Le président du CNI : pro-Pacs et pro-avortement
29 octobre 2009
Gilles Bourdouleix vient de succéder à Annick du Roscoät à la tête du CNI. Celui qui avait été étrangement absent lors du vote du travail dominical, déclare :
"En 1999, je n'étais pas député. Si je l'avais été, j'aurais voté pour le PaCS. Sur cette question, je suis assez libéral et ne verrais aucun problème à recevoir à la mairie deux personnes, y compris de même sexe, pour les PaCSer. [...] Je trouve logique qu'on puisse avoir le droit d'avorter".
Pour nous, ce ne sera pas négociable.
S'il se trouve encore des cathos bon chic bon genre à voter pour ce parti, alors ce sont de véritables truffes !
Merci Bourdouleix, tu n'auras JAMAIS ma voix !
Rédigé par : Xtophe | 29 octobre 2009 à 13:05
et de bonnes âmes consensuelles se sont émues lorsque nous avons vilipendé l'absence de celui que l'on ne peut même pas assimilé à un idiot utile, puiqu'il est volontairement malfaisant...
"tolérance" quant tu nous tiens lieu de vertu face à la débacle!
Rédigé par : Sancenay | 29 octobre 2009 à 13:42
Monsieur Bourdouleix semble considérer qu'il faut garder le mariage et le PaCS: mais quel sens donne-t-il à ce "pacte" plus aisé à casser que le moindre contrat notarié?
Par ailleurs, il reconnaît n'avoir aucune expérience pratique de l'avortement (tous n'ont pas cette honnêteté), mais cela ne l'empêche pas de considérer qu'il y a là un "droit", alors que pour nombre de femmes, une fausse-couche est déjà un drame dont on se remet mal (et pourtant, il semble que cela soit moins traumatisant qu'un avortement). Un plan de visite à des associations qui accompagnent celles qui ont à faire face à de tels drames serait peut-être à exploiter pour ses conseillers (conseillères?) sur ce sujet?
Rédigé par : CB | 29 octobre 2009 à 14:16
Il est bien gentil ce monsieur avec son entretien consensuel mais en tant que catholique, il faut être pragmatique et moderne et donc, ne pas transiger sur certains points fondamentaux comme le refus de l'assassinat (l'avortement) ou encore le PACS. Ce monsieur ne peut prétendre récolter un seul vote catholique. Il est est pas mal sur d'autres points mais il a une fâcheuse tendance à oublier l'essentiel pour un catholique.
Merci monsieur de vous êtes présenté, les catholiques savent maintenant qui vous êtes.
Rédigé par : Alban Laureau | 29 octobre 2009 à 14:33
Pour Xtophe, ne comparez pas les cathos BCBG avec les truffes, s'il vous plaît!
J'aime beaucoup... les truffes!
:-)
Rédigé par : Greg | 29 octobre 2009 à 14:35
Finalement Vanneste était beaucoup mieux !
Rédigé par : Sombreval | 29 octobre 2009 à 14:55
Juste quelques réflexions :
1/ Gilles Bourdouleix a eu le courage de répondre aux questions d'e-deo, en se doutant bien de leur contenu. Un autre président de parti l'a t'il fait ? Dire de quelqu'un qu'il est "pro-avortement" laisse entendre qu'il en fait la promotion, ce qui me semble déformer ses propos.
[??? Il est pro avortement signifie qu'il est pour l'avortement. C'est scandaleux et criminel. MJ]
2/ Le CNI n'est pas le parti de Gilles Bourdouleix, un mouvement "godillot" ou de "fans" mais le plus ancien parti de droite. Il y règne une liberté de conscience : il n'y a pas de positiion morale et encore moins religieuse officielle. Le CNI est avant tout un regroupement d'élus conservateurs, avec la diversité que peut recouvvrir cette étiquette.
[Si le CNI c'est la foire à tout, je ne vois pas bien l'intérêt. Mais comme vous l'écrivez, le CNI n'a pas de position morale. Je ne vois pas ce que ces élus vont bien pouvoir conserver. MJ]
3/Il n'y a pas eu d'opposition de ligne politique entre Bourdouleix et Vanneste mais une opposition de tactique politique. Bourdouleix ayant été élu à l'unanimité des 68 membres du comité directeur,on peut penser qu'il s'agit d'un choix pragmatique, d'autant plus que Vanneste ne s'est finalement pas présenté.
4/ Gilles Bourdouleix est un député de terrain ouvert à la discussion : il est possible de faire évoluer sa position en apportant des arguments. Ce sera plus productif que des invectives.
Rédigé par : cnip | 29 octobre 2009 à 16:56
Je remercie ce monsieur pour ses propos clairs.
Il nous facilite le travail de discernement pour les prochaines élections.
Un voeux : que tous les partis politiques soient aussi clairs sur leur positions, que nous n'ayons pas à faire la difficile exégèse contradictoire de leurs déclarations d'intentions.
Rédigé par : Tonio | 29 octobre 2009 à 18:41
Le CNI a dénoncé la stratégie de Vanneste au nom de l'indépendance...
Pourtant, Bourdouleix est complètement dépendant du politiquement correct !
Je me rappelle il y a quelques années, l'expo qu'il avait organisé à Cholet dans le musée des guerres de Vendée : les oeuvres d'une "artiste" turque recouvraient tableaux et objets (avec des croissants...). Il y avait eu des manifestations pour s'opposer à ce "moyen d'établir des liens amicaux avec la Turquie"... Car Monsieur le maire de Cholet est sans doute favorable à l'entrée de ce pays musulman dans l'Europe, n'est-ce pas ?
C'est la fin du CNI.
Rédigé par : Solange | 29 octobre 2009 à 19:16
"Gilles Bourdouleix est un député de terrain ouvert à la discussion : il est possible de faire évoluer sa position en apportant des arguments. Ce sera plus productif que des invectives."
Désolé, on ne discute pas des droits de l'homme et si celui qui veut nous gouverner a besoin d'instruction là-dessus c'est qu'il n'est pas appelé à exercer l'autorité qu'il brique, car s'il la brigue pour son intérêt personnel, il n'est pas digne de ce qu'il prétend demander non plus. Moralité : pas de discussion : un vote contre dans tous les cas de figure.
Rédigé par : le philanthrope | 29 octobre 2009 à 19:16
à "Cnip":
"parti conservateur", mais de quoi, si l'on ne songe même pas à préserver la Vie de ses concitoyens de son commencement à sa fin ?
eh bien je vais vous répondre : conservateur de la gamelle en toute circonstance, quelque soit le sort inadmisssible fait à l'humanité, vous en faites hélas la preuve par vous-même.
Ce sont de telles politiques qui ont mené depuis des siècles le monde à sa perte.
Non seulement ces politiques sont inutiles, mais désormais il devrait être clair pour tous les hommes de bonne volonté qu'elles sont nuisbles à l'humanité et qu'elles doivent être traitées comme telles.
Quel désastre plus grave que la destruction de l'humanité par une poignée d'inconscients vous faut-il de plus pour comprendre ?
Rédigé par : Sancenay | 29 octobre 2009 à 19:17
ET dire que le CNI prétend être au coeur de la droite ! Après Boutin qui se félicite que le PACS ait le mérite de faire reculer l'homophobie, c'est au tour du chef du très "droitier" CNI de s'affirmer comme un homme de progrès.C'est pourtant pour ce type de "droite" plus libérale que conservatrice (mais reste-t-il encore quelque chose à conserver ?) que vote l'immense majorité des catholiques.Après tout ils n'ont jamais que ce qu'ils méritent !
Rédigé par : vapincum | 29 octobre 2009 à 19:46
un autre président de parti a-t-il répondu aux questions d'e-deo?
oui:
Lepen (père), Jean-claude Martinez (l'Europe pour la vie), Axel De boer (Solidarité).
Et des n°2 de parti comme Gollnisch ou Patrick Louis (MPF).
Rédigé par : mohammedovitch | 29 octobre 2009 à 20:29
malheureusement, aucun parti souhaitant interdire l'avortement ne semble être en position d'accéder au pouvoir.
Pour pouvoir garder ses convictions, un catholique doit donc adhérer à un parti qui est contre l'avortement. Peut-il adhérer à un parti qui n'a pas de position officielle sur le sujet, sachant qu'il y a d'autres domaines également très importants : l'éducation, la sécurité intérieure et extérieure, l'organisation de lois économiques, l'agriculture etc. ?
Un parti contre l'avortement peut-il s'allier pour gagner une élection à un parti qui n'a pas de position sur le sujet, voire qui y est favorable, à partir du moment où il est d'accord sur les autres sujets?
Rédigé par : SD | 29 octobre 2009 à 20:57
"Greg", votre commentaire est irrévérencieux ; entre cathos, c'est tout de même dommage... et tellement pharisien..
Rédigé par : Marie | 30 octobre 2009 à 11:43
Lu sur E-deo :
J'ai toujours été fermement opposée au PACS qui présentait pour moi la première étape vers le "mariage" homo. J'ai, alors que j'étais conseiller général et régional, fait de nombreuses démarches, dont une pétition signée par plus de 1000 personnes, une manifestation place Graslin... j'étais bien seule, même les élus MPF et FN étaient aux abonnés absents. Je l'ai payé cher puisque les lobbies ont eu ma peau de Conseiller général avec des slogans comme "je nique Annick". Quant à mon mandat de conseiller régional, ma lutte contre Roselyne Bachelot a fait que bien qu'étant la seule femme sortante de Loire-Atlantique, l'on ne m'a proposé en 2004 qu'un poste inéligible au second tour. Je l'ai refusé... ils ont perdu !
Si c'était à refaire, je recommancerai et pourtant je n'étais pas soutenue officiellement par le clergé, j'ai même reçu une lettre incendiaire d'un prêtre.
Déjà en 1983, toute jeune élue au conseil municipal de Nantes, j'avais refusé de célébrer un baptême républicain.
Il ne faut pas mélanger les genres.
Le baptême est un acte religieux, le mariage engage deux personnes de sexes opposés.
Telle est ma conviction et rien ni personne ne me fera changer d'avis.
En ce qui concerne l'avortement, y étant opposée par conviction religieuse (il est tout à fait possible d'y être opposé par respect pour le droit naturel, NDLR), je ne peux que m'incliner devant la loi en tant que politique, n'étant pas en mesure de l'inverser. Mais cela ne signifie en aucun cas laisser faire sans réagir. Des structures telles que l'institution Anjorrant à Nantes, permettent d'accueillir des jeunes filles en détresse. Elles font ensuite le choix d'élever leur enfant ou d'accoucher sous X. Je m'y suis impliquée avec détermination.
Il faut se batte pour offrir une alternative au drame qu'est l'avortement.
J'ajoute que je regrette la polémique faite par une déclaration personnelle du nouveau président du CNI, mon ami Gilles Bourdouleix à qui je renouvelle ma confiance (je déplore sur mon blog qu'il y ait eu deux poids deux mesures quant au vote des députés, Gilles a demandé la rectification étant contre le travail dominical, elle ne lui a pas été accordée... alors que l'on vient de faire revoter pour une erreur de Monsieur Lamour !)
Le programme du CNI a été adopté à l'unanimité et sera appliqué. Les Indépendants sont par essence des femmes et hommes libres de leurs propos, mais la ligne directrice est scrupuleusement suivie.
Annick du Roscoät
Présidente d'Honneur du CNI
Rédigé par : Annick du Roscoät fait une mise au point | 03 novembre 2009 à 01:08
à Madame du Roscoät,
avec des "amis" comme cela , l'humanité n'a pas besoin d'ennemi.
Rédigé par : Sancenay | 04 novembre 2009 à 13:57