L'unité de l'Église ne peut jamais être autre qu'une unité dans la foi des Apôtres
17 septembre 2010
Lors des vêpres dans l'abbaye de Westminster, le Pape a déclaré :
"Je remercie le Seigneur de me permettre, comme Successeur de saint Pierre sur Siège de Rome, d'accomplir ce pèlerinage sur la tombe de saint Édouard le Confesseur. Édouard, Roi d'Angleterre, demeure un modèle de témoignage chrétien et un exemple de cette vraie grandeur à laquelle le Seigneur appelle ses disciples selon les Écritures que nous venons juste d'entendre : la grandeur d'une humilité et d'une obéissance fondées sur l'exemple même du Christ, la grandeur d'une fidélité qui n'hésite pas à embrasser le mystère de la Croix avec un amour vivant pour le divin Maître et une espérance sans failles en ses promesses. Cette année, comme vous le savez, est marquée par le centième anniversaire du mouvement œcuménique moderne, qui a commencé par l'appel de la Conférence d'Edimbourg en faveur de l'unité des Chrétiens, condition préalable à un témoignage crédible et convainquant de l'Évangile à notre époque. [...]
Notre engagement en faveur de l'unité des chrétiens est né bel et bien de notre foi en Christ, en ce Christ, ressuscité des morts et assis à la droite du Père, qui reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts. C'est la réalité de la personne du Christ, son œuvre de salut et surtout le fait historique de sa résurrection, qui forment le contenu du kérygme apostolique ainsi que ces formulations de la foi qui, en commençant par le Nouveau Testament lui-même, ont garanti l'intégrité de sa transmission. L'unité de l'Église, en un mot, ne peut jamais être autre qu'une unité dans la foi des Apôtres, dans la foi confiée à chaque nouveau membre du Corps du Christ durant le rite du Baptême. C'est cette foi qui nous unit dans le Seigneur, qui nous rend participants de son Esprit Saint, et qui ainsi, aujourd'hui encore, nous rend participants de la vie de la Sainte Trinité, modèle de la koinonia de l'Église ici-bas."
Commentaires