C'est quoi la théorie du genre ?
14 octobre 2009
Mgr Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, reçoit en consultations et enseigne la psychologie à Paris. Il est consulteur du Conseil pontifical pour la famille et du Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé. Il travaille, entre autres, les questions relatives à la théorie du genre auprès de plusieurs dicastères romains. Voici ses explications recueillies par Zénit :
" La théorie du genre présente les relations entre les hommes et les femmes en termes de pouvoir, de rivalité et d'opposition là où, d'une façon réaliste, elles se conçoivent dans la solidarité, la coopération et la complémentarité. Cette théorie désolidarise l'homme de la femme et prétend que les hommes ont, de tout temps, dominé les femmes. Autrement dit, l'inégalité entre les sexes est le produit des relations de pouvoir entre les hommes et les femmes (un genre domine l'autre). Ainsi, on préfère parler de genre masculin ou féminin, voire d'un genre neutre qui inclut les orientations sexuelles, plutôt que d'homme et de femme car on considère que le genre masculin et le genre féminin, ou encore la différence sexuelle, ne sont que des constructions culturelles de pouvoir. L'identité personnelle du sujet est évacuée puisque l'homme et la femme ne sont que des productions sociales.
La théorie du genre est une idéologie sociologisante produite par les sciences humaines dans laquelle on retrouve des aspects de la dialectique marxiste. La différence sexuelle est devenue la nouvelle caractéristique de la lutte des classes sexuelles dont il faut se libérer. Il faut même délivrer la société de ses normes hétérosexuelles afin de faire droits aux revendications des personnes homosexuelles. Au nom de l'égalité, nous sommes invités à ne plus faire référence à la catégorie même de sexe. Dans un premier temps, on distinguait le sexe du genre, actuellement on franchit une limite supplémentaire en abandonnant le sexe pour le genre. Il faut donc déconstruire tout ce qui peut rappeler les normes d'une société fondée sur la différence sexuelle, ne plus parler de père, de mère, de mariage et de la filiation enracinée sur des rapports biologiques. La famille sociale serait privilégiée au détriment de la famille biologique. Ainsi pour favoriser le mariage entre personnes de même sexe, le Québec a rayé dans son Code civil les notions de « père » et de « mère » au bénéfice de la notion étrange et confuse de « pourvoyeur de forces génétiques ». L'Espagne est dans la même dérive en parlant « de progéniteur 1 » et « de progéniteur 2 ». La France se prépare à créer le statut du beau-parent qui donne un pouvoir relativement parental à toutes les personnes qui se succèdent dans la vie affective de l'un ou l'autre des parents de l'enfant. Le législateur est davantage attentif aux intérêts subjectifs des adultes qu'aux besoins structurels de l'enfant. Il y aurait ainsi matière à réfléchir sur ce qu'est « l'intérêt supérieur de l'enfant » que l'on confond souvent avec des considérations affectives ? Sans avoir à s'interroger sur le sens de ces errances, les responsables politiques morcellent toujours davantage le sens de la filiation. Toutes les manipulations et les tricheries sont possibles avec les mots quand une société ne voit plus l'enjeu de la différence sexuelle et de ce qui structure le lien familial et social."
La théorie du genre est une perversion de la pensée, venue en droite ligne de la Gnose et du New-Age; il s'agit de retrouver l'Androgyne Primordial (cf Eve / Adam) pour ses sectateurs, afin d'accomplir un cycle et d'arriver à l'âge d'or.
Il s'agit bien évidemment d'une dérive satanique, inspirée par le maître du mensonge, homicide dés le commencement.
Il 'agit aussi d'une marchandisation de l'enfant, qui devient un ojet de désir avant de devenir irrémédiablement esclave.
L'Age d'or, rêvé par certains doux dingues manipulés, sera un cauchemar sanglant.
Rédigé par : alcala de henares | 14 octobre 2009 à 15:41
petite remarque en passant, la page de Paris.fr concernant votre article "L'idéologie du genre promue par la mairie de Paris" a été désactivé. Impossible de retrouver trace de cette information que j'ai pourtant vu de mes yeux vu
Rédigé par : laurent | 14 octobre 2009 à 15:57
Sans oublier que le déni de la différence des sexes fonde la position perverse. Sur ce point précis psychologues, psychanalystes et psychiatres s'entendent très bien !
Rédigé par : Okapi T | 14 octobre 2009 à 21:37