A la vérité, le progrès ne doit rien à la transgression
03 décembre 2009
Nascituri te salutant (Ceux qui vont naître te saluent), La crise de conscience bioéthique est le nouveau livre écrit par Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune et membre de l'Académie Pontificale pour la Vie. Dans le dernier numéro de la Lettre de la Fondation, Jean-Marie Le Méné explique le message qu'il a voulu faire passer et le pourquoi du titre :
"Depuis quinze ans, les lois de bioéthique et leurs promoteurs nous ont rabâché que, pour « progresser », il fallait nécessairement « transgresser ». Aussi, les transgressions se sont-elles multipliées au fil des lois : dépistage anténatal généralisé, diagnostic préimplantatoire, autorisation d’expérimenter sur les embryons abandonnés, tentation du clonage… Mais on attend toujours les progrès censés accompagner ces transgressions ! A la vérité, le progrès ne doit rien à la transgression. Dans le domaine de la recherche sur les cellules souches, la découverte récente de la reprogrammation cellulaire le prouve éloquemment. C’est cette découverte qui est porteuse d’avenir et non l’utilisation des cellules embryonnaires. Un des principaux enjeux de la révision de la loi de bioéthique à venir est là.
Nascituri te salutant signifie Ceux qui vont naître te saluent. Il suffit d’avoir lu Astérix pour comprendre qu’il s’agit d’un clin d’oeil au Morituri te salutant que les gladiateurs prononçaient dans l’arène devant César, jeu de mots qui invite à réfléchir sur la vie et la mort par rapport au Politique. Si l’on respecte César, quel est le message que elui-ci renvoie à ceux dont il a la charge ? La forme du participe futur, dans un élan inconnu en français, indique que la nature des nascituri est, irrésistiblement, de naître. En creux, il interroge : pourquoi les lois de bioéthique conduisent-elles à créer des nascituri qui ne naissent point ? Toute la problématique des lois de bioéthique est résumée dans ce questionnement.
Le sous-titre La crise de conscience bioéthique prend acte du fait que, pour la première fois, la conscience semble s’inviter au débat et nous dire : ce qui est légal n’est pas forcément moral. C’est un immense progrès !
A commander ici.
merci du fond du coeur à Jean-Marie Le Méné pour son inlassable et exemplaire combat.
Rédigé par : Sancenay | 03 décembre 2009 à 19:38
Son titre est une idée de génie...
Rédigé par : PK | 03 décembre 2009 à 20:54
Merci pour votre oeuvre.
Rédigé par : Maria | 04 décembre 2009 à 03:14