Quand on scandalise, on démissionne
31 octobre 2009
En Grande-Bretagne, pas en France. Le principal conseiller du gouvernement britannique sur les drogues a été poussé à la démission vendredi après avoir affirmé que l'ecstasy, le cannabis ou le LSD étaient des substances moins dangereuses que l'alcool ou la cigarette. Le ministre de l'Intérieur Alan Johnson a demandé au professeur David Nutt qui présidait le Conseil gouvernemental sur l'abus des drogues, de remettre sa démission, soulignant qu'il avait «perdu confiance» en la capacité de l'expert à donner des avis impartiaux :
"Il est important que les messages du gouvernement sur les drogues soient clairs et qu'en tant que conseiller vous ne fassiez rien qui ne puisse rendre (ce message) confus pour le public".
Vous n'y pensez pas, ça en ferait des démissions en France. Et pas seulement dans les sphères politiques, mais encore dans le showbiz, une partie de la presse ou encore chez les artistes.
Rédigé par : Ibidum | 31 octobre 2009 à 18:19
C'est tout le système politique français qui est déséquilibré depuis l'élection du Président de la République au suffrage universel.Comme le Président qui a perdu une élection (législative, ou autre) reste en place, en dessous, on ne démissionne pas non plus, pour quelque raison que ce soit.
Il est significatif de constater que les élections ponctuelles (type législative partielle à Poissy) sont provoquées par la déchéance du titulaire, et non par sa démission.
Rédigé par : Lama12 | 01 novembre 2009 à 18:49