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Grande neuvaine de l'Immaculée Conception bénie par le Pape

Du site mariereine.com (image Notre-Dame des neiges) :

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape
Du 30 novembre au 8 décembre 2009

1) Chaque jour une dizaine de chapelet, suivie de trois fois l'invocation "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous."
2) Une communion le jour du 8 décembre ou entre le 30 nov. et le 8 déc.
Sacrement de la réconciliation recommandé.

PRIERE

IC « Ô Vierge Immaculée, qui obtenez de Dieu tout ce que vous voulez », en cette année sacerdotale voulue par notre pape Benoît XVI, nous vous supplions de demander à votre divin Fils pour son Eglise des prêtres qui soient saints.

Qu’à l’image de leur saint patron, le Curé d’Ars, ils soient des hommes de prière, de vrais apôtres de la Réconciliation et de l’Eucharistie, célébrée et adorée, des témoins de l’Evangile, tout donnés dans la Charité.

Obtenez-nous de nombreuses vocations sacerdotales : que les jeunes appelés à devenir prêtres répondent « oui » généreusement, confiants que sur ce chemin ils seront heureux, en faisant la volonté de Dieu qui « n’enlève rien, mais qui donne tout » à ceux qui se consacrent à Lui pour sauver le monde.

Amen.

Imprimatur du Vicaire Episcopal de Paris, 8 mai 2009


Confiscation du référendum : l'UDC menace

Face à la menace de faire annuler le résultat du référendum, l'UDC, premier parti suisse, a menacé d'exiger que la Suisse "résilie les traités" internationaux garantissant la liberté religieuse s'ils étaient invoqués pour annuler le résultat :

U "Si des tribunaux avaient l'outrecuidance de casser la décision populaire en se référant à la Convention européenne des droits de l'homme ou à la Convention de l'ONU sur les droits civiques et politiques, la Suisse doit tout simplement résilier les traités concernés. Au lieu d'accepter tout simplement la décision du peuple, on brandit la menace du droit international public. Avancer de pareils arguments, c'est manifester une conception lamentable de la démocratie et mépriser ouvertement les droits populaires [...] l'UDC se battra avec tous les moyens à sa disposition pour que la décision populaire soit appliquée dans toute sa rigueur".


Nouvelle magouille européiste du gouvernement

P François Fillon a proposé aujourd'hui au président de l'Assemblée nationale d'organiser la désignation de deux députés, l'un de la majorité, l'autre de l'opposition, pour aller siéger à Strasbourg au titre des eurodéputés supplémentaires octroyés à la France par le traité de Lisbonne.

Le Premier ministre suggère que ces deux élus soient envoyés dans un premier temps à titre d'"observateurs" au Parlement européen tout en conservant leur mandat national. Ils garderaient ce statut "en attendant qu'une modification de la loi du 7 juillet 1977 sur l'élection des députés européens permette" de leur accorder celui d'eurodéputé, jusqu'au prochain scrutin européen de juin 2014, poursuit le texte de la lettre.

"Je vous serais reconnaissant de faire procéder dans les plus brefs délais à cette désignation par l'Assemblée nationale en vous invitant, pour éviter toute polémique inutile, à retenir des modalités permettant la désignation d'observateurs appartenant l'un à un groupe de la majorité, l'autre à un groupe de l'opposition",.

La France a actuellement 72 eurodéputés en vertu du traité de Nice mais le traité de Lisbonne, qui entre en vigueur le 1er décembre, lui en accorde 74.


Sarkozy va-t-il obéir à Obama ?

O Barack Obama a demandé à Nicolas Sarkozy de renforcer de 1 500 hommes les effectifs français déployés en Afghanistan, lors d'une conversation téléphonique lundi 30 novembre. La France dispose actuellement de 3 750 soldats, ainsi que de 150 gendarmes. Jusqu'à présent, elle avait expliqué qu'elle n'enverrait pas de soldats supplémentaires à Kaboul, mais le ton a sensiblement changé.

"Nous ne disons pas non à Obama, nous applaudissons à l'orientation qu'il s'apprête à annoncer et nous attendons la conférence du 28 janvier à Londres pour voir ce que les Afghans sont prêts à faire. Nous verrons comment faire pour compléter si nécessaire notre dispositif, notamment en matière de formation", indique-t-on en haut lieu à Paris.


Changements à Notre-Dame de Chrétienté

Communiqué de l'Association Notre-Dame de Chrétienté :

C "L’assemblée générale de l’association Notre-Dame de Chrétienté, qui organise le pèlerinage de ND de Paris à ND de Chartres à la Pentecôte, a eu lieu le jeudi 26 novembre à Versailles. [...] Le nouveau Conseil d’Administration est élu, fort de quinze membres, dont l’aumônier général, l’abbé Le Coq. Il désigne un nouveau bureau de cinq personnes : Hervé Rolland, président, Jean Guéry, vice-président, Hubert de Gestas (ancien président) au poste de secrétaire général et Bruno Le Picard, trésorier, ainsi que l’abbé Le Coq, membre de droit. Pèlerin depuis 1989, Hervé Rolland a participé à la création de Notre-Dame de Chrétienté en 1993. Il a assumé plusieurs responsabilités de direction du pèlerinage (directeur adjoint Logistique, directeur de la communication), puis a marché sur les routes de Chartres avec le chapitre Enfants pendant sept ans. En stricte continuité avec les fondateurs, Hervé Rolland et son équipe veulent répondre à l'appel à avancer au large, "Duc in Altum", et invitent tous les membres actifs et tous les amis de la Chrétienté à se mobiliser, à aller de l’avant, plus haut et plus loin, en s’appuyant sur les trois piliers de l’association :

  • la Chrétienté, notre but et notre espérance, société dans laquelle s’exerce la royauté sociale du Christ
  • la Tradition, en particulier par l’usage exclusif de la forme extraordinaire du rite romain, dans laquelle s’enracine notre foi
  • la Mission sur le terrain, exercice concret de la charité, à laquelle nous appellent les papes, pour témoigner, évangéliser ceux qui ne connaissent pas le Christ et contribuer à édifier la cité.

Le mot Tradition vient de «tradere», transmettre. Notre effort de connaissance de la doctrine, de la doctrine sociale de l’Eglise en particulier, de formation, d’animation doit être à la hauteur afin de «Contempler et transmettre aux autres la Vérité contemplée» (St Thomas d’Aquin). En ce sens, notre marche, notre démarche est politique : au service de la Cité."

Le prochain pèlerinage de Chartres se déroulera les 22, 23 et 24 mai prochains.


A l'attention de nos "zélites" effarouchées par le vote suisse

Cet article de mai 2009, relatant l'actualité en Suisse :

Espèces de sales Blanches! Vous n'avez pas honte?» Insultées, raillées, reluquées et même photographiées au moyen de téléphones portables: une quinzaine d'élèves de l'Ecole de commerce André-Chavanne ont été prises à partie par un groupe d'hommes qui sortaient de la mosquée du Grand-Saconnex. Leur tort? Elles couraient en tenue de gymnastique sur la piste d'athlétisme de leur école «durant l'heure de la prière».

Effectivement, les minarets ne sont que la partie émergée d'un iceberg -l'islam- contre lequel va se rompre l'Occident.


Minarets suisses : l'Express va s'en mordre les doigts!

L'hebdomadaire vient en effet de lancer le premier referendum (ou sondage) sur la question en France et il y a bien longtemps qu'il n'y a pas eu autant de participation : bientôt 9000 réponses en 10 heures contre 2800 sur l'identité nationale en une semaine.

Cerise sur le gâteau : 86% des participants voteraient "oui" à l'interdiction de construire des minarets en France!

Addendum : le Figaro aussi...


Et le Sacré-Coeur sur le drapeau français?

Ce serait une façon bien française de donner suite à cette proposition d'un ministre italien :

Scf "Le vice-ministre italien des Transports propose d'ajouter un crucifix au drapeau national, afin d'affirmer "le droit de l'Europe de retrouver sa propre identité" (...)

Le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini, qui est membre du Peuple de la Liberté (PDL, droite, parti de Silvio Berlusconi) a qualifié cette proposition d'"attrayante". "Neuf pays d'Europe ont déjà le crucifix dans leur drapeau, il s'agit donc d'une proposition extrêmement normale", a-t-il ajouté".


Le CD de Benoît XVI est dans les bacs

Alma-mater-pape_497 Nous en parlions ici; le premier CD de Benoît XVI intitulé Alma Mater sort aujourd'hui. Le pape a prêté sa voix cet été pour enregistrer un disque dédié à la Vierge Marie. Les titres chantés par le pape représentent environ 10 minutes des 50 que dure l'album.

Le disque, enregistré sur l'initiative du Multimedia San Paolo, un groupe de médias catholiques, doit servir à financer un fonds d'éducation musicale destiné aux enfants déshérités. Le Vatican devrait, malgré tout, toucher un peu plus de 31 000 euros pour cette initiative.


Minarets : soutien du Vatican aux évêques suisses ?

Plusieurs dépêches notent que le Vatican soutient la position contestable des évêques suisses sur la votation en Suisse. Le président du conseil pontifical pour les migrants, Monseigneur Antonio Maria Veglio, s'est dit aujourd'hui «sur la même ligne que les évêques suisses». Cela constitue-t-il une position officielle du Vatican ?

Il n'en est rien. Le Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a déploré en février dernier que des propos soient abusivement attribués au «Saint-Siège», ou au «Vatican», alors qu'ils ne sont que des propos de personnes appartenant à la Curie.

"Assez souvent, les moyens d'information attribuent au ‘Vatican', entendant par là le ‘Saint-Siège', des commentaires et des points de vue qui ne peuvent pas lui être automatiquement attribués. En effet, lorsque le Saint-Siège entend s'exprimer de façon autorisée, il utilise les moyens qui lui sont propres et des modes adaptés (communiqués, notes, déclarations). Tout autre prise de position n'a pas la même valeur. Récemment encore, on a constaté des attributions inopportunes. Le Saint-Siège, dans ses organes représentatifs, manifeste du respect envers les autorités civiles, qui, dans leur autonomie légitime ont le droit et le devoir de pourvoir au bien commun".

La dernière phrase est importante, à comparer avec nos politiques qui s'empressent de critiquer la démocratie directe suisse. Ajoutons que ni le directeur de la salle de presse, ni M. Giovanni Maria Vian, directeur de l’Osservatore romano, n'ont d’entretiens réguliers avec le Pape et qu’ils ne jouent ni l’un ni l’autre un rôle de porte parole. M. Giovanni Maria Vian a par ailleurs expliqué que le journal qu’il dirigeait n’était pas la voix officielle du Vatican.


Opération "café capote"

A l'occasion de la journée mondiale contre le Sida, demain, la Mairie de Paris organise l’opération « café capote » dans 250 cafés parisiens : des préservatifs seront distribués gratuitement dans les établissements volontaires, pour sensibiliser à la lutte contre le sida.

Les futurs malades du Sida pourront remercier le maire de Paris de promouvoir la débauche au lieu de la prévention. On sait en effet depuis longtemps que ce bout de caoutchouc n'est pas fiable. Plus de préservatifs, c'est plus de sida ! Le préservatif est d'autant moins une solution que l'argent consacré à sa distribution n'est pas utilisé pour la recherche contre la maladie.


Béatification? La polémique "Edmond Michelet" enfle d'elle-même 2/2

Chrétiens dans la Cité est plus direct :

"La cause de béatification d'Edmond Michelet (1899-1970) a été ouverte officiellement en 2006 en raison de son comportement admirable comme résistant et déporté. Son petit-fils, Mgr Benoît Rivière, évêque d'Autun, est un ardent défenseur de la cause. Celle-ci semble néanmoins compromise par le comportement d'Edmond Michelet comme homme politique et surtout ministre de la Justice entre 1959 et 1961. Le 4 juin 1960, il signait une ordonnance, pour rétablir la peine de mort en matière politique, abolie depuis 1848. Puis il demandait qu’elle soit appliquée aux généraux Challe et Zeller en mai 1961. Ceux-ci n’ayant été condamné qu’à 15 ans de détention criminelle, il a qualifié de « détestable » le réquisitoire du procureur général qui n’avait requis que la réclusion criminelle à perpétuité et de « scandaleux » le verdict du Haut Tribunal militaire institué spécialement. C'est ce que rappelle Bernard Zeller, sixième enfant du général, dans un petit livre intitulé Edmond Michelet est-il un saint? (La Doller, 136 p., 10 €) Sans répondre à la place de l'Église, il offre une biographie qui rappelle des faits et pose des questions précises".

En dehors de ces questions politiques, c'est aussi un combat sous-marin qui semble se jouer et qui inquiète un de nos correspondants : Après avoir quitté l'Action française, Edmond Michelet est devenu une figure de proue de la démocratie chrétienne, pourtant condamnée par l'Eglise et jamais réhabilitée (encyclique Graves de communi re). Obtenir pour lui la gloire des autels fut-ce pour des actions précises entre 1940 et 1945 est attendu par certains comme une reconnaissance de la valeur de son cheminement politique et de sa philosophie religieuse.

Un des nombreux arguments qui plaident cependant en sa défaveur est sa soumission totale et aveugle au général De Gaulle qui ne pèse pas d'un poids très lourd dans la balance des vertus. La situation est cependant étrangement sauvée : un colloque vient d'être tenu les 14 et 15 novembre au Collège des Bernardins avec intervention du cardinal archevêque de Paris sur le thème : "Charles de Gaulle, chrétien, homme d'état". Si, si, vous avez bien lu : chercherait-on insidieusement à justifier la politique de De Gaulle par sa foi?... Les actes de ce colloque demeurent introuvables pour l'instant, mais nombreux sont ceux qui attendent par exemple, la justification chrétienne de l'abandon et du massacre des harkis.

Rapprocher ces deux faits (la cause de béatification de Michelet et le colloque sur De Gaulle) peut paraître risqué ou hasardeux. Cela ne l'est pas car l'un met l'autre en lumière : le piège ouvert par la séparation de l'Eglise et de l'Etat devenu celui de la laïcité à la française, autorise une praxis en désaccord avec le logos au nom de la schizophrénie des sphères intérieure et extérieure. Mais cette loi est celle de l'Etat, pas celle de l'Eglise. Là est le coeur de cette polémique "Edmond Michelet" :

Si certains actes politiques de Michelet ne semblent pas en accord avec la Foi, il serait odieux qu'après avoir été décidés au nom de cette séparation ou provoqués par aveuglement politique, ils soient aujourd'hui justifiés par ses défenseurs par la Foi intouchable au prétexte que nul ne peut sonder les reins et les coeurs. Car c'est bien cette dernière assertion qui interdit de jauger la Foi mais qui permet de juger les actes et leur conformité avec celle-ci. C'est le travail de l'Eglise, bien assez difficile pour qu'il ne soit pas embrouillé dans ce cas par des manoeuvres politiques ou cléricales aux motivations parfois douteuses (par exemple, la validation implicite de la démocratie chrétienne).


Référendum suisse : un exemple à suivre

Marine Le Pen a réclamé lundi :

"Je souhaite un référendum national sur l'immigration et le comunautarisme car le problème est plus profond et plus grave que celui du simple minaret [...] il faut un vote plus large que celui de la Suisse car ce que vit la France va bien au-delà [...] Nos problèmes concernent aussi le financement public des mosquées, les revendications communautaristes, la question de l'enseignement ou de la nourriture dans les écoles, les prières sur voie publique ou les réclamations de jours fériés dans les entreprises [...] Il faut poser la question de savoir si la Constitution doit reconnaître les communautés, si nous devons continuer à accepter les signes ostensibles d'une religion".

Mme Le Pen s'est également déclarée favorable à l'organisation de "consultations locales" dans les municipalités qui prévoient la construction de mosquées, en citant le cas de Strasbourg et Marseille.

Le député néerlandais Geert Wilders a appelé les Pays-Bas à organiser une consultation populaire similaire au référendum sur l'interdiction de minarets tenu dimanche en Suisse.


Suisse : à propos de la "tolérance" musulmane

Puisque tous nos médias en sont à récriminer sur ce honteux peuple de Suisse, il convient de rétablir quelques réalités.

Par exemple, le canton de Vaud avait interdit aux enseignants vaudois de faire apprendre aux enfants des chants de Noël chrétiens, sur demande de musulmans.

Profiant de cette victoire, le président du PDC a déclaré qu'il allait proposer à ses collègues du parlement d'interdire la burqa :

"Le message du Conseil fédéral doit être clair. La charia n’a pas sa place en Suisse. Toutes les formes de discrimination envers les femmes doivent être bannies. Il ne doit y avoir aucune exception à la scolarité obligatoire, aux cours de religion et de sport – inclus la natation pour les filles".


Béatification? La polémique "Edmond Michelet" enfle d'elle-même 1/2

A la grande satisfaction de monseigneur Rivière évêque d'Autun, Chalon et Mâcon, son petit-fils, la cause de béatification d'Edmond Michelet a été ré-ouverte en 2006 au motif de son action pendant la seconde guerre mondiale. On peut le comprendre. Mais l'affaire n'est pas simple :

 Un livre "Edmond Michelet est-il un saint?" vient de paraître signé de la main de Bernard Zeller, fils du général Zeller, un des acteurs du putsh de 1961. Dans une réponse à Liberté politique qui propose une trilogie (1, 2 et 3), il pose les questions suivantes :

"Pourquoi Edmond Michelet a-t-il soutenu l'arrivée au pouvoir en Algérie des dirigeants du F.L.N. dont il écrivait en 1957 qu'ils faisaient preuve « d'une frénésie raciste analogue à celle que Hitler voulait imposer au monde, en utilisant des moyens identiques aux siens » ?
Quels motifs ont poussé Edmond Michelet à rétablir la peine de mort pour crimes politiques abolie depuis 1848 et à demander instamment qu'elle soit requise à l'encontre des généraux Challe et Zeller, lui qui avait une profonde répugnance pour cette peine ?
Edmond Michelet, dès que le massacre des harkis a été connu, à l'été 1962, a-t-il agi auprès des personnalités algériennes au pouvoir (en particulier Ahmed Ben Bella) avec lesquelles il entretenait des relations de confiance ?
Edmond Michelet, pour qui « en matière de Justice, la mansuétude (me) paraît être un objectif chrétien », a-t-il fait bénéficier sans exclusive tous les prévenus, les condamnés et les exilés de sa mansuétude ?"

Bernard Zeller précise plus bas que "Le catéchisme de l'Église catholique dans son article 2267 indique : « Si d'autres moyens non sanglants suffisent à défendre et à protéger la sécurité des personnes contre l'agresseur, l'autorité s'en tiendra à ces moyens. »". Il fait allusion au putsch politique sans mort d'homme pour lequel  Edmond Michelet  écrit : "si les crimes commis le 21 avril et jours suivants ne sont pas sévèrement châtiés [par la peine de mort réclamée supra. NDL], la porte est ouverte à l’exemple". La peine de mort pour l'exemple?

Bernard Zeller aurait pu aimablement ajouter deux questions moins fréquentes sur son action locale.

  • Pourquoi Edmond Michelet habitant en Corrèze et qui fit tant pendant la déportation, n'eut-il pas le moindre geste, la moindre seconde de visite à accorder au commandant Hélie de Saint-Marc emprisonné pas loin de chez lui, à Tulle et qui fut son compagnon d'infortune pendant la déportation? Une fois la justice rendue, la charité chrétienne et l'ancienne amitié auraient pu (du?) prendre le pas sur les différences de point de vue.
  • Quelle a été son action vis-à-vis des rapatriés d'Algérie et des harkis en Corrèze qu'on qualifierait aujourd'hui de migrants à la différence qu'ils venaient alors d'une terre française?

Minarets interdits en Suisse : étonnante réaction des évêques suisses

Lu ici ces propos des évêques suisses :

"Le concile Vatican II dit clairement qu'il est licite pour toutes les religions de construire des édifices religieux, et les minarets sont des édifices religieux. C'est un coup dur pour l'intégration de tous ceux qui viennent en Suisse".

Le problème est que le minaret n'a rien de religieux, n'est ni une obligation  religieuse, ni un édifice religieux, mais un symbole de conquête. Il n'a donc rien à voir avec la liberté religieuse et se situe même à l'opposé de celle-ci, puisque sur tout le territoire où se dresse un minaret, l'expression des autres religions est interdite.

Et quant à considérer les minarets comme un aspect visible de l'intégration, il ne faut pas exagérer et inverser les rôles : l'Eglise rappelle qu'il est du devoir de l'arrivant de s'intégrer et de respecter une culture déjà existante. L'intégration n'est pas du ressort de celui qui reçoit, mais bien une obligation de celui qui arrive!

Enfin, à quoi cela sert-il de rappeler sans cesse les racines chrétiennes de l'Europe, si cette dernière doit se voir privée de la liberté de pratiquer la religion catholique partout où elle aura cédé une terre d'islam privative des autres religions à l'ombre des minarets?


Non aux "minarets-baïonnettes"

Communiqué de Bernard Antony :

"Français et chrétiens, nous nous réjouissons profondément de la grande victoire démocratique du peuple suisse pour dire non à la multiplication des minarets-baïonnettes dans la confédération helvétique et ce avec un taux de participation exceptionnel. Le premier ministre turc Erdogan ne déclarait-il pas il y a peu : «Les mosquées sont nos casernes, les citoyens nos soldats, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes» ? On se souvient de l’usage atroce de ces baïonnettes dans une indicible cruauté généralisée que fit l’armée turque pour génocider en 1920 99 % des deux millions de chrétiens arméniens, chaldéens et grecs qui avaient réchappé aux tueries antérieures.

Le libre pays suisse a résisté aux énormes pressions de tout le système politico-médiatique, capitalo-mondialiste et aussi aux indécentes prises de position des hiérarchies religieuses au sein desquelles l’épiscopat catholique islamo-collaborationniste s’est illustré par sa veule mais très active médiocrité. La victoire du peuple suisse constitue encore aussi un révélateur de plus du fossé qui se creuse entre les peuples et les oligarchies financières et idéologiques qui en occupent les gouvernements, les administrations, les médias et même les églises pour broyer les identités nationales et les libertés. Le peuple suisse a voté contre une très réelle volonté d’avance impérialiste islamo-turque et pour épargner demain à ses enfants les tragédies du Liban et des Balkans.

L’évidence démocratique s’impose qu’il faudrait organiser partout en Europe le même référendum. On pourra admettre des minarets dans nos pays le jour où l’on pourra à nouveau bâtir librement des églises et pratiquer la foi chrétienne dans les pays dominés par l’islam, et notamment en Turquie et en Arabie saoudite. Pourquoi y a t-il une grande mosquée à Rome et pas la moindre église à Médine, à La Mecque et dans toute l’Arabie ?"


L'avortement est le plus grand destructeur de la paix

L'abbé Lelièvre publie l'intégralité du discours de Mère Teresa lors de la réception du Prix Nobel de la paix en décembre 1979, il y a 30 ans. En voici un extrait significatif :

"Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L'Écriture déclare elle-même : «Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main.» Même si une mère pouvait oublier... Mais aujourd'hui on tue des millions d'enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l'admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l'avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l'enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu'elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l'enfant doit mourir.

T Et ici, je vous demande, au nom de ces petits... car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l'Evangile, à l'instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.

C'est pourquoi, aujourd'hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l'avortement par l'adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d'enfants. Et des milliers d'enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n'y avait pas d'enfant !

C'est pourquoi, aujourd'hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d'avoir le courage de défendre l'enfant à naître et de donner à l'enfant la possibilité d'aimer et d'être aimé. Et je pense qu'ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l'aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n'avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu'il y a quelqu'un dans la famille qui n'est pas désiré, qui n'est pas aimé, qui n'est pas soigné, qui est oublié. Il y a l'amour. L'amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal."

A diffuser à vos élus, médecins...


Véronique Besse s'engage contre le PaCS

Le député MPF Véronique Besse prend position contre le PaCS :

"Je considère en effet que le PACS a des conséquences particulièrement néfastes sur notre société. Toutes les études le prouvent : le « non-mariage » a sur les ménages un coût très lourd, et pas seulement d'un point de vue économique. Il fait subir aux personnes, et en premier lieu aux enfants, de multiples souffrances à la fois affectives, psychologiques et identitaires. Le « démariage » institué par le PACS et censé accroître nos libertés, est en réalité source d'instabilité identitaire et d'encadrement juridique pour les familles. Je compte alerter le gouvernement sur le coût du PACS pour notre société et demander une étude parlementaire sur le sujet afin d’en évaluer sérieusement et objectivement les conséquences et de sensibiliser mes collègues députés sur le sujet."


La foi des militaires

De Mgr Luc Ravel, nouvel évêque aux Armées, ordonné hier :

Quel message spirituel souhaitez-vous faire passer aux militaires en ces temps de guerre en Afghanistan ?
Ce message que l'aumônier de Coëtquidan avait dit pendant mon service militaire : 'Jésus n'a pas trouvé de plus belle foi en Israël que celle du centurion' (cf. Mt 8, 5-13). C'est l'occasion pour les personnes qui ont du mal à se situer vis-à-vis de l'armée ou de la police de se remettre en question en ne confondant pas l'Evangile avec une recherche de la paix béate et inconsciente."


Interdiction des minarets : et la France ?

La France compte à ce jour dix minarets. Pour le moment. Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a estimé dimanche, qu'il n'était «pas certain que l'on ait forcément besoin de minarets» pour pratiquer l'islam. De fait, pour pratiquer l'islam, il n'y a même pas besoin de mosquée. Marine Le Pen a demandé aux «élites de cesser de nier les aspirations et les craintes des peuples européens».

La tour de la grande mosquée de Paris grimpe à 30 mètres, à Créteil, elle atteint 25 mètres. À Strasbourg, le minaret est oublié pour l'instant, faute de moyens. Mais «si la communauté le souhaite, elle aura son minaret», s'est engagé Roland Ries, le député maire PS, le 27 novembre. La future grande mosquée de Marseille a prévu le sien.


La démocratie est dangereuse

C'est la conclusion de Jean Quatremer, suite au vote suisse. On comprend pourquoi Jean Quatremer est un européiste forcené, farouche opposant de la ratification par référendum du traité constitutionnel. Cet homme a peur du peuple :

"la démocratie directe fait la preuve de son extrême dangerosité. En laissant s’exprimer la peur de l’autre, le refus de la rationalité, l’intérêt immédiat, le référendum est décidément un instrument dangereux aux mains des démagogues de tous poils. On comprend mieux pourquoi plusieurs pays démocratiques l’ont tout simplement interdit."

Le peuple pense mal ? Il faut dissoudre le peuple. Comme en démocratie populaire...


La fausse liberté de Bernard Kouchner

Bernard Kouchner a déclaré lundi, suite au vote suisse :

"Je suis un peu scandalisé par cette décision [qui] est négative pour ce qui concerne les inquiétudes même des Suisses parce que si on ne peut pas construire de minarets, cela veut dire qu'on opprime une religion. J'espère que les Suisses reviendront sur cette décision assez vite. C'est une expression d'intolérance et je déteste l'intolérance".

Interrogé pour savoir s'il était en faveur de l'interdiction de la burqa en France, le ministre a répondu "ne pas savoir". La burqa "est une atteinte aux droits des femmes". Maintenant qu'on se promène en burqa dans la rue, c'est aussi une liberté élémentaire, a-t-il dit.

Demain, il laissera les musulmans appliquer "librement" la charia en France.


Frontière ténue entre journalisme et politique

Françoise Degois, journaliste au service politique de France Inter chargée de suivre le PS, a démissionné ce mois-ci pour prendre le poste de conseillère spéciale au cabinet de Ségolène Royal à la présidence de la région Poitou-Charentes. Véronique Lafont, grand reporter aux informations générales de TF1 a été nommée conseillère pour la presse et la communication au cabinet de Roselyne Bachelot. Ces "transferts" sont en fait habituels.

  • David Kessler, ancien directeur de France-Culture, aujourd'hui conseiller à la culture et à l'éducation auprès de Bertrand Delanoë.
  • Le député Vert Noël Mamère est un ex-présentateur du journal d'Antenne 2
  • Jean-Jacques Servan Schreiber et François Giroud, deux dirigeants emblématiques de L'Express, devinrent ministres pendant le septennat de Giscard
  • Philippe Vasseur, éditorialiste au Figaro, a été élu député en 1986, avant de devenir ministre de l'agriculture dans le gouvernement Juppé, en 1995.
  • Alain Trampoglieri et Françoic Bonnemain, journalistes à France Inter, ont rejoint la Mairie de Paris sous la direction de Jacques Chirac avant de revenir dans l'audiovisuel.
  • Dominique Baudis, journaliste sur FR3 puis TF1, a été élu député et maire de Toulouse sous l'étiquette centriste , avant d'être nommé par Jacques Chirac à la présidence du Conseil supérieur de l'audiovisuel, puis à l'Institut du monde arabe.
  • Nommé à Matignon en 1984, Laurent Fabius fit alors appel à un quarteron de journalistes pour s'occuper de sa communication : Jean-Gabriel Frédet, Bernard Poulet, Jean-Paul Besset et Denis Pingaud, tous quatre venus du Matin de Paris et les trois derniers de la mouvance trotskiste.
  • François Bayrou a pour proche conseiller Philippe Lapoustelle, ancien rédacteur en chef de RMC. Sans parler de Jean-Marie Cavada ou Jean-François Kahn. Alain Duhamel ne l'a pas rejoint, mais il a déclaré publiquement voter Bayrou
  • Catherine Pégard, ex-chef du service politique du Point, a rejoint l'équipe de Nicolas Sarkozy à l'Elysée dès son élection.
  • Myriam Lévy, reporter au Figaro, a intégré l'équipe du premier ministre, avec le titre de conseillère en communication.
  • Jean-Marc Plantade, ex-rédacteur en chef adjoint du Parisien, est conseiller en communication de Christine Lagarde.
  • Georges-Marc Benamou, ancien directeur du journal mitterrandiste Globe Hebdo, et éditorialiste à Nice-Matin, a été nommé conseiller audiovisuel de Nicolas Sarkozy.

L'archevêque de Tolède dénonce la loi sur l'avortement

Mgr Braulio Rodriguez Plaza, archevêque de Tolède et Primat d’Espagne, a fait distribuer ce dimanche une lettre dans toutes les paroisses de son diocèse. Extrait :

"Derrière la loi en cours de discussion sur l’avortement, [...] se cache un plan ambitieux d’introduction [dans la législation espagnole] de la dite « santé sexuelle et reproductive ». Il s’agit là de la terminologie politique et législative utilisée depuis la Conférence de Pékin, en 1995, qu’est en train d’imposer avec une telle ardeur le parti au pouvoir. A partir de là on a justifié dans le monde des stérilisations massives, la propagation de l’avortement précisément en tant que « droit de la femme » ; mais encore l’occultation de l’information sur les effets abortifs de produits présentés et diffusés comme contraceptifs, la restriction des droits de la conscience pour les médecins et les personnels sanitaires. Cela vous dit quelque chose ?

[...] Ils vont obliger la communauté éducative à dispenser l’éducation sexuelle conforme aux directives du gouvernement du moment. Et celles du gouvernement actuel, nous les connaissons déjà : elles constituent une ingérence dans les droits des parents dont on doit respecter les convictions par rapport à l’éducation de leurs enfants. [...] le ministère de la Santé [...] est en train d’élaborer une norme législative qui obligera tous les centres éducatifs, sans exception, à dispenser cette éducation sexuelle à tous les élèves. La formation en la matière ne sera pas dispensée par les professeurs de ces centres, mais par le personnel sanitaire désigné par l’Administration et par les professionnels que le gouvernement voudra bien juger capables et qu’il accréditera. Et hors de question que les centres éducatifs contestent leur idéologie. [...] C’est ainsi que l’Etat s’immisce de nouveau dans l’intimité des élèves, puisque l’exercice de la sexualité appartient à la sphère personnelle et affecte les valeurs et les convictions, et, par voie de conséquence, la liberté idéologique et la liberté de la conscience.

Marathon de confessions à Mexico

Un "marathon de confessions" organisé samedi par l'archevêque de Mexico à l'approche de Noël a réuni 4.000 à 5.000 fidèles dans la cathédrale de la capitale. L'imposante cathédrale du centre historique de Mexico a accueilli de longues files de pénitents jusqu'à la nuit pour cette occasion où les prêtres étaient autorisés "exceptionnellement" à absoudre les péchés graves, y compris l'avortement. L’avortement étant un péché dont l’absolution est « réservée » à l’évêque et aux prêtres pénitenciers, comme le veut le code de droit canonique.


Ingérence de musulmans de France sur le vote suisse

La grande mosquée de Lyon a déploré le résultat du référendum par lequel les Suisses ont décidé d'interdire la construction de nouveaux minarets chez eux :

"Il s'agit d'un vote d'intolérance, tournant le dos aux bases juridiques les plus constantes qui, à travers le monde, garantissent la liberté de religion. J'appelle à une réaction de tous les musulmans, des fidèles de toutes les religions, et de tous les démocrates, au niveau européen, pour s'opposer à ce que ce vote, contraire aux fondements du droit, devienne une loi".

M Kamel Kebtane, recteur de la grande mosquée de Lyon, est un grand démocrate. Ils vont tenter de refaire le coup du Traité constitutionnel européen.

Dans la tradition musulmane, le monde est divisé en deux parties: Dar al-Salam, la «Maison de la paix» et Dar al-Harb, la «Maison de la guerre». Les ouléma musulmans affirment que les cinq appels à la prière quotidiens doivent être effectués pour qu'une zone soit considérée comme Dar al-Islam. L'implantation de minarets qui permette les cinq appels à la prière quotidiens est donc un élément important pour qu'une partie du monde Dar al-Harb, la «Maison de la guerre» devienne Dar al-Islam, la «Maison de la paix».

Entrée dans le temps de l'Avent

B

Hier, dans son homélie des vêpres, le Saint-Père a proposé une réflexion sur la signification de l’Avent : présence, visite, attente.... L’Avent nous dit que Dieu est là, qu’il ne s’est pas retiré du monde et qu’il vient nous visiter de diverses manières. L’Avent est un temps liturgique fort qui nous invite à maquer une pause en silence pour saisir la présence de Dieu, nous qui sommes accaparés par nos multiples activités. Puis il a exhorté les fidèles à espérer au-delà de la "carrière" ou de la "position sociale" sous peine de se retrouver face à un présent qui "reste vide" de sens. L'homme:

"quand il est enfant veut grandir, quand il devient adulte il aspire à la réalisation et au succès (...) Puis vient le temps où il découvre avoir espéré trop peu, surtout s'il ne lui reste plus rien à espérer au-delà de la profession ou de la position sociale [...] Si le temps n'est pas rempli d'un présent riche de sens, l'attente risque de devenir insupportable".


Le Père Blet est décédé

B Le P. Pierre Blet, 91 ans, jésuite, historien renommé (son dernier ouvrage : Richelieu et l'Eglise, Via Romana), défenseur savant et précis de la mémoire de Pie XII (Pie XII et la seconde guerre mondiale, Perrin, Pie XII et la seconde guerre mondiale d'après les archives du Vatican, Perrin), s’est éteint la nuit dernière, près du Vatican, à l’hôpital du Saint-Esprit, des suites d’un infarctus.

RIP


Le Pen affirme l'identité chrétienne contre l'islam

De Jean-Marie Le Pen, en conférence de presse à Carpentras :

P "C’est, en ce moment, la foire de la Saint Siffrein. Alors, en ces temps de débat -récupération ! – sur l’Identité nationale, quoi de plus roboratif que de constater la ferveur avec laquelle les Carpentrassiens fêtent la Saint Siffrein et honorent ainsi une tradition comtadine séculaire ! Voilà, en effet, près de 5 siècles que la foire de la Saint Siffrein existe… Elle tire son nom de celui de l’évêque du VIIe siècle de Carpentras, Saint Siffrein, qui donna également son patronyme à la Cathédrale érigée entre 1405 et 1519. Face à la «discrimination positive» de M. SARKOZY et aux trahisons répétées de M. BESSON en matière de lutte contre l’immigration clandestine, nous disons «halte à l’escroquerie électorale sur l’Identité» et nous affirmons haut et fort avec le peuple provençal : «Provence, terre chrétienne séculaire et française, voilà notre identité !» [...]

Et l’Islam radical, qui tente d’asservir les populations immigrées avant de se retourner et de s’en prendre définitivement aux Institutions françaises, est un élément fondamental de la menace concrète qui pèse sur notre identité. Trois valeurs, typiquement françaises, se trouvent ainsi bafouées :

  • la laïcité, combattue par la mise en place de la Charia, au départ dans les « quartiers » ;
  • la citoyenneté unique, directement attaquée par le concept de dhimitude (citoyenneté de seconde zone, réservée aux non-musulmans) ;
  • la souveraineté de la Nation française, à laquelle s’oppose directement la « Oumma » (ou « internationale islamique »).

Dès lors, il n’est pas étonnant que certains spectacles s’observent de façon chronique, pour ne pas dire structurelle dans nos cités :

  • que des élèves refusent de se plier à la règle commune ou d’assister à certains cours sous des prétextes religieux.
  • Que des femmes doivent se voiler pour traverser certains quartiers, sous peine d’être importunées ou violentées.
  • Que des horaires de piscine doivent être aménagés pour certaines communautés et des accoutrements aquatiques prétendument religieux doivent être acceptés contre tout hygiène et bon sens.

Parallèlement, grâce au laxisme et parfois aux encouragements des élus, les mosquées prolifèrent :

  • après la mosquée d’Orange dont «le patron et ses fils auraient mis sur pied un vaste réseau de prostitution»,
  • après celle de Montfavet «dont les riverains ne veulent pas»,
  • une troisième mosquée sur Carpentras dont «on ne connaît pas l’origine des fonds !» va voir le jour."

Jésus-Christ concerne tous les hommes

Extrait des paroles de Benoît XVI avant l'Angélus de ce jour :

B "Le Concile insiste sur le fait que le centre de la liturgie est le Christ, comme le soleil autour duquel, comme les planètes, tourne la Bienheureuse Vierge Marie - plus proche - et donc les martyrs et les autres saints qui «chantent à Dieu dans le ciel une louange parfaite et intercèdent pour nous».

Voilà la réalité de l'Année liturgique vue, pour ainsi dire, «du côté de Dieu». Et du côté - disons-nous - de l'homme, de l'histoire et de la société ? Quelle importance peut avoir tout cela ? La réponse nous est suggérée justement par le chemin de l’Avent, que nous commençons aujourd'hui. Le monde d'aujourd'hui a besoin surtout d'espérance : les peuples en voie de développement en ont besoin, mais aussi les pays économiquement développés. Nous nous apercevons de plus en plus que nous nous trouvons sur un seul bateau et devons nous sauver tous ensemble. Nous nous rendons surtout compte, en voyant s'écrouler de nombreuse fausses sécurités, que nous avons besoin d'une espérance fiable, et celle-ci se trouve seulement dans le Christ, qui, comme le dit la Lettre aux Hébreux, «est le même hier, aujourd'hui, et éternellement». Le Seigneur Jésus est venu dans le passé, il vient dans le présent, et viendra dans l'avenir. Il embrasse toutes les dimensions du temps, parce qu'il est mort et ressuscité, il est « Vivant » et, alors qu'il partage notre précarité humaine, il reste toujours et nous offre la stabilité même de Dieu. Il est « chair » et « roc » comme Dieu. Quiconque aspire à la liberté, à la justice, à la paix peut se relever et lever la tête, parce que dans le Christ la libération est proche comme nous le lisons dans l'Évangile d'aujourd'hui. Nous pouvons par conséquent affirmer que Jésus Christ ne concerne pas seulement les chrétiens, ou seulement les croyants, mais tous les hommes, parce que Lui, qui est au centre de la foi, est aussi le fondement de l'espérance. Et tout être humain a constamment besoin de l'espérance."

Les préfets de Sarkozy peuvent vendre nos cathédrales

Lu iciChartres :


"Au détour de l’article 52 de la loi de finances 2010 se profile clairement la destruction par l’Etat sarkozyste de plus de deux siècles de protection du patrimoine national (...)

Or, l’article 52 de la loi de finances élargit le périmètre des monuments et sites transférables, qui ne sera plus limité à une liste fixée par décret et couvrira, dès 2010, la totalité des monuments appartenant à l’Etat et à l’ensemble de ses établissements publics ; en outre, l’Etat pourra maintenant se défaire aussi des objets mobiliers classés.

On peut, à première lecture, se dire que, si l’Etat cède son patrimoine aux collectivités territoriale, il n’ y a que moindre mal ; sauf que, la loi étant muette, rien n’interdira aux dites collectivités de pratiquer un nouveau transfert au profit d’une entreprise culturelle à visée commerciale, ou même d’un particulier.

Enfin, il est essentiel de signaler que seul le préfet aura à se prononcer sur les cessions, le ministère de la Culture, pourtant concerné au premier chef, n’ayant pas à être consulté.

Une partie de l’UMP s’en réjouit ouvertement et le rapporteur spécial de la commission des finances du Sénat, Yann Gaillard, a ces mots qui dévoilent la logique à l’œuvre : ce processus « s’inscrit dans la droite ligne de la « désétatisation » du patrimoine monumental …préconisée dans [un] rapport de 2002 sur le patrimoine monumental. De fait, c’est à la société toute entière qu’il appartient de conserver et d’entretenir le patrimoine, l’Etat ne pouvant se prévaloir d’aucun monopole en la matière. »

Cette distinction entre Etat et société toute entière, signe tout simplement l’arrêt de mort de la politique patrimoniale nationale".


Sidaction vs Téléthon : la fausse querelle

Lu sur Monde et Vie :

"L’hostilité de Bergé et de Line Renaud au Téléthon se fonde essentiellement sur le pactole empoché chaque année par l’Association Française contre les Myopathies (AFM), unique bénéficiaire du Téléthon : soit environ 100 millions d’euros (102,3 en 2007, 95,2 en 2008), quand le Sidaction n’en rapporte que 5. Jaloux, Bergé ? Accusant le Téléthon de « parasiter la générosité des Français d’une manière populiste » – un qualificatif qui sent son Front national et devrait suffire à faire peser de lourds soupçons sur le Téléthon –, il propose sans ambages de « mutualiser » les dons de la recherche – autrement dit de partager le gâteau. C’est se moquer des donateurs, qui sont assez grands pour choisir la cause qu’ils veulent soutenir. Si le Sidaction reçoit moins de dons que le Téléthon, peut-être est-ce en raison des prises de positions politiques voyantes de certaines associations de lutte contre le Sida et des actions provocatrices qu’ont conduites certaines d’entre elles, comme Act-up.

Surtout, les reproches qu’adresse au Téléthon – et, partant, à l’AFM – l’ancien « ami » d’Yves Saint-Laurent ne sont pas les bons. Les vraies critiques qu’encourt cette association doivent être cherchées ailleurs, dans certaines de ses pratiques, que Pierre Bergé n’évoque pas parce qu’elles ne le choquent probablement pas. Ces pratiques concernent en premier lieu les recherches sur les cellules souches embryonnaires que finance l’AFM, et en second lieu les dérives eugénistes dont elle se rend coupable. Dans le premier cas, on utilise des êtres humains vivants à des fins de recherche thérapeutiques. Il s’agit de tout petits êtres, issus de la fécondation in vitro, mais comme le disait le professeur Jérôme Lejeune lors d’un procès resté célèbre, à Maryville, aux Etats-Unis, il est impossible de nier que ces embryons sont humains, et qu’ils sont vivants. Tout le génome (l’inné) est en place, ainsi que le message qui doit leur permettre de se développer jusqu’à la naissance et au-delà. Or après avoir été utilisés comme du matériel de recherche, ces être humains-là sont tués. Cette destruction de vies humaines, réalisée au nom d’un utilitarisme médical et scientifique, n’est même pas utile (ce qui ne suffirait d’ailleurs nullement à la légitimer). Elles n’ont pas permis d’enregistrer de véritables succès contre la maladie, à l’inverse des recherches réalisées à partir de cellules souches adultes ou provenant du sang de cordon ombilical – qui ne tuent donc pas d’embryon humain. Les dérives eugénistes résultent, quant à elles, des diagnostic pré-implantatoires, qui sont réalisés afin de trier les embryons sains et de détruire les autres, ou des diagnostic pré-nataux, qui conduisent à l’avortement des fœtus atteints : on élimine le malade au lieu de le soigner. Les « bébéthons » qui sont présentés comme « guéris » ne le sont pas en réalité, puisqu’ils n’ont jamais été malades ! Ce sont les survivants du tri embryonnaire et de l’avortement prétendument thérapeutique. Ces dérives-là sont beaucoup plus graves que celles dénoncées par Pierre Bergé. Malheureusement, bien peu de Français s’en émeuvent."


A quoi joue la Conférence de St Vincent de Paul ?

Un lecteur m'informe :

"La fédération nationale des Conseils départementaux des Conférence St Vincent de Paul (Président Bruno Dardelet ) vient d'envoyer à tous les présidents de Conférence St Vincent de Paul une brochure émise par Martin Hirsch et intitulée "50 droits contre l'exclusion" , le 49ème droit étant la contraception et le 50ème accès à l'IVG.

La face arrière de la couverture indique la mention "édité pour la Société St Vincent de Paul"."

Addendum 30/11 : Réponse de la société Saint Vincent de Paul :

"Le guide "50 droits contre l'exclusion" a été réalisé par l'ANSA en collaboration avec Martin Hirsch.  Il nous a été proposé comme à toutes les associations qui luttent contre toutes les formes d'exclusion. Nous avons accepté un retirage à tarif préférentiel, après débat au sein du Conseil d'administration (d'où la mention "édition hors commerce réalisée pour la SSVP"), car même si nous ne conditionnons pas tous les sujets abordés, notamment les droits 49 et 50, nous pensons qu'il peut aider les bénévoles de notre association dans leur mission auprès des plus pauvres. Diffusion ne veut pas dire caution. C'est un outil de travail parmi d'autres, il vous appartient donc de vous en servir avec vigilance et bienveillance dans le respect des convictions qui sont les nôtres".

L'avortement est tout de même un crime. Imagine-t-on le même argument si la SSVP avait diffusé un guide faisant, dans l'une de ses pages, l'apologie du nazisme ou de la pédophilie ?


La France peut-elle mourir ?

Yves Meaudre a publié un ouvrage intitulé Les Condamnés, Jésus, Jeanne et Louis. Ils comparaissent ensemble devant un tribunal réunissant Caïphe, Pilate, Cauchon, Fouquier-Tinville. En contrepoint, un homme politique du XXIe siècle interroge sa cousine, prieure d'un monastère cartusien. Croit-elle que la fin de l'existence de la France reflète la volonté de Dieu ? Elle lui déclare :

C "Tu m'as demandé de prier pour la France que tu voyais morte. Je t'ai dit, je te répète que, moi aussi, je la crois morte. Il n'est plus en notre pouvoir de la ranimer. Mais son âme, Jean, son âme subsiste ! S'il n'est plus guère possible de se battre sur la place publique -impossible, bientôt ?-, il faut prier, lutter pour conserver notre culture chrétienne, éduquer les enfants -surtout-, leur donner l'amour de la famille, le goût de la patrie, le souci du prochain, chez eux et dans le monde entier ! Du fond de ma chartreuse, je vois se former des réseaux d'amitié qui gardent vivante cette âme. La bougie éclaire peu, c'est vrai, mais dans les ténèbres, elle est une lumière. Ne baisse pas les bras. Bats-toi pour elle mon Jean. Souffre pour elle. Et prie !"


Copenhague : avant tout, la tenue morale et le respect du droit à la Vie, don de Dieu

Copenhague et malthusianisme : à lire sur e-deo. Alors que les esprits s'échauffent sur le prochain sommet de Copenhague et que nous sommes abreuvés de discours, déclarations et dossiers en tout genre, il convient de revenir au calme et de se tourner une fois encore vers le seul enseignement qui tienne, celui de l'Église.

En effet, il n'apparaît pas dans ces documents émanant souvent de catholiques, une pensée suffisamment profonde permettant une action publique ou politique conforme au passage clé de caritas in veritate cité ci-dessous. Souvent, ces papiers manquent de prudence qui guide pourtant les déclarations de Benoît XVI sur cette question du climat : on ne lit rien de bien consistant en provenance de la CEF par exemple, on parcourt des sites trop superficiels, on évite ceux des donneurs de leçons et des maîtres à penser qui ne reconnaissent que leurs idées, on découvre ailleurs des recettes toutes faites appuyées sur des articles de Libération ou encore là-bas on ne s'émeut pas de la proposition de partager le "coming out" de catholiques fraîchement convertis à l'écologisme, etc. On regrette de n'avoir rien trouvé d'innovant consécutivement  à caritas in veritate sur l'écologie humaine et le respect de la vie qui doivent être antérieurs à toute autre écologie, comme le martelle le Saint-Père.

Alors sans détour et sans interprétation, on peut se replier sur la dernière encyclique, affirmer que l'essentiel et l'urgent s'y trouvent et y chercher des axes d'actions concrètes et réalisables sur son point déterminant, la "tenue morale de la société dans son ensemble" :

"L’Église a une responsabilité envers la création et doit la faire valoir publiquement aussi. Ce faisant, elle doit préserver non seulement la terre, l’eau et l’air comme dons de la création appartenant à tous, elle doit surtout protéger l’homme de sa propre destruction. Une sorte d’écologie de l’homme, comprise de manière juste, est nécessaire. La dégradation de l’environnement est en effet étroitement liée à la culture qui façonne la communauté humaine: quand l’« écologie humaine » [124] est respectée dans la société, l’écologie proprement dite en tire aussi avantage. De même que les vertus humaines sont connexes, si bien que l’affaiblissement de l’une met en danger les autres, ainsi le système écologique s’appuie sur le respect d’un projet qui concerne aussi bien la saine coexistence dans la société que le bon rapport avec la nature.

Pour préserver la nature, il n’est pas suffisant d’intervenir au moyen d’incitations ou de mesures économiques dissuasives, une éducation appropriée n’y suffit pas non plus. Ce sont là des outils importants, mais le point déterminant est la tenue morale de la société dans son ensemble. Si le droit à la vie et à la mort naturelle n’est pas respecté, si la conception, la gestation et la naissance de l’homme sont rendues artificielles, si des embryons humains sont sacrifiés pour la recherche, la conscience commune finit par perdre le concept d’écologie humaine et, avec lui, celui d’écologie environnementale. Exiger des nouvelles générations le respect du milieu naturel devient une contradiction, quand l’éducation et les lois ne les aident pas à se respecter elles-mêmes.

Le livre de la nature est unique et indivisible, qu’il s’agisse de l’environnement comme de la vie, de la sexualité, du mariage, de la famille, des relations sociales, en un mot du développement humain intégral. Les devoirs que nous avons vis-à-vis de l’environnement sont liés aux devoirs que nous avons envers la personne considérée en elle-même et dans sa relation avec les autres. On ne peut exiger les uns et piétiner les autres. C’est là une grave antinomie de la mentalité et de la praxis actuelle qui avilit la personne, bouleverse l’environnement et détériore la société".