Christine Boutin n'est pas opposée à la réouverture des maisons closes
25 novembre 2009
Christine Boutin déplore avoir été cataloguée "réac" ou "moraliste". Cela explique sans doute l'énormité qu'elle vient de déclarer dans un entretien accordé au "mensuel de mode masculine" L'Optimum :
"Faut-il retrouver les maisons closes ? Après tout, s'il s'agit de mieux suivre les prostituées sur le plan sanitaire et de mieux les protéger au niveau de la sécurité, pourquoi pas. Cela ne me choque pas.
Sur ce sujet, on est trop souvent manichéen. Certains stigmatisent la prostitution, d'autres estiment qu'il s'agit d'un travail et que ceux et celles qui l'exercent doivent déclarer un salaire et cotiser à la Sécu"
Et bien, nous sommes désolés mais, sur ce point, il faut rester manichéen. Un mal est un mal et le mal organisé reste un mal, même parfois pire !
Tout d'abord, Chritine Boutin se rend-elle compte que son argument d'un meilleur suivi sanitaire est analogue aux arguments qui ont permis à la loi Veil de dépénaliser l'avortement ?
Ensuite, la prostitution est condamnée par l'Eglise catholique et il n'est donc pas possible de la tolérer moralement sous quelque forme que ce soit :
"La prostitution porte atteinte à la dignité de la personne qui se prostitue, réduite au plaisir vénérien que l’on tire d’elle. Celui qui paie pêche gravement contre lui-même : il rompt la chasteté à laquelle l’engageait son Baptême et souille son corps, temple de l’Esprit Saint (cf. 1 Co 6, 15-20). La prostitution constitue un fléau social. Il touche habituellement des femmes, mais aussi des hommes, des enfants ou des adolescents (dans ces deux derniers cas, le péché se double d’un scandale). S’il est toujours gravement peccamineux de se livrer à la prostitution, la misère, le chantage et la pression sociale peuvent atténuer l’imputabilité de la faute." (CEC n° 2355)
Enfin, et surtout pour ceux qui évoqueront la décision de Saint Louis contraint de revenir sur son interdiction initiale, il faut être conscient que la prostitution a pris un aspect particulièrement nocif de nos jours et associe blanchiment d'argent, traffic d'êtres humains et de drogues. Par ailleurs, la condition des prostituées dans des pays qui ont légalisé les maisons closes, comme les Pays-Bas ou l'Allemagne, est déplorable (SIDA, maladies, violences, drogues, alcool, exploitation). On pourra lire des témoignages ici, ici, ici, ici ou ici. Une association, le Mouvement du Nid, a d'ailleurs interpellé Christine Boutin en l'invitant à "une visite guidée" des "maisons closes" :
"Le Mouvement du Nid, accompagnant un nombre toujours croissant de personnes prostituées rescapées des bordels belges et hollandais, l’invite à en découvrir les "qualités" en matière d’enfermement des femmes, de violences de toute espèce, de banalisation de la prostitution. Est-ce un avant-goût du programme qu’elle proposera lors des régionales de mars prochain ?
Christine Boutin est aussi la bienvenue lors des journées de prévention menées par les militant-e-s du Mouvement du Nid auprès des collégien-ne-s et lycéen-ne-s : leur proposera-t-elle une carrière dans un bordel (..) ?"
Pour conclure, n'oublions pas qu'une des premières décisions de Jeanne d'Arc fut de chasser les prostituées qui suivaient son armée. Et Dieu lui donna la victoire...
Addendum : bien qu'une interview de presse écrite soit relue et corrigée par celui ou celle qui l'accorde, et donc mûrement réfléchie, Christine Boutin semble s'être rendue compte de sa bévue et a rectifié sa position sur France Info en répondant à la question "Les maisons closes sont-elle pour autant la bonne réponse ?" :
"Certainement pas mais la situation d’aujourd’hui n’est pas du tout satisfaisante non plus. Si j’ai pris cette position, qui a été un peu rapide, c’est que je m’interroge beaucoup sur la façon dont on traite les femmes et aussi l’état sanitaire d’un certain nombre de pratiques"
Il faudrait savoir....
On peut aussi faire le parallèle avec la drogue : pour diminuer l'utilisation de seringues sales ou la consommation d'héroïne coupée avec de la lessive, pourquoi ne pas autoriser la consommation dans des centres contrôlés ? La différence est que la consommation de drogue, comme l'avortement, est une pratique intrinsèquement mauvaise, ce que n'est pas la relation sexuelle. Cette dernière le devient si elle est dénaturée et exercée en dehors du mariage, mais il s'agit de la responsabilité personnelle de chacun, et je ne vois pas comment on pourrait empêcher une personne de recevoir chez elle des clients pour leur offrir un "service" consentant, et d'employer du personnel. Le fait qu'il existe des abus et du financement occulte ne joue pas : il y a de la corruption, de l'emploi de clandestins et d'autres pratiques douteuses dans le BTP, ce n'est pas pour cela que l'on doit interdire les entreprises de construction.
Pour nuancer mon propos, j'ajouterai que je ne cautionne absolument pas la prostitution, que cette pratique dégrade aussi bien la femme que l'homme et qu'elle doit être découragée par une éducation sexuelle et affective appropriée. Mais au bout du compte, il s'agit de responsabilité personnelle. Et avoir des maisons closes est toujours mieux que de voir des femmes (ou pire des hommes travestis) à moitié nus sur le trottoir.
[Vous parlez de prostitution "artisanale". Vous ignorez le phénomène d'esclavage moderne, de traffic de filles, de drogues, de blanchiment d'argent, de mafia organisée etc...
Nous ne sommes plus face à une "liberté" sexuelle mais face au crime organisé !
Philippe Carhon]
Rédigé par : RL | 25 novembre 2009 à 11:15
Je dirais juste que Madame Boutin a été un peu rapide pour répondre à cette question, mais le fait qu'elle revienne dessus montre le soucis de mettre en avant un sujet qui fache.
Certes St Louis a toléré les maisons closes; certes Ste Jeanne d'Arc a renvoyé les prostituées qui suivaient l'ost royale; mais honnêtement, est-ce que l'un ou l'autre a éradiqué ce problème ? NON !
Comme on dit: "c'est l'plus vieux métier du monde, c'est comme ça; y'en a toujours et y'en aura toujours".
Malheureusement ce n'est pas faux, voyons la réalité en face !
Les prostituées seront toujours présentes partout; chassez-les de devant chez vous, elles iront devant chez le voisin. C'est un fait.
Que faut-il faire: les tuer, les bruler vives? je ne crois pas que ce soit un bon moyen! Ce n'est pas ce que nous demande l'Église!
Je ne suis pas en train de légitimer le mal, faites bien attention à ce que j'écris, ce n'est pas le but! Mais que faire avec les prostituées?
Les envoyées en prisons? Elles sont déjà pleines à craquer!
Les renvoyer dans leur pays (pour les étrangères)? D'autres les remplaceront plus vite que vous ne le penser (le trottoir ne reste jamais libre longtemps).
Madame Boutin n'a pas la réponse; en revanche, elle souhaite trouver une solution. Les maisons closes en sont une (peut être pas la meilleure); mais par rapport à la situation actuelle, c'est surement mieux.
En tant que catholiques, nous devons haïr le péché, mais aimer le pécheur.
Pour cela, nous devons tout faire, pour que ces femmes retrouvent la voie de la Vérité, mais, en parallèle, il faut également améliorer leurs conditions de vie. C'est la moindre des charités !
Si vous avez une meilleure idée, faites moi signe.
Bien cordialement.
[Il ne s'agit pas de s'en prendre aux prostituées bien au contraire.
Les témoignages que j'ai mis en ligne prouvent que la légalisation de la prostitution n'améliore en rien la dignité humaine des prostituées. En outre, il n'est pas possible d'accepter moralement ce principe car morale et politique sont liés pour un catholique.
Qui accepterait que sa fille ou son épouse se prostitue sous le fallacieux prétexte bien hypocrite qu'il s'agit du plus vieux métier du monde ou qu'il y en aura toujours ?
Non, un mal est un mal. La prostitution doit être supprimée au même titre que le traffic de drogue, le banditisme, le viol etc... Cette volonté doit animer un politique responsable soucieux du Bien Commun. A-t-on seulement essayé récemment ? N'y-a-t-il pas des intérêts financiers trop protégés en haut lieu ? Il ne s'agit plus de gesticuler comme le font les gouvernements successifs de la Vème république mais d'agir.
Philippe Carhon]
Rédigé par : ABc | 25 novembre 2009 à 11:25
Oui, "il faudrait savoir..."
Je crois surtout que Mme Boutin devrait se retirer de la politique et se taire. Cela lui éviterait ce genre de revirement et de contradiction d'une part et cela nous ferait vraiment des vacances d'autre part.
Rédigé par : Achab | 25 novembre 2009 à 11:42
Ce qu'il faudrait savoir, c'est également si on peut croire décemment que c'est en interdisant purement et simplement la prostitution qu'on va résoudre tous les problèmes annexes qu'elle s'associe. Il faudrait savoir encore s'il est plausible qu'une interdiction supprimera, ou même seulement diminuera, la prostitution. Les moeurs actuelles tenderaient à faire penser le contraire. Il me semble donc bien hypocrite et surtout bien coupé de la réalité de tirer à boulets rouges sur Christine Boutin dont les craintes devraient, à mes yeux, êtres partagées par tous, pour une fois. Est-il mieux d'interdire et de s'imaginer stupidement que la prostitution n'existe plus puisqu'elle est interdite ? Vaut-il mieux encadrer ? Une interdiction ne profite qu'à ceux qui exploitent ces femmes, qui n'ont rien demandé, là où la législation leur rendrait une part de liberté, pour une fois.
Rédigé par : Stylus Phantasticus | 25 novembre 2009 à 12:21
Sans être favorable à la prostitution ni à tel ou tel fait de société, je remarque pour ma part que ce sujet est très ancien et revient plus ou moins régulièrement dans l'actualité, dès lors que la prostitution est règlementée mais non interdite et que les "bordels" existaient avant la loi Marthe Richard.Mais on ne va jamais plus loin que les effets d'annonces et débats superficiels et pendant qu'on parle de ça, on ne traîte pas de choses plus importantes politiquement.Et il en est ainsi de tous les sujets "médiatiques" et autres marronniers qu'on nous ressert de temps en temps.
Rédigé par : louis | 25 novembre 2009 à 12:45
Sans donner mon sentiment sur ce que dit Mme Boutin (je suis ecoeuré, mais passons...), ses propos reflétent bien ce que sont les "politiques" : des malades, avides d'etre reélus.Quand crérons-nous des hopitaux specialisés pour ce type de citoyens malades qui nous coutent cher etc... !
Rédigé par : ALM | 25 novembre 2009 à 13:04
Les maisons closes ? Pourquoi pas.
La prostitution a toujours eu lieu. Et ce serait mieux pour les filles qui font ça (et elles ne le font pas par plaisir).
Ce sont de pauvres filles et pas des chiens.
A mes yeux, elles sont infiniment plus respectables que tous nos députés et ministres.
[Il ne s'agit pas de s'en prendre aux prostituées bien au contraire.
Les témoignages que j'ai mis en ligne prouvent que la légalisation de la prostitution n'améliore en rien la dignité humaine des prostituées. En outre, il n'est pas possible d'accepter moralement ce principe car morale et politique sont liés pour un catholique.
Qui accepterait que sa fille ou son épouse se prostitue sous le fallacieux prétexte bien hypocrite qu'il s'agit du plus vieux métier du monde ou qu'il y en aura toujours ?
Non, un mal est un mal. La prostitution doit être supprimée au même titre que le traffic de drogue, le banditisme, le viol etc... Cette volonté doit animer un politique responsable soucieux du Bien Commun. A-t-on seulement essayé récemment ? N'y-a-t-il pas des intérêts financiers trop protégés en haut lieu ? Il ne s'agit plus de gesticuler comme le font les gouvernements successifs de la Vème république mais d'agir.
Philippe Carhon]
Rédigé par : Gorr | 25 novembre 2009 à 14:33
Le sage tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.
Il n'est pas nécessaire de faire parler de soi à tout bout de champ si l'on n'a rien à dire.
Rédigé par : VD | 25 novembre 2009 à 14:46
La prostitution n'est pas un métier c'est un esclavage qui profite de la faiblesse des hommes.Car sans clients pas de prostitution.Sans pécheurs pas de péchés.
Le plus vieux métier c'est celui d'agriculteur lorsqu'Adam accompagné d'Eve chassés du Paradis dut se battre contre la Nature pour assurer le pain quotidien.
Je recommande le fascicule très bien fait du Mouvement du Nid pour connaitre l'enfer de la prostitution:"Ensemble pour construire une société sans prostitution.Arguments pour réfléchir et agir."
Bravo à cette association qui se bat au quotidien.
Rédigé par : Caulnes | 25 novembre 2009 à 15:54
Je pense que feux les camarades Michel Audiard et Antoine Blondin auraient bien ri de cette histoire.
Quelle cata... pouah!
Rédigé par : Ethos | 25 novembre 2009 à 16:52
Madame Boutin relance sa campagne électorale en annonçant une journée portes ouvertes sur les maisons closes!!!
Rédigé par : jano | 25 novembre 2009 à 17:04
Les maisons closes ont été instituées au bord de l'eau (d'où le nom familier) par Saint Louis pour reglementer la prostitution et protéger les prostituées car il savait qu'il ne pourrait la faire disparaitre.
De là à comparer Boutin à Saint Louis il ne faut pas exagérer je suis d'accord mais c'est un fait.
Rédigé par : Benoit | 25 novembre 2009 à 17:22
"bien qu'une interview de presse écrite soit relue et corrigée par celui ou celle qui l'accorde, et donc mûrement réfléchie"
Cette assertion est complètement en partie erronée.
Les personnes interviewées ne sont pas toujours invitées à relire leurs propos avant leur publication. Ayant déjà été interviewé par un magazine et étant pigiste pour Ouest-France, je peux vous l'affirmer.
Au nom de la vérité, il est de notre devoir de vérifier ce que nous affirmons. En l'état actuel des choses, il ne nous est pas permis de prétendre que Mme Boutin a relu l'interview. Restons honnête !
[Le numéro en question étant consacré au porno, si Christine Boutin ne l'a pas fait ou ne l'a pas exigé, cela montre encore plus le manque de sérieux dans son attitude...
Pour une ancienne ministre, ce serait affligeant.
PC]
Rédigé par : Emmanuel | 25 novembre 2009 à 18:38
je crois qu'il faudrait que l'on tombe pas à bras raccourcis sur Mme Boutin parce que ce n'est pas chrétien, parce que ce n'est pas charitable, parce que le monde est en proie à un chaos tel, que les gens ne savent plus quoi penser et quoi dire. Ele a pensé tout haut, elle s'est posé une question et elle n'a pas vraiment de réponse.
Mais vous guettez le moindre faux pas.
idem avec Philippe de Villiers. Nous en avons discuté avec mon frère qui m'a donné son avis.
Philippe de Villiers a été contraint à ce choix pour ne pas mourir, électoralement parlant. Il ne renie rien de son discernement.
Je trouve que votre confiance illimitée dans le Front National est étrange parce que ce ne sont que des hommes !
"Adoramus te, Christe et benedicimus tibi quia per sanguinem tuum pretiosum redemisti mundum. Miserere nobis."
[Où êtes vous aller chercher que nous avons une confiance illimitée dans le FN ? N'avez-vous pas lu nos posts sur Christian Bouchet, sur Melle Arnatu et le Pacs, sur les déclarations de Le Pen sur la compatibilité des 5 piliers de l'Islam avec nos valeurs ???
Quant à Christine Boutin, lorsque l'on est ancien ministre et présidente d'un parti qui se veut chrétien, on réfléchit avant de parler et on assume ses propos. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à être considéré comme réac ou moraliste en politique. C'est normalement le sort d'un catholique car il n'est pas de ce monde mais dans ce monde...
Et si le but de tous ces reniements est de ne pas mourir électoralement,comme vous dîtes, alors nous n'avons pas la même vision de la politique et de la défense du Bien Commun !
PC]
Rédigé par : Jeannette | 25 novembre 2009 à 22:15
La notion de tolérance est associée à la notion absolue de bien et de mal. La tolérance s'exerce lorsqu'on reconnaît qu'une chose est un mal, mais que combattre ce mal engendrerait un mal encore plus grand.
La tolérance peut alors conduire à une abstention volontaire dans le combat contre un mal identifié comme tel. Cette abstention n'est pas motivée par une relativisation des notions de bien et de mal, mais au contraire par la pleine conscience d'un mal qui ne peut malheureusement pas être combattu sans produire un autre mal plus grave encore.
C'est en ce sens, par exemple, que le terme de maison de tolérance, était encore usité au début du XXe siècle.
Rédigé par : Paul | 25 novembre 2009 à 22:28
Philippe CARHON a totalement raison : un catholique ne peut se résoudre à admettre la prostitution, qui n'est que la forme sexualisée d'une violence extrême. Le fait que cette violence soit masculine et ''socialisée'' par des lois et règlements qui en organisent les modalités légales ne supprime pas le mal.
Le fait que ce mal soit aussi ancien que lé péché de l'espèce humaine ne lui donne aucune espèce de moralité en soi, ni d'exception de moralité.
L'esclavage a existe, la violence conjugale aussi, l'exploitation de l'homme dans le travail idem, l'usure, l'homosexualité, l'alcoolisme, l'usage de drohues, etc... sont immémoriaux : un catholique se doit de tenter d'en diminuer la manifestation et la portée.
ST Louis n'a pas ''organisé'' les maisons closes : il a interdit la prostitution dans les bains publics, fréquentés par tous, et qui y était cause d'un scandale moral objectif. Et elle s'est installée ailleurs, ce qui n'est pas la même chose. Il faut d'ailleurs noter que dans l'Ancienne France chrétienne, il existait dans beaucoup de villes des institutions qui réhabilitaitent et mariaient les prostituées renonçant à ce mode de vie. Elles ont contribué entre autres, à peupler le Canada français où on les envoya beaucoup au XVII ème.
Il est évident qu'on peut, si ce n'est éradiquer totalement la prostitution, tout au moins la faire diminuer : car plus on en tolère des formes d'exercice, comme toute activité faisant appel à la sollicitation du mal et de la faiblesse humaine, plus elle s'installe et se répand.
Or elle est le terreau de multiples autres formes de maux et délinquances, voire crimes, depuis le proxénétisme et ses réseaux maffieux internationaux, le trafic de drogue, la pornographie, etc.......
Cela demande des moyens pour resocialiser et apprendre un métier libérateur à ces femmes victimes de circonstances plus qu'ayant agi par choix volontaire, à de rares exceptions. Or l'Etat en France fait peu : si on donnait à l'Oeuvre du Nid ou d'autres, autant d'argent qu'à SOS racisme, la Halde et Ni Putes ni soumises, évidemment la prostitution diminuerait.
Et si on éduquait les jeunes au respect de soi et des autres également : la pornographie prépare à la prostitution, et elles se nourrissent l'une de l'autre aujourd'hui, ne serait-ce qu'au travers des gigantesques intérêts financiers qui les contrôlent, entre maffias, états, et politiciens corrompus.
Rédigé par : pg | 26 novembre 2009 à 13:15