Le respect de la liberté religieuse
10 septembre 2009
...exige la possibilité d'offrir aux élèves des écoles publiques et privées, une éducation religieuse cohérente avec leur foi. Dixit la Congrégation pour l'éducation catholique.
...exige la possibilité d'offrir aux élèves des écoles publiques et privées, une éducation religieuse cohérente avec leur foi. Dixit la Congrégation pour l'éducation catholique.
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Concrètement cela veut dire qu'il faut que les musulmans inscrits dans les écoles privées reçoivent une éducation musulmane... [...]
Rédigé par : Amédée | 10 septembre 2009 à 11:00
@ Amédée
c'est toute la distinction qui existe entre
- éducation et instruction
- catéchisme et enseignement religieux
la seule chose qui est sûre : la pédagogie doit être catholique et l'esprit de l'école aussi (morale naturelle).
donc, je ne vois pas comment un mahométan puisse recevoir "une éducation musulmane" dans de telles conditions !!
Rédigé par : youpi !! | 10 septembre 2009 à 11:27
@ Michel Janva,
Pourquoi supprimez-vous une info que j'ai lu chez vous?
[Pourquoi placer une information hors sujet ? En quoi cette information concernerait le cardinal Zenon Grocholewski, président de la Congrégation ? MJ]
Rédigé par : Amédée | 10 septembre 2009 à 11:40
Bien évidemment les parents musulmans peuvent donner une éducation musulmane en vertu de la liberté d'enseignement et de la liberté religieuse, ils en ont le droit et personne au monde ne peut les en empêcher. L'Etat doit veiller que cette éducation respecte les droits de l'homme (égalité fondamentale des sexes, liberté religieuse, respect de la vie, respect de la liberté d'expression, de mariage etc.)
Rédigé par : Denis Merlin | 10 septembre 2009 à 12:30
Vous m'avez lu trop vite, Michel, j'ai parlé de Mgr Jean-Louis Bruguès secrétaire de la Congrégation, pas du Cal Zénon Grocholewski patron de la Congrégation.
[Non je ne vous ai pas lu trop vite, mais votre accusation de l'un retombe inévitablement sur l'autre. D'où ma censure. Et cette accusation n'est pas le sujet de ce post.
Question: avez-vous écrit personnellement à Mgr Bruguès, vous qui lui en voulez tant ? MJ]
Rédigé par : Amédée | 10 septembre 2009 à 14:10
@ Denis Merlin
Voilà un beau raisonnement relativiste! L'on met donc en priorité l'égalité, le droit pour un catholique et un musulman de recevoir une éducation conforme à leurs "convictions", le tout appuyé par les droits de l'homme maçonniques de 1789 (car entendus comme socle de la religion nombriliste, où l'homme qui est son propre dieu, décide de ses droits).
C'est un manque de charité que de refuser la Vérité à ceux qui sont perdus dans l'erreur. Si l'on permet, plus encore que l'on institutionnalise la propagation de l'erreur et des fausses "religions", l'on éloigne d'autant la diffusion de la Vérité Catholique, et l'on diminue d'autant la propension de ces âmes à se sauver.
Cela devrait être évident pour tout Catholique qui se respecte; cela peut aussi se concevoir chez un "païen" de bonne foi.
Il me semble que c'est l'enseignement Catholique qui respecte le plus la loi et la morale naturelles; et qui permet mieux le vivre ensemble, le Bien Commun. Quel est le sort réservé aux Goyms dans le talmud? Qu'est -il prévu par les musulmans pour les infidèles?
A l'inverse, la France, et plus spécialement la Monarchie, a toujours eu une attitude plutôt bienveillante à l'égard des Juifs, suivant ainsi les enseignements des Papes. (cf le livre fondamental, Les Juifs dans le mystère de l'Histoire, Abbé Julio Meinvielle, éditions DFT) - ce qui n'exclue pas une certaine fermeté-
C'est ainsi que lors du premier Sanhédrin depuis des siècles en France, en 1807 sous Napoléon, les Juifs ont remercié l'Eglise de sa bienveillance passée à leur égard.
Ainsi, si la France a toléré certaines pratiques" religieuses" dans le passé, il n'est que folie de vouloir à présent en institutionnaliser le droit . Mais ce n'est pas en se basant sur les principes de la Révolution que l'on y changera quelque chose...
Rédigé par : Camillo | 10 septembre 2009 à 14:16
@ Camillo :
Ce que vous appelez la Vérité est évidemment votre erreur. Car n'oubliez que vous parlez contre l'Eglise dans un document infaillible (sur la foi et les moeurs) qui est Dignitatis humanae.
Ainsi vous invoquez la Vérité qui est en réalité votre opinion contre la vérité des autres.
Vous voulez invoquer votre liberté de vous exprimer pour nier la liberté des autres d'enseigner. Car : êtes-vous le pape monsieur Camillo ? Et qui garantit que votre opinion soit la Vérité ?
C'est une contradiction dont vous ne pourrez sortir et qui démontre votre erreur.
Rédigé par : Denis Merlin | 10 septembre 2009 à 14:55
En passant, cette nouvelle date du 5 mai et a fait l'objet d'un débat houleux dans un Tribunal (oui, oui, une lettre circulaire de la Congrégation pour l'éducation catholique).
Mais c'était au Québec, donc sans importance...
[On en avait parlé ici :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/05/la-religion-doit-%C3%AAtre-enseign%C3%A9e-%C3%A0-l%C3%A9cole.html
Mais un rappel est toujours utile, à l'heure de la rentrée. MJ]
Rédigé par : Meigret | 10 septembre 2009 à 16:36
"La vérité est que le Concile lui-même n'a défini aucun dogme et a tenu à se situer à un niveau plus modeste, simplement comme un concile pastoral. Malgré cela, nombreux sont ceux qui l'interprètent comme s'il s'agissait d'un "super-dogme" qui seul a de l'importance".
Cardinal RATZINGER, allocution à la conférence épiscopale chilienne, 13 juillet 1988.
Rédigé par : lulo | 10 septembre 2009 à 16:56
Le magistère ordinaire universel ne définit aucun dogme, il n'en reste pas moins obligatoire en conscience et les catholiques doivent y souscrire s'ils veulent le rester.
D'ailleurs la liberté religieuse est une donnée de la raison (comme dépendant du premier commandement) et donc n'est pas un dogme mais est néanmoins obligatoire si l'on veut rester catholique (comme par exemple l'interdiction de l'homicide, la liberté de l'enseignement etc.)
Ensuite la contradiction des lefebvristes réside en ce qu'ils veulent contraindre les autres à souscrire à leurs opinions contre Benoît XV (Ad beatissimum), s'érigeant en maîtres et docteurs dans l'Eglise, ils abusent de la liberté religieuse. Ils veulent être les seuls à pouvoir parler en docteurs. Mais n'étant pas docteurs (seuls le pape et les évêques le sont), ils parlent contre les docteurs et veulent être plus docteurs que les véritables docteurs.
C'est à la fois absurde (contraire à la raison) et ridicule. Car si demain un potentat quelconque leur dit : "taisez-vous, vos opinions sont hérétiques, comme "mécréants" je suis le chef de l'Etat et à ce titre, je vous désigne comme mécréants à liquider" que pourront-ils répondre d'autre que "-oui, o grand maître de la foi, nous nous soumettons à vos dogmes ? brûlez-nous !"
Rédigé par : Denis Merlin | 10 septembre 2009 à 19:08
"Le magistère ordinaire universel ne définit aucun dogme, il n'en reste pas moins obligatoire en conscience et les catholiques doivent y souscrire s'ils veulent le rester."
Oui... et non! Pie IX définit le MOU de la manière suivante, c'est " ce que le magistère ordinaire de toute l'Eglise répandue dans l'univers transmet comme divinement révélé, et, par conséquent, qui est retenu d'un consentement unanime et universel par les théologiens catholiques, comme appartenant à la foi."
"D'ailleurs la liberté religieuse est une donnée de la raison (comme dépendant du premier commandement) et donc n'est pas un dogme mais est néanmoins obligatoire si l'on veut rester catholique (comme par exemple l'interdiction de l'homicide, la liberté de l'enseignement etc.)"
J'attends toujours que vous m'expliquiez:
1°)-depuis quand la théologie ignore, volontairement ou non, la loi naturelle, et comment les dogmes sont-ils indépendants de celle-ci???
2°)-comment cette "donnée de la raison" aurait pu échapper, pendant presque deux mille ans, aux papes, aux saints, aux docteurs de l'Eglise, lesquels auraient donc, en théorie comme dans la pratique, "constamment violé un des droits naturels de la personne humaine, sans que personne, dans l'Eglise, ne s'en soit jamais aperçu. Une telle thèse est aussi absurde qu'impie." (Abbé Gaudron).
"Ensuite la contradiction des lefebvristes réside en ce qu'ils veulent contraindre les autres à souscrire à leurs opinions contre Benoît XV (Ad beatissimum), s'érigeant en maîtres et docteurs dans l'Eglise, ils abusent de la liberté religieuse."
Vous avez donc St Just parmi vos références? ("Pas de liberté pour les ennemis de la liberté")...
La FSSPX n'a pas l'autorité du Magistère, et n'a jamais prétendu l'avoir. Elle a tojours reconnu sans ambiguïté l'autorité du Pape et de TOUTE la hiérarchie.
Ses membres ont simplement, COMME TOUS LES CATHOLIQUES, ont reçu le dépôt de la foi pour le garder intact et le transmettre sans altération. Ils considèrent qu'il y a, de ce point de vue, une crise dans l'Eglise, que le Pape lui-même reconnaît. Les discussions qui vont s'engager montrent, par leur simple existence, qu'il s'agit de "nécessaires colloques" (décret du 21/01/2009).
Et je m'étonne que vous, grand pourfendeurs des abus contre "les droits de l'Homme", vous ne dénonciez guère ceux qui, depuis quarante ans, "veulent contraindre les autres à souscrire à leurs opinions" contre la Tradition à laquelle le St Père se déclare si attaché, "s'érigeant en maîtres et docteurs dans l'Eglise", alors qu'ils n'en ont pas le pouvoir, et qu'ils sont dénoncés à juste titre par Benoît XVI?
"Ils veulent être les seuls à pouvoir parler en docteurs. Mais n'étant pas docteurs (seuls le pape et les évêques le sont), ils parlent contre les docteurs et veulent être plus docteurs que les véritables docteurs."
Vous auriez peut-être raison si la FSSPX n'était qu'un rassemblement de laïcs et de prêtres. Mais vous oubliez le fait que la Fraternité St Pie X a été crée et dirigée par un évêque (docteur en théologie qui plus est), et qu'elle est aujourd'hui dirigée par quatre évêques, considérés comme tels par Rome, et donc doués des grâces divines attachées à cet état... Ca change un peu les données du problème!
"C'est à la fois absurde (contraire à la raison) et ridicule. Car si demain un potentat quelconque leur dit : "taisez-vous, vos opinions sont hérétiques, comme "mécréants" je suis le chef de l'Etat et à ce titre, je vous désigne comme mécréants à liquider" que pourront-ils répondre d'autre que "-oui, o grand maître de la foi, nous nous soumettons à vos dogmes ? brûlez-nous !"
Etant donné que je n'entends rien, je ne retiens que les deux mots "absurde" et "ridicule"...
Votre volonté de me "mettre en prison" montre assez la largesse de vos "opinions" en matière de liberté religieuse et de droits de l'homme.
Rédigé par : lulo | 10 septembre 2009 à 23:22
Lulo vous êtes un menteur et comme il est de règle dans les sectes vous déformez les propos de vos adversaires, c'est quand même bien vous qui réclamez le droit pour l'Etat de mettre en prison les gens pour des raisons de dogme. Alors vous prenez les plaisanteries, par un procédé misérable apparenté à ceux des communistes, au premier degré.
Je fais référence à Benoît XV et vous me répondez que je fais référence à Saint Just.
Si vous êtes un des quatre évêques qui signe sous le pseudonyme de "Lulo", vous auriez pu le dire ! Mais jusqu'à plus ample informé vos évêques sont suspens a divinis et n'ont aucun droit à prêcher.
Enfin si Benoît XVI a rattaché les discussions à la doctrine, c'est bien que, contrairement à ce que vous prétendez, c'est bien que la doctrine lefebvriste est contraire à la foi.
D'autre part vous prétendez que l'Eglise a violé la liberté religieuse pendant deux mille ans, ce qui est un blasphème. Vous allez prendre vos arguments dans les champs d'épandage de la franc-maçonnerie et de l'anti-cléricalisme.
Rédigé par : Denis Merlin | 11 septembre 2009 à 09:45
Lulo, c'est toujours un grand plaisir de vous lire, mais c'est un peu frustrant, car vous formulez bien mieux que moi ce que j'aurai voulu dire!
Question de connaissances sans doute!
En tout cas merci de vos interventions.
Rédigé par : HB | 11 septembre 2009 à 09:56
[Merci de stopper là cette discussion stérile. Une autre a lieu à Rome entre des instances nommées pour. Je suis désolé, mais si vous tenez absolument à converser, faites le par courriel, je suis prêt à vous mettre en relation. Pour ce faire écrivez-moi à mon courriel. MJ]
Rédigé par : lulo | 11 septembre 2009 à 13:02