Paroles d'évêque
17 juin 2009
Pleine d'espérance, elle confirme la re-ouverture de son séminaire et elle verra la mise sur pied de trois piliers détaillés ci-dessous : l'observatoire de la mission, l'observatoire socio-politique et l'académie diocésaine pour la Vie. Comment ne pas se réjouir d'une telle orientation?
Avec mon arrivée, une nouvelle étape de l’histoire de notre diocèse a commencé. Si j’ai été heureux de reconduire dans un premier temps le Conseil épiscopal de mon prédécesseur, il m’a paru souhaitable, pour donner une nouvelle impulsion à notre action pastorale commune, de le renouveler.
Après avoir beaucoup écouté, consulté, prié, j’ai donc
décidé de constituer un nouveau Conseil, à la fois en pariant sur des
visages nouveaux, dont certains font partie des plus jeunes prêtres, et
en assurant la continuité avec des hommes qui ont l’expérience du
gouvernement du diocèse. Ce Conseil devra, comme le précédent, être
premièrement soucieux de la communion du presbyterium et de l’ensemble
du Peuple de Dieu, car nous avons besoin de tous, prêtres, diacres,
consacrés et fidèles du Christ laïcs, pour construire l’Église, chacun
avec ses charismes et sa part du ministère.
De nombreux prêtres seront aussi appelés à de nouvelles fonctions. Je
les remercie d’avance de leur disponibilité, signe de leur zèle pour la
mission et de leur engagement à s’accrocher d’abord au Christ, seul et
unique Bon Pasteur de son Peuple.
Je tiens à remercier tout particulièrement les abbés
André Saint-Esteben et Dominique Cornu, vicaires généraux, pour leur
ministère aux côtés de mon prédécesseur durant ces dernières années et
dont j’ai bénéficié de l’aide depuis sept mois : leur loyauté
exemplaire et leur expérience d’authentiques serviteurs de l’Église
honorent notre diocèse et ils continueront d’être pour moi, dans leurs
charges respectives, des collaborateurs sur lesquels je sais pouvoir
compter.
Je remercie aussi les autres membres du Conseil épiscopal pour leur
collaboration attentive : ceux qui seront libérés de leur
responsabilité diocésaine pourront ainsi d’autant mieux se consacrer
avec zèle aux lourdes charges pastorales qui leur sont confiées.
Quelques projets
Au premier trimestre de l’année pastorale à venir, nous
procéderons à la reconstitution du Conseil presbytéral dont la première
tâche sera de revisiter nos pratiques pastorales et de préparer la
publication d’un « Directoire diocésain » pour favoriser une pastorale
organique dans le diocèse. En poursuivant la mise en œuvre des
orientations du Synode, nous nous engagerons résolument sur de nouveaux
chemins de mission, pour organiser à frais nouveaux une pastorale
d’évangélisation, à commencer par « la première annonce » qui me semble
être l’urgence du moment.
Pour ce faire, je mettrai en place trois organismes, qui, en lien avec
le Conseil épiscopal et le Conseil presbytéral d’une part, et avec les
services diocésains d’autre part, nous aideront à réfléchir aux moyens
de ce nouvel élan missionnaire : un « observatoire de la mission »
pour un partage d’expériences et une force de propositions en vue d’une
nouvelle première annonce, en particulier en direction des jeunes et
des familles, et pour promouvoir un renouveau paroissial ; un « observatoire socio-politique »
pour une promotion de la doctrine sociale de l’Église, instrument
authentique de la nouvelle évangélisation de notre société traversée
par tant de crises ; une « académie diocésaine pour la vie » qui aura la mission d’impulser une culture de vie dans tous les domaines de la pastorale diocésaine.
Quelqu`un serait en mesure de me dire quelle influence exerce le chemin néocathecumenal dans le diocèse de Mons. Aillet?
Connaissant le rite et les méthodes du chemin néocat, les textes du fondateur du chemin qui sont encore secrets et non approuvés par la CDF, je serais curieuse de savoir si en France aussi le chemin veut s`imposer dans les paroisses au détriment des autres réalités, imposant par là-même le projet de son fondateur.
Je serais curieuse de savoir si en France aussi les évêques confient la catéchèse au chemin néocat sans en connaître le contenu, en sachant que ces catéchèses amènent au final à la formation de communautés qui célébreront leurs eucharisties, avec le rite crée par le fondateur, dans des salles séparées le samedi soir!
Rédigé par : Luisa | 17 juin 2009 à 16:52
Mgr AILLET comme quelques uns de ses frères dans l'épiscopat en France, emplit pleinement ses responsabilités épiscopales, à la fois selon les directives issues du Concile de Trente (écoles, formation des laîcs et des prêtres, oeuvres sociales et intellectuelles, etc....) mais également selon l'esprit de Vatican II : il assume totalement la direction de son presbytérat et de son église locale, fuyant les alignements, comme ceux de la Conférence épiscopale, dont Rome a souligné dernièrement que Vatican II ne justifiait nullement la place centrale qu'elle s'était arrogée dans beaucoup d'épiscopats
La ''Réforme de la Réforme'' voulue par benoît XVI renoue avec les principes et méthodes de la Contre Réforme Catholique issue de Trente, mais aussi avec la reconstruction du tissu catholique du XIX ème siècle. Cela replace naturellement et sans drame Vatican II à sa juste place : regarder le XXème siècle afin de construire une nouvelle évangélisation. Sans plus. C'est déjà beaucoup.
Rédigé par : PG | 18 juin 2009 à 13:02
Merci Monseigneur
Rédigé par : tugdulune | 18 juin 2009 à 17:34