Après l'homme nouveau et le surhomme, voici l'homme sans genre
31 août 2010
Mgr Tony Anatrella poursuit sa dénonciation du gender :
"Il faut bien considérer que les Organisations internationales, l'Onu, la Commission européenne et le Parlement de Strasbourg imposent cette nouvelle idéologie dans l'ignorance des citoyens. [...] Les médias français ont ainsi valorisé, de façon démagogique et sans aucun esprit critique, la création d'une Chaire sur le genre à Sciences Po. à Paris au printemps 2010 alors que cette idéologie innerve l'enseignement et les représentations sociales depuis des années. Comme d'habitude l'idéologie à la mode d'une époque ne supporte pas la critique comme dans les années 1950-1960, il était de bon ton, dans les milieux dits intellectuels, de ne pas critiquer le marxisme, mais au contraire de l'honorer dans toutes les disciplines. La plupart des enseignements universitaires en étaient imprégnés. L'idéologie du genre passe maintenant à travers des lois qui ont pour objectif de créer la réalité sociale. C'est le cheval de Troie et il est trop tard lorsqu'on le découvre. [...]
Les démocraties, pour autant qu'elles soient encore dans cette logique alors que nous sommes à l'ère des lobbies et des dossiers bouclés idéologiquement d'avance, dans de nombreuses instances internationales et européennes, créent souvent des lois (technocratiques) au nom de simples aménagements techniques, comme le ministre de la Justice l'avait dit en France lors du vote du Pacs (1999), alors qu'elles engagent davantage une conception de la vie et modifient le sens des réalités. C'est bien le sens de l'institution du mariage qui en pâti. Le marxisme voulait inventer un homme nouveau, le nazisme un homme pur et la théorie du genre un homme délié de la différence sexuelle : l'homme et la femme sont interchangeables au nom de la fausse valeur de la parité, et les orientations sexuelles pourraient être à l'origine du couple et de la famille. Comment ne pas voir que le nihilisme et le révisionnisme des réalités majeures sont toujours à l'œuvre ?"