Initiatives contre l'islamisation en France
22 juin 2009
Alors que la classe politique discute du port de la burqa sans se poser une seconde la question de la compatibilité de l'Islam avec un régime démocratique ou sans faire le lien avec une politique immigrationniste non maîtrisée, hypopcrisie d'ailleurs justement relevée par Jean-Marie Le Pen, plusieurs personnalités et mouvements politiques mettent en cause l'islamisation de la France :
" Le MNR constate que depuis l'entrée dans l'ère Sarkozy, on assiste au développement effréné de l'islam en France. La création du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) par l'actuel Président de la République a été un encouragement adressé aux musulmans pour se développer et, à terme, imposer leur loi pourtant incompatible avec les lois de la République française (...) Le MNR considère donc que les députés UMP qui prétendent aujourd'hui s'opposer au port de la burqa, participent en connaissance de cause à l'islamisation de notre pays. S'ils sont sincères, ils doivent démissionner immédiatement de l'UMP et rejoindre le camp de ceux qui ont choisi de défendre la civilisation européenne."
Le Parti de la France de Carl Lang lance une pétition pour exiger l'interdiction de la burqa :
" Une soixantaine de parlementaires feignent de s'inquiéter du port de la burqa en France et réclament la création d'une bien inutile commission parlementaire consacrée à ce sujet. Ce sont pourtant les partis politiques de ces mêmes parlementaires qui ont encouragé depuis 40 ans une immigration planétaire destructrice de notre identité française et européenne (...) Derrière le mythe de l'intégration républicaine, la réalité qui apparaît aujourd'hui d'évidence est celle de la désintégration nationale. Nous préférons la France des terroirs et des clochers à la France des terroirs et des mosquées."
Enfin, Robert Spieler, de la Nouvelle Droite Populaire, n'hésite pas à déclarer :
"Ce n'est pas la burqa qu'il faut interdire, c'est la présence de l'islam sur notre terre ! "
Je reproduis 3 commentaires sur le sujet qui ont éte censurés par les modérateurs du Figaro, tenants d'une stricte laïcité. Je vous laisse juge de l'inopportunité de mes propos :
1- La burka n'est même pas portée en Iran (il y a qu'à regarder les images d'actualité).
Ces femmes la portent par provocation, elles seraient trop heureuses qu'il y ait une commission parlementaire. Ne leur donnons pas cette tribune, la Halde serait capable de leur donner raison.
Par contre j'aimerais connaître les vraies motivations de M. André Gerin (PCF) et consorts pour soulever ce problème. Plutôt que de s'en prendre au résultat ils feraient mieux (ou ils auraient du) s'en prendre aux causes, ce n'est toujours pas fait en France et en Europe : Immigration de peuples inassimilables par le nombre et par la culture...
Au nom de la laïcité on a abattu tout ce qui pouvait faire obstacle à l'installation de l'Islam en France. En reniant les racines chrétiennes de notre civilisation et en rejetant les valeurs qui allaient avec on a laissé entrer le cheval dans Troie plus rien ne pourra les empêcher d'arriver à leurs fins. Car l'Islam est une religion prosélyte qui vomit le ventre mou qu'est la laïcité puisque pour lui il n' y a pas et il n'y aura jamais séparation d'avec l'Etat.
2- Il n'y a pas d'Islam intelligent et ouvert qui puisse s'acculturer des valeurs européennes (d'ailleurs qu'elles sont-elles?).
En terre d'Islam un non musulman est un citoyen de seconde zone. Regardez ce qui se passe dans les pays soit-disant modérés : les coptes sont brimés en Egypte, en Algérie on condamne les possesseurs de bible, en Turquie on ne peut pas construire de nouvelles églises. Ailleurs c'est l'halali sur tout ce qui porte une croix.
Au nom de la laïcité on a abattu tout ce qui pouvait faire obstacle à l'installation de l'Islam en France. En reniant les racines chrétiennes de notre civilisation et en rejetant les valeurs qui allaient avec on a laissé entrer le cheval dans Troie plus rien ne pourra les empêcher d'arriver à leurs fins. Car l'Islam est une religion prosélyte qui vomit le ventre mou qu'est la laïcité puisque pour lui il n' y a pas et il n'y aura jamais séparation d'avec l'Etat.
3- Seuls les laïcistes convaincus trouvent grâce aux yeux des modérateurs qui bloquent tout commentaire faisant état d'un Islam conquérant face à un occident qui n'a rien à lui opposer que des commissions parlementaires.
Au nom de la religion laïque la France a abandonné toutes les valeurs qui pouvaient efficacement faire front à cet Islam radical. La tolérance est contraire aux convictions, si je tolère tout comment puis-je défendre mes propres convictions. Or l'Islam est prosélyte par nature (comme d'ailleurs devrait l'être toute religion, sinon quelle serait la réalité d'une foi que l'on ne voudrait partager) et vomit le ventre mou qu'est la laïcité puisque pour lui il n' y a pas et il n'y aura jamais séparation d'avec l'Etat.
Rédigé par : GJ | 22 juin 2009 à 23:19
cet épisode me fait irrésistiblement penser à cette phrase de Bossuet: "Dieu se moque de ceux qui chérissent les causes dont ils pleurent les effets"; pardon si elle est approximative, mais le sens est là.
Rédigé par : tol | 23 juin 2009 à 08:10
Cette unanimité des droites nationales fait plaisir à voir sur un sujet aussi important. Merci à Ph. C. pour cette synthèse.
Merci aussi à GJ dont la contribution intéressante a été censurée par le libéral "Figaro" : "Sans la liberté de blâmer (tout sauf l'islam), il n'est pas d'éloge flatteur" ?
Rédigé par : Solange | 23 juin 2009 à 08:29
Du point de vue de la simple morale, le femmes en burqa sont bien évidement moins génantes que les « gay prides » ou les jeunes filles trop court vétues ou au ventre dénudé, même dans le métro.
(Mais là nous n'entendons guère nos élus!)
La burqa est toutefois un indicateur d'une volonté de se différencier du reste de la population sur le plan religieux et identitaire.
Volonté que fort peu de chrétiens osent manifester.
Rédigé par : BOGOMIR | 23 juin 2009 à 08:47
La question de la burqua est un faux débat, à bien des égard.
Car soit on traite la question de l'Islam, soit on traite la question des musulmans et donc de l'immigration.
Dans un premier cas, on attaque une religion, dans un second cas on attaque une politique.
Pour les politiques, attaquer une religion sans attaquer la politique d'immigration qui fait que l'Islam est devenu un problème européen et français est illusoire.
Il existe actuellement une tendance dans les droites nationales européennes, qui consiste à s'en prendre à l'islam comme religion.
Or cette religion n'est pas réformable, elle n'est pour nous que destinée à être repoussée voire contingentée, y compris au Moyen Orient, but des Croisades, et politique de la France durant longtemps, jusqu'à la guerre de 1914.
Aussi ici, en France, il ne faut pas entrer dans le cadre du débat religieux, dans laquelle nous nous enliserons : la politique suffit. Pour faire reculer la burqua, il faut avant tout casser la dynamique démographique de l'immigration, dont découlent et découleront de plus en plus, la dynamique religieuse et culturelle, y compris dans leurs formes extrêmes.
C'est l'immigration, et le socialisme redistributif qui la finance qu'il faut remettre en cause. Politique d'abord !
Rédigé par : PG | 23 juin 2009 à 10:47
Interdire la burqua est liberticide. L'Etat policier avance et se développe, et de nombreux chrétiens - y compris sur ce site - s'en gargarisent en appréciant ce genre d'interdiction. Il n'y a là aucun recul sur le sujet et surtout aucune profondeur. On continue à dresser les communautés les unes contre les autres au lieu de travailler à intégrer les populations immigrées, notamment musulmanes. Le mépris de l'Islam ne mène à rien. S'il est certain que l'immigration galopante devrait être largement canalisée, il est non moins certain qu'il ne s'agit pas d'interdire les mosquées, la burqua ou les tapis, mais de travailler à redonner à la chrétienté son éclat, de refaire de la France un pays de forte civilisation ; les immigrés, comme autrefois bien souvent, souhaiteront alors davantage y être intégrés et pouvoir dire fièrement comme il y a encore qqs dizaines d'années "nos ancêtres les gaulois". Alors que cet exemple est aujourd'hui précisément utilisé par nos adversaires comme un "mépris des populations victimes de la colonisation"...
Rédigé par : Marie | 23 juin 2009 à 11:05
J'ai entendu dire que le président roi de Versailles était opposé au port de la Burqua pour des raisons de dignité de la femme. Pour que la femme retrouve quelque dignité il faudrait que les hommes, voire certaines femmes, cessent de faire du corps nu ou suggestif de la femme un argument publicitaire qui couvre toutes les affiches ou les journauxdu type Figaro magazine, journal porno de luxe. Il faudrait aussi que pour être crédible, ce ne soit pas la femme de notre président dont les clichés (d'art bien sûr!) ne fassent pas les choux gras des salles des ventes!!!
Rédigé par : Journé Nicolas | 23 juin 2009 à 11:06
attention !!! si on dit NON à la burqa, ne va-t-on pas dire OUI au voile en toute circonstance ? une petite interdiction pour une grande autorisation !
j'en ai bien peur et c'est ce qui expliquerait cet intérêt subit pour légiférer sur le sujet .......
Rédigé par : YOUPI | 23 juin 2009 à 13:53
C'est Robert Spieler qui a raison. On ne va pas envoyer les gurkas contre les burkas. En revanche, la charia programmée pour 2050 nous fout les jetons. Il faut combattre la vérole, pas les boutons qu'elle procure.
Rédigé par : Mingdi | 23 juin 2009 à 14:45
Tout à fait d'accord avec GJ
Sans doute faudra-t-il attendre que l'IDF devienne le second Kosovo pour que la France réagisse.
Rédigé par : Laurent | 23 juin 2009 à 17:22