t-il un citoyen européen qui comprenne où on en est ? Et un juriste sérieux qui puisse approuver cette palinodie ! En tous cas, ce n’est pas cela que j’appelle un « état de droit ». C‘est de la haute voltige, et sans filet."


Quelle est la finalité de l'Année sacerdotale ?

A cette question, le Pape répond :

"Comme je l'ai écrit dans la lettre que j'ai envoyée à ce sujet aux prêtres, elle vise à contribuer à promouvoir l'engagement de renouveau intérieur de tous les prêtres en vue d'un témoignage évangélique plus fort et plus incisif, dans le monde d'aujourd'hui."


Initiative pour le sacerdoce dans le diocèse de Lyon

Lu sur le blog de La Nef, cette initiative lancée par Mgr Batut, évêque auxiliaire de Lyon, destinée notamment à relancer les vocations :

B "Sous l'autorité du cardinal Barbarin, une année de spiritualité s'ouvre à Lyon à la rentrée 2009. Elle s'adresse aux jeunes gens qui ont grandi dans la forme extraordinaire du rite romain. L'année se déroulera en lien avec des prêtres de l'association Totus tuus. Cette année permettra d'approfondir le lien avec le Christ et de discerner dans un cadre communautaire l'appel à la vocation sacerdotale diocésaine, elle comportera tous les éléments d'une année de fondation spirituelle : lecture intégrale de la Bible, enracinement quotidien dans l'oraison, service des pauvres, expérience des Exercices Spirituels de Saint Ignace."


Mgr Vingt-Trois face à la burqa

Interrogé sur l'affaire de la burqa, le Cardinal Vingt-Trois affirme :

V "Je ne suis pas sûr que la démocratie, ce soit d’imposer un vêtement. Et donc, si on entre dans une espèce de société conforme où le législateur doit définir comment les femmes doivent s’habiller, je crains qu’on soit, quand même, dans une voie un peu difficile à suivre. D’un autre côté, je vois bien aussi comment les contraintes ou les coutumes, ou les modes de vie peuvent aliéner la liberté d’un certain nombre de personnes. Ce peut être le cas pour un certain nombre de femmes à qui la burqa est imposée… mais qui va aller sonder les consciences pour savoir à qui elle est imposée ? Mais c’est aussi le cas pour beaucoup de femmes de notre pays qui ne sont ni musulmanes, ni habillées de burqa mais qui voient le corps féminin exposé comme un produit commercial sur les affiches. Je ne vois pas pourquoi on n’interdit pas ça ! [...] C’est le registre du respect de la personne ! C'est-à-dire que je ne trouve pas que les femmes dénudées qu’on met sur les affiches pour faire de la réclame sont beaucoup plus respectées que les femmes qu’on englobe dans une burqa."


Nouveaux troubles au Liban

S Au lendemain de la nomination de Saad Hariri au poste de Premier ministre (qui doit -mission impossible- former un gouvernement d'union nationale), des heurts ont secoué Beyrouth. Une femme de 30 ans a été tuée au cours de ces affrontements armés, qui ont opposé pendant 2 ou 3 heures, hier soir, les partisans du mouvement chiite Amal et ceux du chef de la majorité de Saad Hariri.

L'armée assure avoir repris le contrôle de la situation après avoir ordonné à toutes les personnes armées de quitter la rue, sous peine de voir les soldats ouvrir le feu.


FSSPX : A quand le Motu Proprio ?

F Le Motu Proprio annoncé mi-juin comme imminent sur la nouvelle structure de la commission Ecclesia Dei, qui serait désormais rattachée à la Congrégation pour la doctrine de la Foi, et le dialogue avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X se fait attendre, selon Jean-Marie Guénois, car Rome attend de connaître le ton, lundi matin, de l'homélie de Mgr Fellay à Ecône, lors de la cérémonie d'ordinations de 8 nouveaux prêtres.


Hénin Beaumont : la liste de Steeve Briois et de Marine Le Pen largement en tête...

... avec 39,34% des voix !

Viennent ensuite la liste du divers gauche Daniel Duquenne (20,19%) puis la liste d'Union de la gauche, conduite par le socialiste Pierre Ferrari, arrivée seulement en troisième position avec 17,01% des voix. L'UMP fait 4,34%. La participation au scrutin a atteint 60,15%, soit 8 points de moins que lors du premier tour de l'élection municipale de 2008.

Addendum : Comme cela était prévisible, un "front républicain" se prépare pour le deuxième tour. Daniel Duquenne, arrivé en tête, a déclaré : "J'appelle à un front républicain dès ce soir, je ferai tout pour que le Front National ne gagne pas à Hénin-Beaumont". Quant à Pierre Ferrari : "Nous travaillons dès ce soir au rassemblement. Tout sera fait pour éviter une triangulaire". La seule chance de l'emporter pour la gauche, qui totalise 53,5% des voix à l'issue du premier tour, est d'éviter une triangulaire. Il ne reste plus qu'à attendre les manifestations de lycéens et l'appel à voter à gauche de Jacques Chirac...


Pourquoi êtes-vous devenu prêtre?

C'est à cette question qu'ont du répondre 4 prêtres interrogés par Monde & Vie. Florilège :

  • l'abbé Christian-Philippe Chanut (diocèse de l'Essonne) : "Voilà une question bien embarrassante qui, comme à tous les prêtres, m’a été bien souvent posée et à laquelle je ne sais jamais trop que répondre. S’il s’agit de savoir comment j’ai eu la vocation, je n’en sais précisément rien, hormis qu’ayant devant moi un très honorable avenir humain, j’en ai ressenti violemment la conviction irrépressible."
  • l'abbé Denis Coiffet (Fraternité Saint-Pierre) : "C’est très difficile d’expliquer ce qui est avant tout une vocation personnelle."
  • l'abbé Christian Bouchacourt (Fraternité Saint Pie X) : "Pas commode de donner les raisons de ce qui est avant tout un appel de Dieu."
  • l'abbé Philippe Laguérie : "Je l’ignore absolument. Toute autre réponse supposerait un motif que j’aurais considéré, soupesé, envisagé et finalement choisi. Rien de tel en l’occurrence. Je remercie Dieu de ne pas savoir, trente-six ans plus tard, ce qui m’est arrivé. Je dirai plus volontiers, avec saint Paul : «Je poursuis ma course pour tâcher de Le saisir puisque j’ai été moi-même saisi par le Christ». Et voila bien pourquoi je suis prêtre et combien heureux de l’être depuis trente ans : je n’ai rien saisi d’abord, j’ai été saisi. Cette incompréhensible initiative divine et ma passivité entre ses mains (qui est ma seule fierté !) est la seule explication possible et, sauf votre respect, la question est très mal posée."

Quant à la question "pour quoi", ils savent tous répondre, mais au vu de la longueur des réponses, je vous laisse le soin de vous procurer ce numéro.


Le Prince Jean d'Orléans et l'Europe

Avant d'entendre en intégralité l'entretien qu'il a accordé à KTO le 20 juin dernier, on peut se pencher sur la vision de l'Europe que propose un des héritiers à la couronne de France, marié depuis le 2 mai dernier. Le but de ce post n'est pas de s'interroger ou de se perdre en discussions sur la légitimité de ce prétendant au trône, mais bien de s'intéresser à son message recevable et reçu par tant de catholiques et trop souvent tu :

JDO1  "Le constat s'impose : l’Union européenne telle que nous la connaissons s’est révélée incapable de résister à la déferlante de la crise mondiale. Si les causes directes de cette crise qui secoue si durement l’Europe sont bien connues, ses causes profondes semblent encore échapper à la classe politique. Et pourtant, elles sont déjà parfaitement lisibles dans l’onde de choc des évènements.

Une institution prouve sa fiabilité par son aptitude à affronter victorieusement les tempêtes. Pour l’Europe de Bruxelles, la démonstration a été cruelle. Devant l’avalanche des problèmes, les chefs de gouvernement – président Sarkozy en tête – n’ont eu qu’un seul et salutaire réflexe : défendre ardemment leurs intérêts nationaux. L’urgence leur rappelait qu’ils en étaient directement comptables. Quant à la Commission européenne, elle avait disparu de la scène. Ce qui est apparu, c’est que cette situation n'était pas conjoncturelle mais bel et bien structurelle : déjà la machine ne fonctionnait plus, et son inadéquation s’est révélée à travers la persistance têtue du fait national.

C’est pourquoi aujourd’hui, alors que les gouvernements sont acculés à une gestion empirique de la crise, il me faut prendre la parole. Je veux le dire avec force : s’agissant de l’Europe, l’urgence est désormais de trancher dans le vif et de se décider à réformer au fond. Réformer ? Mieux encore : refonder. Sans faire table rase, avec réalisme, lucidité et détermination. L’Europe ne doit être ni réduite à une entité économique ni calquée sur le modèle américain. Elle a une identité profonde fondée sur ses racines culturelles, son cadre géopolitique et l’évolution millénaire de ses structures politiques. Il serait vain, et extrêmement dangereux, de l’oublier ou de le nier.

Ses racines sont chrétiennes : qu’on le veuille ou non, c’est la chrétienté qui l’a fait naître et lui a donné ses assises. Son équilibre géopolitique lui vient de la géographie et de l’histoire, et non des idéologies de passage. Et sa structure politique demeure inséparable – on le voit tous les jours – des nations historiques qui la composent. Reconnaître ces trois faits n’est pas s’enfermer dans un passé révolu, c’est au contraire se donner les moyens de bâtir un avenir durable – en s’appuyant sur le roc du réel et non sur des opinions mouvantes, incertaines et contradictoires.

Vers une alliance de nations souveraines

JDO2 Aujourd’hui, ma voix est encore peu audible, je le sais. Mais ce que je dis ici, je le fais au nom du principe qui m’habite, dont la légitimité est liée aux fondements et à la continuité historique de la France.

Ce que je veux dire est ceci : l'Europe est aujourd’hui appelée à devenir une alliance de nations souveraines qui, partageant librement une vision concrète et humaniste de la politique, s’attellent ensemble à la réalisation de projets visant au bien commun des pays qui la composent et au traitement résolu des grands problèmes mondiaux. Voilà l’esprit nouveau à communiquer à des institutions européennes à bout de souffle qui exigent une rénovation profonde.

– Pour être viable, cette alliance des nations européennes ne peut que s’appuyer sur les racines culturelles de l’Europe ; s’inscrire dans le cadre des nations historiques, le seul où s’exprime pleinement le lien social ; et limiter son extension dans l'espace, en assumant son équilibre géopolitique propre.

– Son parlement doit devenir représentatif des forces économiques, sociales et morales à l’œuvre au sein des nations associées. Là où, aujourd’hui, les contraintes technocratiques et uniformisatrices ne sont modérées que par les déchirements idéologiques de listes politiciennes rivales, provoquant un absentéisme électoral élevé, le parlement européen doit devenir le lieu d’expression, de dialogue et de coopération des forces vives de nos différents pays.

Son action extérieure – objectifs diplomatiques et militaires communs, projets communs – doit relever de la seule responsabilité des chefs d'Etat et de leurs ministres réunis en conseil. Fortes d’accords adaptés et pragmatiques, les nations européennes ont naturellement vocation à prendre l’initiative sur les grands dossiers mondiaux : gestion des ressources et maîtrise de l'énergie, lutte antiterroriste et résolution des conflits, aide aux pays en développement.

En février 2008 – avant le déluge, donc ! –, j'avais exprimé mon attachement à l'idée de vérité en matière politique. Au nom de cette vérité même, j’entends aujourd’hui prendre date et affirmer que le temps est venu pour l'Europe de s’assumer dans sa réalité propre, ouverte au monde autant qu’à elle-même, avec tout ce qu'elle a reçu et tout ce qu’elle a encore à donner. Ce qui passe par une réforme institutionnelle profonde. C’est à ce prix qu’elle assurera sa prospérité et son rayonnement".


Les franc-maçons du gouvernement

F Outre Xavier Bertrand, qui l'a déclaré publiquement, Monde & Vie révèle l'identité de certains franc-maçons qui se cachent dans le gouvernement (et qui ne reconnaissent pas forcément cette appartenance) : Brice Hortefeux, Xavier Darcos, Nadine Morano, voire Frédéric Mitterrand. Il y a aussi les "frères" présents dans l'entourage de Nicolas Sarkozy : Alain Bauer, Patrick Balkany, Patrick Devedjian.

Quant à Nicolas Sarkozy, l'Elysée a démenti son appartenance. Il n'empêche qu'entre ses propositions de lois conformes aux désirs des loges (IVG médicamenteuse, travail dominical, statut du beau-parent...) et son fameux discours du 24 juin 2003, lorsqu'il était ministre de l’Intérieur, il pourrait fort bien être initié :

"La franc-maçonnerie est une grande école de pensée. A l’image du préambule de la future Constitution européenne, je veux rendre un hommage appuyé au rôle qu’elle a joué, et qu’elle joue encore, dans la diffusion et le rayonnement de valeurs humanistes de premier plan : l’égalité des individus, l’universalité de la nature humaine, la tolérance. [...] Dans ce ministère de l’Intérieur, la franc-maçonnerie française est un peu chez elle.[...] Si la franc-maçonnerie est chez elle au ministère de l’Intérieur, c’est plus simplement parce que peu de ministères portent aussi bien les valeurs républicaines et que peu de familles de pensée s’identifient aussi bien à la République."


Drogue : revoilà les irresponsables

De Jean-Michel Beaussant dans l'Homme Nouveau :

D "Les 18 et 19 mai derniers, des associations ont ouvert symboliquement à Paris, rue de Belleville dans le XIXe arrondissement, une «salle de consommation» de drogues, afin de montrer à l’opinion et aux pouvoirs publics ce que ce type de structure (de péché !) pourrait apporter en matière de santé publique. Cette salle, dont l’équipement a été copié sur une salle de ce type fonctionnant depuis 2001 à Genève, n’avait pas vocation à recevoir des usagers de drogues mais plutôt de montrer à la presse et aux responsables politiques ce qu’il faudrait mettre en place en France, selon ses promoteurs, pour permettre aux drogués de réaliser leurs injections dans de meilleures conditions d’hygiène, et donc réduire les risques de contamination, notamment les hépatites, sans parler du sida. Pour Jean-Louis Bara, président de Safe (une association de réduction des risques auprès des drogués) : «Notre but est d’aller vers l’ouverture d’une salle de consommation à Paris, d’obtenir une tolérance de la part des pouvoirs publics.» Selon les enquêtes spécialisées, près de 60 % des drogués sont infectés par le virus de l’hépatite C (VHC) et environ un tiers l’ignorent, ce qui contribue à propager l’épidémie. [...]

On sait que «Médecins du monde» invoque la même logique de réduction des risques pour participer aux grandes «raves» en proposant carrément ses services dans le discernement pour bien se droguer sans danger mortel ! Sans nier l’efficacité éventuellement ponctuelle et restreinte d’une telle action «prophylactique», on peut tout de même s’interroger sur les dangers de cette politique généralisée du «moindre pire» qui s’attaque seulement aux effets sans considérer simultanément les causes du mal. [...]

Les paroles de Benoît XVI à propos de la distribution des préservatifs valent ici de la même manière. Je le paraphrase à peine : on ne peut pas surmonter ce problème de la drogue ainsi, on ne peut pas résoudre ce fléau par la diffusion de seringues propres, de stéribox, de distributeurs ad hoc et autres «lieux» hygiéniques, au contraire cela augmente le problème. La solution ne peut se trouver que dans un double engagement : le premier, une responsabilisation personnelle et communautaire, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l’un envers l’autre, et le deuxième, une véritable amitié également et surtout pour les personnes qui se droguent, la disponibilité, même au prix de sacrifices, à être proches de ceux qui souffrent…"


Emmanuel Delhoume rejoint le MPF

Faisant le chemin inverse de Xavier Lemoine, Emmanuel Delhoume a décidé de rejoindre le MPF suite à son éviction du Parti Chrétien-démocrate (ex FRS) de Christine Boutin :

Delhoume "La mise en place du nouveau gouvernement dont Christine Boutin, présidente de l'ex-Forum des Républicains Sociaux a été évincée nous conduit à en tirer les leçons pour notre action politique.

En qualité de secrétaire national à la culture du FRS, j'ai été exclu pour avoir voulu rester fidèle aux positions historiques du FRS durant la campagne des élections europénnes : j'ai pris position en faveur des listes conduites par  Philippe de Villiers et le MPF, notament sur le rejet du traité de lisbonne et le refus de l'entrée de la Turquie dans l'Europe, positions que le FRS a soutenues dans le passé.

L'éviction de Christine Boutin montre qu'il faut rester fidèle à ses convictions et pas seulement se placer dans un tactique politicienne comme elle l'a fait. Durant de longs mois j'ai dénoncé cette méthode dont la conséquence est le suicide électoral que le parti de Madame Boutin vient de s'infliger.

Aujourd'hui le constat s'impose : le FRS n'a plus de ministre, il n'a pas d'élu au Parlement Européen, son poids politique est faible, son influence minime, sa légitimité contestée jusque sans son mouvement.

C'est pourquoi j'invite les élus, adhérents, amis de l'ex-FRS à rejoindre le Mouvement Pour La France, comme je le fais, afin de rester fidèles à leurs convictions et au combat politique." [source : e-deo]