Quand je suis arrivé dans le diocèse, j'ai trouvé le séminaire presque vide
17 mars 2010
Mgr Demetrio Fernández, ancien évêque de Tarazona en Espagne, raconte son expérience dans une lettre pastorale écrite à l'occasion de la prochaine Journée du séminaire, célébrée le 19 mars dans la plupart des diocèses espagnols. Extraits :
"Quand, en 2005, je suis arrivé dans le diocèse de Tarazona, j'ai trouvé le séminaire presque vide. La première chose que j'ai faite a été de me rebeller et d'élever de nombreuses prières. Je ne pouvais me résigner à cette réalité aussi écrasante, aussi décourageante pour un diocèse, et j'ai commencé à prier le Seigneur avec insistance afin qu'il envoie des ouvriers à sa moisson, afin qu'il ouvre une brèche dans cette situation sans issue. J'ai demandé à beaucoup de couvents cloîtrés du diocèse et de toute l'Espagne de bien vouloir prier. J'ai constaté que beaucoup de personnes avaient prié pour le séminaire de Tarazona.
Après avoir jeté ces bases spirituelles, j'ai pris une première décision concrète : organiser un cours de spiritualité pour intensifier la vie spirituelle de deux séminaristes qui allaient être ordonnés d'ici peu. Cette décision a attiré au séminaire de Tarazona neuf élèves qui, en septembre 2005, ont commencé le cours de spiritualité. La vie du séminaire s'est donc organisée autour de ces trois aspects : discipline, spiritualité et études. Voir ces jeunes marcher vers le sacerdoce faisait plaisir à voir
Je n'ai cherché personne, ce sont près de 40 jeunes qui ont frappé à notre porte. Parmi les tribulations de la vie pastorale, qui n'ont pas manqué, celle-ci a été, pour moi, pour le diocèse, pour l'Église, le plus beau don de Dieu en ces cinq années."
Pour la premiére fois depuis des années on note en Espagne une inflexion positive dans la chute continue du nombre de séminaristes.
Source : Radio COPE, Madrid
Rédigé par : RC | 17 mars 2010 à 12:10
Sa démarche de foi est intéressante.
Mais sa phrase "Je n'ai cherché personne, ce sont près de 40 jeunes qui ont frappé à notre porte." est plus proche de la pêche miraculeuse que du pêcheur d'hommes. Sur ces 40, combien sont devenus prêtres?
Rédigé par : Vincent | 17 mars 2010 à 15:20
Un beau témoignage!
Que faire sans la prière?
Rédigé par : Archimède | 17 mars 2010 à 18:03