La science contre Darwin
09 décembre 2009
Une récente découverte française met en cause la totalité de l'idéologie darwinienne. Lu ici :
"Tout comme le Mimivirus, découvert en 2002 et le Mamavirus, le plus grand de tous décrit en 2008, Marseillevirus a emprunté en partie son patrimoine génétique aux espèces qu'il côtoie, a expliqué leur découvreur Didier Raoult à l'AFP.
Les Marseillevirus «sont une nouvelle famille virale entière», souligne le chercheur, qui dirige à l'université d'Aix-Marseille 2, dans le sud de la France, l'unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (...)
Les gènes identifiés sur Marseillevirus proviennent de sources très différentes, issues des trois grandes branches du règne du vivant, à savoir les eucaryotes (animaux et plantes dont les cellules ont des noyaux), bactéries et archées (un autre groupe d'organismes unicellulaires distinct des bactéries), ainsi que d'autres virus géants comme le Mimivirus (...)
[la] découverte en 2008 de Sputnik, un virus de virus, encore appelé virophage, capable d'infecter le Mamavirus pour s'y répliquer, a montré que ce dernier pouvait «tomber malade», ce qui suppose qu'il s'agit bien d'un organisme vivant.
«Dire que les virus ne font pas partie de l'arbre de la vie n'a pas de sens, car l'arbre de la vie darwinien n'existe pas, c'est un fantasme littéraire», affirme aujourd'hui M. Raoult. Il en veut pour preuve que «quand vous parlez de virus qui sont des mosaïques (de gènes), vous ne pouvez pas mettre cela sur un arbre».
«L'idée de l'ancêtre unique est un contre-sens. C'est un idée darwinienne, mais Darwin avait tort», explique ce scientifique pour qui «il y a autant d'arbres que de gènes».
Reprenant l'idée de rhizome qui, contrairement à l'arborescence, est un modèle d'organisation sans subordination hiérarchique développé dans les années 1970 par les philosophes Gilles Deleuze et Félix Guattari, M. Raoult propose de «changer l'arbre de la vie par le rhizome de la vie».
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