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Trisomiques : leur extermination est en marche

L'Office Chrétien des personnes Handicapées (OCH) réagit à la terrible condamnation du CHU de Nantes, pour n'avoir pas proposé d'amniocentèse à une maman enceinte d'un enfant trisomique, que nous avions évoqué :

Soixante euros par nuit passée par leur fils trisomique au domicile familial depuis le jour de sa naissance et tout au long de sa vie». C’est la somme que devra verser le CHU de Nantes à des parents, faute d’avoir proposé une amniocentèse à la maman, la privant d’un éventuel recours à l’interruption de grossesse (décision du Tribunal administratif le 7 avril dernier). Cette rente s’ajoute à une somme versée « tous préjudices confondus » aux parents et au frère de l’enfant trisomique. Comme vous, je croyais que l’arrêt Perruche avait éteint le préjudice d’être né. Erreur ! Maintenant s’ajoute le préjudice d’être encore en vie : 60 euros par nuit passée dans la famille, tout au long de sa vie. Nuit après nuit, cet adolescent se voit ainsi rappeler que si on avait su, il ne serait pas né, qu’il ne devrait pas être en vie.

Avec lui, ce sont toutes les personnes trisomiques qui s’entendent dire que leur vie serait un préjudice. Ce sont leurs parents qui se voient invalidés dans la gratuité de leur amour et de leur engagement quotidien. Ce sont des équipes médicales qui se voient mises sous pression pour multiplier les examens et les mises en garde. Ce sont les mesures de solidarité à l’égard des personnes handicapées qui sont disqualifiées.

« La dimension humaine d’une société se mesure à la manière dont elle traite ses membres les plus fragiles », a-t-on coutume d’entendre. Alors à cette aune, notre société se révèle d’une piètre humanité. Faut-il rappeler que derrière la trisomie, il y a une personne, infiniment digne, infiniment aimable ? Une personne qui a le don de nous sortir de nos personnages, de raviver la source de nos coeurs. Une personne qui a le talent d’inviter à vivre l’instant présent et goûter la gratuité de la relation, un talent dont notre société a tant besoin.

Je sais que le quotidien de ces familles peut être lourd : les consultations spécialisées, les démarches pour la scolarisation, la souffrance des frères et soeurs, le découragement parfois devant des progrès trop lents. C’est par une mobilisation individuelle et collective que nous devons les aider, du mot amical au coup de main concret, de la juste compensation à la création des services indispensables. C’est ce à quoi s’emploie l’OCH depuis des décennies, avec tant de familles, d’amis, d’associations ou mouvements. Parce que notre espérance, c’est que nous sachions découvrir que loin d’être un préjudice, « les personnes handicapées sont des témoins privilégiés d’humanité » et que « le handicap n’a pas le dernier mot dans l’existence, c’est l’amour » (Jean-Paul II)

Philippe de Lachapelle Directeur de l’Office chrétien des personnes handicapées


Canada : une mosquée dans un couvent ?

Lu ici :

"Une première mosquée d'envergure pourrait bientôt s'installer au centre-ville de Montréal dans un ancien bâtiment construit par... les Soeurs Grises de Marguerite d'Youville [Canonisée par Jean-Paul II en 1990. NDL].

Un groupe musulman, The Montreal Community Centre Foundation, est sur le point d'acheter l'ancienne «maison des employés» de la maison-mère des Soeurs de la Charité (Soeurs Grises), entre la rue Sainte- Catherine et le boulevard René-Lévesque, à l'Ouest de la rue Guy.

L'organisme, formé notamment par les associations étudiantes musulmanes des universités Concordia et McGill, cherche à obtenir d'ici le 10 mai 2,1 millions $ pour acquérir et transformer le bâtiment de pierres grises en centre culturel et religieux islamique. Ils ont déjà recueilli 1,7 million $.

«Ceci est peut-être le plus important et ambitieux projet qu'entreprend notre communauté musulmane montréalaise», peut-on lire dans un courriel provenant de la Fondation, qui sollicite la communauté musulmane pour des dons.

«Malheureusement, nous avons jusqu'au 10 mai pour finaliser le paiement. Une fois cette date dépassée, nous n'aurons peut être plus jamais une telle occasion, vu que [l'Université] Concordia est en train d'acheter toutes les bâtisses du centre-ville», poursuit la Fondation dans son courriel (...)

Sur son site Web, la Fondation explique que le centre inclura une mosquée, une bibliothèque islamique, une école coranique, une école arabe, un centre éducationnel, un centre des femmes, un coin pour les enfants et un service de conférence".

On peut se morfondre... mais qui peut et surtout veut faire quoi?


Benoît XVI et le marché

Lu ici :

"Le pape Benoît XVI a plaidé aujourd'hui en faveur de "l'intervention publique" face à la logique des marchés, soulignant la fragilité du système économique actuel et de ses institutions. "La crise financière mondiale a démontré la fragilité du système économique actuel et des institutions qui lui sont liées", a déclaré le pape lors d'une audience aux participants de la XVIe session plénière de l'Académie pontificale des sciences sociales.

Cette crise "a aussi montré l'erreur qui consiste à penser que le marché est capable de s'autoréguler, sans intervention publique et sans références morales internationales", a-t-il ajouté. Pour le pape, cette opinion "est fondée sur une conception réductrice de la vie économique comme une sorte de mécanisme autorégulé alimenté par l'intérêt individuel et la recherche du profit. En tant que telle, elle laisse de côté la nature éthique de l'économie qui est une activité 'de' et 'pour' les hommes".


Ecologie et respect de la femme

Lu ici :

"Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie) a cherché à relativiser l’affaire de proxénétisme touchant des joueurs de l’équipe de France de football, notamment le néo-mahométan Franck Ribéry ainsi que deux autres icônes de la diversité, Karim Benzema et Sydney Govou.

« On sait depuis longtemps que les footballeurs vont au bordel », a ainsi déclaré d’un ton léger M. Cohn-Bendit sur Europe 1, se souvenant de faits similaires ayant concerné « l’équipe d’Allemagne au Mexique ». Il a également affirmé que selon lui, les joueurs français « ne savaient pas » que Zahia, la jeune femme au coeur du scandale, était mineure.

Outre que l’on se demande bien sur quels éléments se base le leader écologiste pour affirmer cette « ignorance » par les joueurs de l’âge de leur objet sexuel d’un moment, on peut également s’étonner qu’un homme censé représenter un courant idéologique s’opposant à la « marchandisation du monde » se montre si frivole sur la question de la prostitution, cette ultime réduction de la femme à un objet de consommation tarifé."


Ubu roi à l'ONU

Lu ici :

"Le Conseil économique et social de L'ONU a élu hier l'Iran à la Commission de la condition de la femme (CSW), « par acclamation », pour un mandat de quatre ans à compter de 2011. L'ONU qualifie cette Commission de "principal organisme mondial d'élaboration des politiques" en matière des droits et des revendications des femmes, "dédié exclusivement à l'égalité entre les sexes et à la promotion des droits de la femme."


Présent : nouveau numéro disponible en ligne

Disponible sur internet dès 13 heures, le vendredi 30 avril, le dernier numéro de Présent porte la date du dimanche 2, lundi 3 mai et ne sera pas vendu dans les kiosques. Son accès est exceptionnellement gratuit. On peut par ailleurs se procurer la version « papier » au numéro en s’adressant à Présent, 5, rue d’Amboise, 75002 Paris, ou en téléphonant au 01 42 97 51 30.

Présent a cruellement besoin de nouveaux lecteurs. C’est l’occasion d’abonner un jeune, un proche, un chômeur, une famille, un expatrié, un prêtre… Pour 17 euros par mois seulement, sur www.present.fr, rubrique « pour s’abonner ».


Bordeaux : l'école Saint-Projet n'a rien à voir avec Dies Irae

L'avocat Thomas Rivière, le président de l'association qui sert de support à l'école catholique Saint-Projet, mise en cause par la chaîne, dénonce :

"Nous sommes les victimes d'un amalgame écœurant. Les paroles reproduites ont été tronquées ou le plus souvent sorties de leur contexte. Plus grave encore, le journaliste nous assimile à ce groupuscule Dies Irae qui n'a strictement rien à voir avec l'école Saint-Projet. On ne peut pas laisser passer sans réagir le viol de notre établissement, et la façon dont ont été salis nos enfants. L'image donnée par France 2 est une tromperie. Ce n'est pas ce qu'on est, ce n'est pas qu'on veut faire.

Aucun militant de Dies Irae n'a jamais été surveillant ou enseignant au sein de votre établissement ?

Jamais. Le discours de ces gens-là, les bassesses racistes qu'ils véhiculent, leur galimatias sont totalement condamnables. C'est la preuve de cerveaux vides et de tête à claques. Si notre école était fréquentée par des personnages de cette nature, croyez-vous qu'une famille à qui l'État d'Israël a décerné le titre de « Juste » nous aurait confié ses enfants ?

On a du mal à croire que vous ne connaissiez aucun des militants de Dies Irae...

Avant l'émission, j'ignorais qu'ils se retrouvaient dans les caves d'une maison située dans une rue adjacente à celle de l'église Saint-Éloi. Je connaissais simplement de vue Fabrice Sorlin, celui qui est présenté comme leur chef. Il y a quelques années, il fréquentait les offices de Saint-Éloi.

Mais cette épouvantable ritournelle antisémite, ce ne sont pas des militants de Dies Irae qui la chantent mais bien des enfants de votre école...

Des blagues antisémites ou anti-arabes, il y en a hélas dans toutes les écoles qu'elles soient privées ou publiques. Mais ce n'est certainement pas à Saint-Projet que ces gamins ont appris ces refrains. D'ailleurs, ils ne fréquentent plus l'établissement. Jamais la direction ou les enseignants ne l'ont entendu, jamais ils ne l'auraient toléré. Le journaliste qui avait réussi à se faire recruter comme surveillant était venu pour chercher la petite phrase ou le mot de trop. Il les a poussés. C'est pour cela que nous avons déposé plainte pour incitation à commission de délits sur des mineurs.

À la vue du film, on a malgré tout l'impression qu'au sein de l'école, un professeur d'histoire manifeste une certaine complaisance à l'égard du régime de Vichy...

Cet enseignant n'est plus à Saint-Projet. Pour avoir été son élève à Tivoli, je sais que c'est un professeur passionnant. Il n'y a jamais eu le moindre problème avec ses cours. Une fois encore, le journaliste a sorti ses propos du contexte. S'il a dit du bien du maréchal Pétain, c'était uniquement au regard de son rôle pendant la Première Guerre mondiale et la bataille de Verdun. Ce n'était pas une ode au régime de Vichy. Je ne l'accepterais pas. C'est contraire à la tradition familiale. Le grand-père de ma femme a rejoint De Gaulle à Londres à l'âge de 17 ans.

Ce professeur a tout même traité De Gaulle de déserteur...

Dans un récent numéro de l'hebdomadaire « Le Point », on ne disait pas autre chose. C'est un fait historique. De Gaulle a été condamné par désertion par le régime de Vichy. Ceci dit, cet enseignant est issu d'une famille de pieds-noirs. Alors quand il parle de De Gaulle…"


Le président du Sénat défend Benoît XVI

Le président du Sénat italien Renato Schifani est intervenu lors d'une rencontre organisée à Rome, le 28 avril, à l'occasion des 5 ans de pontificat de Benoît XVI sur le thème « Le monde souffre du manque de pensée ». Ses propos ont été publiés dans L'Osservatore Romano, le 29 avril. Il y rappelle les paroles de Benoît XVI au lendemain de son élection : «Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups». Benoît XVI sait réellement qu' 

"aimer veut dire être prêt à souffrir. Sur les traces des Pères de l'Eglise [il] condamne sans raccourci les pasteurs qui évitent les conflits et laissent le venin se répandre".

"Face aux pièges, aux trahisons, aux scandales, aux blessures ouvertes et douloureuses de l'Eglise, Benoît XVI ne fuit pas par peur devant les loups".

"[Il] n'est jamais resté inactif face à la souffrance et à l'injustice".

"Face à la trahison et à la souffrance des victimes d'abus sexuels, il ne s'est pas contenté de manifester son indignation pour le tort et les violences subies, mais il a voulu partager avec eux leur souffrance, la prière, la douleur destinée à rester".

"nous assistons ces derniers mois à la tentative de provoquer une véritable ‘panique morale', destinée à miner le cœur même du Magistère à travers l'érosion de la relation de confiance qui est à la base de tout défi de communication et en particulier le défi éducatif. A qui veut cacher le message d'espérance et le témoignage de charité de l'Eglise par un bruyant tapage médiatique, Benoît XVI oppose un parcours pour sortir de l'horreur par la douceur évangélique [...] viendra le jour où des hommes et des femmes libres de notre époque pourront dire de lui : ‘au milieu de cette violente tempête, il maintint la confiance et l'espérance et la transmit aussi à ses compagnons de voyage. De ce naufrage naquit une communauté chrétienne fervente et solide'".


Réaction de Zénit au problème technique

L'agence communique :

"Depuis hier, certains lecteurs ne parviennent pas à visualiser la page web de ZENIT.

Nos techniciens ont analysé le problème, qui est dû en réalité à des banners qui se trouvaient sur le site et qui renferment des codes considérés comme « suspects » par certains contrôle de sécurité effectués par google.

Certains navigateurs d'Internet comme par exemple certaines versions de « Firefox », utilisent ces contrôles de sécurité « google » et signalent comme sites « à risque » les sites considérés dangereux par google.

Les banners ayant été enlevés, nous sommes maintenant en lien avec google pour rétablir l'accès au site avec tous les navigateurs. Les lecteurs qui n'ont jamais eu de difficulté pour accéder au site peuvent entrer dans la page de ZENIT sans aucune crainte."


La burqa interdite

... en Belgique. Sans gouvernement, la Belgique est devenue hier le premier pays occidental à interdire le port du voile islamique intégral dans tout l'espace public. Les députés belges ont voté par 136 voix sur 138 députés présents un texte interdisant le port du voile, non seulement dans tous les services publics, mais aussi dans l'intégralité de l'espace public y compris la rue. Le député Denis Ducarme a déclaré :

"Nous sommes le premier pays à faire sauter le verrou qui a mis bon nombre de femmes en esclavage et nous espérons être suivis par la France, la Suisse, l'Italie, les Pays-Bas, les pays qui réfléchissent".

Le texte ne parle pas explicitement de burqa ou de niqab; il prévoit que les personnes qui

"se présenteront dans l'espace public le visage masqué ou dissimulé, en tout ou en partie, par un vêtement de manière telle qu'ils ne soient plus identifiables".

Peine : amende et/ou d'une peine de prison de un à sept jours. Des exceptions sont toutefois prévues pour les événements festifs comme les carnavals, s'ils ont été autorisés par décision municipale.


Quand France Intox parle du Pape

La radio ferait mieux de couper les micros que d'aligner cet affligeant passage de Patrice Bertin :

"Idem pour Benoit XVI , le chemin de Croix du vieux Pape incapable de trouver des mots justes ou simplement humains pour parler des scandales de la pédophilie dans l'Église est plus consternant qu’autre chose".

En plus de tout ce que le Pape lui-même a écrit ou dit, on lui préfèrera cette chronique de Jean-Marie Guénois, beaucoup plus réfléchie et surtout beaucoup plus en phase avec l'actualité apparemment méconnue de la radio : 

"Le poids d'une larme

Sans doute le plus court voyage du pontificat de Benoît XVI, la brève escapade à Malte, pourrait rester comme l'un des plus importants. Et ce ne sont pas des mots qui auront cette fois parlé mais des larmes, retenues, mais vraies. En pleine crise des prêtres pédophiles le pape aura su poser le geste de rencontrer huit victimes.

Ces vingt minutes intenses d'échanges personnels où il a pris le temps d'écouter l'histoire de chacun, ne résolvent rien en soi mais changent tout. C'est probablement un tournant dans ces affaires qui n'ont pas fini de défrayer la chronique de l'Eglise catholique. Il y a aura un avant et un après" (suite).

(Merci à BB)


Un prêtre assassiné au Venezuela

Lu ici :

"Un prêtre américain, Esteban Wood, a été assassiné à Puerto Ordaz, ville de l'est du Venezuela où il dirigeait une paroisse depuis 2004, a rapporté jeudi la presse locale.

Le cadavre de l'ecclésiastique, âgé de 68 ans, a été retrouvé poignardé à son domicile, situé dans l'enceintre de la paroisse, ont précisé les médias.

Le mobile du crime est encore inconnu. Des paroissiens ont indiqué que l'église où Esteban Wood officiait avait été l'objet d'un vol récemment.

Le prêtre était originaire de Vancouver, dans l'Etat de Washington (nord-ouest des Etats-Unis), mais il vivait au Venezuela depuis une vingtaine d'année. Il avait notamment dirigé deux paroisses à Caracas et avait occupé le poste d'aumônier de l'institut pédagogique de la capitale".

Nouveau Modérateur général à la Cté Saint-Martin

Communiqué de la Cté Saint Martin :

"Les 26 et 27 avril 2010, à la Maison-Mère, à Candé-sur-Beuvron (41), a eu lieu l’assemblée générale de tous les membres prêtres et diacres de la Communauté Saint-Martin. Elle fut l’occasion d’un temps de partage fraternel, de prière et d’action de grâce pour Mgr Jean-François Guérin, fondateur de la Communauté, décédé le 21 mai 2005. Le mandat de Mgr Jean-Marie Le Gall, premier successeur du fondateur, arrivant à terme, cette assemblée a procédé à l’élection du Modérateur général.

P La Communauté Saint-Martin a l’honneur de vous annoncer qu’elle a élu Monsieur l’abbé Paul Préaux comme Modérateur général pour six ans. Il a reçu l’agrément de la Congrégation pour le Clergé. Né à Laval le 6 octobre 1964, Monsieur l’abbé Paul Préaux fut ordonné prêtre pour la Communauté Saint-Martin le 4 juillet 1989 à Voltri (diocèse de Gênes, Italie). Il fut successivement supérieur de la Maison de formation de la Communauté Saint-Martin à Voltri (1990-1992), puis professeur et directeur spirituel à la Maison de formation de Candé-sur-Beuvron (1993-1995). Nommé chapelain au sanctuaire Notre-Dame de Montligeon (diocèse de Séez) en 1995, il en devint le recteur en 2001. Il a assumé à ce titre de nombreuses missions dans le monde auprès des groupes de prière de la fraternité Notre-Dame de Montligeon. Titulaire d’un doctorat en théologie dogmatique sur le sacerdoce (Université de la Sainte Croix à Rome, 2005), il enseigne à la Maison de formation de la Communauté Saint-Martin depuis 1993. Depuis 2002, il était membre élu du conseil de la Communauté Saint-Martin. Il succède à Mgr Jean-Marie Le Gall qui a exercé la charge de Modérateur général durant 6 ans.

Rappelons que la Communauté Saint-Martin, de droit pontifical, est un corps mobile de prêtres et diacres au service des évêques et de l’Eglise universelle, dont la fécondité spirituelle et apostolique passe par une vie fraternelle intense et l’exercice en commun du ministère sacerdotal."


Le film Hors-la-loi "anti-Français" et démonté par le Service historique de la Défense

Le film qui représentera l'Algérie au Festival de Cannes (et financé à 7% par les fonds publics français!) porte sur l'affaire de Sétif et se veut la suite du film "les Indigènes". Ca promet...

Le très officiel Service historique de la Défense, saisi à la demande du député UMP des Alpes-Maritimes, Lionel Luca, n'y va pas par quatre chemins par la note que vous pouvez lire en intégralité ici :

"les erreurs et les anachronismes sont si nombreux et si grossiers qu'ils peuvent être relevés par tout historien ayant un tant soit peu étudié la guerre d'Algérie (...)

Les nombreuses invraisemblances présentes dans le scénario montrent que la rédaction de ce dernier n'a pas été précédée par une étude historique sérieuse (...)

L'auteur ne connaît visiblement pas l'histoire des partis indépendantistes algériens (...)

Mais les erreurs sont encore plus flagrantes dans le domaine de l'histoire militaire".

Le député s'explique :

"Je ne conteste pas le fait que les Français aient commis un acte condamnable. Mais la veille, ils avaient été tirés comme des lapins ! (...)

Je ne veux pas faire de procès d'intention à Bouchareb. Simplement, tout le monde doit faire son mea culpa. Pourquoi, cinquante ans plus tard, la population française devrait-elle être la seule à tout le temps devoir faire des excuses et à reconnaître ses erreurs ?"


Agression de Perpignan : le MRAP rejoint l'AGRIF

Nous vous avions rapporté cette agression qui avait visé un jeune couple qui l'avait contraint à quitter la ville. L'AGRIF nous indique cette première par communiqué de presse :

"Par communiqué du 27 avril 2010, le MRAP 66 annonce qu’il se porte aux côtés du jeune couple odieusement agressé dans le centre ville de Perpignan avec injures à caractère racial et menaces de mort, échappant in extremis au pire.

Devant l’exaspération qui monte dans une population livrée à la sauvagerie de bandes incontrôlées, le MRAP, pour la première fois de son histoire, découvre l’existence du racisme anti-blanc avec 25 ans de retard sur l’AGRIF. Dès le 21 avril 2010, l’AGRIF, sollicitée en ce sens, a annoncé avoir bien évidemment accepté de prendre en charge la défense de ce jeune couple aujourd’hui défendu par son avocat de Perpignan.

Bernard Antony s’est rendu à cette occasion à Perpignan le 26 avril pour conférer avec la famille et l’avocat".

Cette information est relayée ici :

"Le thème délicat du « racisme anti-blanc » est officiellement entré dans Perpignan suite à l’agression dont a été victime une famille originaire de la partie Nord de la France. Le 17 avril, la famille Picard, installée dans le quartier Saint-Jean, a subi les assauts et menaces de mort d’un groupe de jeunes, énervés par une réprimande du père, Marc-Henri Picard, contre un ballet de scooters au pied de sa porte, rue des Trois Journées. Face à la crainte physique, sa compagne, s’était réfugies avec son bébé de 8 mois dans les toilettes de l’appartement.

Dans un communiqué de ce lundi, le Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (MRAP) "condamne tout naturellement l’agression et les propos racistes" tenus pas les agresseurs, après avoir proposé aux Picard de déposer une plainte contre X auprès du Procureur de la république de Perpignan pour “injures raciales”.

Pour le MRAP, qui explicite pour la première fois, en Pays Catalan, des faits discriminatoires portant sur une famille d’origine européenne qui s’apprêterait à « quitter la ville par peur », le combat contre ce « racisme anti-blanc », régulièrement brandi par l'extrême droite, est justifié car « aucun racisme ne peut en justifier un autre, aucune discrimination ne peut en justifier une autre »"


Mgr Pascal N'Koue sur le Forum catholique

Mgr Pascal N'Koue, évêque de Natitingou au Bénin, a accepté de répondre aux questions des liseurs du Forum Catholique. Extraits :

"Au Bénin, l’évangélisation systématique a commencé en 1861, et à Natitingou en 1941, pendant la 2° Guerre mondiale. La religion catholique venue récemment est plutôt en plein essor. Pour son action constante au service des populations pauvres, l’Eglise est bien perçue, même par des personnes d’autres confessions religieuses. Le clergé est jeune, quelques dizaines au début des années 70, et aujourd’hui 937 prêtres. Nos séminaires sont pleins. Mais les problèmes ne manquent pas et ne manqueront jamais."

"Dans mon diocèse, je ne pense pas que l’islam progresse beaucoup. Ce qui est sûr, nous manquons d’agents pastoraux (prêtres, religieux (ses), laïcs bien formés pour accueillir et encadrer tous ceux qui frappent à la porte de notre Eglise pour y entrer. On agrandit les chapelles, on construit de nouvelles maisons de Frères et Sœurs, on multiplie les salles polyvalentes et les salles de catéchèses. Ce n’est jamais suffisant. Et pourtant les musulmans, nos frères, sont arrivés à Natitingou bien avant les missionnaires de Lyon (Pères de la Société des Missions Africaines). Ce que je trouve beau, c’est le caractère pacifique des deux communautés."

"Une inculturation liturgique qui ne favorise pas notre union à Dieu c’est du folklore. Les rythmes africains, je les aime. Mais il faut les travailler avant de les introduire dans la liturgie. Ce n’est pas le rite qui prescrit le bruit et le défoulement, mais les personnes peu portées au recueillement, au silence sacré, au mystère, à la dignité de la célébration elle-même. Chez les moniales cisterciennes de Parakou, on utilise le tam-tam, et c’est divin. J’ai dû écrire une plaquette, « Le ciel sur la terre » pour aider les chorales à distinguer les chants d’animation religieuse du chant sacré liturgique. "

Addendum : on peut retrouver l'intégralité sur le blog de XA.


Mourir dans la dignité ? L'envers du décor

Communiqué du Docteur Dickès :

"Un plongeur qui cherchait à retrouver une pièce de son bateau tombée dans le lac de Zurich a fait une bien curieuse découverte. Il a repéré un tas d'urnes de couleur orange rouille. Il n'y en avait pas moins de 300. Elles furent vite identifiées comme provenant des activités de l'association Dignitas qui participe à l'aide au suicide assisté dans ce canton de la Suisse, allant chercher ses clients principalement en France. Or la loi Suisse prévoit que les entreprises disposant de tel matériaux doivent avoir une licence sous peine d'une amende de 46.000 US $ (soit environ 60.000 euros). Une plainte a été déposée pour atteinte à la dignité de personnes décédées.

L'association Dignitas est dans le collimateur des autorités helvétiques en raison des conditions crapuleuses dans lesquelles est effectuée l'élimination des touristes de la mort. En effet les personnes habitants aux endroits où se déroulaient les suicides assistés étaient dérangées par le va-et-vient des cercueils et les cris des agonisants. Chassée d'une place à une autre, les commanditaires de Dignitas en étaient venus à pratiquer ses assassinats en forêt ou dans des parkings, en entourant la tête du volontaire dans un sac en plastique et en l'asphyxiant à l'hélium, façon Khmers rouges.

Le parlement de Zurich doit voter bientôt une loi interdisant le suicide assisté d'étrangers sur son territoire et le limitant aux seules personnes atteintes de maladies graves. Ces horreurs n'empêchent pas un certain nombre de groupes de pression français de lutter en faveur de l'euthanasie et de la création de « maisons de la mort » telles que Aldous Huxley les décrit. L'aide au suicide est une infraction pénale lourde qui apparemment n'est plus poursuivie dans notre pays." 


Une statue de la Sainte Vierge a été volée

A Mulsan, dans le Loir-et-Cher, la statue qui se trouvait dans une niche de pierre, au-dessus de la porte d’entrée de l’église, a disparu. L’indignation se manifeste dans la population, qui considère que c’est un acte ridicule et irrespectueux des croyances des uns et du patrimoine de tous.

Une plainte a été déposée par le maire.


Pour l'UMP, le peuple détient la vérité

Le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, a déclaré, à propos du Conseil d'Etat, qui a mis en garde le gouvernement sur les risques constitutionnels posés par une interdiction générale du voile intégral :

"Je pense que le Conseil d'Etat ne détient pas la vérité. La vérité c'est le peuple français qui l'a et le peuple français sait quels sont les principes auxquels il adhère [...] ces principes républicains, d'égalité homme femme, de respect de l'autre, la République à visage découvert, ça c'est important. Si le Conseil d'Etat ne le comprend pas, c'est à désespérer".

Mais quand le peuple vote non au traité constitutionnel européen, il n'a plus la vérité. Allez comprendre.


Communiqué de l'Institut du Bon-Pasteur sur Les Infiltrés

L'institut, qui n'est pas nommément cité dans le reportage Les Infiltrés, fait cette mise au point :

"L’Institut du Bon Pasteur condamne fermement et sans aucune forme de double langage tout propos racistes et antisémites comme tout recours à la haine et à la violence. Ainsi qu’il l’a toujours fait, comme en témoignent ses précédentes interventions, en particulier lors de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Williamson.

Il réprouve comme inadmissibles et scandaleux les propos tenus par certains intervenants de cette émission, véritables marginaux déséquilibrés et dangereux.

Il dénonce aussi les procédés illégaux et parfaitement inqualifiables de journalistes sollicitant expressément des mineurs de treize ans à leur faire tenir ces propos, tout comme leur faux amalgames et mensonges et annonce qu’ils seront poursuivis en justice.

Il conteste tout lien du Bon-Pasteur avec quelque mouvement politique, comme aussi entre la paroisse Saint-Eloi et quelque groupuscule que ce soit, pas plus géographique que moral. (La paroisse Saint-Eloi n’a pas de cave).

Il dénonce l’odieuse campagne de dénigrement dont l’Église Catholique et ses représentants, jusqu’au pape lui-même, font l’objet systématique depuis des mois dans les médias et dans laquelle s’inscrit cet épisode scandaleux.

Il invite tous les hommes de bonne volonté à travailler pour la paix dans l’Église et dans la société civile ainsi qu’à la vigilance nécessaire contre toute dérive sectaire."


NDP : Robert Spieler répond au Salon Beige

Suite à mon post sur le contenu idéologique de la Nouvelle Droite Populaire, Robert Spieler répond sur les points non négociables... qu'il négocie à sa sauce, au nom d'une liberté qui fait fi de la loi naturelle :

"Je n’ai évidemment jamais songé à mettre en cause la famille (étant père de 5 enfants), qui est le fondement de la société. L’opinion que j’exprime ci-dessous est purement personnelle et n’engage pas la NDP, de même qu’une opinion divergente, partagée par certains de mes amis du mouvement, ne l’engagera pas davantage. D’où mon souhait de laisser une totale liberté de conscience quant à certains faits de société. Osons évoquer l’avortement, le droit de mourir dans la dignité (certains parleront d’euthanasie), et l’homosexualité.

L’avortement est un drame épouvantable. Un drame scandaleux car il prive l’Europe d’une partie de sa substance. Je suis partisan d’une audacieuse politique nataliste en France et en Europe. Il est urgent de repeupler l’Europe. Mais autant il faut aider les femmes à refuser l’avortement de confort, notamment par une politique vigoureuse de soutien à l’adoption, y compris par des incitations financières, autant j’accepte l’avortement thérapeutique. Si la vie d’une femme est en jeu, celle-ci doit être absolument et prioritairement protégée. Pardon à ceux qui pensent que la vie est sacrée, mais affirmer qu’une petite fille de huit ans, violée et attendant des jumeaux, doit aller au terme de sa grossesse, au nom du respect de la vie, ma parait être une monstruosité moyenâgeuse. Le cas s’est présenté, il y a quelques mois en Amérique latine, suscitant à juste titre la polémique [affaire de Recife, traitée sur ce blog. Le problème c'est que l'on n'ajoute pas un mal à un mal pour soit-disant le guérir. L'avortement dit thérapeutique, c'est l'argument qui a permis le vote de la loi Veil. L'avortement n'est jamais un bien et il a été prouvé que la jeune fille d'Amérique latine aurait pu ne pas avorter. NDMJ]

Parlons aussi de ce que certains appellent l’« euthanasie », un mot affreux qui renvoie aux « heures les plus sombres de l’Histoire » (encore que la Suède socialiste l’ait pratiquée durant 50 ans). Je considère que c’est mon droit de décider, si nécessaire, du jour de ma mort. Je comprends que l’on ne soit pas d’accord, mais c’est ainsi. [Je considère que c'est mon droit de tuer mon voisin, si nécessaire... je considère que c'est mon droit ... Non. Notre vie ne nous appartient pas, elle nous a été donnée. NDMJ]

Pour ce qui concerne l’homosexualité, je refuse le mariage homosexuel et la prétention d’une culture homosexuelle qui viserait à devenir une norme. Mais je considère que ce qui se passe dans les alcôves entre adultes consentants ne regarde qu’eux. Pour tout dire, je préfère un homosexuel nationaliste ou identitaire à un hétérosexuel de l’UMP. Pour conclure, je n’impose absolument rien à personne. Je respecte et admire même ceux qui, au nom de leur foi, ont une opinion différente de la mienne. Je les connais et sais que ce sont souvent de formidables combattants, prêts à mettre leur peau au bout de leurs convictions. Mais je leur demande de respecter une vision différente. Nous nous retrouvons, me semble-t-il, sur l’essentiel : la défense intransigeante de l’identité et la détermination nos racines celtes, germaniques, gréco-romaines et chrétiennes de l’Europe. Et demain, nous serons côte à côte pour la nécessaire Reconquista."


Alain Juppé croit encore ce que dit David Pujadas

Le maire UMP de Bordeaux Alain Juppé a adressé un courrier au préfet de la Gironde et au recteur, après la diffusion du reportage des Infiltrés :

"Je demande ardemment, une fois les faits avérés, que cette affaire fasse l'objet de poursuite judiciaires".

En 2004, Alain Juppé devait se retirer définitivement de la vie politique selon le Bobard d'or Pujadas... 


Les Etudiants pro-vie empêchés de faire une conférence

Suite à l'irruption de la police, la conférence des Etudiants Pro-Vie prévue hier à Toulouse a été annulée.

Raison invoquée : un groupe de 50 manifestants présentant un danger physique pour les organisateurs et les participants de la conférence se dirigeait vers le lieu-dit.


Climat : il y avait la vie avant les glaciers du Canada

Ces découvertes le prouvent :

"Parmi les découvertes faites figurent notamment un outil vieux de 2.400 ans qui permettait de projeter des lances, un piège à écureuils de 1.000 ans et des arcs et des flèches datant de 850 ans.

Ces armes rudimentaires fabriquées par des chasseurs nomades ont été découvertes près de glaciers dans la chaîne des monts Mackenzie, au Yukon, où des caribous se rassemblent l'été depuis des millénaires pour échapper à la chaleur et aux insectes piqueurs.

"Ces outils sont vraiment étonnants", a déclaré dans un communiqué Tom Andrews, un archéologue rattaché au Centre du patrimoine nordique de Yellowknife, qui a dirigé les fouilles.

"Il y a des flèches en bois et des pointes de fléchettes qui sont si parfaites qu'il est difficile de croire que quelqu'un ait pu les fabriquer à l'aide simplement d'une pierre", a-t-il dit.

M. Andrews a commencé ces fouilles en l'an 2000 après que des chasseurs de mouflons eurent trouvé par hasard une pointe de fléchette vieille de 4.300 ans près d'un glacier en recul".


La loi rend obligatoire la création de centres d'avortements

Lu sur avortement-ivg :

"Depuis février, l'hôpital de Nevers n'assure plus les interruptions volontaires de grossesse (IVG).[...] «Si vous souhaitez avorter, il faut vous rendre à l'hôpital de Decize.» C'est la réponse faite aux femmes lorsqu'elles téléphonent au service gynécologie de l'hôpital de Nevers. Pour quelles raisons ? Le seul gynécologue qui pratiquait les interruptions volontaires de grossesse (IVG), partant à la retraite prochainement, doit prendre ses jours de congés et de RTT. Ses collègues, comme bon nombre de gynécologues, brandissent la "clause de conscience" prévue par la loi Veil de 1975. Situation sans issue. Didier Boulaud, maire de Nevers et président du conseil d'administration de l'hôpital, nuance : «Une IVG, ça se programme. Les femmes peuvent faire 35 km pour aller avorter. Nous ne sommes pas dans le cas d'un accouchement : il n'y a pas d'urgence géographique. Une femme de Saint-Saulge vient bien à Nevers pour se faire avorter, alors, les femmes de Nevers peuvent bien se rendre à Decize». Courant mai, un nouveau gynécologue arrivera à l'hôpital de Nevers. Il est prévu qu'il assume les avortements.

Évidemment, comme le rappelle Didier Boulaud, «il n'y a pas d'obligation, pour les gynécologues, de pratiquer les IVG». En revanche, il y a, par la loi, une « obligation hospitalière » faite aux hôpitaux publics «de créer un centre d'IVG, y compris en cas de recours à la clause de conscience d'un ou de la totalité des médecins de l'établissement»."


Un évêque menacé par des extrêmistes homosexuels

A Paris, Act Up s'en était pris au recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Aux Etats-Unis, un évêque doit se déplacer avec un garde du corps :

"Mgr Salvatore Cordileone, le courageux évêque d’Oakland (Californie) depuis mars dernier, est la cible de la haine et des menaces des homosexualistes depuis son intervention cruciale en faveur de la défense de la famille traditionnelle et du succès du référendum californien intitulé «Proposition 8». [...] très souvent lorsqu’il se rend à une manifestation publique, l’évêque doit se faire accompagner d’un garde du corps. [...] C’est vraiment un signe des temps lorsqu’un évêque catholique se rendant dans une université catholique pour parler du caractère sacré du mariage, est obligé de se faufiler dans le bâtiment par une porte dérobée, accompagné d’un garde armé."


Une phrase du jour

Elle est de Jean d'Ormesson :

"Vous me demandez ce qui a bougé en France. Ce qui a bougé, c'est que les convictions ne jouent presque plus aucun rôle dans les combinaisons électorales. Ce qu'on appelait jadis naïvement les choix politiques s'efface au profit des appétits. Que le MoDem de Bayrou soit désormais prêt à faire front commun avec Cohn-Bendit et avec la gauche communiste et socialiste signifie que les idées n'ont plus la moindre importance dans la vie politique".


Les CRS ne veulent pas être forcés à manger halal

Un tract, rédigé par une section locale d'Unité SGP police FO (premier syndicat de gardiens de la paix) et affiché dans une caserne de CRS à Rouen début avril, dénonce le fait que de la viande halal ait figuré au menu des policiers. Dans ce tract, le bureau local de ce syndicat signale au commandant de la compagnie que les CRS, de passage en région parisienne et cantonnés à Pondorly (Val-de-Marne), mangent de la viande halal au mess "et ceci à notre insu". Il lui demande de mettre fin "à des approvisionnements au rituel étranger à nos coutumes".

"Il serait inutile de vous rappeler que tout musulman qui entre dans notre corporation se voit proposer un régime au regard des us et coutumes de sa religion. Ce qui ne veut pas dire que les catholiques de notre unité doivent +avaler+ toutes les couleuvres qu'on leur propose et que les athées ou agnostiques ne revêtiront pas la +burka+ (sic) après avoir digéré, avec beaucoup de mal, les indigences de nos gérants".

Le tract ajoute que "manger halal, c'est payer l'impôt islamiste". Il ajoute : "Nous ne voulons pas être complices de cette déviance, et nous ne voulons plus manger Halal à l'avenir".


De l'horreur du communisme chinois

Lu ici :

"La stricte politique de l'enfant unique en Chine, qui a permis de contenir une croissance démographique potentiellement explosive, au prix parfois d'avortements forcés, de stérilisations et d'infanticides, pourrait être remise en cause. Et ce alors que la Chine devrait être confrontée d'ici 15 ans à une pénurie de naissances, selon certains démographes.

La physionomie de la famille chinoise a considérablement changé depuis les années 70, époque où la femme chinoise avait en moyenne cinq à six enfants. Aujourd'hui, la plupart des familles ont un seul enfant, sauf à de rares exceptions autorisées par la loi, comme chez les minorités ethniques ou les familles rurales dont le premier enfant est une fille.

Le gouvernement chinois reste officiellement attaché à cette politique initiée il y a 30 ans par le Parti communiste qui contrôlait tous les aspects de la vie privée. Il estime qu'elle a permis de sortir des millions de Chinois de la pauvreté en empêchant 400 millions de naissance supplémentaires.

Toutefois, le gouvernement a commandé, l'année dernière, des études sur les conséquences d'un changement de politique, tandis que la Commission nationale de la population et du planning familial réfléchit aux moyens de peaufiner cette politique, sans l'abroger, confie l'un de ses responsables".

Mais quelles consciences occidentales sont-elles encore choquées par ces meurtres, par ces violations de la plus élémentaire liberté de l'homme, par la vision strictement utilitariste de l'homme, par ce bafouement institutionnel de la dignité de l'homme?


Infiltrés : le "reportage" a bien été coupé

De Daniel Hamiche :

"« Bonsoir, Didier Hamiche » : c’est par ces mots que David Pujadas me salua lors du petit tour des présentations des invités au débat suivant la diffusion du reportage « À l’extrême droite du père », sur un plateau de France 2 le samedi 10 avril dernier. Je précisais à David Pujadas, dans un demi-sourire, que mon prénom était « Daniel »… Avez-vous, hier au soir lors de la télédiffusion du reportage et du débat, entendu cette bévue de Pujadas ? Non ! Vos oreilles ne vous ont pas trompés et vous avez bien entendu Pujadas me saluer d’un « Bonsoir, Daniel Hamiche ». Ce qui veut dire que cette petite phrase a été ré-enregistrée postérieurement au 10 avril. Cela laisse quand même peser un soupçon sur les méthodes de ces journalistes : eux peuvent ré-enregistrer leurs textes et commentaires, mais vous, sur le plateau – soi-disant dans les conditions du direct – ne pouvez pas le faire, et ma demande officielle de disparaître de ce débat, au nom de mon droit à l’image et du fait que j’ai été trompé sur l’objet du débat, n’a pas été respectée. Deux poids, deux mesures.

Beaucoup plus grave que cette anecdote.

Le reportage que j’ai vu le samedi 10 avril n’est pas identique à celui que j’ai vu, ainsi que les téléspectateurs, hier au soir : une séquence en a été supprimée. Je me souviens parfaitement bien de la sortie détestable, supposée enregistrée dans les locaux de l’école Saint-Projet, d’un gamin, supposé être élève de cette école, en caméra et micro cachés. Le gamin disait en substance : « Première Guerre mondiale : zéro mort ; Deuxième Guerre mondiale : 6 millions de morts ; Troisième Guerre mondiale : 28 millions de morts ; comme ça il n’y aura plus de Juifs ». Je cite de mémoire et en substance. Cette séquence allait pourtant tout à fait dans le sens du reportage visant à faire avaler aux téléspectateurs de France 2, l’idée d’une école Saint-Projet couveuse d’antisémites, un « nid de fascistes » selon l’expression même du journaliste commentant le reportage

Outre le fait que l’on peut s’interroger sur la déontologie journalistique qui fait débattre des invités sur un reportage qu’ils viennent de voir mais qui n’est pas le même que celui qui sera diffusé sur l’antenne, on est tout à fait fondé à se poser des questions sur la disparition de cette séquence. Aurait-elle donc disparu après que de nombreux parents d’élèves de l’école Saint-Projet eurent déposé plainte auprès du procureur de la République de Bordeaux, pour sollicitation à la commission d’un délit ? Les fameux « rushes” de l’enregistrement en continu par l’infiltré, prouveraient-ils cette « sollicitation » alléguée par les parents et leurs avocats, et cette séquence aurait-elle donc été gommée sciemment pour ne pas donner lieu à l’analyse des “rushes” la précédant, à l’occasion du procès qui s’annonce à Bordeaux ? Je n’en sais évidemment rien, et ce n’est là qu’une conjecture. Mais une chose est certaine : une séquence que j’ai vue et entendue le samedi 10 avril, n’a pas été reprise dans la télédiffusion du 27 avril au soir. Pourquoi ? Nous attendons la réponse des « Infiltrés »…"


Dies Irae : combien de journalistes se sont vraiment infiltrés ?

De Jeanne Smits dans Présent de demain :

"Mathieu Maye a-t-il vraiment eu affaire à un groupuscule d’allumés extrémistes et imbéciles dont les propos ont été obsessionnellement répétés jusqu’à trois fois dans l’émission ? Qu’en est-il vraiment de ces militants de Dies Irae adeptes de l’entraînement militaire et du parcours du combattant (activités déclarées à la gendarmerie locale, selon Fabrice Sorlin responsable de l’association Dies Irae qui s’en est expliqué dans le dernier numéro de Monde et Vie) ? Des procès tous azimuts sont en cours contre France 2. L’interview de Sorlin est à lire : il accuse clairement Les infiltrés  d’avoir fait appel à des « individus extérieurs » à son mouvement d’avoir tenu pour les caméras les propos qui permettent de faire passer Dies Irae pour un groupuscule néonazi.

Un montage particulièrement abject montrait des garçons de 12 ou 13 ans de l’école Saint-Projet à Bordeaux dessinant des croix « gammées » au tableau, rivalisant de propos racistes haineux, chantant un chant nostalgique d’Auschwitz. Voix off de Mathieu Maye : ayant réussi, sans même avoir eu à montrer son CV, à faire du bénévolat comme surveillant dans cette école hors contrat liée à la paroisse Saint-Eloi, c’est par ces dessins, ces propos et ces chants qu’il a été spontanément accueilli dès les premières minutes de la première permanence qu’il assurait auprès de trois ou quatre garçons de 6e ou 5e. Il est horrifié, tombe des nues. La réalité ? Il semblerait qu’il ait pris du temps pour inciter les garçons à ces propos et chants ignobles. Cela ne les excuse pas. Cela n’excuse pas une telle négation du message chrétien. Cela ne lève pas le malaise devant la haine basique qui sert de fil conducteur à l’émission. Mais reste la question : qui l’émission cherche-t-elle à chauffer à blanc ?"