Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
juin 2009
Next month:
août 2009

L’emprise des islamistes sur des territoires entiers

André Gérin, président de la mission d’information parlementaire sur le voile intégral, réagit à propos du chiffre ridicule concernant le nombre de femmes voilées. Selon André Gérin, il faut «aller au-delà de la question du voile".

"Ce qui est préoccupant, c’est l’emprise de plus en plus grande des fondamentalistes musulmans sur des territoires entiers de notre pays".


Benoît XVI au Vietnam en 2010 ?

V Le Vietnam est, avec l'Arabie Saoudite et la Chine, l’un des très rares Etats à ne pas entretenir de relations diplomatiques avec le Saint-Siège. C’est aussi un pays où la communauté catholique est persécutée.

L'invitation à se rendre au Vietnam a été adressée au pape par Pierre Nguyen Van Nhon, archevêque de Dalat et président de la conférence des évêques du Vietnam, lors de la visite "ad limina" que les évêques de ce pays ont faite à Rome fin juin. Il manque encore l'invitation officielle du gouvernement mais elle sera probablement adressée à Benoît XVI par Nguyen Minh Triet, président du Vietnam, quand celui-ci sera reçu en audience au Vatican en décembre. De plus une délégation du gouvernement vietnamien, créée en accord avec les autorités vaticanes justement pour discuter de l’établissement de relations diplomatiques, arrivera à Rome en novembre prochain.

Les catholiques sont plus de 6 millions, soit 8% des 84 millions d’habitants. Leur nombre augmente : dans la seule Ho Chi Minh Ville, 9 000 adultes sont baptisés chaque année. Les vocations religieuses et monastiques progressent également. Les quatre monastères bénédictins du pays comptent aujourd’hui 270 moines. A l'abbaye de Huê ils étaient 11 en 1975 ; aujourd’hui ils sont 79, avec une vingtaine de novices chaque année.


Victoire pro-vie aux Etats-Unis

La commission parlementaire pour l’Énergie et le Commerce Intérieurs a voté hier un amendement visant à exclure explicitement l’avortement de la loi sur la réforme du système de santé en cours de discussion. L’amendement stipule que la loi réformant le système de santé ne pourra pas imposer l’obligation de rembourser l’avortement sauf dans les cas de danger pour la santé de la mère de viol ou d’inceste.  Toutefois, cet amendement devra être ratifié par une majorité de la Chambre des Représentants et du Sénat.


Benoît XVI va sortir un album

La maison de disque Geffen/Universal a annoncé vendredi que le Pape venait d'enregistrer un album, en la basilique Saint-Pierre,dans lequel il chante et récite des prières à la Vierge Marie. Le souverain pontife est accompagné par le Chœur de l'Académie philarmonique de Rome. L'album comporte également huit morceaux originaux de musique classique contemporaine interprétés par le Royal Philharmonic de Londres. L'album ne sortira pas avant le 30 novembre.

Le CD n'a pas été enregistré à l'initiative du Vatican mais d'un groupe de médias catholique, le Multimedia San Paolo. Les bénéfices seront reversés à un fond d'éducation musicale à destination des enfants déshérités du monde entier.


La Grande-Bretagne vers l'euthanasie ?

Les juges de la Cour suprême à Londres viennent de se prononcer pour une clarification de la loi concernant le suicide assisté. C'est ce que réclamait Debbie Purdy, femme de 46 ans, souffrant d’une sclérose en plaque, et souhaitant mourir (en Suisse, avec l'aossiation Dignitas) en présence de son mari. Or, en vertu de l’actuelle loi britannique, son mari risque une peine de prison s’il aide sa femme à mettre fin à ses jours, même à l'étranger.


Pôle Emploi ne connaît pas la crise

Lu sur e-deo :

"Selon la lettre confidentielle Faits et Documents, les dirigeants de Pôle Emploi se sont offerts avec leurs épouses un séminaire de formation digne de ce nom. Autour du thème "Initiatives opérationnelles pour un établissement durable", ce séminaire s'est déroulé dans un cinq étoiles de Dubrovnik, "l'un des hôtels les plus luxueux de la Méditerranée".


Le poison RU486 autorisé en Italie

Si l'avortement baisse, la pilule abortive est désormais commercialisée en Italie. L'agence italienne du médicament (AIFA) a donné son feu vert, hier soir, à la commercialisation de la pilule abortive RU486 au terme de près de deux ans de procédure, malgré les fortes pressions de l'Eglise et les réticences du gouvernement Berlusconi. L'AIFA, qui s'est prononcé en faveur de la RU486, à 4 voix contre 1, a ainsi accédé à la demande du laboratoire français Exelgyn qui avait déposé en novembre 2007 une demande de mise sur le marché italien de ce poison autorisé en France depuis 1988.

La pilule abortive ne pourra être administrée "que dans le cadre hospitalier" et "avant le 49e jour de grossesse, c'est-à-dire avant la septième semaine", a précisé à l'issue de la réunion un des membres du conseil d'administration. Le président émérite de l'Académie pontificale pour la vie du Vatican, Mgr Elio Sgreccia, avait réaffirmé dans la journée de jeudi "l'excommunication pour le médecin, la femme et tous ceux qui poussent à l'utilisation" de la RU486. Cette pilule

"n'est pas un médicament mais un poison mortel."

"C'est la culture de la mort qui triomphe", a affirmé hier soir dans un communiqué un député du parti UDC.


Cynique

Voici ce qu'on lit dans La Croix :

A "La mosquée d’Istanbul dont le minaret est un clocher Tout au long de cette semaine, «La Croix» met en lumière les symboles communs à tous les peuples méditerranéens. Aujourd’hui, une mosquée qui est aussi une ancienne église dominicaine [...]

Son nom, Arap Camii, la mosquée des Arabes. Elle a une originalité…. Un haut clocher carré qui fait office de minaret. On en demeure tout étonné : est-ce bien un clocher ? «Mais oui, c’est un clocher. Il ne nous serait jamais venu à l’idée de le détruire. On l’a préservé», s’exclame dans son bureau jouxtant la mosquée, le débonnaire imam d’Arap Camii, Sabri Isik, à ce poste depuis quarante-six ans. «Nous avons simplement remplacé la croix par le croissant. C’était normal. Mais nous prions le même Dieu, n’est-ce pas ?» [...]

[D]ans ce qui fut l’ancien presbytère situé à côté du mirhab, meuble sacré où l’iman Isik dirige les prières tourné vers La Mecque, on remarque sur le mur blanc des ombres, des taches de couleurs. Comme si on avait voulu non pas effacer, mais cacher des peintures, sans doute des visages. Dans l’islam, toute représentation physique est interdite. À y regarder de très près, comme le fait le prieur des dominicains d’Istanbul, on pourrait croire voir la Vierge Marie penchée sur l’enfant Jésus. [...] Un tremblement de terre en 1999 a fait apparaître les deux évangélistes saint Marc et saint Matthieu. Et, sous le toit, saint Ambroise de Milan, l’un des docteurs de l’Église. Sur le mur, seraient encore cachées, à restaurer, les peintures de la naissance et du baptême de Jésus… Peintures du XIVe siècle… [...] la “mosquée-église” serait une copie d’une église du nord-est de l’Italie, Saint-Nicolas, à Tolentino, dans laquelle il y a quatre sections, avec chacune un évangéliste en face d’un saint, et qui se regardent."


Forte mobilisation des catholiques au Vietnam

T 10 jours après la violente attaque policière contre la communauté paroissiale de Tam Toa (photo), le climat des relations entre catholiques et forces de sécurité n'a cessé de se détériorer. Dimanche 26 juillet, la mobilisation des 19 doyennés du diocèse de Vinh, second plus grand diocèse du Vietnam après celui de Xuân Lôc, a été complète. 170 prêtres, 420 religieuses et un demi-million de fidèles se sont rassemblés pour des protestations pacifiques. Cette manifestation populaire est la plus importante qu'ait jamais connue le Vietnam. Des heurts entre les communautés catholiques et les forces de l'ordre ont eu lieu ; plusieurs prêtres ont été l'objet d'agressions délibérées de la police et deux d'entre eux ont été grièvement blessés. Depuis l'attaque policière du 20 juillet, la paroisse est devenue un lieu de pèlerinage où des délégations paroissiales viennent prier et exprimer leur solidarité avec cette communauté agressée.

La police, accompagnée de groupes d'hommes de main, s'est montrée particulièrement agressive. Dans la matinée du 27 juillet, le P. Paul Nguyên Dinh Phu, curé de Du Lôc, faisait partie d'un groupe de quatre prêtres et d'environ 100 fidèles en visite à Tam Toa. Alors que les pèlerins essayaient de pénétrer sur le terrain de l'église en ruines, une rixe éclata entre eux et les policiers. Alors qu'il se portait au secours d'une femme tabassée par les policiers, le prêtre fut pris à partie et frappé à la tête et au visage par une trentaine de policiers. Il a été alors transporté à l'hôpital.

Dans l'après-midi du lendemain, le P. Pierre Ngô Thê Binh, au nom de l'évêché, avait pris rendez-vous avec un haut fonctionnaire dans l'établissement où était soigné son confrère. Au sortir de l'hôpital, le prêtre est tombé dans une embuscade tendue par une centaine d'hommes de main des autorités. Il fut, lui aussi, violemment agressé, jeté à terre et laissé gisant sur le sol.

Tout au long de ces jours de crise, l'évêché de Vinh a joué un rôle prépondérant dans le mouvement de protestation contre les violences policières. Des communiqués émanant de lui ont établi la version authentique des faits et ont réfuté soigneusement les fausses accusations portées par les médias officiels.


L'avortement en baisse en Italie

Le nombre des avortements pour les femmes italiennes est en baisse. En 2008 : 121406 avortements "officiels" ont été pratiqués. En 2007, 126562. Une baisse de 4,1%. Et en 1982, on en comptait 234801. Une baisse donc de 48.3% par rapport aux données de 2008.

Au niveau national, pour les gynécologues, l'objection de conscience passe de 58.7% en 2005 à 70.5% en 2007. Et plus de 80% des gynécologues refusent d'avorter dans les provinces du Lazio, la Basilicata, la Campania.

La présence de l'Eglise catholique, son travail constant, les nombreuses interventions des Evêques et de l'épiscopat, l'action du Mouvement Pro Vita sont sans nul doute, à l'origine de cette baisse sensible d'avortements.


Un prêtre assassiné en Inde

Un prêtre a été assassiné mercredi en Inde dans le Karnataka (sud), où les chrétiens sont l'objet de violences. Son corps dénudé a été trouvé jeudi matin sur une route menant à sa paroisse. Il aurait été tué en regagnant sa paroisse après avoir célébré un enterrement dans un village voisin. L'évêque du diocèse, Mgr Lawrence Mukkuzhy, n'a avancé aucune hypothèse mais a exclu "un crime crapuleux". Pour un autre responsable du diocèse, il s'agit d'une exécution. Il a précisé que le corps ne présentait pas de blessure apparente et que des éléments laissaient penser que le religieux avait été étouffé. Une autopsie devrait être pratiquée prochainement pour déterminer les causes de la mort.

L'association des Indiens chrétiens a demandé l'ouverture d'une enquête sur cet assassinat et sur d'autres attaques contre des chrétiens dans la région. Vingt églises et chapelles avaient été détruites l'année dernière dans des violences dans le Karnataka au moment où, dans l'Etat d'Orissa (est), des attaques menées par des hindous avaient fait 35 morts, provoqué la fuite de dizaines de milliers de villageois après l'incendie d'un demi-millier de maisons et de dizaines d'églises et paroisses.


L'Eglise catholique d'Ukraine, détruite par l'URSS

Une lettre de décembre 1945 de Nikita Khrouchtchev à Joseph Staline, récemment découverte, prouve que les dirigeants soviétiques ont été directement impliqués dans la liquidation de l'Eglise catholique uniate d'Ukraine. Nikita Khrouchtchev, alors chef du PC d'Ukraine, dans cette lettre datée du 17 décembre 1945 et issue des archives du Parti communiste de l'Union soviétique écrit :

"Lorsque j'étais à Moscou, je vous ai informé sur le travail accompli en vue de la destruction de l'Eglise uniate et sur l'intégration des religieux dans l'Eglise orthodoxe".

Les évêques de cette Eglise avaient été arrêtés simultanément le 11 avril 1945 et condamnés aux travaux forcés, sous prétexte de collaboration avec les forces allemandes pendant l'occupation. En 1946, sous l'impulsion d'un "comité pour la réunification de l'Eglise grecque-catholique avec l'orthodoxie" le clergé a été intégré de force à l'église orthodoxe moscovite, résiliant le lien avec Rome datant de 1596. Le 9 décembre 1946, 204 prêtres grecs-catholiques abjurèrent "l'hérésie latine". 10% des prêtres perpétuèrent leur culte clandestinement, tandis que 10% prirent le chemin de l'exil. L'église grecque-catholique fut à nouveau autorisée seulement à l'automne 1989. Elle revendique aujourd'hui plus de cinq millions de fidèles en Ukraine répartis dans plus de 3.300 paroisses.


Pologne : pas d'euro avant la fin de la crise

Lu dans Présent :

"La Pologne n’adoptera pas l’euro en 2012, comme cela était plus ou moins prévu. L’annonce en a été faite mercredi par le vice-ministre des Finances, Ludwik Kotecki [...]. S’il s’agit de la première déclaration remettant officiellement en cause l’entrée en vigueur de l’euro en Pologne en 2012 – alors que le gouvernement de Donald Tusk en avait fait l’une de ses priorités –, cette annonce n’a pas vraiment provoqué de surprise. Depuis le début de la crise mondiale, en effet, l’économie polonaise a connu un fort ralentissement ; et même si les responsables gouvernementaux refusaient jusqu’ici d’annoncer clairement l’abandon de cet horizon, ils n’en reconnaissaient pas moins implicitement que cette perspective était devenue irréaliste.

Ainsi, le ministre des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski déclarait-il il y a une dizaine de jours que la Pologne devait attendre le « moment idéal » pour adopter la monnaie européenne, et tenir compte en cela « des implications politiques concernant les budgets et la compétitivité ».

Ce qui tombe bien, en définitive, puisqu’une adhésion trop rapide à l’euro était critiquée également par l’opposition conservatrice et le président Lech Kaczynski – ce dernier n’hésitant pas à déclarer qu’elle nuirait à l’économie du pays en période de crise. Un point de vue que semble partager Ludwik Kotecki, qui précisait jeudi : «La situation macro-économique est complètement différente de celle que l’on prévoyait en automne dernier

Autrement dit, et pour mettre les points sur les i, c’est parce qu’il y a la crise, parce que la situation économique est mauvaise, que la Pologne préfère différer l’adoption de la monnaie unique. A Bruxelles, où l’on entretient, avec des attentions de vestales, le dogme de l’euro protecteur, les oreilles ont dû siffler !"


Turquie dans l'UE : vers la réouverture du séminaire orthodoxe ?

Le patriarche oecuménique de Constantinople Bartholomée Ier a déclaré espérer la réouverture prochaine par la Turquie d'un important séminaire orthodoxe fermé il y a près de 40 ans. L'institut de théologie de Halki, situé sur une île près d'Istanbul, a été le principal centre d'éducation religieuse de cette confession pendant plus d'un siècle, avant d'être fermé par les autorités turques en 1971, en vertu d'une loi plaçant les universités sous le contrôle de l'Etat. L'Union européenne, dont la Turquie souhaite devenir membre, demande depuis longtemps la réouverture de ce séminaire.

Le séminaire orthodoxe de Halki est un élément essentiel du patriarcat oecuménique d'Istanbul, qui date de l'empire byzantin. Sans lui, l'Eglise ne peut former son clergé, ce qui complique notamment la succession de Bartholomée Ier.


Selon que vous serez contribuable ou ministère

Marine Le Pen a qualifié ce matin de "scandale" la taxe carbone proposée par Michel Rocard, qui va "alourdir la baisse du pouvoir d'achat des ménages".

"Je trouve ça absolument scandaleux, c'est un impôt supplémentaire. On va encore alourdir la baisse du pouvoir d'achat des ménages qui n'en peuvent plus. On impose les contribuables français pour qu'ils fassent attention à l'environnement, mais en revanche on débloque 100 millions pour donner aux ministères qui feraient un effort en matière d'écologie un petit bonus."

Pour la vice présidente du FN, il serait préférable de "faire l'inverse" :

"on pourrait peut-être donner un petit bonus aux particuliers ou aux entreprises qui font un effort, et puis retirer de l'argent aux ministères qui se comportent mal".


Le chiffre du jour

218.000 mineurs ont commis des délits ou des crimes en 2008, soit 5.000 de plus qu’en 2007, selon le ministère de la Justice. Près de 161.000 mineurs ont été présentés aux procureurs de la République en 2008, contre 160.000 en 2007. Au total, 3.500 mineurs ont été placés en prison. Cela représente 1,6% des mineurs mis en cause. Un chiffre quasiment identique à 2007.


"Librairie de référence pour le christianisme" ?

C'est ainsi que se définit la librairie La Procure. Pourquoi proposer alors à la vente un ouvrage vantant une association cathophobe ?

Addendum 15h00 : voici ce qu'on peut lire sous l'ouvrage :

"Ce livre est par erreur sur le site de La Procure Il est d'ailleurs épuisé depuis très longtemps - nous n'en faisons pas la publicité - il s'agit d'une erreur de saisie d'un numéro ... nous avons fait le nécessaire pour qu'il disparaisse ce qui arrivera dans quelques heures. Merci de votre indulgence , personne n'est à l'abri d'une erreur ... Soyez assez aimables de cesser vos mails."


Quelque chose ne tourne pas rond, chez ceux qui nous gouvernent

Ivan Rioufol est désespéré de ce gouvernement :

"Je crains que ce gouvernement ne s'éloigne chaque fois un peu plus des Français, dont il ne semble pas vouloir entendre ce qu'ils disent. Le désarroi de la classe moyenne, gagnée par un sentiment général d'abandon, semble à ce point ignoré qu'il est envisagé de taxer encore davantage l'essence, le gaz et autres énergies non renouvelables. C'est du moins l'idée de Michel Rocard, sollicité par Nicolas Sarkozy pour réfléchir à une taxe carbone. Il propose notamment, dans un rapport très commenté ce mercredi, de fixer ce nouvel impôt déguisé à 7 centimes par litre de carburant. Il en coûterait, pour chaque ménage annuellement, 160 euros en moyenne. Le tout agrémenté, dans un souci d'équilibre, d'une redistribution financière alambiquée, à l'image du mode de pensée de l'ancien premier ministre socialiste, également invité par le chef de l'Etat à réfléchir à la logique d'un emprunt d'Etat, alors que le pays est déjà surendetté...N'y-a-t-il pas priorités plus urgentes ?

Oser proposer de telles taxes, alors que le chef de l'Etat s'est engagé à ne pas augmenter les impôts et que le pouvoir d'achat des ménages est précaire, en dit long sur l'aveuglement qu'induit toute idéologie. Et l'écologisme en est une, qui semble en voie d'adoption par la majorité, alors même que ces systèmes de pensée automatique s'effondrent partout. Il suffit, pour s'en convaincre, de voir l'état du PS, qui reste pourtant une référence pour Sarkozy puisqu'il dit n'avoir pas renoncé à sa politique d'ouverture. Tandis que la société penche à droite, la droite devrait-elle pencher à gauche ? Non, décidément quelque chose ne tourne pas rond, chez ceux qui nous gouvernent. Après le travail dominical, cette possible taxe carbone est une autre manière d'ignorer la vie des gens."


Forcalquier : commune sans publicité

F Plus aucun panneau publicitaire n'entachera désormais le paysage de Forcalquier, le maire PS de cette petite ville des Alpes-de-Haute-Provence ayant décidé de tous les supprimer afin de "bannir la pollution visuelle" dans ses rues. Il ne reste "plus un seul panneau d'affichage publicitaire sur le domaine public forcalquiéren", a annoncé aujourd'hui la mairie dans un communiqué. Le maire Christophe Castaner reconnaît :

"Cette idée n'est pas la mienne à la base, elle fait suite à une action antipub menée par un collectif anonyme que bon nombre des concitoyens ont appréciée".


Protéger la création pour favoriser la paix

Tel est le thème de la XLIII Journée mondiale de la paix (1 janvier 2010). Il a été choisi par le Saint-Père pour sensibiliser les fidèles au lien existant dans le monde globalisé entre la protection de la nature et la paix. Se référant aux paragraphes 48 à 51 de l'Encyclique Caritas in Veritate, le message souligne le caractère prioritaire pour l'humanité de sauvegarder l'environnement.

"la question écologique ne peut se réduire aux graves perspectives de la dégradation de l'environnement. Elle doit se traduire avant tout par élan décisif en faveur de la paix".


Amnesty International défend l'avortement

Lundi 27 juillet 2009, Amnesty International a exhorté le gouvernement du Nicaragua à abroger "immédiatement" la loi votée fin 2006, interdisant toute forme d'avortement. Cette loi punit de 4 à 8 ans de prison les médecins qui pratiquent un avortement et prévoit les mêmes peines pour les femmes y ayant recours. Ce texte a été adopté le 26 octobre 2006 par les libéraux (droite) et les sandinistes (gauche) de l’Assemblée nationale. La nouvelle loi a été intégrée au Code pénal du pays et est entrée en vigueur en juillet 2008.


Retrouver “l’ordre” de la charité

Réaction de Sed Contra à la dernière encyclique :

"Comme il est facile aujourd’hui de se tromper de “prochain” ! Tous les matins, tous les midis, tous les soirs, les journaux de toute nature, physique ou numérique, le situent à plusieurs milliers de kilomètres de notre lieu d’habitation… Certes, les gens ne peuvent pas tout ignorer des heurts et des malheurs qui frappent régulièrement la planète. Il reste à craindre cependant qu’ayant pris l’habitude de se laisser émouvoir ou impressionner à heures fixes, sur commande, l’homme absorbé par les médias ne trouve plus place pour une seule réaction du cœur authentique et charitable, voire une seule action de solidarité civique sur son environnement immédiat.

La charité, on le sait, n’est vraiment charitable que lorsqu’elle s’inspire d’un ordre, et même lui obéit… D’un ordre qui ne commence pas à l’autre bout du monde… D’un ordre qui ne consiste pas à s’alarmer d’abord, et encore moins seulement, des catastrophes naturelles, des famines ou des guerres éclatées aux quatre coins du globe.

Or, la principale conséquence morale de l’abus d’informations et d’interconnections mondiales est précisément celle-là : nous charger l’esprit ou le cœur d’une masse de préoccupations abstraites, générales, et sur lesquelles nous n’avons pas prise – en nous rendant ainsi chaque jour plus inaptes, psychiquement et moralement, à écouter et comprendre ce qui se passe autour de nous. Sous la magie des ondes, des sons, des images, sous le prestige du journaliste ou du présentateur, le malheur même des voisins de palier est hors jeu. Il n’a pas droit de cité."


L'inventeur des apparitions de Medjugorje réduit à l'état laïc

V Le Père Tomislav Vladic est à l'origine des affirmations sur les apparitions de la Vierge Marie en Bosnie dans le village de Medjugorje. Lorsque les apparitions auraient commencé en 1981, le Père Vlasic fut surnommé le créateur de ce phénomène par l'évêque de Mostar-Duvno Pavao Zanic.

Le prêtre a été suspendu l'an dernier par la Congrégation de la doctrine de la foi. Une enquête était réalisée sous sa conduite par trois commissions qui ne parvinrent pas à trouver des évidences pour confirmer les affirmations des voyants. Il a été aussi mis sous enquête pour conduite sexuelle immorale après qu'il ait mis une sœur enceinte. Le prêtre a refusé de coopérer avec les enquêteurs depuis le début. Il fut banni pour un monastère dans l'Aquila en Italie et fut interdit de communiquer avec quiconque sans la permission de son supérieur. Dimanche, il a été annoncé que le Père Vlasic a choisi de quitter la prêtrise ainsi que son ordre religieux. Le Pape avait approuvé son renvoi de l'état clérical en mars.

Addendum 30/07 : Quelques notes complémentaires ont été ajoutées en lien. Les voici :

  • ces sanctions ne comportent pas de jugement sur les apparitions de la Vierge Marie. Selon de droit, ce dernier est laissé à l'évêque du lieu. Son avis, évidemment personnel car il émane de la personne qui est le Pasteur propre du diocèse, conclu que ces apparitions ne sont pas d'origines surnaturelles. Cela correspond à l'avis de ces prédécesseurs. Aussi, depuis 1991, l'Eglise s'est prononcée. L'an dernier, le Vatican avait annoncé des enquêtes sur Medjugorje.
  • Le Père Bravi est le supérieur des franciscains et conclu qu'il ne s'agit pas d'un jugement sur Medjugorje. Or, un conflit existe entre les franciscains et l'évêque et plus anciennement entre les franciscains et le Saint-Siège. Ce conflit provenait d'une décision de Paul VI de restituer les paroisses au clergé diocésain. Or, par crainte de perte économique, les franciscains s'y opposèrent. C'est peu après que le Père prédit les apparitions. Il semble donc que le motif économique soit à l'origine du phénomène.

Afghanistan : des nouvelles des soldats blessés

3 militaires français ont été blessés le 21 juillet en Afghanistan. 2 sont toujours en réanimation, mais leur pronostic vital n’est pas engagé. Ils ont été rapatriés en France jeudi dernier par un Falcon médicalisé. Ces deux militaires français sont un capitaine médecin, du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde, et un caporal-chef, du 92 e RI de Clermont-Ferrand. 

Le 3e blessé, un caporal-chef, brancardier secouriste au 31e régiment du génie de Castelsarrasin, plus légèrement touché, a également été rapatrié sanitaire, mais est sorti de l’hôpital dès lundi pour rejoindre sa famille.

Depuis 2001, 27 soldats français ont péri en Afghanistan et quelque 380 autres ont été «rapatriés sanitaires», dont 60 blessés en «grande urgence».


Sonia Sotomayor approuvée par la commission juridique du Sénat

S La commission juridique du Sénat américain a approuvé hier la nomination de Sonia Sotomayor comme juge à la Cour suprême pour remplacer David Souter qui part à la retraite. Ce oui devrait être confirmé par le Sénat en séance plénière la semaine prochaine. David Souter était considéré comme le juge le plus progressiste et à gauche de l'institution. Le rapport de force au sein de la Cour va donc rester inchangé. Le lobby de l'avortement la soutient en utilisant notamment le sacrilège.

A la veille de la démission de Souter, la composition de la Cour était la suivante : 4 juges libéraux (John Paul Stevens, Ruth Bader Ginsburg, Stephen Breyer, David Souter), 4 magistrats conservateurs (Antonin Scalia, John G. Roberts, Clarence Thomas, Samuel Alito) et un centriste «pivot» (Anthony Kennedy) qui vote parfois avec les progressistes. La voix de ce dernier est décisive lorsque les décisions sont prises à cinq voix contre quatre.


La réforme de La Poste face à l'UE

P Aujourd'hui en Conseil des ministres doit être présenté le projet de loi réformant La Poste, qui deviendra une SA. Au gauche, la contestation contre cette "privatisation" est enclenchée. La CGT, Sud, FO et la CFTC ont appelé les postiers à mener "tout l'été les mobilisations unitaires". Des manifestations et autres grèves seront organisées en septembre. Le Comité national contre la privatisation de La Poste, qui regroupe 80 organisations et associations, dont le PS, le PC et les Verts, organisera le 3 octobre un référendum dans les mairies et devant les bureaux de poste sur ce projet.

Sauf que ce fameux projet, qui permettra l'ouverture du service postal à la conccurrence dès 2011, n'est que le fruit d'une directive européenne du 15 décembre 1997, validée par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin, directive modifiée en février 2008.

Si ces gens sont contre la réforme de La Poste, c'est à l'UE qu'il faut aussi s'en prendre.


Pas de liberté d'éducation face au Bac

Dans Présent, Rémi Fontaine revient sur la restriction du programme de lettres anciennes pour le prochain baccalauréat, que nous dénoncions le 25 juin, restriction qui s'impose également aux écoles hors contrat, qui devront donc faire étudier pour l'épreuve de latin L’art d’aimer, une des œuvres érotiques d’Ovide, poète attitré de la société frivole de Rome, dont il peint les mœurs libertines :

"Ce traité licencieux, plein de conseils très pratiques pour séduire les femmes au moyen de gestes, de pensées et de manières choisies, promeut en fait la multiplication des partenaires et propose déjà à l’homme mille ruses pour réduire la femme à l‘état de proie. [...] A l’heure où l’on voudrait, au nom du laïcisme, supprimer les crucifix dans les salles d’examen de nos écoles catholiques, voilà donc le genre de sujet très « neutre » qu’on entend faire travailler à tous nos élèves par contrainte d’un programme exclusif ! [...]

Au nom de la vraie liberté d’enseignement et des écoles indépendantes, il est donc fortement proposé de réagir auprès des autorités compétentes pour faire pression sur les commissions en charge des programmes et des sujets. Il faudrait agir en amont et non a posteriori comme (il y a quelques annés) pour le fameux sujet de sciences en faveur de l‘« IVG » contre lequel « on » s‘était récrié un peu tard [...].

Il s’agit ici de remettre en cause la limitation de fait de la liberté de choix tant des professeurs que des élèves par une réduction incongrue du programme de latin en classe terminale (une seule œuvre écrite !). S’interroger sur la dévaluation d’une épreuve aussi réduite qu’orientée et donc sur la culture générale ainsi que la capacité ultérieure des élèves à poursuivre des études universitaires de lettres classiques. S’inquiéter enfin et surtout de l’incitation publique à la débauche que représente subversivement cet Art d’aimer, jugé déjà comme tel par un empereur romain étranger à la morale chrétienne. On peut donc écrire au ministre de l’Education nationale (110, rue de Grenelle, 75007 Paris), au médiateur de l’Education nationale (Bernard Thomas, 61-65 rue Dutot, 75732 Paris 15, [email protected]). On peut de surcroît demander à son député ou son sénateur d’intervenir par exemple dans le cadre des questions au gouvernement. On peut aussi entrer en relation avec son évêque diocésain et solliciter les associations familiales et scolaires catholiques."


Laïcité à la lyonnaise

L Cette année, le recteur de la grande mosquée de Lyon a obtenu d'organiser le repas de rupture de jeûne du Ramadan (200 à 300 personnes) dans les salons d'honneur de l'hôtel de ville. Ce sera le 15 septembre. Et Kamel Kabtane profitera de l'occupation des lieux pour promouvoir son projet d'Institut français de civilisation musulmane (IFCM), et d'arracher les soutiens financiers (8M€) qui manquent pour lancer les travaux à côté de la mosquée dans trois ans. Michel Mercier, président (centriste) du conseil général du Rhône, vient de se déclarer prêt à soumettre une délibération à son assemblée pour aider financièrement le projet. Le montant de l'engagement n'est pas précisé. Jean-Jack Queyranne, président (PS) du conseil régional Rhône-Alpes, a fait de même en y posant comme condition : pas d'entorse à la laïcité. Sic. La Région pourrait verser un maximum de 800 000 euros.


La culture de mort répandue de force par l'UE

Lu sur avortementivg, quand l'économie prime sur l'éthique :

"Jusqu'à présent, l'Italie interdisait l'usage [de la pilule abortive RU 486]. L'Italie a finalement dû accepter une ouverture au nom de la liberté de commerce, le produit étant reconnu au niveau de l'Union Européenne.

Plutôt que de s'engager dans un bras de fer avec Bruxelles, le gouvernement italien a autorisé la prescription du RU 486, la pilule de l'avortement, dans le cadre exclusif de l'hôpital. [...] La Hongrie, confrontée au même problème a perdu tous ses recours. L'Union a en effet compétence dans le domaine économique. Par la progressive marchandisation s'institue une prévalence des règles économiques communautaires qui retire de fait aux Etats leur compétence en matière d'éthique et de santé publique.

Les Irlandais [...] pourraient peut-être ainsi connaître le même sort un jour."

De son côté, le gouvernement hollandais a restreint la distribution de ces pilules à certains centres médicaux. Par conséquent, le bateau de l'avortement, qui voguait dans les eaux internationales après avoir embarqué des femmes de pays où la législation l'interdit, ne voguera plus. Non seulement la loi a changé, mais l'inspection de la santé hollandaise a aussi demandé au procureur de la république de poursuivre les femmes qui avaient distribuées le RU 486 au large des côtes espagnoles en 2008. C'est une bonne nouvelle.


Dieu est la boussole de la société

Vendredi après-midi, Benoît XVI s'est rendu à Aoste pour célébrer les vêpres en la cathédrale, rappelant à l'homélie que si le rapport à Dieu n'est pas vécu, aucun autre rapport ne trouve sa juste forme.

"Mais cela vaut également pour la société, pour l'humanité en tant que telle. Ici aussi, s'il nous manque Dieu, si l'on fait abstraction de Dieu, si Dieu est absent, il nous manque une boussole qui indique l'ensemble de toutes les relations, pour trouver la route, l'orientation pour savoir où aller."

Petite critique au passage de la traduction française de l'oraison qui suit le passage de la Lettre aux Romains, lue durant les Vêpres :

"Dans le texte français, nous lisons simplement : « Père miséricordieux ». Le texte original latin est un peu plus long ; il dit « Dieu tout-puissant, miséricordieux ». [...]

Je ne sais pas pourquoi le mot « tout-puissant » a été omis dans le texte français, mais il est vrai que nous nous sentons un peu comme menacés par le tout-puissant : il semble limiter notre liberté, il semble un poids trop lourd. Mais nous devons apprendre que la toute-puissance de Dieu n'est pas un pouvoir arbitraire, car Dieu est le Bien, il est la vérité, et donc Dieu peut tout, mais il ne peut pas agir contre le bien, il ne peut pas agir contre la vérité, il ne peut pas agir contre l'amour et contre la liberté, car Il est lui-même le bien, il est l'amour, il est la véritable liberté."


Christine Boutin, climato-sceptique ?

Extrait d'un entretien :

"Quand on voit [...] cette façon de considérer la personne comme un mouchoir que l’on jette, je dis : Ça suffit ! Dans le domaine écologique, c’est la même chose. Je suis bien sûr favorable à la défense de la planète. Le problème est que l’on désigne l’homme comme le responsable. Je pense au contraire qu’il faut le mettre en situation de liberté et de responsabilité."


Travail dominical : le recours

Les députés et sénateurs PS, PCF, PRG, MRC et Verts ont déposé lundi un recours devant le Conseil constitutionnel pour qu'il censure la proposition de loi sur le travail le dimanche. Selon eux, la loi est "viciée d'un quadruple point de vue au moins

  • la violation des 10e et 11e alinéas du préambule de la Constitution de 1946 qui garantissent le droit au repos du travailleur et le droit de mener une vie familiale normale
  • la méconnaissance du principe de clarté et de l'objectif de valeur constitutionnelle d'intelligibilité et d'accessibilité de la loi
  • la violation du principe d'égalité
  • la libre administration des collectivités territoriales