Le "Baiser de la lune" désavoué par le ministre Luc Chatel
03 février 2010
La mobilisation porte ses fruits : le ministre de l'Education, Luc Chatel, a estimé aujourd'hui sur RMC :
"Je dis oui à la lutte contre l'homophobie, oui à la lutte contre les discriminations, oui à la sensibilisation de nos lycéens et de nos collégiens, mais je pense que traiter ces sujets en primaire, ça me semble prématuré (...) ce film n'a pas vocation a être projeté en primaire".
Il a précisé que ce film n'est pas financé par le ministère.
La mobilisation paie !
Rédigé par : RC | 03 février 2010 à 14:54
Oui elle paie dans le sens où des ministres se dédouanent..... mais dans les faits, rien ne change : le film n'est pas interdit. Le lobby homosexuel est plus fort que le pouvoir en place.
Rédigé par : AMarie | 03 février 2010 à 19:16
Si je peux me permettre, et si je crois ce qui en a été dit, je pense même que ce film a plus vocation à être projeté à la poubelle que nulle part ailleurs.
Rédigé par : oliroy | 04 février 2010 à 09:48
bof.. en gros il dit 'en primaire c'est trop jeune mais au collège, c'est bien, on peut faire passer la théorie des genres"... pas terrible..
Rédigé par : Marie | 04 février 2010 à 11:00
Ce film prétend aborder l'honosexualité "sur le mode poétique". Excusez moi, mais le titre est franchement cochon. C'est comme ça qu'on se fait en...tuber dès le plus jeune âge.
Rédigé par : phloppe | 04 février 2010 à 13:49
Paris, le 17 novembre 1883
Monsieur l'Instituteur,
L'année scolaire qui vient de s'ouvrir sera la seconde année d'application de la loi du 28 mars 1882. Je ne veux pas la laisser commencer sans vous adresser personnellement quelques recommandations qui sans doute ne vous paraîtront pas superflues après la première année d'expérience que vous venez de faire du régime nouveau. .....
.......Si parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu'où il vous est permis d'aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous tenir : avant de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s'il se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu'il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment, car ce que vous allez communiquer à l'enfant, ce n'est pas votre propre sagesse, c'est la sagesse du genre humain, c'est une de ces idées d'ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l'humanité. Si étroit que vous semble, peut-être, un cercle d'action ainsi tracé, faites-vous un devoir d'honneur de n'en jamais sortir, restez en deçà de cette limite plutôt que de vous exposer à la franchir : vous ne toucherez jamais avec trop de scrupule à cette chose délicate et sacrée, qui est la conscience de l'enfant....
Recevez, Monsieur l'instituteur, l'expression de ma considération distinguée.
Jules Ferry.
Rédigé par : georges jean | 05 février 2010 à 15:40