Le président allemand démissionne
31 mai 2010
"A mon avis, la société dans son ensemble est en train d'accepter progressivement (...) que dans le doute et en cas de nécessité, un engagement militaire peut être nécessaire pour protéger nos intérêts, par exemple la liberté des voies commerciales, par exemple en empêchant l'instabilité dans des régions entières qui aurait des effets négatifs sur nos échanges, nos emplois et nos revenus".
En un mot, il a défini une des finalités actuelles de l'armée. La pression populaire a fait le reste dans un pays plus que pacifiste. Quand un peuple ne veut plus de chefs pour le protéger ou le défendre, il a du souci à se faire pour sa propre survie. Et l'Allemagne n'est pas le seul pays d'Europe à baisser ainsi les bras.
Est-ce parce que la dernière fois que ce peuple a porté au pouvoir un chef qui lui avait promis de le protéger, ça c'est très mal terminé pour lui ?
Rédigé par : Octavius | 31 mai 2010 à 17:15
Attention à ne pas généraliser toutes les situations. L'Allemagne a une situation très particulière. Elle a un héritage historique très lourd à supporter. Si l'on regarde l'Histoire attentivement, lorsque l'Allemagne est à chaque fois une grande puissance militaire, la paix est menacée en Europe, il est peut être normal donc de limiter la remilitarisation de l'Allemagne.
[Ce n'est pas tout à fait vrai, sauf si on ne remonte l'histoire que jusqu'en 1936. De plus, c'est un droit reconnu par l'Église qu'un État puisse se défendre. alors quid de la légitimité des structures internationales d'imposer une restriction des armées d'un pays? Met-on des camisoles de force à tous les voleurs toute leur vie? La question est posée. Lahire]
De plus, notre société evolue et la guerre ne se fait plus maintenant par les chars et les avions mais plus par des guerres technologiques ou autres.
Il ne faut donc pas s'inquiéter du fait que l'Allemagne n'ait pas une grande armée.
Rédigé par : Rom Dyli | 31 mai 2010 à 18:05
Et pourtant M. Kohler avait certainement raison lorsqu'il a (entre autre) "justifié les combats par l' «impact négatif» que les «instabilités régionales» pourraient avoir sur le «commerce, les emplois et les revenus» du pays. Cette interprétation tranche avec la version officielle du gouvernement visant à lutter contre le terrorisme international". (Le figaro).
Les forces occidentales (leurs dirigeants) ont pour but essentiel la défense des intérêts économiques depuis bien longtemps, même s'ils ne sont en accord avec aucun "patriotisme", du coup, nos gouvernements envoient nos soldats se battre pour des causes plutôt douteuses ! mais il est vrai que cela n'est pas annoncé officiellement.
Après 20 ans de cela, j'ai quitté l'Armée de l'Air et mes chers "mirage" en grande partie pour cela, et je suis loin d'avoir été le seul.
Rédigé par : Spitfire | 31 mai 2010 à 19:10