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Après l'homme nouveau et le surhomme, voici l'homme sans genre

Mgr Tony Anatrella poursuit sa dénonciation du gender :

"Il faut bien considérer que les Organisations internationales, l'Onu, la Commission européenne et le Parlement de Strasbourg imposent cette nouvelle idéologie dans l'ignorance des citoyens. [...] Les médias français ont ainsi valorisé, de façon démagogique et sans aucun esprit critique, la création d'une Chaire sur le genre à Sciences Po. à Paris au printemps 2010 alors que cette idéologie innerve l'enseignement et les représentations sociales depuis des années. Comme d'habitude l'idéologie à la mode d'une époque ne supporte pas la critique comme dans les années 1950-1960, il était de bon ton, dans les milieux dits intellectuels, de ne pas critiquer le marxisme, mais au contraire de l'honorer dans toutes les disciplines. La plupart des enseignements universitaires en étaient imprégnés. L'idéologie du genre passe maintenant à travers des lois qui ont pour objectif de créer la réalité sociale. C'est le cheval de Troie et il est trop tard lorsqu'on le découvre. [...]

G Les démocraties, pour autant qu'elles soient encore dans cette logique alors que nous sommes à l'ère des lobbies et des dossiers bouclés idéologiquement d'avance, dans de nombreuses instances internationales et européennes, créent souvent des lois (technocratiques) au nom de simples aménagements techniques, comme le ministre de la Justice l'avait dit en France lors du vote du Pacs (1999), alors qu'elles engagent davantage une conception de la vie et modifient le sens des réalités. C'est bien le sens de l'institution du mariage qui en pâti. Le marxisme voulait inventer un homme nouveau, le nazisme un homme pur et la théorie du genre un homme délié de la différence sexuelle : l'homme et la femme sont interchangeables au nom de la fausse valeur de la parité, et les orientations sexuelles pourraient être à l'origine du couple et de la famille. Comment ne pas voir que le nihilisme et le révisionnisme des réalités majeures sont toujours à l'œuvre ?"


La France, pays préféré d'émigration des pays arabes

A L'Université de Maryland a conduit une étude sur les relations entre les Etats-Unis et les pays arabes (pdf 95 pages).

Le résultat d'un sondage (page 58 -cf image ci-contre) publié début août auprès de 3976 personnes dans 6 pays arabes (Egypte, Jordanie, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Maroc, Liban) est sans équivoque. A la question de savoir lequel des 7 pays suivants (France, Chine, Allemagne, Etats-Unis, Russie, Pakistan et Grande-Bretagne) ils choisiraient comme pays d'émigration, la majorité des sondés répondent... la France ! Un résultat 2010 (51%) en hausse par rapport à 2009 (36%) et 2008 (39%).

Plus loin (page 66), les mêmes déclarent admirer davantage Erdogan, Chavez et Ahmadinajad que Sarkozy ou Chirac.


Réprimandé pour avoir parlé de ce qu'il connaît

Il est directeur d'une école qui enseigne un art. Il donne son avis sur une application de cet art. Courant, logique, normal même. Eh bien non, il est sanctionné par ses supérieurs, parce qu'il dirigeait l'école de Guerre. On semble loin dans ce cas du principe de subsidiarité fortement inscrit dans la doctrine sociale de l'Eglise : il y aurait en France des spécialistes qui n'ont pas le droit de s'exprimer sur les questions que seuls, ils maîtrisent.

""Le général Desportes, parti à la retraite il y a trois semaines, a bien reçu une réprimande", a-t-on indiqué, confirmant ainsi un écho à paraître demain dans l'hebdomadaire L'Express. Dans un entretien au Monde du 2 juillet, le général Desportes, alors directeur du Collège interarmées de défense (CID), avait estimé que la stratégie américaine en Afghanistan "ne semble pas fonctionner" et égratigné le président Barack Obama, qu'il avait jugé "pas très sûr de ses choix".


Les jeunes du FN, entre la modernité et le discours de Le Pen

On découvre sur ce blog quelques aspects de l'université du FNJ, parmi lesquels :

"Nous étions à cette UDT une quarantaine de jeunes. [...] Le matin, aucune levée des couleur n’est prévue! Malgré des demandes réitérées, elles ne seront jamais montées. [...] Les soirées ne sont pas mieux : aucune veillée n’est prévue. Il n’y a aucun esprit de groupe. David Rachline et ses amis vont dans leur coin avec leurs bouteilles d’alcool; les jeunes sont livrés à eux-mêmes et cela entraine des dérives. [...] Dimanche, aucune Messe n’est proposée aux catholiques. A la demande d’un convoi pour la messe, David se réclame de la laïcité, et répond: «On a trop de choses à faire, on va pas non plus faire venir le rabbin»."

A la fin de l'Université, Jean-Marie Le Pen leur dira :

C "vous devez respecter un code moral qui exclut le mensonge, la trahison, la lâcheté, la tiédeur, et la désertion. Pour fortifier vos convictions, quand le doute vient à s’insinuer au fond de votre cœur, repensez à Jeanne, dont nous allons en 2012 fêter le 600e anniversaire : patronne de France, sainte de l’Eglise qui à 16 ans s’est elle aussi engagée et qui à 19 ans avait scellé son destin, ayant réussi à convaincre le roi de France lui-même de lui faire confiance, et qui avait remporté des victoires contre des armées ennemies avant de faire couronner le roi de France contre toute prévision, au prix de sa vie : quel modèle indépassable pour vous, jeunesse de France ! Quand nous voyons, face à cet éclatant exemple, ce que la religion du matérialisme a donné : la décomposition des mœurs, de la Patrie, de la famille. Alors, oui, votre choix, celui de la vraie résistance à la pensée unique est le bon."

Succession au FN et entente à droite

De Pierre Baudouin dans Les 4 Vérités :

4 "Le prochain congrès du FN se rapproche. En janvier 2011, les militants du parti nationaliste devront choisir le successeur de Jean-Marie Le Pen. À l’heure actuelle, deux candidats sont connus : Bruno Gollnisch et Marine Le Pen. Naturellement, il s’agit d’une affaire interne [...]. En revanche, cette succession peut nous intéresser du côté de l’entente à droite [...]. De toute évidence, nous avons une petite « fenêtre de tir ». Sarkozy est moins allergique que Chirac à la droite nationale. Si le FN était, lui aussi, moins allergique que précédemment à la droite dite « parlementaire », peut-être pourrions-nous enfin remettre la gauche à sa place – c’est-à-dire dans l’opposition, y compris au plan local. [...]

Dans l’état actuel des choses, j’aurais tendance à penser que Marine Le Pen est mieux placée que Bruno Gollnisch pour réaliser cette union. J’avoue volontiers que les convictions nettes de Bruno Gollnisch me plaisent davantage que les compétences médiatiques de Marine Le Pen, mais il s’agit ici de politique et les préférences personnelles n’y ont rien à voir. De toute façon, qui vivra verra."


Chapelle saccagée en Vendée

Y Roland Ouvrard, le maire d’Yzernay, près de Cholet, commente ainsi sa visite à la chapelle et à l’oratoire des Martyrs :

"Vandalisé, c’est un euphémisme. Parlez de véritable saccage, oui !"

Vendredi dernier, un employé communal a découvert «un spectacle de désolation » : vases à terre, statues renversées, ex-voto lacérés, livre de requêtes dégradé, vitraux explosés, portes dégondées.

La chapelle a été édifiée en 1863 par le comte René de Colbert comme lieu de sépulture de sa famille et pour rendre hommage au souvenir de plus d'un millier de victimes massacrées à cet endroit en 1794 pendant les guerres de Vendée. L'oratoire, situé à l'arrière de la chapelle, tel qu'on le connaît aujourd'hui, a été érigé en 1951 par les moines de Belfontaine. Dressé en souvenir d’un massacre de villageois pendant la Révolution par les colonnes infernales, l’oratoire a été spécialement ciblé. Les lieux sont privés. La famille de Fougeroux ne sait plus à quel Saint se vouer et vient de déposer une nouvelle fois plainte.


Le FN salue les propos de Mgr Brincard

Pierre Cheynet, Secrétaire départemental du Front National de Haute-Loire salue les propos de Mgr Brincard sur l’immigration :

C "Après les polémiques entretenues par certains médias autour des déclarations du Pape sur les Roms, le Front National de Haute-Loire se félicite que l’évêque du Puy-en-Velay Monseigneur Henri BRINCARD ait cité le Catéchisme de l’Eglise Catholique pour rappeler que «les autorités politiques peuvent, en vue du bien commun dont elles ont la charge, subordonner l'exercice du droit d'immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect du devoir des migrants à l'égard du pays d'adoption».

L’hospitalité accordée aux migrants n’est en effet concevable que s’ils respectent scrupuleusement le pays qui les accueille, ses lois, ses coutumes, et tout ce qui contribue à l’élaboration d’un destin commun, fondé sur une identité nationale dont les racines sont chrétiennes, comme l’a fort justement rappelé Monseigneur BRINCARD, lequel a par ailleurs souligné que sans unité de la nation, les diversités conduisent à l’affrontement.

Ces déclarations prouvent que l’existence de règles et de sanctions attachées à la présence sur notre sol d’immigrés ayant ou non acquis la nationalité française est à la fois légitime et nécessaire, comme le Front National l’affirme depuis de très nombreuses années. Il serait du devoir de nos gouvernants de les faire respecter en permanence au lieu d'en faire un gadget électoral aux mains d'une majorité qui n’est, du reste, pas disposée à les appliquer."


Hervé Morin veut bien des Roms, mais pas dans sa commune

Lu sur Novopress :

M "Devant les caméras, Hervé Morin a volé au secours des Roms dimanche dernier lors des universités d’été du Nouveau centre, parti qu’il préside. L’actuel ministre de la Défense a ainsi défendu l’idée «d’une société apaisée et de la reconnaissance», fustigeant les discours de «la haine, de la peur et du bouc-émissaire».

Des propos démagogiques qui ne sont plus d’actualité quand Hervé Morin s’occupe des affaires d’Epaignes (Eure), commune de 1 200 âmes qu’il dirige depuis 1995. En effet, un arrêté municipal daté du 2 juillet dernier a interdit l’invasion de nomades sur le territoire de sa commune, qualifiée d’«occupations illégales», de la part de «caravanes ou roulottes des gens du voyage», dénonçant «des dégradations occasionnées lors de ces passages», au nom de «la sécurité, salubrité et la tranquillité publique»."


Nouvelles publications du Pape

B On annonce la prochaine parution le 13 mars 2011 du deuxième volume de l’ouvrage de Benoît XVI sur Jésus, actuellement en cours de traduction. Ce volume traitera de la Passion du Christ. A l’heure actuelle, la Librairie vaticane a entrepris des négociations avec pas moins de 18 éditeurs pour la publication simultanée de l’ouvrage en différentes langues. Le volume sur l’enfance du Christ est en cours de rédaction et sera le 3e de ce « Jésus de Nazareth ».

Il faut également signaler en matière d’actualité éditoriale de Benoît XVI la présentation du premier volume des oeuvres complètes (Opera omnia), qui compteront 16 volumes. Dans le premier volume intitulé « Théologie de la liturgie. La fondation sacramentelle de l'existence chrétienne », Benoît XVI explique pourquoi, à ses yeux, le premier document du Concile est celui de la liturgie :

"Ce qui à première vue pourrait sembler un hasard, se révèle, en regardant la hiérarchie des thèmes et des devoirs de l'Eglise, comme la chose intrinsèquement la plus juste. En commençant par le thème ‘liturgie', on met sans équivoque en lumière le primat de Dieu, la priorité du thème ‘Dieu'".

Enfin, le premier livre d'entretiens du pape Benoît XVI depuis son élection en 2005, avec un journaliste allemand, sortira en librairie "d'ici à la fin de l'année", a annoncé mardi le père Federico Lombardi. Les entretiens en allemand du pape avec le journaliste Peter Seewald se sont déroulés du 26 au 31 juillet à Castel Gandolfo, et Benoît XVI a répondu à des questions "sur des sujets divers". La publication est prévue en italien et en allemand et si possible dans d'autres langues. Le cardinal Joseph Ratzinger avait déjà accordé à deux reprises des entretiens au même journaliste, qui s'étaient concrétisés par la publication de deux livres: Dieu et le monde, en 2001, et Le sel de la terre, en 1997.


Un 48ème soldat français meurt en Afghanistan

Lu ici :

"Un soldat français est décédé lundi à la suite d'un accident de la circulation en Afghanistan, a annoncé mardi l'état-major des armées.

Un véhicule de l'avant-blindé (VAB) avec, à son bord, trois militaires français, est tombé en fin d'après-midi dans un ravin dans la vallée d’Uzbeen, a-t-on indiqué. Les trois
militaires ont été blessés dont un très gravement.

Ce militaire est décédé à son arrivée à l'hôpital militaire français de Kaboul où il avait été immédiatement transféré par hélicoptère, a-t-on ajouté.
Le soldat décédé, l'adjudant Hervé Enaux, appartenait au 35ème régiment d'infanterie de Belfort".

RIP


Le Vatican réagit aux propos de Khadafi

S L'appel à la conversion de l'Europe à l'islam lancé à Rome, coeur de la papauté, par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a fait réagir le secrétaire de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples Mgr Robert Sarah :

"Parler d'un continent européen converti en bloc à l'islam n'a aucun sens parce que ce sont les personnes qui décident seules et en toute conscience d'être chrétiens, musulmans ou de suivre d'autres religions".

Mgr Sarah a affirmé ne pas être spécialement "inquiet des propos de Kadhafi" qui ne sont qu'une "provocation manquant de sérieux et gratuite".

"[Le] vrai danger pour les Européens, c'est le relativisme, le manque d'attention à la foi, la faiblesse de la religion, l'indifférence au sacré [...] véritables ennemis pour notre foi qui pourraient créer un terrain fertile pour l'éventuelle pénétration future de l'islam dans toute l'Europe".

Mgr Sarah, ancien archevêque de Conakry (Guinée), a également déploré un manque de "réciprocité entre pays musulmans et Occident" et des problèmes quant à "la liberté religieuse dans les zones musulmanes".


Maladie : Singapour a séparé l'assurance et la solidarité

Lu sur l'Institut Turgot le fonctionnement du système de santé singapourien :

S "Singapour, cité-État d'environ 5 millions d'habitants, brille par les performances de son système de santé. Les dépenses y sont modérées (3,5% du PIB contre 11,1% en France) tandis que l'espérance de vie y est parmi les plus élevées de la planète (78 à 83 ans selon le sexe, contre 77 à 84 en France et 75 à 80 aux États-Unis). La densité médicale y est faible, mais le pays ne connait pas de pénurie de soins : il accueille chaque année 400 000 patients étrangers, venus d'Asie ou d'Océanie. Le portrait laisse rêveur.

Le compte épargne santé a été introduit en 1984. Des projets d'assurance santé nationale ont alors été étudiés, puis rejetés sur la base d'expériences étrangères : trop peu d'incitations des prestataires de soins à être efficaces, trop grande déresponsabilisation des patients. Depuis le système est structuré autour des « 3M ».

Medifund et Medishield sont deux mécanismes d'assurance sociale, le premier garantissant un accès aux soins aux patients qui ne peuvent payer leurs traitements (10% environ), le second couvrant les maladies très graves ou rares dont les coûts dépassent ce qu'un individu peut payer seul. Outre cela, un compte épargne santé, Medisave, est au cœur du système. Chaque individu doit épargner chaque mois une somme représentant 6 à 8% de son salaire. Les versements sont capitalisés et rapportent un intérêt annuel. Les comptes Medisave peuvent être utilisés pour s'acquitter des dépenses hospitalières, des frais chirurgicaux ou des consultations généralistes d'un patient ou de sa famille proche. Certaines limites sont placées à l'usage des fonds : pour payer les honoraires d'un médecin, le compte individuel ne peut être utilisé au-delà d'un certain seuil, correspondant généralement aux prix pratiqués dans les hôpitaux publics. Les patients demeurent libres d'accéder à des hôpitaux ou des cliniques privées, dont les tarifs sont dérégulés et qui peuvent exiger des paiements complémentaires.

Qu'ils passent par les systèmes publics (20% des soins primaires, 80% des soins hospitaliers) ou privés, les patients participent largement aux frais engagés. Il en est de même pour les médicaments. Dès lors, la sur-consommation est évitée et les comportements responsables encouragés. [...] Depuis 2002, les soins publics sont scindés en deux réseaux qui se font concurrence et dont les performances sont publiques. Le succès de Singapour est d'avoir séparé les fonctions d'assurance et de solidarité."


Remboursement des emplois fictifs : Vanneste n'est pas d'accord

Le député UMP écrit à Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP :

V "En tant que membre de l'UMP, parlementaire siégeant à l'Assemblée nationale sur les bancs du Groupe UMP, je vous demande solennellement d'apporter un démenti absolu et définitif à ces rumeurs. De récents sondages ont révélé le doute installé dans l'opinion publique sur la morale des responsables politiques, en particulier de la majorité. L'UMP doit donc avoir dans ce domaine une attitude exemplaire. Elle doit être irréprochable. Elle n'a pas à se prêter à je ne sais quelle transaction car on ne transige pas avec la délinquance, si elle est avérée, ce qui n'est pas actuellement le cas, et quels qu'en soient les auteurs. L'UMP est un grand mouvement démocratique : il ne serait pas convenable que des décisions soient prises « à l'insu du plein gré » de ses militants, et plus généralement des contribuables Français qui financent de leurs impôts la plus grande partie du budget des formations politiques. De manière plus générale, le climat moral de la démocratie Française est profondément altéré par le soupçon d'une société de connivence, à travers laquelle la France d'en haut, qu'elle soit de gauche ou de droite, trouverait des arrangements, quand celle d'en bas affronterait la crise dans sa brutalité. Certains n'hésitent pas, pour résumer cette situation, à parler d'UMPS. Ne leur donnez pas raison ! Sans vouloir attribuer à mon exemple une importance qui me ferait manquer de modestie, je vous rappelle que j'ai du faire face à un procès qui portait sur des propos, et non sur des questions d'argent. Je l'ai gagné au nom de la liberté d'expression, et je n'ai demandé aucune aide à la formation politique à laquelle j'appartiens et héritière de celle à laquelle j'ai adhéré en même temps que je m'engageais politiquement en 1977."


L'Aide Médicale d'Etat finance des cures thermales et le trafic du Subutex

Le député Thierry Mariani est interrogé dans Minute sur l'AME :

"L’Aide médicale d’Etat est nécessaire pour des motifs humanitaires : il est normal qu’un étranger en danger grave immédiat soit soigné dans notre pays. Mais ce que je veux, c’est en limiter les dérives. Ces deux dernières années, les dépenses de l’AME ont augmenté quatre fois plus vite que celles du régime général, soit 17% ; et ces dix derniers mois, accrochez-vous, elles ont augmenté, en Ile-de-France, de 66% ! On ne peut pas expliquer aux bénéficiaires du régime général que l’on cesse de rembourser certains de leurs médicaments pour tenir les 3% d’augmentation tout en maintenant l’AME, qui coûte 100 millions d’euros, au profit d’étrangers en situation illégale ! Par ailleurs, il n’est pas juste non plus qu’un Français paye un forfait hospitalier et pas un immigré illégal. Trouvez-vous normal que, dans les soins couverts par l’AME, l’on trouve les cures thermales ou la procréation assistée ? J’ajoute qu’un enfant né par assistance médicale rend inexpulsable l’immigré illégal qui a bénéficié de ce traitement… [...]

A je précise que je ne souhaite pas supprimer l’AME, car je vois venir ceux qui vont m’accuser de vouloir laisser mourir les étrangers… Je veux simplement que l’on remette de l’ordre dans ce système, car les dépenses sont en train d’exploser et les soins indispensables aux clandestins ne doivent pas couvrir les cures thermales ! Il faut avant tout distinguer la médecine nécessaire de la médecine de confort. Par ailleurs, il me semble légitime que les immigrés illégaux payent une partie des soins dont ils bénéficient. On ne peut pas demander aux Français – et aux étrangers en règle – de faire des efforts et laisser les clandestins dépenser l’argent du contribuable. Enfin je souhaite que l’on ne puisse accéder à l’AME qu’avec une seule adresse. Car actuellement, un clandestin voulant bénéficier de l’AME peut déposer son dossier à quatre endroits (son adresse personnelle, la Caisse primaire d’assurance maladie, une association caritative, le bureau d’aide sociale d’une commune ou d’un conseil général)… Le problème, c’est que le fichier devant vérifier qu’il n’y a pas double inscription (ou triple) n’est toujours pas mis en place. [...]

Autrement dit un clandestin malveillant et malin peut très facilement frauder. En Géorgie, j’ai eu connaissance de l’existence d’un trafic de Subutex fourni par des dealers se le procurant gratuitement, en France, grâce à l’AME ! Fournir des drogues de substitution aux drogués et créer des filières internationales de drogues ne me semble pas une dépense indispensable… Il y a là un vrai problème de justice."


Les Français vont payer les années Chirac

Lu dans Minute à paraître demain :

C "Ceux qui avaient adhéré à l’UMP sur la promesse de la « rupture », notamment avec les années Chirac, en seront pour leurs frais. Au sens propre du terme. A 25 euros l’adhésion de base, ce sont 66000 cotisations annuelles qui vont être englouties dans l’accord politico-financier sur le point d’être conclu en tre le parti présidentiel et la Ville de Paris, et aux termes duquel l’UMP remboursera 1 650 000 euros pour solde de tout compte dans l’affaire dite des emplois fictifs de la Ville de Paris alors que Jacques Chirac en était le maire. Avoir renouvelé son adhésion à l’UMP par foi en Nicolas Sarkozy et se retrouver à « solder », même pas à prix cassé, les c… de la période Chirac, voilà qui va faire plaisir aux 66000 adhérents, soit tout de même à un quart du nombre officiel d’encartés. Ceci pour l’anecdote, car l’essentiel n’est pas là mais dans le fait qu’en réalité, ce sont les Français qui vont payer.

Hypothèse 1 (bien que hautement improbable): l’UMP acquitte l’ardoise sur l’argent des adhésions. Aux deux tiers, c’est en réalité… l’Etat qui paiera. Donc nous tous. Et cela en toute légalité. Le système de financement de la vie politique française a été en effet très bien conçu. L’adhésion à un parti politique, via son association de financement, ouvre droit à une réduction fiscale de 66% (dans la limite de 20% du revenu imposable). Quand vous adhérez à l’UMP, vous versez en fait votre cotisation à l’ANFUMP, soit l’Association nationale de financement de l’UMP, reconnue par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Quelques mois plus tard, avant la date limite pour envoyer votre déclaration d’impôt, le trésorier de l’ANFUMP vous adresse un reçu fiscal qui vous permet de déduire les deux tiers du coût de l’adhésion de votre impôt sur le revenu. En clair: pour 25 euros versés à l’UMP, l’Etat vous rembourse 16,50 euros. C’est-à-dire qu’à supposer que l’UMP utilise l’argent de ses cotisants pour régler 1650000 euros, cette somme, sur le prochain exercice fiscal, va être aux deux tiers (1089000 euros donc) payée par l’Etat. [...]

Hypothèse 2 (plus probable): la direction de l’UMP, soucieuse de ne pas irriter un peu plus des adhérents déjà un peu à cran, leur assure que leurs cotisations seront épargnées et que la douloureuse sera réglée sur les autres ressources du parti. Et c’est encore l’Etat qui paiera! Soit parce que cet argent proviendra des dons déjà évoqués, soit parce qu’il émanera de ce qui constitue l’essentiel des rentrées financières (déclarées) des partis: l’aide publique, calculée sur la base du nombre de voix obtenu aux dernières législatives (chaque voix rap porte environ 1,70 euro par an durant toute la mandature) ainsi qu’en fonction du nombre de parlementaires, ce qui va chercher dans les 30 millions d’euros par an rien que pour l’UMP. [...]"


Le vide politique en Irak laisse les chrétiens sans défense

L'archevêque catholique de Bagdad, Mgr Jean Sleiman, déclare dans La Croix :

S "Après une accalmie ces deux dernières années, les violences ont repris depuis les élections législatives de mars. Il y a eu beaucoup de départs, mais il est difficile de savoir précisément combien : les gens disparaissent, sans prévenir ! Les deux partis arrivés en tête ont toujours de la peine à se mettre d’accord pour former un gouvernement. Ce vide politique empêche toute action pour protéger les chrétiens.

Dans certaines régions, à Mossoul et dans une banlieue de Bagdad notamment, je n’hésiterai pas à parler de persécutions par des groupes fondamentalistes. Mais, d’une manière générale, je ne pense pas que les chrétiens soient plus visés que les autres dans les attentats. Cependant, n’étant pas protagonistes dans le conflit pour le pouvoir, ils sont encore plus déboussolés par les enlèvements et les voitures piégées. À l’embauche ou dans les concours, les chrétiens ont aussi moins de chances de réussite. [...]"


Surenchère d'impuissance

Polémia analyse ainsi le feuilleton médiatique de l'été :

M "En fait, une simple théâtralisation de l’affrontement UMP/PS : aux uns les fausses provocations, aux autres les fausses indignations. Avec un objectif partagé : raviver le clivage de l’électorat pour maintenir le duopole UMP/PS sur la vie politique. La vérité étant que depuis quarante ans – et tous gouvernements confondus – l’insécurité n’a cessé de croître ; y compris lors des huit années du magistère sarkozyste (comme ministre de l’Intérieur ou comme président) durant lesquelles les violences contre les personnes ont continué d’augmenter et où désormais de 10% à 15% de la population présente en France habite dans des zones de « non-droit ». Les raisons de cette situation sont simples : poursuite de l’immigration, insuffisance de places dans les prisons, culture de l’excuse, persécution de la légitime défense, lâchage des forces de police et de gendarmerie. [...] ce ne sont pas quelques « dérapages » médiatiques calculés qui changeront la donne sécuritaire en France : c’est une rupture complète avec la politique immigrationniste et l’idéologie droitdelhommiste."


L'histoire du jour

Lue sur le blog de Jeanne Smits :

B "Cela se passait en avril dernier : un bébé né prématurément à 27 semaines ne respirait pas. Après 20 minutes d'efforts pour le réanimer, le médecin se résigna à le déclarer mort et le remit à sa mère qui, pour lui dire à Dieu, le prit contre sa peau et l'y garda pendant 2 heures en lui parlant : de lui et du nom que ses parents avaient choisi pour lui – Jamie –de sa sœur jumelle, Emily, née en même temps que lui, de la vie que ses parents espéraient pour lui, en somme de l'amour qu'elle et son mari voulaient lui donner.

Au bout de ces deux heures le petit garçon commença à happer de l'air. Un acte « réflexe », dirent les assistants hospitaliers. Mais il happait de l'air de plus en plus régulièrement. Kate Ogg, la maman, mit un peu de son lait sur les lèvres du bébé. Et il se mit à respirer normalement.

Dès qu'il avait commencé à bouger les parents de Jamie avaient demandé que le médecin revienne, mais il refusé, chargeant la sage-femme d'aller dire que le bébé passait par les mouvements de l'agonie. David Ogg, le père, fit alors demander le médecin pour qu'il vienne leur réexpliquer pourquoi l'enfant était mort : tactique qui le fit revenir en effet et qui permit au médecin de crier au miracle en voyant vivre cet enfant qu'il avait sincèrement cru mort. Mais deux heures passèrent encore avant que l'enfant ne reçoive les soins habituels."


Mgr Brincard soumet le droit d'immigration au bien commun du pays d'accueil

Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, explique, suite à la polémique sur les Roms :

B "Toute nation a besoin d'unité. [...] Comme nous le savons, une nation se construit aussi à partir d'une histoire qui a ses particularités, et d'une culture dont les développements sont appelés à être cohérents avec une vision de l'homme ouverte à la transcendance. A ce sujet, je crois nécessaire de dire clairement que les racines chrétiennes de la France font partie de l'histoire et de la culture de notre pays. Jean-Paul II puis Benoît XVI n'ont pas manqué d'en parler lors de leurs voyages apostoliques en France. [...] A propos du phénomène migratoire, phénomène posant des questions d'une extrême complexité, les autorités politiques doivent concilier le respect du droit naturel plaçant l'immigré sous la protection de ceux qui le reçoivent, et la capacité d'accueil du pays dont ces autorités ont la charge. Les possibilités d'accueil font partie de ce qu'on appelle « le bien de tous». C'est pourquoi «les autorités politiques peuvent en vue du bien commun, dont elles ont la charge, subordonner l'exercice du droit d'immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect du devoir des migrants à l'égard du pays d'adoption». Mais il appartient aussi à l'autorité politique de favoriser, avec le concours de tous, les projets réalistes d'insertion. Il existe d'autres domaines dans lesquels l'Eglise est appelée à intervenir pour servir le bonheur de tous. Je cite un exemple : en s'appuyant tant sur la raison que sur la foi, l'Eglise affirme que la dignité de la personne humaine doit être reconnue à tout être humain depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle. Autrement dit, l'Eglise refuse énergiquement qu'un homme dise à son frère en humanité : «Tu es homme à partir du moment où je le décide»."


La théorie du genre attaque le cadre porteur de la société

Mgr Tony Anatrella est interrogé par Zenit au sujet de l'idéologie du genre :

"une idéologie qui laisse entendre que l'homme n'est que le résultat de la culture et qu'il se construit indépendamment de la nature humaine et de lois universelles inhérentes à sa condition. La théorie du genre est le signe le plus problématique des idées actuelles sur l'homme.

G Dans les pays occidentaux, nous sommes justement dans cette déstabilisation anthropologique et donc morale qui déséquilibre le lien social puisqu'on s'attaque au cadre porteur de la société. Elle se réalise dans la dérégulation financière au nom du libéralisme et de l'économie de marché, et dans la dérégulation anthropologique et morale en laissant croire que les normes se créent uniquement dans le consensus. Or ce n'est pas la discussion démocratique qui fait la valeur d'une loi, mais ce qui la fonde. Il y a ainsi des lois qui sont contestables du point de vue anthropologique. Son vote ne lui donne pas nécessairement une valeur morale. Il est du devoir de l'Église de le dire.

Ainsi s'installent un relativisme et un négationnisme des repères objectifs d'une anthropologie. Comment ne pas voir que l'on crée ici une nouvelle forme de violence ? Elle s'exprime à commencer chez les plus jeunes qui ont des difficultés à accéder aux dimensions objectives et symboliques de la relation aux autres et à la société. Chacun s'installe dans le désir d'inventer ses propres codes dans la volonté de les imposer aux autres. C'est le drame et le symptôme de certaines de nos cités. Nous ne sommes plus dans la recherche de normes transcendantes, des principes d'humanité, dans le sens où elles ne dépendent pas du sujet, mais du libre arbitre de l'interprétation aléatoire. Une anthropologie qui a le sens du développement humain, nous dit Benoît XVI, s'inscrit dans la perspective du bien commun qui rend compte de la dimension politique et de la dimension religieuse de l'existence."


Un musulman dénonce le caractère totalitaire de l'islam

D'un musulman dans Le Monde à propos de la prochaine lapidation d'une Iranienne :

"En tant qu'intellectuel musulman, je dois prendre la responsabilité de dire cela haut et fort, en m'insurgeant contre cette sentence de lapidation au nom de la dignité de la personne humaine. Mais je ne saurais m'en tenir à cette indignation. Si en effet la pulsion totalitaire de la religion islamique trouve là l'une de ses expressions les plus inhumaines, il faut y voir simplement l'une des formes les plus radicales d'une logique générale qui a pris, au fil des siècles, le contrôle de la vie spirituelle des musulmans du monde. Hélas !, la religion islamique entière se nourrit de violence.

C Prenons l'exemple le plus actuel, celui du mois de ramadan qui s'est ouvert le 11 août. Evidemment, nous paraissons ici au plus loin de l'affaire de la lapidation, et aujourd'hui en France l'on n'entend guère de critiques sur cette pratique du jeûne. Au contraire, s'est installée sur la question une sorte de consensus angélique. Nous aurions là un événement "entré dans la vie et ancré dans le calendrier de la nation" et nos médias semblent incapables de faire autre chose que de célébrer la convivialité, la solidarité, le caractère festif de cette période.

Soit, mais qui soulignera en contrepartie le caractère violent de ce jeûne total exigé de la part de tout pratiquant pubère du matin au soir pendant un mois entier ? [...] Jeûner toute la journée, sans avoir même le droit de boire un peu d'eau, et ce pendant un douzième de l'année, constitue un exercice de privation radical et relève d'un ascétisme religieux de haut niveau que rien ne justifie d'ordonner à l'ensemble d'une communauté. [...] Mais force reste à la loi totalitaire qui ne reconnaît aucun droit au choix personnel : seul est reconnu comme vrai musulman celui qui jeûne. L'orthodoxie d'institution - les dignitaires - et l'orthodoxie de masse - le corps communautaire - exercent là sur les comportements une double surveillance et censure.

Il n'y a peut-être pas de commune mesure entre la pratique ignoble de la lapidation des femmes et celle du ramadan. [...] Ici et là, ce qui se manifeste est une violence infligée à la personne humaine au nom de la religion. L'islam n'a pas commencé de dénouer le rapport qui unit la violence et le sacré. Chacune de ses pratiques en porte la marque infamante, à des degrés certes très divers mais toujours repérables. Les cinq prières quotidiennes exigées à heure fixe ? Une violence morale faite au jugement personnel d'un être humain qui pourrait prétendre choisir les moments qu'il veut consacrer à sa vie spirituelle. Le pèlerinage à La Mecque ? Une violence symbolique et politique par laquelle l'islam mondial est maintenu inféodé à la tutelle du wahhabisme saoudien. [...]

[D]e tels excès monstrueux ne peuvent évidemment pas surgir n'importe où et il serait trop facile de les considérer comme des phénomènes n'ayant - selon la formule consacrée par les bien-pensants - "rien à voir avec l'islam". Ils ne sont que la grimace la plus affreuse d'une religion qui passe son temps à se caricaturer elle-même."


Construction de mosquées en France et défense d'une Iranienne en voie d'être lapidée

Lu dans Sed Contra :

S "Il faut d’urgence qu’ils se mettent enfin d’accord, au sommet de l’Etat : soit l’islam constitue une religion “comme les autres” qui prêche l’amour, la tolérance et relève de la “sphère privée”, auquel cas on pourrait comprendre que notre premier ministre inaugure des mosquées, tandis que nos élites municipales facilitent ou financent l’achat des terrains et aménagent les horaires des piscines ou les menus des cantines scolaires ; soit l’islam intègre aussi un droit positif qui réglemente toute la vie familiale et sociale du croyant, y compris le mépris, l’enfermement et la lapidation des femmes accusées d’adultère, auquel cas François Fillon a tord, tandis que Sarkozy, son épouse et son ministre des Affaires étrangères ont raison d’en appeler aujourd’hui à l’Europe entière pour s’y opposer. [...]

L’idée que la religion d’un homme relève de sa conscience individuelle – même si elle ne s’y limite pas – est une idée chrétienne [...]. La doctrine de la distinction entre l’Eglise et l’Etat s’est beaucoup affinée au cours des siècles, sous l’action temporelle des princes et des constitutions, sans jamais se contredire. Or, cette distinction n’a aucun sens pour l’islam, quand bien même toutes les Républiques islamiques du monde proclameraient ensemble en un acte solennel la séparation du politique et du religieux. Un vrai Fidèle de Mahomet ne se posera jamais de questions sur le bien-fondé des règles sociales de la Charia et des principes politiques du Coran : confusion des intérêts de l’Islam avec ceux de l’Etat, justification de l’esclavage ou de la mise à mort pour les Infidèles, négation de la liberté et de l’égalité des hommes devant Dieu, assujettissement et mépris des femmes… A prendre ou à laisser, qu’on le veuille ou non ! Le Croyant qui cesserait de se soumettre à cet insécable (religion-droit public-droit privé) cesserait aussitôt d’être musulman. Nos protestations gouvernementales contre les lapidations en Iran n’ont donc strictement aucun sens, par rapport au bien commun national, si elles n’intègrent pas cette donne de ce que l’islam revendique depuis toujours pour lui-même, comme non négociable, des deux côtés de la Méditerranée."


L'impuissance étatique vient-elle des Français ?

Lu sur Sed Contra :

"Depuis la chute du Mur de Berlin, la France est devenue le pays objectivement le plus étatique d’Europe par le nombre de fonctionnaires, le taux de prélèvements obligatoires et l’étendue des monopoles scolaires, économiques ou sociaux. Paradoxalement, cela ne la place guère en meilleure position que les autres pour faire face à ses problèmes d’immigration, de relance économique, de chômage et d’insécurité. Les plus beaux engagements du candidat Sarkozy pour libérer l’esprit d’entreprise, réhabiliter la valeur du travail et restaurer à tous les niveaux les vertus de l’autorité (parentale, professorale, policière, judiciaire, publique) sont les seuls dont on soit assurés aujourd’hui qu’ils ne pourront être tenus…

A Et si la principale raison de cette impuissance étatique ne venait pas des méfaits de la crise, de la spéculation financière, des règlements européens ou des pressions mondiales mais des Français eux-mêmes, trop bien dressés depuis Napoléon à tout attendre de l’Etat ? Vous ne sortirez pas de l’étatisme, écrivait Jean Rolin voici plus de soixante ans, parce que la force insurmontable de l’étatisme se trouve justement dans l’incapacité des Français de se passer de l’Etat. L’étatisme a tout nivelé et tout effondré. Pour le surmonter, il faudrait de nouvelles mœurs et de nouveaux hommes. Nous n’avons plus de mœurs. Nous n’avons plus d’hommes.” (Les Libertés universitaires, 1947, Ed. de la Nouvelle France.)

Le gouvernement qui voudrait remettre la France sur le chemin de sa vocation propre ne pourra pas se contenter de planifier “moins d’Etat” pour libérer les initiatives et les responsabilités. Il lui faudra aussi désaliéner les Français des obsessions de protection sociale et de saturation consumériste, pour les ramener au sentiment des valeurs de générosité, de risque et de joie qui marquent l’engagement d’une véritable liberté. C’était déjà la conviction très forte du grand prophète de la réforme intellectuelle et morale, Ernest Renan : “Notre race ne débuta point par le goût du confortable et des affaires. Ce fut une race morale, brave, guerrière, jalouse de liberté et d'honneur, aimant la nature, capable de dévouement, préférant beaucoup de choses à la vie.” (De l’origine du langage, 1848.) On voit mal quel candidat oserait s’inspirer d'un tel programme aux prochaines élections. Mais il n’est pas interdit de rêver."


La Chine, 2e économie mondiale ?

Dans un texte traduit par Benoît-et-moi et intitulé "Quand le prophétisme des experts est démenti par l'histoire" Vittorio Messori conteste les prévisions des analystes sur le cas chinois :

C "Commençons par un cas personnel : en 1961, la ville de Turin où je vivais atteignait un million d'habitants. Les sociologues, démographes, économistes, pris au sérieux par les politiciens, prédisaient avec une certitude absolue qu'en 2000, la ville dépasserait les deux millions. Cette année, la population était de 865.000 habitants. Mais dans ces années-là, dans une enquête de l'Espresso, Eugenio Scalfari (ndt: fondateur de La Repubblica) prophétisait que dans les années quatre-vingt, l'Union Soviétique aurait dépassé en richesse, bien-être individuel et liberté, l'Amérique et l'Europe occidentale elles-mêmes. A la faculté de sciences politiques, des professeurs, les yeux brillants, parlaient des merveilles de la décolonisation alors en cours. Ils prévoyaient surtout un boom en Afrique : l'économie et la culture "noires" allaient exploser et nous serions surclassés. [...]

Quant à l'Europe, des éditorialistes de journaux, et d'éminents professeurs convergeaient sur quelques certitudes: dans ce cas, était d'ailleurs donnée comme impossible la réunification allemande, il s'agirait seulement d'une sorte d'incorporation de l'Allemagne de l'Ouest dans celle de l'Est qui, comme l'URSS, allait monter dans le classement économique. Et encore: après des décennies de traitement énergique par Tito, la Yougoslavie serait un bloc compact, l'union indissoluble d'un peuple. En Espagne, la mort de Franco plongerait le pays dans une autre guerre civile, le roi désigné comme son successeur serait expulsé, sinon fusillé. Dans tous les cas, le pays, épuisé par la dictature franquiste sombrerait non seulement dans des décennies de violence, mais aussi de pauvreté terrible. Pour Israël, un avenir serein : l'islam fondrait sous le soleil de la modernité, les Arabes apprécieraient de plus en plus les avantages économiques apportés par les Juifs, qui faisaient fleurir le désert et avaient besoin de main-d'oeuvre pour leurs usines. Seuls quelques fanatiques musulmans, isolés, s'opposeraient à la prédominance de la démocratie , de la laïcité, et donc de la coexistence féconde.

Quant à la Chine - dans les médias aujourd'hui - les sinologues occidentaux n'hésitaient pas : le marxisme de Mao avait trouvé un habitat idéal dans le tempérament et dans l'histoire chinois, l'immense pays ne se convertirait jamais à l'économie de marché. Les affaires n'étaient pas quelque chose pour les grégaires "fourmis chinoises". Je pourrais continuer longtemps ainsi. Mais cela suffit, je pense, pour justifier le sourire d'ennui - le mien, et celui de mes contemporains - chaque fois que les médias annoncent des "virages historiques" et en tirent des prévisions démenties ponctuellement par l'histoire. Bien avant Hegel , les anciens Pères du christianisme parlaient de l'ironie divine : le Tout-Puissant se moque de la présomption humaine à vouloir prévoir un avenir dont lui seul connaît le mystère."


Insécurité : un professeur porte plainte contre l'Education nationale

E Hervé Lefebvre, professeur d’histoire-géographie, se bat depuis 4 ans pour que la sécurité soit améliorée aux entrées de la cité scolaire de Noyon qui regroupe un lycée d’enseignement général et un lycée professionnel. En mai 2006, il a été agressé à la bombe lacrymogène par un individu extérieur au lycée, devant sa salle de cours. Constatant que d’autres agressions d’élèves et d’enseignants ont été commises au cours des mois et des années suivants, il a décidé de passer à la vitesse supérieure :

"J’ai déposé une plainte contre l’Education nationale auprès du tribunal administratif d’Amiens".

Une plainte qui sera étudiée le mercredi 8 septembre. Il s’agit là d’une démarche qui concerne l’agression dont il a lui-même été victime mais qu’il voudrait exemplaire.

"Pour moi, c’est une demande de reconnaissance que je formule auprès de l’Education nationale. Trois ans avant mon agression, mes collègues et moi avions prévenu la direction de la cité scolaire qu’il existait de gros risques d’intrusions d’éléments étrangers aux lycées dans l’enceinte des établissements. Et c’est malheureusement ce qu’il s’est passé."

Les incidents se sont multipliés, notamment au cours de l’année 2008. Un élève a été blessé d’un coup de couteau devant le lycée, et une enseignante a été victime d’un car jacking alors qu’elle rejoignait son véhicule, après ses cours. Et même à l’intérieur : un élève serait rentré en quad dans la cour, semant la panique parmi les élèves durant la récréation.


Le GIEC doit se réformer

I Le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (IPCC) doit se réformer en profondeur afin d'éviter la répétition d'erreurs comme celles commises dans son rapport de 2007, a conclu un rapport onusien.

Le Giec avait dû admettre en janvier qu'il avait commis une "regrettable erreur" en affirmant, dans son dernier rapport en 2007, que les glaciers de l'Himalaya reculaient plus vite que les autres glaciers du monde, et "pourraient disparaître d'ici à 2035, voire avant". Il a affirmé également que 55% des Pays-Bas se trouvaient sous le niveau de la mer, au lieu de 26%.


Ces Français qui se convertissent à l'islam

Au Maroc, 1958 étrangers se sont convertis à l’Islam en 2009, dont 1626 hommes et 332 femmes de 52 nationalités différentes, selon le ministère des affaires Islamiques. Les Français sont en tête des nouveaux musulmans avec 1028 personnes, dont 863 hommes et 165 femmes, suivis des Belges avec 206 personnes, des Italiens avec 189 personnes et finalement des Espagnols avec 104 convertis à l’Islam.


Le chiffre du jour

P 10104 postes auront été supprimés entre 2004 et 2012 au sein de la police. Un syndicaliste énonce l’absence de patrouilles, à certaines heures, faute d’effectifs suffisants, ou la réaffectation arbitraire de certains d’entre eux dans des brigades nouvellement créées, au détriment de leur ancien service.

Par ailleurs, le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) appelle ses membres à boycotter les audiences solennelles de rentrée des tribunaux et cours d'appel afin de manifester sa "désapprobation  face à l'attitude de la justice". Il accuse notamment des

"magistrats qui, chaque jour, paralysent par leur inaction la chaîne pénale" et "contribuent, par des décisions qui ne sont pas à la hauteur des enjeux de sécurité, à nourrir le sentiment d'impunité d'une poignée de voyous".

2 voyous ont été condamnés, mi-août, à des peines de prison après des violences contre les policiers mais sans qu'un mandat de dépôt soit prononcé à leur encontre.


Dominique Dord devrait devenir trésorier de l'UMP

D Le député de Savoie et maire d'Aix-les-Bains (hostile au Pacs, proche de Christine Boutin), proposé par Xavier Bertrand, s'était fait remarquer, en mal, fin 2004, lors du vote de la loi sur l'homophobie.

Cette nomination est destinée à écarter Eric Woerth, empêtré dans l'affaire Bettencourt. Néanmoins Dominique Dord a été directeur de produits pour L'Oréal de 1985 à 1987.


"L'Islam devrait devenir la religion de toute l'Europe"

K C'est la dernière déclaration du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, devant un parterre de 500 jeunes femmes (rémunérées 80€ pour entendre ces salades) rassemblées à Rome, où il effectue une visite officielle. Les jeunes femmes ont reçu chacune un exemplaire du Coran. Il avait fait le même spectacle il y a moins d'un an.

Le député européen Mario Borghezio, membre de la Ligue du Nord, s'est inquiété "des propos de Kadhafi qui montrent son projet dangereux d'islamisation de l'Europe".


Etats-Unis : les Tea Parties bouleversent le jeu politique

Lu dans Présent :

T "Des dizaines de milliers de patriotes américains ont envahi samedi Washington pour une gigantesque Tea Party [du nom de la révolte politique contre le Parlement brittanique en 1773, NDMJ] organisée par la droite devant le Lincoln Memorial, dont le but était de réclamer le retour aux principes fondateurs de l’Amérique. Dans un discours aux accents religieux, l’organisateur de la manifestation, l’animateur de radio Glenn Beck, devait notamment affirmer que les Etats-Unis sont «à la croisée des chemins » et inviter les Américains à revenir à « la foi, l’espérance et la charité». «Aujourd’hui, devait-il en effet lancer, nous devons décider : Qui sommes-nous ? En quoi croyons-nous ? Nous devons avancer ou périr. Je choisis d’avancer…» Accueillie aux cris de «USA ! USA ! USA !», Sarah Palin, l’ancienne candidate républicaine à la vice-présidence, à qui beaucoup prêtent l’intention de se présenter à la présidentielle de 2012 contre Barack Obama, a pour sa part rendu un long hommage aux troupes américaines en mission à l‘étranger. [...]

A deux mois des élections législatives de mi-mandat, le mouvement est parvenu à perturber le déroulement des élections primaires au sein du parti républicain, en éliminant des candidats sortants par trop centristes."


Compter la richesse des nations coûte cher aux nations

Lu dans Tocqueville magazine du 30 août, le bulletin de Michel de Poncins :

P "Depuis des décennies s'est développée l'idée folle de mesurer la richesse des nations : c'est la comptabilité nationale qui inflige aux populations la ruine par son existence même. Elle se résume, avec des travaux absolument gigantesques dans chaque pays, à une pyramide de chiffres dont le sommet est le mythique PIB : les gens seraient plus riches si le PIB augmente et encore plus s'il augmente dans son rapport à la population. Sur cette base, avec tous les dédales de la pyramide, les politiques organisent leur pouvoir quasi totalitaire et manipulent une foule de compteurs devant prétendument agir sur la chimère du PIB : ils renouvellent ainsi inlassablement leurs promesses de lendemains qui ne chanteront jamais. [...] Les thuriféraires de la chimère se rendent bien compte d'ailleurs de la vanité de ces travaux. Estimant dans certains pays que les chiffres sortis par leurs bureaux ne leur conviennent pas malgré toutes les manipulations, ils rêvent d'un autre indice : il existe déjà l'indice du développement humain ou IDH et il s'ajouterait le « Bonheur National Brut » ; si ces nouvelles chimères continuent à grandir, il faudra un ministre du bonheur traquant le bonheur partout alors que d'autres chassent le PIB lequel se dérobe comme dans un mirage.

Pourquoi la mensongère comptabilité nationale ruine-t-elle les populations du monde entier ? Il y a au moins deux réponses.

La première est son coût absolument extravagant : immensité des statistiques exigées non seulement des entreprises mais aussi des particuliers, services pléthoriques dans tous les pays, idem au niveau des organisations internationales. Personne de sensé ne pourra jamais calculer ce coût tellement il dépasse l'imagination. Il appauvrit massivement les gens par les impôts ou l'endettement nécessaires.

Un deuxième facteur s'ajoute : c'est l'intervention des politiques déjà signalée. Agissant comme d'habitude selon leur bon plaisir ils prennent des décisions arbitraires dans le cadre d'une comptabilité pourrie. Ils saccagent ainsi littéralement la richesse générale. La fable internationale des prétendus plans de relance en est une manifestation récente et désastreuse. Un des dommages collatéraux de la chimère de la comptabilité nationale est, grâce à la propagande et à l'éducation nationale, la confiance que les gens finissent par accorder à la chimère ; ils célèbrent même les politiques qui la manipulent. Ce n'est pas le cas unique dans l'histoire, bien au contraire, où les victimes adorent les responsables de leurs malheurs."