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Benoît XVI rappelle l'inviolabilité de la vie humaine

Hier, Benoît XVI a reçu en audience les participants à la XVIe Assemblée générale de l'Académie pontificale pour la Vie sur le thème Bioéthique et droit naturel. Extraits :

A "Dieu aime chaque être humain de manière unique et profonde. La bioéthique aussi, comme toute discipline, exige un rappel capable d'assurer une lecture cohérente des questions éthiques qui se posent inévitablement face à d'éventuels conflits d'interprétation. C'est dans cet espace que s'ouvre l'appel normatif à la loi naturelle. La reconnaissance de la dignité humain, comme droit inaliénable, a en effet son fondement dans cette loi première qui n'est pas écrite par la main de l'homme, mais qui est écrite par Dieu le Créateur dans le cœur de l'homme, que chaque système juridique est appelé à reconnaître comme inviolable et chaque personne est tenue de respecter et de promouvoir. Sans le principe fondamental de la dignité humaine il serait difficile de trouver une source pour les droits de la personne et impossible d'aboutir à un jugement éthique sur les conquêtes de la science qui interviennent directement dans la vie humaine.

Il est donc nécessaire de répéter fermement qu'il n'existe pas de compréhension de la dignité humaine qui soit liée uniquement à des éléments extérieurs tels que les progrès de la science, la formation progressive de la vie humaine ou la pitié facile face à des situations extrêmes [cf affaire de Recife, NDMJ]. Quand on invoque le respect de la dignité de la personne, il est fondamental qu'il soit plein, total et sans contrainte, sauf celle de reconnaître qu'on est toujours confronté à une vie humaine. [...] En effet, dès le premier moment, la vie de l'homme est caractérisée par le fait d'être Vie et pour cette raison, en tout temps, n'importe où, et malgré tout, d'une dignité propre  [...]

L'histoire a montré combien peut être dangereux et nuisible un État qui commence à légiférer sur des questions touchant la personne et la société, prétend être lui-même source et principe de l'éthique. Sans principes universels qui acceptent de servir de dénominateur commun pour l'humanité tout entière, le risque d'une dérive relativiste sur le plan législatif ne doit pas être sous-estimé. La loi morale naturelle, forte de son caractère universel, permet de conjurer ce danger, et surtout offre au législateur, la garantie d'un respect authentique tant de la personne que de l'ordre de la création.
Elle s'impose comme source et catalyseur de consensus entre personnes de cultures et de religions différentes et permet d'aller au-delà des différences, parce qu'elle affirme l'existence d'un ordre imprimé par le Créateur dans la nature et reconnu comme exigence d'un jugement vraiment rationnel pour poursuivre du bien et éviter le mal."

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