Autorité politique mondiale : les mots ont un sens
18 juillet 2009
Dans son dernier numéro de Daoudal Hebdo, Yves Daoudal insiste sur le sens des mots :
"La moindre des choses, quand il s’agit de l’enseignement d’un pape, et a fortiori de plusieurs papes, est d’admettre que les mots utilisés ont un sens précis. Surtout quand ce sens est explicité… Il est donc stupéfiant de voir des catholiques se féliciter ou se désoler de voir que le pape demande un gouvernement mondial ou un super-Etat mondial. Benoît XVI dit : une «autorité politique» mondiale. Il dit: «autorité», et non pas «gouvernement». Nous connaissons pourtant la différence, avec toutes les «hautes autorités» inventées ces dernières années par notre gouvernement. «Il est important d'éviter tout malentendu: il n'est pas question ici de constituer un super-Etat mondial.» Cela, c’est Jean-Paul II qui le disait déjà, dans son message du 1er janvier 2003.
Le malentendu vient sans doute du mot «politique», qui frappe davantage que l’expression «autorité publique» utilisée par Jean XXIII. Mais il s’agit de la même chose, et le Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise disait déjà «autorité politique». Benoît XVI fait bien de le reprendre et en quelque sorte de l’authentifier. Le mot «politique», ici, ne renvoie ni à un gouvernement ni à un Etat, mais, si l’on ose dire, au «politique d’abord» de Maurras. Il s’agit de s’occuper du bien commun de l’humanité, dans toutes ses dimensions mondiales ou mondialisées: économie, énergie, environnement, santé, communications… Pour cela, il faut une autorité non pas sectorielle, mais une autorité «politique», qui soit au-dessus des diverses catégories : c’est la seule véritable autorité qui puisse être efficace sans être inféodée, notamment aux multinationales de l’économie et de la finance qui sont aujourd’hui plus puissantes que les Etats, et aux lobbies idéologiques internationaux. [...]La mondialisation est un fait. Si l’on veut la sortir des idéologies du mondialisme et du technologisme, et des griffes des puissances financières, il faut que sa gouvernance soit le fait d’une autorité, politique, de type subsidiaire [...]
Il existe déjà une autorité de ce type, sur le plan juridique, étroitement liée au développement du droit international (dont parle Benoît XVI à propos de la mondialisation), et qui fait comprendre de quoi il s’agit : c’est la Cour pénale internationale (à ne pas confondre avec les scandaleux TPI fabriqués par les Américains). Instituée en 2002, la Cour pénale internationale est l’aboutissement de l’évolution du droit des gens, devenu droit international, qui évoquait depuis longtemps déjà les «lois de l’humanité». [...] les statuts de la Cour pénale internationale respectent scrupuleusement le principe de subsidiarité (qu’elle appelle «principe de complémentarité», manifestement pour qu’on ne le confonde pas avec le faux principe de subsidiarité du traité de Maastricht). Et c’est le recours à ce principe qui doit permettre à la CPI, selon ses statuts, d’avoir une action efficace sans nier les souverainetés nationales, et même en contribuant à renforcer les authentiques souverainetés nationales. La CPI se définit elle-même comme une institution «complémentaire», au sens de subsidiaire, des juridictions criminelles nationales. Le traité précise que l’affaire dont la Cour est saisie sera jugée irrecevable si elle a fait l’objet d’une enquête dans l’Etat en question, quel qu’ait été le résultat de cette enquête, et que si la personne mise en cause a été jugée dans cet Etat elle ne peut pas l’être de nouveau par la Cour. L’affaire ne peut être jugée recevable que s’il y a un manque manifeste de volonté de l’Etat d’engager une procédure, ou si l’Etat est dans l’incapacité de l’engager, en raison de l’effondrement de son système judiciaire."
Mise au point salutaire, hormis la référence au "politique d'abord" qui n'est quand même pas vraiment la perspective adoptée par l'encyclique. En philosophie politique, on distingue l'autorité et le pouvoir. L'autorité désigne les objectifs (ici le bien commun mondial); le pouvoir contraint ce qui implique la mise en place d'un appareil étatique. Il ne semble pas être question de cela dans l'encyclique.
Rédigé par : Hubert | 18 juillet 2009 à 13:18
D'accord mais s'il s'agit de codamner Pinochet par exemple oui mais que l'on s'en prenne au Communisme internationnal ou même français alors le résonnement change. Qui aujourd'hui oserait un blocus contre la Chine qui représente une force commerciale et que tous les gouvernements vont courtiser même si les droits de l'homme y sont bafoués. Tout ça est de la comédie ,le Prince de ce monde domine toujours.
Rédigé par : Georges | 18 juillet 2009 à 13:36
M. Daoudal a un sens très personnel des nuances!
"Benoît XVI dit : une «autorité politique» mondiale. Il dit: «autorité», et non pas «gouvernement». Nous connaissons pourtant la différence, avec toutes les «hautes autorités» inventées ces dernières années par notre gouvernement."
Dans le langage traditionnel, l'autorité digne de ce nom se donne les moyens d'agir et donc de gouverner... Ce n'est parce que nos gouvernants actuels font correspondre des réalités creuses aux mots que nous devons leur emboîter le pas.
"Le mot «politique», ici, ne renvoie ni à un gouvernement ni à un Etat, mais, si l’on ose dire, au «politique d’abord» de Maurras. Il s’agit de s’occuper du bien commun de l’humanité, dans toutes ses dimensions mondiales ou mondialisées: économie, énergie, environnement, santé, communications…"
Entre un gouvernement mondial et une "autorité politique chargée de s’occuper du bien commun de l’humanité, dans toutes ses dimensions mondiales ou mondialisées: économie, énergie, environnement, santé, communications…", la différence ne saute franchement pas aux yeux...
"Pour cela, il faut une autorité non pas sectorielle, mais une autorité «politique», qui soit au-dessus des diverses catégories : c’est la seule véritable autorité qui puisse être efficace sans être inféodée, notamment aux multinationales de l’économie et de la finance qui sont aujourd’hui plus puissantes que les Etats, et aux lobbies idéologiques internationaux."
Donc, ce serait en se plaçant au même niveau que les puissances d'argent, en poussant activement dans leur sens mondialiste, qu'on arriverait à les prendre de court, bien plus habiles que nous sommes...
"La mondialisation est un fait."
Tout comme la Révolution et sa fille, la démocratie libérale... doit-on pour autant les accepter, à l'instar des "catholiques" libéraux condamnés par le Magistère???
"Si l’on veut la sortir des idéologies du mondialisme et du technologisme, et des griffes des puissances financières, il faut que sa gouvernance soit le fait d’une autorité, politique, de type subsidiaire."
Nous sommes là comme avec les fameux contre-pouvoirs nécessaires à toute autorité; mais celui qui a la possibilité de contrecarrer l'autorité, c'est véritablement lui qui a l'autorité!!!
"Il existe déjà une autorité de ce type, sur le plan juridique, étroitement liée au développement du droit international (...): c’est la Cour pénale internationale (...) les statuts de la Cour pénale internationale respectent scrupuleusement le principe de subsidiarité (...) L’affaire ne peut être jugée recevable que s’il y a un manque manifeste de volonté de l’Etat d’engager une procédure, ou si l’Etat est dans l’incapacité de l’engager, en raison de l’effondrement de son système judiciaire."
Qui est habilité à juger d'un manque manifeste de volonté de l’Etat d’engager une procédure, sinon la CPI? Quels sont les critères objectifs de l’effondrement du système judiciaire d'un Etat?
De fait, la CPI représente une autorité supérieure à celles des Etats.
De plus, il faut bien voir que ses belles et théoriques limites ne sont pas gravées dans le marbre: on ne voit pas bien ce qui empêcherait une extension des compétences, au détriment des droits nationaux, si elle était décidée par un parlement planétaire "représentatif"?
Et qu'est-ce qui nous garantit que le principe de subsidiarité sera maintenu, sitôt l'institution mondiale bien légalement installée?
Puisqu'on n'arrive pas à réaliser le bien commun dans le cadre national, il peut être tentant de passer à l'échelon supérieur en espérant que ça marchera mieux... Mais gare aux illusions idéologiques!!! On ne voit vraiment pas comment une institution mondiale arriverait à faire ce que les Etats libéraux modernes sont incapables de réaliser. Que les sceptiques regardent un peu les cinquante années d'expérience de l'Europe, pleine d'idées généreuses et "subsidiaires"...
La fuite en avant n'a jamais permis d'arriver au but recherché; aujourd'hui, le premier problème mondial est le libéralisme.
Rédigé par : lulo | 18 juillet 2009 à 18:02
Yves Daoudal met le doigt sur la confusion qu'entraînent les termes de politique et justice internationale, car ils sont extrêmement dévalués dans l'esprit des Français suite à la conduite de leurs hommes politiques et du Tribunal International.
Rédigé par : Jean Theis | 18 juillet 2009 à 19:03
100% d'accord avec Georges : la CPI est une institution politique au service de quelques états, et qui a un sens de la justice très orientée. Et qui un jour se retournera contre nous
[Vous confondez le CPI et le TPI. MJ]
Rédigé par : SD | 18 juillet 2009 à 21:04
1000 excuses, en effet, j'ai lu un peu vite. Mais cela ne change rien finalement à mon propos, puisque je prends un peu d'avance. Les USA ont refusé d'être associés à la CPI, dont la philosophie vient de la création des TPI. Il n'y a aucune chance que le massacre des Hmongs arrive devant la CPI... Les juges sont des hommes qui sont nommés par des états avec des intérêts et une vision géopolitique. On le voit bien avec la cour de justice des communautés européennes ou la cour européenne des droits de l'homme qui sur certains sujets font du prosélytisme anti-juridique.
Le TPI pour l'ex-Yougoslavie a fait un travail lamentable, partant du principe que la guerre déclenchée contre la Serbie par les États-Unis à l'Europe ne pouvait pas être illégale. Il a volontairement ignoré certains criminels pour complaire à l'OTAN et l'ONU. Cette justice internationale ne peut être que partiale.
[C'est fatigant. Vous mélangez tout, mondialisation et mondialisme, TPI et CPI. Lisez la lettre d'YD en intégralité, vous découvrirez le CPI.
Et lisez aussi l'intégralité de l'encyclique : les n°41, 57 et 67 ne se contredisent pas. MJ]
Rédigé par : SD | 19 juillet 2009 à 10:49
"C'est fatigant. Vous mélangez tout, mondialisation et mondialisme" ?!!? Vous pouvez détailler ? Je n'ai pas cité un seul de ces termes ! La CPI, créé sous l'égide de l'ONU qui compte une majorité de dictatures, prolonge les TPI (qui furent mis en place aussi par les Européens, ayant agi dans le même illégalité que les Américains en ex-Yougoslavie, mais sur le plan juridique c'est l'ONU qui les a crées), désolé.
Je ne critique pas l'idée de la CPI en elle-même, mais son impossible réalisation dans le monde actuel. Avez-vous vu quel sont les cas pendants devant la cour actuellement ? Que des gens d'Afrique si ma mémoire est bonne, venant de pays qui ne comptent pas sur la scène internationale. Le fou furieux junior qui dirige la Corée du Nord et qui massacre son propre peuple devrait se retrouver devant cette juridiction, mais il est protégé par la Chine.
On retrouve la même noblesse d'intention que pour la création de l'ONU, dont le seul intérêt aujourd'hui est de permettre aux pays en conflit de se parler, ce qui certes n'est déjà pas si mal.
Pour tout le reste, l'ONU qui aurait dû être un modèle de neutralité est devenu une machine idéologique (l'avortement par exemple, mais ce n'est pas à vous que j'apprendrai cela). Pourquoi les Américains ont-ils peur que leurs soldats finissent devant la CPI, et ont-ils donc refusé de signer le statut de Rome ? Sont-ils coutumiers de crimes de guerre plus grands que ceux commis durant la deuxième guerre mondiale ?
Il n'y a qu'une seule souveraineté : celle des états, et par délégation celle d'organismes auxquels un état a confié une responsabilité avec d'autres états partageant les mêmes valeurs (idéalement). Même si vous me direz qu'il n'y a pas là atteinte à la souveraineté des états. J'ai des doutes, sinon pourquoi les USA auraient-il refusé de signer ?
La façon dont les droits de l'homme sont gérés par l'ONU aujourd'hui est à pleurer de rire, faute de mieux. Sur bien des points l'ONU est un échec pour la bonne raison que la majorité de ses membres sont des dictatures. L'ONU avait pourtant à l'origine vocation à être cette "autorité supérieure".
La définition de "crimes de guerre", remis en avant pour la création des TPI,se prête à de multiples élargissements possiblement incontrôlés, ainsi qu'on a pu le voir lors de la dernière offensive de l'armée israélienne à Gaza, notamment avec les obus au phosphore.
Quant aux encycliques, "rendez à César ce qui est à César", "mon royaume n'est pas de ce monde" etc. Je redirai la même chose qu'en ce qui concerne le système financier vu par le Vatican : j'écoute avec respect ce que dit le Saint-Père, et notamment ses appels au respect de la justice et de l'équité, mais pour les affaires temporelles, nous sommes seuls responsables, nous pauvres êtres humains.
[Je censure la fin qui est absolument faux : lisez mieux le SB, nous parlons souvent, et plus que les autres des chrétiens persécutés.
Oui vous mélangez pour mieux condamner l'ONU (pour laquelle le Pape demande une réforme, les TPI, la CEDH, la CJCE et le CPI.
Cela n'est pas un argument.
Il y a une différence entre dire qu'une organisation est mauvaise dans son essence et dire que l'homme est faible.
Le CPI est institué en 2002. Me Jean-Baptiste Biaggi peut difficilement passer pour un mondialiste: il fut président du comité de soutien de Jean-Marie Le Pen à la présidentielle. Me Biaggi évoquait l'introduction de la notion de crime contre l'humanité dans notre nouveau code de droit pénal, en 1994. Il concluait: « Ainsi établi, dans le droit pénal français, le crime contre l'humanité marque une étape importante dans l'établissement d'un droit humanitaire dont le couronnement sera la création de la Cour pénale internationale, compétente pour juger tous les crimes de cet ordre. »
Ce qui nous intéresse, ici, est de constater que les statuts de la Cour pénale internationale respectent scrupuleusement le principe de subsidiarité (qu’elle
appelle « principe de complémentarité », manifestement pour qu’on ne le confonde pas avec le faux principe de
subsidiarité du traité de Maastricht). Et c’est le recours à ce principe qui doit permettre à la CPI, selon ses statuts, d’avoir une action efficace sans nier les souverainetés
nationales, et même en contribuant à renforcer les authentiques souverainetés nationales.
La CPI se définit elle-même comme une institution « complémentaire », au sens de subsidiaire, des juridictions criminelles nationales. Le traité précise que l’affaire dont la Cour est saisie sera jugée irrecevable si elle a fait l’objet d’une enquête dans l’Etat en question, quel qu’ait été le résultat de cette enquête, et que si la personne mise en cause a été jugée dans cet Etat elle ne peut pas l’être de
nouveau par la Cour. L’affaire ne peut être jugée recevable que s’il y a un manque manifeste de volonté de l’Etat d’engager une procédure, ou si l’Etat est dans
l’incapacité de l’engager, en raison de l’effondrement de son système judiciaire.
Tiré de YD.
Dire que c'est utopique, c'est comme dire que l'abrogation de l'avortement est utopique : cela ne vous dédouanne pas de vous engager pour tout faire.
MJ
Rédigé par : SD | 21 juillet 2009 à 14:40
Je ne pense pas mélanger : je ne parle pas des TPI, CPI d'un côté et CEDH CJCE de l'autre dans les mêmes termes. Je n'ai cité les deux dernières que pour illustrer comment on peut tordre droit, surtout quand celui-ci est jurisprudentiel.
[Mais de même, vous n'avez pas le droit de mélanger TPI et CPI ! MJ]
Je n'ai rien à redire à ce que dit Me Jean-Baptiste Biaggi : le problème de la CPI ne vient pas de sa compétence en matière de crimes contre l'humanité, mais en matière de crimes de guerre, une notion extensible à l'infini en l'état actuel des choses : voir la question des obus au phosphore israéliens. C'est pour cela que je pense que la CPI ne peut fonctionner : on l'a vu avec la compétence universelle (temporaire) internationale de la Belgique, devant laquelle on avait porté plainte contre M. Bush. (La Cour pénale internationale (CPI) «peut exercer sa compétence à l'égard des personnes pour les crimes les plus graves ayant une portée internationale»)
Et je repose la question : pourquoi les USA qui sont la nation qui fait la guerre le plus souvent à l'extérieur de ses frontières ne veulent-ils pas intégrer la CPI ? Sont-ils coutumiers de crimes contre l'humanité ? Mais ils savent que beaucoup de nations et d'humanistes, notamment français, les haïssent (il suffit de lire les posts de ce blog).
Je ne dis pas que l'ONU ne sert à rien, c'est un lieu de dialogue ou au moins d'expression, je dis qu'elle a raté sa vocation d'autorité supérieure. Ce type d'institution aura toujours un problème tant que la dictature chinoise aura la même voix qu'une démocratie. Ce n'est pas le cas avec la CEDH ou la CJCE. Et c'est le problème des institutions des droits de l'homme à l'ONU.
[Non : l'ONU doit être réformée. Quant au CPI, je vois que vous me rejoignez : il s'agit bien de sa compétence, pas des qualités des hommes. MJ]
Rédigé par : SD | 21 juillet 2009 à 22:03
Un petit exemple aujourd'huy de bivouac.id :
http://www.bivouac-id.com/2009/07/21/meurthe-et-moselle-djihad-a-toul/
[Actu mentionnée 3 semaines avant :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/07/un-pr%C3%AAtre-catholique-caillass%C3%A9-%C3%A0-toul.html
MJ]
Rédigé par : SD | 22 juillet 2009 à 14:19
Raté, j'étais en vacances, mais c'était très bien d'en parler. Une petite remarque quand même, Bivouac.id indique clairement d'où vient la menace, quand vous restez dans le flou. Bivouac.id permet ainsi à son lecteur la découverte d'un hadith. Ce qui pourrait faire réfléchir les admirateurs de Mr Chauprade par exemple. Cela dit, comparez les deux blogs, ajm.news également qui est un blog catholique conservateur (http://www.google.com/reader/shared/user/17088477849575378958/state/com.google/broadcast), et vous verrez qu'il y a beaucoup d'informations que vous laissez passer. Et je vous lis tous les jours. Ma remarque ne visait pas à vous faire passer pour un islamophile, c'était juste une observation.
En ce moment, sur bivouac.id, le témoignage de trois femmes ayant abandonné l'Islam. Certes, ce blog est laïciste, mais pas anti catholique, et l'union sacrée est nécessaire en ce moment. En revanche il est vrai qu'ils n'ont pas de tendresse particulière pour le front national.
Cordialement
SD
[On ne peut pas tout traiter et comme ce genre d'actualité est traité par ce blog, comme par Fdesouche, il est inutile de faire des doublons.
Mais en revanche, vous ne pouvez pas affirmer que nous n'en parlons pas. POur vous en convaincre, regardez les posts par thèmes :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/archives.html
MJ]
Rédigé par : SD | 22 juillet 2009 à 21:13