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Policiers blessés dans l'Essonne

Deux policiers ont été blessés, dont l'un à l'oeil, après une altercation avec un groupe de voyous aujourd'hui à la cité de Grand-Vaux, à Savigny-sur-Orge (Essonne). Les fonctionnaires de la brigade anticriminalité (BAC) ont repéré un automobiliste en stationnement gênant qu'ils ont voulu verbaliser, avant que celui-ci ne se rebiffe. Alors qu'ils tentaient de l'interpeller pour "outrage à agent", un attroupement a commencé à se former autour des fonctionnaires, qui ont été visés par des jets de pierre.

L'un des policiers a été blessé à la cornée et a dû être hospitalisé et un second a été touché au genou. Trois individus, dont l'automobiliste récalcitrant, ont été interpellés dans l'après-midi.


La valise ou l'agression

Lu dans Le Figaro :

"Agressions, incivilités, trafics, montée du communautarisme, des tensions raciales et des violences tribales... Victimes de cette situation, des familles migrent. Des anonymes qui vivent aujourd'hui en France comme des exilés de l'intérieur. [...]

Myriam P. [que nos lecteurs connaissent, NDMJ] s'en souvient comme si c'était hier. Elle se souvient des cris dans la rue, des insultes qui montaient, de la horde qui gonflait, se massait sous ses fenêtres, des projections de pierres et de carrelages qui menaçaient de tomber dans la chambre de sa fille endormie et bientôt des coups de boutoir dans sa porte, après qu'une quinzaine de jeunes eurent défoncé le portail de son immeuble. Réfugiée dans les toilettes de son appartement, tenant blottie contre elle son bébé tandis qu'elle essayait désespérément de joindre la police, elle pouvait les entendre qui hurlaient:« On va vous crever, sales céfrans (Français, ndlr). » Son mari, lui, arc-bouté derrière la porte d'entrée, pouvait voir voler en éclats son mur devenu poussière de plâtre. « On a cru vivre nos derniers instants. Sans l'intervention de la BAC, c'en était fini. » C'était dans la nuit du 17 au 18 avril, au 14 de la rue des Trois-Journées, en plein cœur de Perpignan. A cinquante mètres de la splendeur gothique qu'est la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, et à deux cents mètres à peine du commissariat principal. Coupables d'avoir osé demander que cessent sous leurs fenêtres les rodéos de scooters et menacé de prévenir les flics. Pendant cinq jours, encore traumatisé par la violence de l'agression, le jeune couple a bénéficié, grâce à leur assureur, de la protection d'un vigile. Mais après? Renforcer la cloison? Dérisoire! S'en remettre aux caméras de surveillance installées dans la ville pour prévenir des agressions? Elles ont fait la démonstration que la dissuasion ne suffisait pas face à des délinquants mineurs le plus souvent impunis. A quoi bon vouloir rester dans ce quartier quand leurs agresseurs étaient déjà libres, alors qu'eux-mêmes, à quatre heures du matin, n'avaient pas fini de déposer plainte? L'un d'eux, à 15 ans, comptait déjà 122 arrestations à son actif. Rester? Autant tenter le diable! « C'était intenable, donc nous sommes partis. Il aurait fallu me payer très cher pour que j'y reste un mois de plus », dit-elle aujourd'hui avec le sentiment coupable qu'en choisissant l'exil, elle démissionne et abandonne le terrain à ces nouveaux barbares. Pour autant, cette jeune femme énergique sera la seule à témoigner à visage découvert, parce qu'« il faut sortir de l'omerta, briser la spirale du silence »."


Le compromis de JF Poisson sur le travail dominical n'était pas acceptable

Michel Fauquier répond au malheureux non-élu à la députation :

"Première erreur, la loi Mallié ne concernerait que les chrétiens : si elle les concerne au premier chef (le repos sabbatique devenu dominical est quand même un commandement divin), il est une évidence que la loi ébranle l’ensemble de l’organisation sociale en son fondement, ce que j’ai rappelé de façon argumentée dans ma Lettre du dernier des chrétiens au premier des Français, p. 24-29 (éditions Tempora, Perpignan, janvier 2009). Aucun syndicat ne s’y est trompé et, pour ma part, je m’en réjouis. Je précise au passage que l’argument de l’enrichissement de Force ouvrière est à la fois inexact (même la CFTC gagne ses procès dans le cas d’espèce), et inapproprié, pour ne pas dire plus : je ne sache pas en effet qu’un syndicat fasse un procès pour gagner de l’argent, mais pour faire respecter un droit, celui du salarié. Léon XIII a dit deux ou trois choses sur la question qu’il serait bon de méditer : loin d’avoir désorienté son seul électorat chrétien, M. Poisson a certainement démobilisé ceux que les papes, depuis Jean XXIII, ont pris l’habitude d’appeler les « hommes de bonne volonté », lesquels sont, un peu comme les Patagons, plus nombreux que l’on ne pense.

Seconde erreur : « Il n'y avait pas de bonne solution. Quand j'en ai demandé une, personne ne me l'a fournie. » Je me rappelle pourtant, et je ne crois vraiment pas avoir été le seul, que j’avais discuté de ce point avec M. Poisson. La solution était très simple ; faire appliquer la loi (l’ancienne) en faisant fermer les magasins la transgressant, ce qui a été fait à Nantes avec un succès immédiat juste après le vote de la loi Mallié. [...]

Troisième erreur : « Je suis allé au bout de ce que je pouvais faire sur ce texte de loi. » De toute évidence non, à moins de considérer qu’un député n’aurait pas le droit de voter contre un texte de loi présenté par la majorité à laquelle il appartient. Si tel était le cas, il faudrait alors admettre que les électeurs n’élisent pas des députés qui les représentent en défendant leurs intérêts, mais des godillots seulement destinés à capter leurs suffrages pour en apporter les dépouilles à leurs partis ou groupes parlementaires. [...]

Dernière erreur : les électeurs de la 10e circonscription des Yvelines auraient « soldé les comptes » en votant dimanche dernier pour M. Poisson. Ils n’avaient pourtant aucune raison de le faire, la position de M. Poisson n’ayant manifestement pas changé, puisque, à la veille du second tour, il semblait toujours estimer que la loi Mallié était un moindre mal. Or, loin d’être un texte amélioré par rapport au projet initial, la loi Mallié est le pire des textes qui ont été élaborés. Sait-on ainsi que la loi Mallié, présentée cyniquement par le législateur comme « réaffirmant le principe du repos dominical » (loi 2009-974 du 10 août 2009), contient, entre autres, cette disposition monstrueuse :

« Les autorisations [d’ouverture dominicale] prévues aux articles L. 3132-20 et L. 3132-25-1 sont accordées au vu d'un accord collectif ou, à défaut, d'une décision unilatérale de l'employeur prise après référendum [...]. En l'absence d'accord collectif applicable, les autorisations sont accordées au vu d'une décision unilatérale de l'employeur, prise après avis du comité d'entreprise ou des délégués du personnel, lorsqu'ils existent, approuvée par référendum organisé auprès des personnels concernés par cette dérogation au repos dominical » (art. L. 3132-25-3).

En clair, la loi permet à l’employeur, moyennant une mascarade démocratique (un simple avis des employés), de s’asseoir sur l’opinion de ses employés (décision unilatérale de l’employeur). Comment un chrétien pourrait-il justifier une telle forme d’asservissement ? Finalement, cette affaire est symptomatique d’une erreur d’appréciation qui fait des dégâts considérables : à entendre certains, la seule façon d’agir en politique consisterait à faire des compromis et, mieux, à justifier ces compromis, les électeurs qui n’avaliseraient pas cette tactique hasardeuse étant en dernier ressort les seuls coupables de l’élection d’«un député d'extrême-gauche.»

Mais, si on peut imaginer bien des domaines où les compromis sont pensables et même souhaitables (par exemple à propos d’un tracé d’autoroute ou d’un plan d’aménagement urbain), ceci reste-il valable pour une question aussi déterminante que le repos dominical ? En fait, ce que d’aucuns appellent un « compromis », s’apparente à une culture de la soumission à la discipline de parti."


Contre l'avortement : faire pression sur les élus

Lu sur Americatho :

"Récemment nommé au siège archiépiscopal d’Omaha (Nebraska), Mgr George Lucas – rien à voir avec le réalisateur de Star Wars (curieusement traduit en français par La Guerre des étoiles…) –, dénonce l’ouverture dans la capitale de l’État d’un avortoir de Planned Parenthood. Dans une déclaration du 27 juillet, l’archevêque condamne l’ouverture de cette officine de Planned Parenthood destinée au « meurtre des enfants à naître » et il « encourage les catholiques ainsi que les femmes et les hommes de bonne volonté à s’opposer à l’ouverture de cet établissement d’avortement », à signer la pétition rédigée en ce sens par les Nebraskans United for Life, dont il a fait distribuer des exemplaires à toutes les paroisses d’Omaha, et à faire pression sur les élus. Il invite enfin à se joindre à lui pour un rassemblement de prière devant le local de Planned Parenthood aujourd’hui à 13 h (heure locale).

 « Faites entendre par la voix votre opposition aux efforts de Planned Parenthood pour accroître la culture de la violence et de la mort à Omaha. Je vous en prie, priez pour un plus grand respect de toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle. »


Manipuler la vie pour la tuer

Lu sur Gènéthique :

"Le 6 juin 2010, le Times publiait un article sur des femmes décidant d'avorter après avoir recouru à une fécondation in vitro (FIV). Il faisait état d'un chiffre moyen de 80 femmes avortant après une FIV en Angleterre (Cf. Synthèse de presse du 8/06/10). Cela a provoqué un vif débat d'autant plus que le système de santé (NHS) "participe à la fois au financement des fécondations in vitro et à celui des avortements". [...]

La plupart des partisans de l'avortement affirment que l'IVG est d'abord une question de choix personnel et de liberté et peu importe la manière dont une femme tombe enceinte. Pourtant ces femmes ont une responsabilité de mener leur grossesse à terme explique le Dr Josephine Johnson, chercheuse en bioéthique au Hastings Centre : "les femmes qui ont suivi un traitement de fertilité ont entraîné des médecins et des infirmières dans le processus. Elles ont vraiment beaucoup sollicité l'aide d'autrui". Le Dr William Gibbons, président de la Société Américaine pour la Médecine Reproductive explique que dans de tels cas, le vrai problème est que "les praticiens ont l’impression d’avoir participé d’une manière ou d’une autre à l’avortement"."


Les députés sont déjà en vacances

Sauf 15, qui ont rejoint Jean-Paul Garraud et Jacques Remiller pour s'opposer aux salles de shoot de Bachelot.

Il s'agit de Thierry Mariani, Sauveur Gandolfi-Scheit, Daniel Mach, Christian Vanneste, Lionnel Luca, Brigitte Barèges, Jacques Myard, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Philippe Meunier, Franck Gilard (tous membres du Collectif Droite Populaire) ainsi que Jean-François Lamour et Philippe Goujon.


La France, entre laïcisme et prosélytisme musulman

Extraits parus dans Présent de la préface de Jean-Pierre Maugendre au dernier livre de Rémi Fontaine Ni laïques ni musulmans :

"Face à la montée du communautarisme musulman, la laïcité est présentée comme la dernière chance et l’ultime formule qui permette à des populations devenues au fil du temps diverses ethniquement, culturellement, religieusement, de vivre ensemble dans la paix et le respect mutuels. [...] Si nous revenons au cas bien précis de la France, qui menace le plus notre identité française et catholique ? Les quelques millions de musulmans ghettoïsés et exclus des centres de décision ou les milliers de maçons avec ou sans tablier qui tiennent l’appareil d’Etat (gouvernement, justice, parlement, police, syndicats…) ; dirigent les médias, vecteurs privilégiés de l’apologie de la culture de mort avec son cortège d’avortements, de criminels sexuels, de manipulations génétiques, d’embryons congelés ; ont organisé sciemment la venue sur notre sol de millions d‘étrangers inassimilés car inassimilables ?

Nous n’avons vocation à être ni les supplétifs électoraux des uns par conformisme béat, ni les complices objectifs des autres par œcuménisme dévoyé ou humanitarisme larmoyant. Le débat sur l’interdiction du port de la burqa est le type même de débat mal posé, car reposant sur de faux principes, dont les dommages collatéraux peuvent se retourner contre nous. Laisser à un comité Théodule, à une commission-bidon ou à une assemblée décider de ce qui est conforme à la dignité de la femme dans le domaine vestimentaire relève, dans le contexte actuel, d’une parfaite hypocrisie doublée d’une imposture. Ne pas voir le visage d’une femme ne serait pas conforme à sa dignité, en revanche, et les musulmans ne se sont pas privés de le rappeler, l’exposer nue au regard de tous, comme chacun peut en faire l’expérience dans n’importe quel kiosque de gare ou campagne de publicité, serait respectueux de sa dignité ! De qui se moque-t-on ? [...]

Entre le constructivisme et l’arbitraire laïques d’une part, l’obscurantisme musulman qui fait de la femme une éternelle enfant soumise d’abord à l’autorité de son père puis à celle de son mari, réduite à une occasion de péché et/ou un instrument de plaisir et de génération, seul le réalisme chrétien trace une juste ligne car seul il connaît la vérité sur l’homme. Cette vérité s’est incarnée, pour nous, dans une tradition nationale bien particulière. C’est au nom de la fidélité à cette tradition nationale que nous refusons tout ce qui peut amener à pérenniser et à ancrer une présence musulmane substantielle dans notre pays. La réalité est que l’islam n’est soluble ni dans la République ni dans la laïcité et qu’il est encore moins conciliable avec ce qui constitue l‘âme de la France : un héritage gréco-latin transcendé par le christianisme. [...]

Rémi Fontaine ne se contente pas de pleurer sur les malheurs des temps, il nous livre également d’utiles pistes de discernement pour en sortir. Elles pourraient se résumer à une réappropriation par le catholicisme de son identité dans le cadre ce que l’auteur a appelé «un sain et légitime communautarisme»."


De la déchéance de la nationalité à la redéfinition du code de la nationalité

A l'occasion de l'installation du nouveau préfet de l'Isère, aujourd'hui à Grenoble, Nicolas Sarkozy a déclaré :

"Il ne faut pas que nous hésitions à réévaluer les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité française. La nationalité française doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de toute personne dépositaire de l'autorité publique."

De même, M. Sarkozy veut que l'acquisition de la nationalité à l'âge de 18 ans pour un mineur délinquant né en France de deux parents étrangers ne soit plus un droit.

Auparavant, Bruno Gollnisch a écrit une lettre ouverte, co-signée par les conseillers régionaux FN de l'Isère et remise en main propre par ces derniers à Nicolas Sarkozy à 13H15 ce jour à Grenoble. Extrait :

"Il faut obtenir l’union dans les valeurs de la nationalité Française de tous ceux qui le souhaitent et renvoyer d’où ils viennent ceux qui la contestent. Cela implique une redéfinition du code de la nationalité française qui, doit s’hériter ou à défaut se mériter. On apprend tous les jours, par les faits divers, que des prédateurs divers, des prostituées, des personnes sans foi ni loi l’ont obtenue facilement ; et notre droit est ainsi fait que les formalités sont souvent beaucoup plus difficiles pour les gens honnêtes et parfaitement intégrés ! [...] Il faut rendre impossible le cumul des nationalités. [...] L’auteur du braquage dont la mort a été le prétexte de ces émeutes était un multirécidiviste déjà condamné trois fois en cour d’assises pour vol à main armée. Comment a-t-il obtenu la nationalité française ? Comment l’a-t-il gardée, puisqu’il était très vraisemblablement pourvu d’une double nationalité ? Pourquoi n’en a-t-il pas été déchu ? Il faut expulser sans faiblesse les délinquants étrangers. Hélas, Monsieur le Président de la République, vous-même avez lutté contre ces expulsions au nom de l’abolition de la prétendue double peine." [Texte intégral]


L'Eglise reste joyeuse dans la souffrance

Le pape a assisté à la projection de quelques scènes sélectionnées d'un film intitulé Cinq ans. Le pape Benoît XVI. Impressions à Rome et durant les voyages, portant sur des moments particulièrement importants de son pontificat, depuis son élection jusqu'à ce jour. A l'issue de cette projection, Benoît XVI a déclaré :

"L'Eglise, même si elle souffre tant aujourd'hui, comme nous le savons, est cependant une Eglise joyeuse, et non une Eglise vieillie. Nous avons vu que l'Eglise est jeune et que la foi crée de la joie".

Benoît XVI a souligné avoir été "très ému" de revoir le moment où "le Seigneur a imposé sur ses épaules" la charge de Pierre, "un poids que nul ne pourrait porter seul avec ses seules forces, mais qui ne peut être porté que parce que le Seigneur le porte et me porte".


La phrase du jour

Elle est de Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national PS à la sécurité, qui a déclaré que Nicolas Sarkozy avait, depuis qu'il est au pouvoir,

"sanctionné davantage de préfets que de délinquants".

"Le chef de l'Etat a décidé une fois de plus de suppléer son ministre de l'Intérieur, et de venir installer le nouveau préfet d'Isère, Eric Le Douaron. Sans doute espère-t-il reprendre un temps encore, le costume de premier flic de France. Les événements violents de Saint-Aignan et de Grenoble soldent définitivement le mythe de l'efficacité sarkozyste, c'est le rappel cinglant de l'abandon par le chef de l'Etat des forces de sécurité de notre pays. Plus il proclame son soutien aux forces de sécurité, plus son gouvernement supprime des postes de gendarmes et de policiers! A Grenoble, les effectifs des gardiens de la paix ont fondu de 20% en cinq ans. Depuis 2007, près de 11.000 postes ont été supprimés dans la police et la gendarmerie".


Selon la CEDH, la relation entre 2 homosexuels relève de la vie familiale !

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Deux homosexuels, PB, ressortissant hongrois, et JS, autrichien, vivant en couple à Vienne, se sont plaints devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) de l'impossibilité dans laquelle les met la législation autrichienne d'élargir au premier l'assurance maladie et accidents du second. JS est fonctionnaire, son ami s'occupe du « foyer ». La caisse d'assurance maladie leur avait refusé en 1998 de bénéficier du statut d'ayant-droit réservé aux parents ou à une personne cohabitante de sexe opposé. Ils ont obtenu raison, aux termes d'un arrêt de chambre (susceptible d'appel) daté du 22 juillet dernier. [...]

PB et JS ont invoqué devant la CEDH être victimes d'une disposition discriminatoire à raison de leur orientation sexuelle. [...] Le service de communication de la Cour résume la décision favorable aux requérants [...]

La Cour observe qu’il y a eu une évolution rapide de l’attitude de la société envers les couples de même sexe au cours de la décennie écoulée, qui a vu un nombre important d’États européens leur offrir une reconnaissance juridique. Dans ces conditions, la Cour constate que la relation qui unit les requérants, deux personnes de même sexe vivant en concubinage, relève de la notion de «vie familiale» protégée par l’article 8.

[...] La Cour souligne que les États ne disposent que d’une faible marge d’appréciation pour ce qui est de traiter différemment les personnes en fonction de leur sexe ou de leur orientation sexuelle, et qu’ils sont tenus de démontrer qu’une différence de traitement est nécessaire pour atteindre un but légitime. En l’absence de justification, la Cour conclut, par cinq voix contre deux, qu’il y a eu violation de l’article 14 combiné avec l’article 8 pendant la période considérée."


La Suisse, dernier village gaulois

Xavier Comtesse, directeur romand du think-tank Avenir Suisse, affirme :

"le dernier village gaulois, c'est la Confédération helvétique. Ici, il n'y a pas de dette, peu de chômage. Le système éducatif et celui de santé fonctionnent bien… Les Français sont attirés par cet eldorado. D'autant plus qu'ils sont victimes de la crise économique et de la crise européenne."

Il aurait pu rajouter que la Suisse a refusé les minarets, lançant un message de résistance à l'islamisation.

Un sondage paru dans l'hebdomadaire alémanique Die Weltwoche révèle qu'ils sont 52% dans le Vorarlberg (Autriche), 48% en Savoie-Haute-Savoie comme dans le Bade-Wurtemberg (Allemagne) et 52% à Côme-Varèse (Italie) à se prononcer pour l'intégration de leur région dans la Confédération helvétique, notamment les jeunes et les électeurs de droite. Dans Le Matin , les habitants d'Annecy louent cette «vraie démocratie», où l'on «respecte vraiment les salariés». Dominique Baettig, membre de l'UDC, qui a proposé la création de cette grande Suisse déclare :

«On m'a pris pour un allumé, mais les résultats sont là : le modèle suisse fait fantasmer

Les sondés seraient notamment séduits par le système de démocratie directe, qui donne fréquemment la parole aux citoyens. Est-ce à dire qu'il n'y aura pas que des exilés fiscaux en Suisse ?


Les corps intermédiaires

L'Union des Cercles Légitimistes de France a mis en ligne les actes de son université d'été 2010 (pdf 106 pages). Une partie (pp 22 à 31) est consacrée aux corps intermédiaires :

"Les corps intermédiaires étaient des communautés traditionnelles au sein desquelles l’homme détenait des parcelles d’autorité en vertu du principe de subsidiarité ; ils lui apportaient protection, responsabilités, honneur et dignité dans le service du bien commun. La Révolution leur a substitué les sociétés de pensée, ces communautés artificielles où l’individu est privé de toute possibilité d’action concrète et soumis à la dictature de l’opinion. La démocratie égalitaire le laisse nu et désemparé face à un État tout puissant qui, pour durer, lui propose l’ignoble marchandage : «on te donne la “liberté” de jouir si tu nous laisses le pouvoir et l’argent

L’homme est un animal social, un être politique au sens exact de polis : cité. Pour lui, la société de ses semblables s’avère indispensable et, par essence, naturelle. Le fait social s’affirme comme une réalité fondamentale indépendante de tout décret humain, de toute volonté d’un quelconque législateur. Il faut entendre par Cité, à un moment donné de l’histoire, la forme la plus achevée d’organisation politique, la plus élaborée, la plus autonome, la mieux adaptée à la réalisation du bien commun.

Cependant, entre la Cité et le citoyen, il y a place pour des communautés, diverses dans leur nature et leur fonction, qui, les unes et les autres, concourent au bonheur de leurs membres et à l’accomplissement de leur destinée. [...]

  • La première en dignité des institutions est la famille ; [...]
  • Les communautés territoriales [...]
  • métiers et corporations.

[...] ces structures traditionnelles ont évolué sous la pression des exigences du pouvoir puis des idéologies révolutionnaires. Lesquelles idéologies ont tenté, et pour une part réussi, à les vider de leur substance initiale. [...] Si la famille, pierre angulaire de toute société, peut seule se prévaloir de son appartenance au droit naturel, les deux autres jouent un rôle éminent pour l’épanouissement de l’homme. Ce dernier, en effet, vit au sein de communautés territoriales, souvent très anciennes, modifiées par l’histoire comme par la géographie. Il s’accomplit aussi dans une activité professionnelle qui est beaucoup plus qu’un simple moyen d’existence."


La France "à la pointe"

C'est le constat de GayLib, lobby gay associé à l'UMP :

"Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté a mené une enquête prolongée et minutieuse à l'issue de laquelle il est apparu qu'aucune information précise relative aux modalités de prise en charge médicale n'était délivrée aux personnes transsexuelles incarcérées. [...] Il était nécessaire de revoir l'ensemble de la prise en charge des personnes transsexuelles incarcérées [...]. L'avis rendu le 30 juin 2010 recommande plusieurs mesures concrètes [...] :

  • Une structuration des soins accompagnée d'une action de sensibilisation et d'information des personnels soignants.
  • Les personnes transsexuelles devront être accompagnées dans leurs démarches et orientées vers les services médicaux de l'établissement pénitentiaire.
  • Elles bénéficieront d'une information claire et précise ainsi que d'un accompagnement psychologique si elles le désirent.
  • L'administration pénitentiaire devra garantir la continuité des soins et veiller à ce que l'intégrité physique de la personne soit protégée, sans que cela conduise nécessairement à son placement à l'isolement, et que celle-ci ne subisse de pressions ou de brimades d'aucune sorte.
  • Les détenu(e)s devront être en mesure de cantiner les biens et produits nécessaires.
  • Les fouilles devront se dérouler dans des conditions de particulière retenue permettant de respecter la dignité de la personne détenue.
  • L'affectation dans un établissement ou un quartier correspondant à la nouvelle identité sexuelle de la personne concernée doit intervenir au plus tôt, une fois l'irréversibilité du processus de conversion sexuelle établie.
  • La priorité doit être donnée dans le processus judiciaire de modification de l'état civil aux personnes détenues compte tenu des implications de cette modification dans les conditions de détention. 

Gaylib est heureux de constater que dans ce dossier ouvert par Roselyne Bachelot, Ministre de la santé et des sports avec la dépsychiatrisation de la transsexualité en 2009 et la création prochaine d'un centre de référence, Michèle Alliot-Marie, Garde des Sceaux a pris la mesure des implications nécessaires et poursuit le travail commencé avec la circulaire relative au changement d'identité de Mai 2010. Ces nouvelles mesures postent une fois de plus la France à la pointe en la matière."


Le premier donateur du PS est le PCF

Comme l'UMP, le PS reçoit des dons d'autres partis politiques. En 2008, 89 885€ ont été ainsi perçus. Parmi les contributeurs :

  • Aimer Angers, petit parti lié au maire PS de cette ville, Jean-Claude Antonioni : 20 050€
  • L'Union des socialistes pour Midi-Pyrénées, association des élus PS de cette région : 24 835€
  • Les Verts : 2 600€ dans le cadre d'un accord électoral
  • Le Parti communiste : 53 700€ en 2008.

Serge Leblond, trésorier du PCF, explique :

"Le Parti communiste et la fédération des Bouches-du-Rhône du Parti socialiste sont parvenus à un accord de liste lors des élections municipales de 2008. Cette somme correspond à une rétrocession de financement public conforme à nos accords."

Mais la somme notée au débit du PCF n'est pas celle qui apparaît sur le bilan du PS : ce dernier ne compte que 42 400€ à son actif en provenance de son partenaire. Pour la trésorerie du PS, cette "disparité" comptable s'explique par "une participation aux frais de campagne que le Parti communiste a abusivement identifiée à un don dans sa propre comptabilité". A quels services les 11 300€ débités des comptes du PCF, et qui n'apparaissent pas dans les caisses de la rue de Solférino, sont-ils associés ?  Le PS n'est pas en mesure de l'expliquer.


Pour défendre l'euro, rien de mieux que la peur de la fin du monde

Jean Quatremer, européiste indécrottable, ressort une vision d'apocalypse pour défendre l'euro :

"Secoué par la crise de la dette souveraine, l’édifice de la monnaie unique s’est fissuré. Les États estiment désormais qu’un retour aux anciennes monnaies nationales est inévitable, l’euro étant manifestement ingouvernable, les États refusant de jouer le jeu de la discipline budgétaire. Surtout, les pays les plus fragiles budgétairement estiment qu’une sortie de l’euro leur donnerait de l’air. Dans le plus grand secret, ils préparent donc la fin de l’euro, programmée pour la fin de l’année.

Il s’agit évidemment d’un scénario fiction auquel beaucoup d’analystes et d’opérateurs de marché, notamment anglo-saxons, mais pas seulement, ont cru durant les six mois qu’a duré la crise de la dette souveraine. Mais ils ont sous-estimé la volonté politique des États de maintenir coûte que coûte la monnaie unique, trop conscients des conséquences apocalyptiques d’un tel scénario. On savait, intuitivement jusque-là, que les pays faisant partie de l’eurozone ne sortiraient pas intacts d’une telle aventure. Désormais, on dispose d’une solide étude réalisée par le Britannique Mark Cliffe, économiste en chef de la banque néerlandaise ING, et son équipe, qui confirme l’ampleur de la catastrophe que serait l’éclatement de la zone euro ou même la sortie de la Grèce ou d’un autre pays. [...] Même si «les avantages et inconvénients à long terme d’un éclatement de la zone euro » ne sont pas évoqués et si «l’on peut toujours discuter des chiffres», «ce qui est sûr, c’est que les conséquences immédiates d’un tel choix provoqueraient un tel traumatisme que ceux qui proposent la fin de l’union monétaire comme solution à la crise doivent l’avoir en tête». [...]"

Récession, chute des prix, rigueur budgétaire, pertes, ravages économiques... il ne manque plus que les pestes brune et noire dans ce scénario qui nous rappelle les menaces des partisans du traité constitutionnel. Une vue à court terme qui témoigne surtout de l'idéologie matérialiste qui gouverne l'UE.


Agression d'un journaliste aux Mureaux

Un journaliste américain a été frappé et détroussé dans la cité des Musiciens, aux Mureaux (Yvelines) vers 18h30 hier. L'homme effectuait un reportage sur «l'intégration des minorités dans les cités françaises» : il a été servi. Des voyous l'ont aspergé de gaz lacrymogène et frappé. Les deux personnes qui l'accompagnaient, de nationalité française, ont aussi été molestées. Les agresseurs leur ont dérobé une caméra, un appareil photo ainsi qu'un ordinateur portable.


Un car de tourisme tombe dans la Seine

Spectaculaire accident hier soir : un autocar a chuté dans la Seine à une centaine de métres du pont d'Iéna à Paris. Heureusement, le bus était vide. Il s'agirait d'un car de tourisme autrichien. Stationné sur le parking du port de La Bourdonnais (VIIe), il aurait dévalé le quai légérement en pente à cet endroit.


Pays-Bas : Geert Wilders sera-t-il associé au gouvernement ?

Après les législatives de juin aux Pays-Bas, les partis ne sont pas parvenus à former une coalition. La droite antimusulmane de Geert Wilders pourrait bien être associée au pouvoir. Les libéraux du VVD de Mark Rutte, les chrétiens-démocrates du CDA de Maxime Verhagen et le Parti pour la liberté, le PVV, de Geert Wilders se réunissent, dans des lieux tenus secrets et sans collaborateurs.

Mark Rutte, arrivé en tête, est promis au poste de premier ministre, pour peu qu'il parvienne à constituer une majorité dans la Chambre basse. Il tente donc d'additionner ses 31 sièges, les 21 du CDA et les 24 du PVV. Le total fait 76, ce qui permet de franchir la barre de la majorité de 150 membres. Mais les chrétiens-démocrates du CDA ont du mal à discuter avec le PVV, dont le programme prévoit une taxe sur les foulards islamiques ou l'interdiction du Coran. Si une coalition ne pouvait être trouvée, est évoquée dans la presse néerlandaise l'hypothèse d'un soutien des députés du PVV au Parlement à une équipe gouvernementale uniquement composée de libéraux et de chrétiens-démocrates. Cette solution pourrait arranger Geert Wilders, qui pourrait mieux négocier en mars prochain les élections provinciales équivalentes de nos régionales s'il n'avait pas à assumer de solidarité gouvernementale.


A nous de vous faire détester le train

Une femme de 24 ans a assigné la SNCF en justice, affirmant avoir perdu son emploi fin juillet à Lyon à cause des retards répétés de son train. Son avocat déclare :

"Il y avait un CDI à l'issue d'une période d'essai d'un mois renouvelable une fois, qui a été rompue à cause des retards liés aux perturbations récurrentes sur la ligne reliant Lyon à Ambérieu (Ain), où habite ma cliente. S'il n'y avait pas eu ces retards, elle aurait gardé son travail".

Il a assigné la SNCF pour "défaillance contractuelle" et "non-respect de l'obligation de ponctualité" devant le tribunal de grande instance de Paris. "Pas moins de six retards" de trains, allant de 10 minutes à 1 heure 15, ont pénalisé la jeune femme pendant sa période d'essai. L'employeur lui a écrit :

"La persistance de ces retards y compris pendant la période de renouvellement de votre période d'essai me contraint donc à prendre cette décision".


Les techniques des carbocentristes

Lu ici :

"Les efforts désespérés des croyants du réchauffement climatique pour défendre leur religion deviennent de plus en plus risibles, après l’épreuve infligée l’hiver dernier par tous ces scandales autour du GIEC. Une technique familière qu’ils utilisent consiste à attribuer au réchauffement climatique pratiquement n’importe quel événement météorologique inhabituel se produisant quelque part dans le monde. [...]

Une seconde technique que les carbocentristes ont utilisé ensuite pour préserver leur croyance a consisté à répéter de manière incessante que les enquêtes officielles sur le scandale du Climategate ont lavé de tout soupçon les principaux scientifiques du GIEC impliqués, et que leur science a été « démontrée comme valide ». Mais, comme il a été noté par des critiques comme Steve McIntyre, du site Climate Audit, cela n’a rien d’étonnant, dans la mesure où les enquêteurs ont eu grand soin de n’interroger aucun expert comme lui qui aurait pu expliquer en quoi les courriels divulgués de l’Unité de Recherches Climatiques (CRU) sont accablants. Le rapport du Groupe d’Évaluation Scientifique, dirigé par Lord Oxburgh, n’examine que 11 papiers produits par la CRU, aucun d’entre eux n’étant relié ni de près ni de loin à l’affaire. La semaine dernière, Andrew Montford, auteur de The Hockey Stick Illusion: Climategate and the Corruption of Science, a révélé sur son blog (Bishop Hill - bishophill.squarespace.com) que la sélection de ces papiers pour l’enquête a été approuvée par Sir Brian Hoskins, de l’Institut Grantham pour le Changement Climatique à l’Imperial College, et par Phil Jones, l’ancien directeur de la CRU - ceux-là même que visaient l’enquête.

Une troisième technique, la plus familière de toutes, a consisté à affirmer que les principaux sceptiques ne questionnent le dogme carbocentriste que parce qu’ils sont financés par le « Grand Pétrole » et l’« industrie des énergies fossiles ». Une histoire particulièrement bizarre s’est ainsi retrouvée la semaine dernière en couverture et en page intérieure d’un journal, intitulée « Les géants du pétrole donnent un million de livres aux climato-sceptiques. » L’origine de ce conte était qu’Exxon Mobil, le géant du pétrole qui est la troisième plus grande compagnie du monde, a donné l’an passé « presqu’un million de livres » à quatre cercles de réflexion américains. [...] ces quelques sous donnés à des cercles de réflexion largement déconnectés du fond du débat ne sont rien en comparaison des sommes colossales fournies aux armées de groupes et organisations adverses. Même les grosses compagnies du pétrole mettent depuis longtemps leurs gros budgets dans des projets destinés à montrer combien ils sont favorables à une « économie à faible consommation de carbone ». En 2002, Exxon a donné 100 millions de dollars à l’université de Stanford pour soutenir la recherche de sources d’énergies nécessaires pour combattre le réchauffement climatique. BP, qui s’est rebaptisé en 2004 « Beyond Petroleum » [« Au-delà du pétrole », NDLR], a donné 500 millions de dollars pour des recherches analogues. L’Institut Grantham fournit un autre exemple. Il a été créé à l’École d’Économie et de Sciences Politiques de Londres et à l’Imperial College grâce à 24 millions de livres données par Jeremy Grantham, un investisseur milliardaire, pour conseiller gouvernements et entreprises sur la manière de promouvoir et d’investir pour « combattre le changement climatique », l’un des secteurs d’activités à la plus forte croissance et qui compte parmi les plus lucratifs du monde. Comparez les fonds reçus par quelques cercles de réflexion aux centaines de milliards de dollars prodigués à ceux de l’autre bord par les gouvernements, les fondations, les multinationales, y compris celles du Grand Pétrole, et vous verrez que les carbocentristes l’emportent haut la main. Du moins financièrement. Pour la science, en revanche…"


Douce France

Le tribunal correctionnel de Dijon a rendu son délibéré dans l’affaire de l’agression de la place du Rosoir à Dijon le 2 février 2007. L’agresseur, Djamel Chougrani, 32 ans, 13 condamnations, avait défiguré un jeune homme à l’arme blanche. Vers 2 heures du matin l’un des deux individus que la victime venait de croiser avait arraché une cigarette de la bouche d’une de ses amies. Pour s’être interposé, le copain avait été roué de coups et ouvert à l’arme blanche de la lèvre à la nuque, en passant par l’oreille. Sa blessure avait nécessité la pose de 48 points de suture.

Lors de l’audience, Djamel Chougrani a reconnu avoir assisté à la scène, tout en niant avoir porté le coup de couteau. Alors que son comparse, initialement condamné à 4 ans de prison, a vu sa peine réduite le 15 juillet, par la cour d’appel de Dijon, à 3 ans ferme, Djamel Chougrani a écopé de la même sanction ; le tribunal a retenu le principe de la coaction. Il est en outre condamné à payer 3 000 euros de dommages et intérêts à la partie civile à titre de provision, et 976 euros à la CPAM.


Les Anglicans traditionalistes du Canada veulent devenir catholiques

Le synode de l’ACCC (Anglican catholic Church of Canada, membre de la TAC – Traditional Anglican Communion) a voté sur la proposition romaine d’ordinariats anglicans catholiques selon la constitution apostolique Anglicanorum Cœtibus de Benoît XVI.

La « maison du clergé » a voté à l’unanimité en faveur de la proposition, et la « maison du laïcat » à une large majorité (25 délégués, contre 2 et 3 abstentions). L’ACCC compte 45 paroisses et 3 évêques.


Schizophrénie entre le choc de l'infanticide et le droit à l'avortement

De Jeanne Smits dans Présent :

"La nouvelle est (encore) capable de choquer : huit cadavres d’enfants tout juste nés ont été découverts dans un pavillon et dans un jardin dans le village de Villers-au-Tertre, apparemment tués à la naissance par leur mère qui avait dissimulé ses grossesses successives. Toute la presse en parle et on s’interroge devant les raisons de ce qui apparaît comme une tragédie monstrueuse. [...] La nouvelle choque donc… encore. Car il ne fait de doute pour personne que les enfants à peine nés sont des êtres humains à part entière, et qu’il faut une singulière dose d’inhumanité – ou de folie – à une mère pour tuer le fruit de ses entrailles… Jusqu’à huit ou dix fois ? Selon le procureur de la République de Douai, les enfants seraient tous issus du même couple, et il ne s’agirait nullement d’un cas de « déni de grossesse ». La femme a avoué, toujours selon la presse, qu’elle avait systématiquement caché ces grossesses qu’elle ne supportait pas, même à son mari.

L’affaire n’aurait choqué personne, n’aurait même pas été évoquée par la presse [...] si elle avait avorté de ces huit enfants ou davantage. Que son mari l’ait su ou non. On l’a même entendu à la radio ou à la télévision : les journalistes se demandent comment cette tragédie a pu se produire alors que l’IVG est légale et accessible à tous, cela aurait « évité » le problème… Mais en enterrant les huit enfants « de trop » d’une autre manière. Dans le ventre, ce sont des « encombrants » sans visage et sans âme – c’est ce que l’on prétend, du moins –, à peine nés ce sont nos semblables et la compassion naturelle peut enfin se manifester.

On parlera, gageons-le, des problèmes psychologiques, voire psychiatriques de cette mère dénaturée, si sa culpabilité est établie. On ira peut-être jusqu’à parler d’un couple diabolique, si la complicité du mari devait être mise au jour. Mais la vraie schizophrénie est déjà là, dans cette incohérence qui impose le silence face au massacre des petits d’homme que l’on tue à raison de 200 000 et plus par an dans le ventre de leurs mères – « droit » des femmes – et les titres « à la une » pour huit nouveau-nés achevés un peu plus tard. Incohérence, et infantilisme : ici on est bien dans le cadre du déni de ce que l’on ne voit pas et ne touche pas de ses yeux !"


Les religieuses du Barroux menacées de mort

Lu ici :

""Elles ont peur, c'est bien normal, alors elles ont prévenu la gendarmerie" confiait hier un proche de l'affaire. Elles? Ce sont les soeurs de l'abbaye Notre Dame de l'Annonciation aux Barroux (Vaucluse) qui viennent de signer un album avec le grand label Universal Music. Ces artistes monacales avaient mis en ligne leur clip vidéo sur le site de partage Youtube et se sont rendues compte mardi que, dans les commentaires relatifs à ce clip, des menaces de mort apparaissaient.

"C'était des menaces écrites en anglais qui disaient qu'il faut tuer toutes ces bonnes soeurs" continuait notre source. Alors l'une des bénédictines s'est rapprochée de la gendarmerie de Malaucène, non pas pour déposer plainte, mais pour demander aux militaires une attention toute particulière dans les prochains jours. Hier, sous le clip vidéo, seuls des commentaires bienveillants restaient en ligne, les menaces ont visiblement été supprimées par le modérateur du site."


Les études sur l'homoparentalité sont truffées d'erreurs

Lu dans la lettre trimestrielle de Famille et liberté :

"le docteur Sharon Quick a produit un mémoire [pdf, 33 pages], daté du 23 mai 2007, fruit de cinq années d’examen des études sur l’homoparentalité. Son travail comporte deux aspects : Sous le premier, elle recense les erreurs de conception (méthodologiques) et les erreurs d’interprétation qu’elle a décelées dans ces études. Ce type de travail [...] porte sur toutes les études publiées en anglais sur le sujet entre 1980 et 2006, alors que les travaux antérieurs ont moins d’étendue. Les résultats de cette expertise contredisent l’affirmation que les recherches sur le sujet n’auraient montré aucune différence significative entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux de couples hétérosexuels. [...]

L’autre aspect, plus original, de son travail a porté sur la vérification de l’exactitude des références aux études passées en revue dans deux articles publiés dans la revue Pediatrics de l’ «American Academy of Pediatrics», l’un désigné sous le nom de Rapport technique, en 2002, et l’autre, qui reprend de larges parties du premier, dénommé Article spécial, en 2006. Le Rapport technique a été utilisé dans plusieurs instances politiques ou juridiques pour justifier des décisions favorables à l’homoparentalité. [...] Sharon Quick a constaté que 57% de ces références étaient fausses. [...] Ces erreurs de référence consistent, selon les cas, à omettre de rapporter les conclusions d’une étude allant à l’encontre de la thèse des auteurs du Rapport technique, à tirer d’une étude des conclusions qui n’y figurent pas ou à lui faire dire le contraire de ce qu’elle dit. Allant toujours dans le sens favorable à l’homoparentalité, comme le montre la Pièce à conviction jointe au mémoire de Sharon Quick, il est permis de penser que ces erreurs ne sont pas fortuites. Elles remettent en tout cas en cause les conséquences qui en ont été tirées.

Sharon Quick a montré, d’une façon qui nous paraît convaincante, que le Rapport technique n’apporte pas la preuve qu’il n’y a pas de différences entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux de couples hétérosexuels parce que :

  • Les études passées en revue ne donnent pas, comme leurs auteurs le signalent d’ailleurs eux-mêmes assez souvent, les garanties suffisantes pour en tirer des conclusions valides.
  • Les erreurs de références du Rapport technique sont trop nombreuses et trop systématiquement orientées pour qu’on lui fasse confiance.

Il faut ajouter aux critiques formulées par Sharon Quick que la grande majorité de ces études porte sur des enfants impubères ou sur des adolescents nés d’une union entre un homme et une femme. Une absence de « différence significative » constatée sur ces bases ne permet pas de présumer de l’absence de différences chez les mêmes enfants une fois parvenus à l’âge adulte ou de l’absence de différences chez des enfants adoptés par deux hommes ou deux femmes ou conçus à leur intention par insémination artificielle. Il ressort des documents étudiés que la justification habituelle de l’adoption par les homosexuels par l’absence de différences significatives entre les enfants objets d’une telle adoption et les autres n’est nullement démontrée. En résumé, les critiques les plus fréquentes que l’on peut adresser aux études sur l’homoparentalité portent sur les points suivants :

  • La constitution d’échantillons sur la base du volontariat, en faisant appel à des militants de la cause homosexuelle.
  • L’administration de questionnaires aux enfants sur l’éducation qu’ils reçoivent par ceux qui en ont la charge.
  • Le fait que la plupart des études portent sur des enfants de couples hétérosexuels séparés dont la mère vit avec une autre femme et non sur les enfants de deux femmes ou de deux hommes.
  • Le manque d’études longitudinales mesurant les conséquences d’avoir été élevés par un couple homosexuel chez des sujets parvenus à l’âge adulte.
  • Le recours abusif à des calculs statistiques faits pour l’industrie, aboutissant à l’affirmation mensongère qu’il n’y a pas de « différences statistiquement significatives » entre les enfants élevés par des couples homosexuels et les autres, alors que cette différence est réelle."

L’avortement peut conduire au déni de grossesse et à l’infanticide

Communiqué de Laissez-les-vivre suite à la découverte de 8 cadavres de nourrissons :

"Et si un avortement précédent pouvait conduire à l’infanticide ? Ne pas parler à l’enfant que l’on attend, c’était bien l’argument le plus évoqué par Véronique Courjault dans sa défense, celui que ses avocats, les médecins, les psychiatres avaient alors qualifié de déni de grossesse. Le déni de grossesse serait-il alors favorisé par l’avortement et pourrait-il conduire à l’infanticide ? Un des arguments des protagonistes de la loi Veil était l’horreur des nouveau-nés retrouvés à la poubelle : « Plus jamais cela ! » clamaient-ils en cœur. Or, comme le montre cette nouvelle affaire du Pas-de-Calais, huit bébés cette fois-ci, les affaires d’infanticide multiple n’ont jamais été aussi nombreuses. Auparavant, le triste record était détenu par l’affaire de Valognes (Manche) avec un sextuple infanticide. Toujours est-il que l’histoire de la mère triplement infanticide de Savoie, Virginie Leboyer, qui avait reconnu avoir auparavant avorté à plusieurs reprises, n’a nullement été médiatisée, et est restée quasiment inconnue du grand public. Il est bien préférable d’incriminer le manque d’information sur la contraception, les non-dits familiaux, ou bien sûr la famille nombreuse. Et surtout ne jamais laisser suggérer que le respect de la vie constitue un tout et donc que l’avortement peut conduire au déni de grossesse et à l’infanticide."


L'impudence d'un cheikh saoudien

Lu dans Daoudal Hebdo :

"Le Figaro titrait l’autre jour (le 25 juillet sur son site internet): «Des religieux conseillent aux touristes l'abandon du niqab». Des religieux ? Quels religieux ? Des bénédictins ? Des franciscains ? Non. Les premiers mots de l’article nous renseignent : « Deux éminent religieux saoudiens ». L’un est [...] Aïdh bin Abdullah al Qarni, prédicateur saoudien qui se déplace un peu partout, notamment en Europe, pour répandre la vraie doctrine wahhabite de l’islam pur et dur. Cet imam a donc déclaré au journal Al-Hayat: «Il est préférable que la femme musulmane se dévoile le visage» si elle se trouve dans un pays interdisant le niqab ou si elle y est harcelée. «Nous ne devons pas affronter les gens dans leur propre pays ou d'autres pays, ou nous attirer des ennuis

Celà provient d’une dépêche de l’AFP, qui ajoutait : «De nombreux érudits, appartenant à des courants islamiques variés, partagent ce point de vue.» Et Le Figaro a trouvé, dans une dépêche Reuters, un autre propos sur le même sujet, émis par un certain Mohamed al Noudjaïmi, «expert en jurisprudence islamique» (totalement inconnu au bataillon, celui-là) : «Pour une femme résidant de manière permanente en France ou pour une citoyenne française, si cela lui cause du tort de porter le voile [...] il lui est permis de montrer son visage lorsque c'est nécessaire et que la nécessité l'exige.» On remarque que cet expert ne parle pas de touristes, mais des femmes musulmanes résidant en France. Ce qui ne correspond plus au titre de l’article. Mais il se trouve que le cheikh al Qarni ne parle des touristes musulmanes que dans un second temps. Son propos est, d’abord, de s’en prendre à la loi interdisant le niqab. Ce que Le Figaro ne cache pas, mais relègue dans la suite de l’article. Or ici on est loin de ce qu’exprime le titre, et le propos mérite un commentaire dont le journal s’abstient soigneusement. Le cheikh dit en effet : «C'est illogique et déraisonnable que le gouvernement français mette en oeuvre une telle mesure, qui est condamnée par des personnes neutres, pas seulement des musulmans, parce que l'Etat laïque assure la liberté de religion. L'Etat doit respecter les rituels et croyances religieux, y compris ceux des musulmans.» Tel est le propos important. Le seul qui devrait attirer l’attention. Voilà un dignitaire saoudien qui ose venir nous dire que l’Etat doit respecter les croyances religieuses. Dit-il de même dans son pays que « L'Etat doit respecter les rituels et croyances religieux, y compris ceux des chrétiens » ? Non, bien sûr. C’est impensable. Au contraire, pour Aïdh al Qarni, l’Etat saoudien a le devoir d’interdire toute expression religieuse non musulmane, et le devoir de pourchasser et mettre à mort les chrétiens, ou les expulser quand ils sont étrangers. L’

Vu de chez nous, même si Le Figaro fait mine de ne pas le voir (ou ne le voit pas), le propos est d’une extraordinaire impudence. Mais du point de vue musulman il ne l’est pas. Il est simplement dans la logique de l’islam."


"Al Qaïda à Grenoble islamique"

Lu dans Daoudal Hebdo :

"On a sorti Bernard Kouchner de son placard. Il est allé en Afrique, officiellement pour resserrer les liens entre la France, le Mali, la Mauritanie et l’Algérie dans la lutte contre « Al Qaïda au Maghreb islamique ». En réalité, Bernard Kouchner a été dépêché pour calmer la colère du Mali après le fiasco de l’opération militaire franco-mauritanienne sur son sol. [...] Bernard Kouchner avait aussi pour mission de répéter les fortes paroles de Nicolas Sarkozy et de François Fillon contre les terroristes qui seront « traqués », sur l’assassinat qui « ne restera pas impuni », etc. On sait ce que cela veut dire : c’est du vent. Quand on voit ce qui se passe en France, il est inutile d’épiloguer sur ce qui peut se passer en Mauritanie… Encore que Sarkozy pourrait y envoyer le Kärcher dont il ne se sert pas, ça pourrait arroser le désert…

Chez nous, on parle encore de « délinquants » pour désigner les bandits qui tirent sur la police. Faut-il rappeler que le braqueur abattu par la police à Grenoble au cours d’une fusillade, Karim Boudouda, était passé trois fois en cour d’assises ? On parle d’un criminel, pas d’un délinquant. Et d’un criminel d’un genre très particulier. Rappelons ce que disaient les médias, en passant, après la première nuit d’émeutes : « C'est après une prière au mort récitée dans la soirée par un imam, écoutée en silence par une cinquantaine de jeunes rassemblés dans un parc, que la situation a dégénéré. » Pas besoin d’aller en Mauritanie ou au Mali. Nous avons chez nous des terroristes musulmans. Nous avons « Al Qaïda à Grenoble islamique ». Et aussi « Al Qaïda à Sevran islamique ». Etc. Il faut être inconscient pour croire que ce sont là des exagérations. Les policiers de la BAC de Grenoble sont menacés de mort. Que fait le gouvernement? Il les envoie ailleurs. Certes, on comprend cela. Mais la conclusion est imparable: non seulement la police est impuissante, mais elle recule. Les terroristes ont gagné cette manche.

Au Mali, la France attaque (sous couvert d’une opération mauritanienne) un camp d’« Al Qaïda au Maghreb islamique ». C’est un fiasco, mais il y a eu une action. A Grenoble, et dans les autres prétendus « quartiers sensibles », il n’y a aucune action. La pègre islamiste y est chez elle. Elle organise le quartier. Elle y a même ses oeuvres sociales, comme le remarquent des policiers en constatant que si une antenne de la mairie est incendiée par une voiture en flammes, les deux superbes piscines payées par les truands, pour l’amusement des enfants de la cité, ne sont pas touchées. Ici on pense à ce que fait le Hezbollah au Liban."


Le port de la burqa permet de rendre visible l’islam politique

De Robert Redeker :

"La burqa est un signe politique bien plus que religieux. Toute politique passe par une sémiologie, une manipulation des signes. Arme psychologique aux mains de l’islam politique, autrement dit l’islamisme, la burqa fait figure d’élément de propagande : montrer aux foules que l’islam politique est bel et bien présent, au coeur du monde occidental, qu’il s’étend de façon irrésistible.

Dans cette perspective, la burqa est aussi un marqueur de territoire : montrer aux autochtones que leur territoire ne leur appartient plus totalement. Donner une visibilité à l’islam politique, tel est le sens de la burqa. Défendre et développer le port de la burqa s’inscrit dans une stratégie : rendre visible l’islam politique. [...]

Certains signes religieux soulignent la foi, l’accompagnent dans l’espace public, réussissant à donner un vêtement à l’âme, redoublant la visibilité de la personne, de son corps, de son visage, par la visibilité de sa spiritualité. La kippa, la croix chrétienne, le costume d’un moine ou d’une moniale, et même le hidjab (le voile ou foulard musulman qui ne cache pas le visage) y parviennent. La burqa, au contraire, ne souligne rien : elle élimine la femme du regard d’autrui, la désincarne radicalement pour ne laisser paraître qu’une terrible abstraction, celle du pouvoir temporel d’une idée délirante. Bref, la burqa déspiritualise autant qu’elle désincarne."


La République des copains

Alors que Jacques Chirac, poursuivi pour une affaire d’emplois fictifs à la mairie de Paris, devrait être jugé fin 2010 ou début 2011, l’actuel président de la République lui aurait proposé de rembourser par l'UMP les dépenses liées aux emplois fictifs présumés de chargés de mission à la mairie de Paris, entre 1992 et 1995. Une note qui pourrait s'élever à deux millions d’euros.

Me Jean-Pierre Mignard, l’avocat de la Ville de Paris, partie civile depuis 2001 dans le dossier, a déclaré que la Ville était «disposée à être indemnisée à condition que ce soit dans le strict périmètre défini par la juge d’instruction» qui avait évalué précisément le préjudice. Dans l’hypothèse d’un remboursement avant le procès, «la raison d’être de la partie civile qui est la réparation de son dommage aurait cessé».

En 2004 dans un autre volet de cette affaire d’emplois fictifs à la mairie de Paris qui avait valu une condamnation à l’ex-Premier ministre Alain Juppé, l’UMP, héritière du RPR, avait déjà été tenue civilement responsable du préjudice de la Ville et avait dû lui verser près de 900.000 euros.


Explosion dans une église en Ukraine

Une religieuse de 80 ans a succombé à ses blessures après l'explosion d'une bombe artisanale dans une église à Zaporijia, dans le sud-est de l'Ukraine, qui a fait également 8 blessés. L'explosion s'est produite mercredi soir dans une église relevant du patriarcat de Moscou, au dernier jour de la visite du patriarche russe Kirill.

La victime, soeur Lioudmila, avait été transportée à l'hôpital dans un état grave et les médecins n'ont pas pu la sauver.


Née à 23 semaines

Lu sur Gènéthique :

"Au Royaume-Uni, des jumeaux prématurés nés 16 semaines avant le terme de la grossesse, ont survécu. Née la première à 23 semaines et 2 jours, la petite fille ne montrait aucun signe de vie mais l'équipe médicale a réussi à la réanimer malgré d'infimes chances de survie. Elle est la plus jeune prématurée britannique à avoir survécu. Son frère est né 10 jours après elle. Les deux bébés, minuscules, ont été placés en couveuse à l'hôpital de Portsmouth. La petite fille étant née avant la fin de la durée légale de l'avortement en Grande Bretagne, ces naissances pourraient relancer le débat sur l'IVG Outre-Manche."

L'avortement est en effet autorisé jusqu'à 24 semaines.


Lis le Coran en essayant de comprendre ce que tu lis

L'abbé de Tanoüarn écrit sur son blog :

"Il faut relire le récit de la conversion de Joseph Fadelle, paru cette année aux éditions de l'Oeuvre, Le prix à payer. Massoud, son camarade de chambrée chrétien, durant son service militaire en Irak, lui avait simplement dit : "Lis le Coran en essayant de comprendre ce que tu lis". Joseph commence, et vers la fin de la sourate 2, dite sourate de la Vache, il a une certitude. Lorsque le Coran dit : "Vos femmes sont des champs de labour, allez vers elles comme vous voulez", ça, ça ne peut pas être la parole de Dieu. Et auparavant déjà, me confie-t-il, que de considérations sociologiques, que de règles. Où est Dieu ? La soif de Joseph le conduira au baptême, dans des conditions que l'intolérance de l'islam (qui interdit toute conversion au christianisme) rendit rocambolesques et... périlleuses.

Comprends ce que tu lis ! Lorsque Joseph Fadelle va demander telle ou telle explication à l'ayatollah de son village (lui qui est un Moussavi, du clan de Khomeiny), il s'entend répondre qu'en matière religieuse, il ne faut pas réfléchir. Foi ? Non... Identité communautaire.

L'islam est essentiellment une loi (charia), une pratique collective. Mais quand on y réfléchit, sur quoi porterait la foi musulmane dont parlait M. Fillon à Argenteuil - au nom de l'islam de France - à la fin du mois de juin ? M. Fillon, excluant de son propre chef de l'islam des personnes qui "déshonorent la foi musulmane" tient un discours chrétien sur l'islam. Jusqu'à excommunier lui-même les musulmans qui ne lui plaisent pas (et qui, n'ayant pas reçu le carton d'invitation pour l'inauguration de la Mosquée, n'étaient pas là pour l'entendre). Il montre que la République croit avoir dans l'islam un autre christianisme. En réalité l'économie religieuse de l'islam est toute différente de l'économie chrétienne. Elle repose sur cette observation de la loi, dont le Christ et saint Paul après lui nous ont libéré il y a deux mille ans.

Quant à la foi... Alain Besançon a raison de souligner qu'il y a très peu de croyances en islam : un Dieu unique. Une rémunération éternelle pour les hommes qui se seront soumis (islam = soumission en arabe). Petite remarque sur ce point : il y a un grand absent au paradis d'Allah, c'est Allah lui-même qui reste toujours le grand Inconnu. Quoi d'autre ? Le caractère divin du Coran, acquis depuis la condamnation de Mutazillites au IXème siècle par le calife al Mutawakkil. S'il est "incréé", le Coran ne s'interprète pas, il est lui la clé de toutes interprétations du monde. Mais que propose-t-il ? "Comprends ce que tu lis". Il propose une loi pour une Communauté (Oumma), qui, l'observant, devient la communauté de Dieu, le parti d'Allah."


La Russie célèbre l'anniversaire de sa conversion

Lu ici :

"La Russie a officiellement célébré, pour la première fois depuis la chute de l'Union soviétique, l'anniversaire de sa conversion au christianisme en 988, qui est désormais un jour férié, comme l’avait décidé en juin le président Medvedev. Le patriarche Cyrille a présidé une liturgie à Kiev, la capitale de Vladimir le Grand, qui avait fait du christianisme la religion de son royaume.

Les lobbies des droits de l'homme dénoncent une atteinte à la Constitution laïque de la Russie. Les musulmans réclament l'instauration d'un jour férié pour marquer l'arrivée de l'islam en Russie « il y a plus de mille ans »…"


Allaitement : un symptôme de l'absence de politique familiale

Même si le taux d'enfants nourris au sein à la naissance progresse ces dernières années (de 62,6% en 2003, il est passé à 66,3% en 2007), il reste encore loin de celui des pays scandinaves, de l'Allemagne ou de l'Italie où l'on frôle les 90%. Or, les bienfaits de l'alimentation au lait maternel pour la santé de l'enfant sont reconnus par l'OMS et l'Académie de médecine. Le ministère de la Santé a donc commandé un «plan d'action» au professeur en pédiatrie Dominique Turck, pour se doter d'une réelle politique d'allaitement maternel.

Parmi les plaintes récurrentes des mères figure la longueur insuffisante du congé de maternité après la naissance. Un rapport remis début juillet propose d'allonger de 4 semaines le congé après la naissance.

A quand une véritable politique familiale en France ?


Mgr Carrasco de Paul vs Zapatero

Le nouveau président de l'Académie pontificale pour la vie, l'Espagnol Mgr Ignacio Carrasco de Paula, a sévèrement attaqué mercredi le chef du gouvernement espagnol après l'entrée en vigueur le 5 juillet dans ce pays d'une loi dépénalisant l'avortement. Cette loi est "insensée, absolument insensée, et correspond à la mentalité" de Jose Luis Rodriguez Zapatero.

"Tout ce qui lui est présenté comme un droit, il le promeut, mais il est incapable de comprendre ce qu'est un droit".

[il y a] "de plus en plus une tendance à introduire, de façon très subtile, la doctrine des droits absolus individuels dans les rapports entre médecin et patient" et le premier "commence à céder le pas au juge car, en matière de droits, c'est le juge qui est compétent et non le médecin".

"la femme peut décider de faire ce qu'elle veut, sans consulter ni rendre de comptes à personne sur son choix".