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L'idéologie du genre s'incruste à Sciences Po

Et en français : les “Gender studies”!

Le terrain est préparé depuis bien longtemps : en 2002 un colloque de 2 jours s'était tenu à Paris sur le thème "Genre et politique". Plusieurs universités en France enseignent déjà cette idéologie "plus pernicieuse que le marxisme": Lyon, Montpellier, Toulouse, etc. ainsi que les IUFM qui regorgent des futurs enseignants de vos (futurs?) enfants : Lyon, Grenoble, la Martinique (depuis 2006), etc. Faites un détour par ce portail officiel pour vous faire une idée d'atelier pour enfant de maternelle sur le thème : "Réflexion sur la répartition des rôles sexués au sein de la famille".

Retrouvez nos archives sur cette idéologie ici et découvrez cet article remarquable d'Elisabeth Montfort qu'elle vient de publier chez Liberté Politique et qui brosse de très belle manière le portrait actualisé et profond de cette idéologie : 

"L’enseignement de cete « discipline » entre par la grande porte : à partir de 2011, des cours obligatoires lui seront consacrée à Sciences Po, l’Institut d’études politiques de Paris. À l’origine du projet, deux femmes économistes de l’OFCE, soutenues par Jean-Paul Fitoussi, président de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et par Emmanuelle Latour de l’Observatoire de la parité créé en 1995. Celles-ci déclarent qu’il faut en finir avec l’inégalité entre les hommes et les femmes dans l’entreprise. Pour les promoteurs de l’opération, le but est éminemment politique : « On veut faire progresser le combat contre les inégalités entre homme et femmes. »

Jean-Paul Fitoussi se met à rêver : « Cet enseignement va réveiller les consciences » (Libération, 26 mai 2010). Il n’y aura plus de différence de salaire, plus de réunion tardive (vive les after work !), et enfin le partage des tâches à la maison.

Si ce n’était que cela, on pourrait presque être d’accord. Encore faudrait-il savoir sur quoi se fondé cette égalité (...)

Il serait tentant de chercher une définition du Queer. Si, précisément, il n’y en a pas, c’est en raison du caractère subversif de cette théorie, comme l’affirme ses promoteurs. Donner une définition, c’est fixer une idée ou un objectif. Dans ce concept, rien n’est fixé. On peut dire qu’il s’agit d’un mouvement subversif dont l’objectif est de reformuler les rapports homme/femme dans la société, non plus en fonction de leur identité masculine ou féminine, mais en fonction de leur volonté et de leur désir souverains.

D’une certaine manière, la théorie Queer prolonge la théorie du Gender, ce concept apparu au Sommet de Pékin en 1995, sous l’effet de groupes de pression de féministes radicales (...) Pour elle, si le gender consiste à définir une politique féministe qui ne soit pas fondée sur l’identité féminine, le queer déconstruit l’identité de toute personne humaine en vue de se reconstruire à partir du seul choix individuel (...)

Judith Butler s’appuie sur les idéologies du XIXe et XXe siècle néo-marxiste, existentialiste et structuraliste pour penser « le féminisme et la subversion de l’identité ». Le féminisme initial adhère à l’idée que l’identité sexuelle et le genre coïncident, mais ce lien sera progressivement remis en cause car la frontière entre le masculin et le féminin est parfois floue et la société impose un rôle ou stéréotype : la femme aux tâches ménagères, l’homme à l’extérieur.

En outre, les féministes radicales ne sont pas satisfaites de l’égalité des sexes et de la parité. Elles prétendent que la revendication de cette égalité suppose une différence entre les sexes, or la différence entraîne l’inégalité et donc la domination, celle de l’homme sur la femme. Ce qui fait dire à Judith Butler que la définition du genre est une construction sociale et culturelle au service de la domination de l’homme sur la femme. Sa pensée exprime une dialectique entre la nature et la culture. Sa proposition : s’affranchir de la nature.

Pour sortir de l’oppression, il est nécessaire de déconstruire le genre, la famille et la reproduction".

Commentaires

Sancenay

l'enseignement au service de la destruction de l'humanité...épisode ordinaire de la révolution des cuistres commandités par la haute finance.

senex

Soldes monstres...Travaux de déconstruction avant liquidation...
A bas la nanature !

Olivier

Cette attitude renvoie à l'un des mythes les plus troubles et constants de la modernité gnostique : celui de l'androgyne, où la différenciation entre homme et femme est vue comme condamnée à disparaître. Cette tendance est parfaitement en accord avec l'idéologie du métissage qui vise quant à elle à la disparition des différenciations ethniques.
Sous le couvert de revendications "libératrices", ce sont bien les démences de ce courant de pensée que l'on cherche à réaliser. La promotion de l'homosexualité et celle de l'avortement vont dans le même sens : volonté d'indifférenciation et haine de la création, dont la naissance d'un enfant est l'archétype le plus puissant.
On frémit en pensant ce que les progrès des manipulations biologiques permettront de réaliser dans le futur...

Marie

Je n'ai pas bien compris le sens de l'article, qu'avez vous voulu dénoncer par celui ci ?

C.B.

On a depuis très longtemps constaté que les effectifs des enseignants des classes élémentaires sont très inégalement partagés: le corps enseignant de ces classes s'est féminisé au cours des décennies. Le recrutement, initialement par un concours d'instituteurs et un concours d'institutrices a été uniformisé: un seul concours, ce qui est toujours le cas pour le recrutement des professeurs des écoles. cela n'empêche toujours pas que les effectifs masculins sont, dans ces classes, plutôt de l'ordre de 10% que de 1/2. En revanche, dans les corps d'inspections, la population mâle domine. Surprenant?

C.B.

« On veut faire progresser le combat contre les inégalités entre homme et femmes. »
Inégalité? de quoi? des effectifs? des tâches dévolues aux uns et aux autres?
On a depuis très longtemps constaté que les effectifs des enseignants des classes élémentaires sont très inégalement partagés: le corps enseignant de ces classes s'est féminisé au cours des décennies. Le recrutement, initialement par un concours d'instituteurs et un concours d'institutrices, a été uniformisé: un seul concours, ce qui est toujours le cas pour le recrutement des professeurs des écoles. Cela n'empêche toujours pas que les effectifs masculins sont, dans ces classes, plutôt de l'ordre de 10% que de 1/2. En revanche, dans les corps d'inspections, la population mâle domine. Surprenant?

Jean Theis

Quoi qu'il en soit, toutes les professions autrefois masculines où le féminin est désormais en majorité tombent dans la médiocrité. Un zest, oui, une majorité: bonjour les dégâts.

C'est vrai pour la médecine sociale, ça va le devenir avec la dentisterie, la Marine, avec l'assassinat de la policière ça va être la Police. Bien sûr qu'il ne faut pas mettre les mères de famille au premier rang. Mais une telle Police, que va-t-elle devenir ? Elle a déjà peur d'aller dans les "quartiers".

Va-t-on penser que l'équilibre est rétabli avec les nouveaux gangs de filles ?

Clem

Je me demande su je ne vais pas brûler mon diplôme...

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