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Béatification d'un martyr du communisme

Samedi 30 octobre, en Roumanie, dans la cathédrale, Mgr Szilárd Bogdánffy (1911-1953), ancien évêque d'Oradea Mare des Latins, a été béatifié. Né à Feketetó en 1911, il est mort en martyr à la prison de Nagyenyed le 2 octobre 1953, victime du régime communiste dominant alors la Roumanie : de nombreux évêques et des prêtres catholiques ont alors été emprisonnés et exécutés.

En 1949, alors qu'il avait 38 ans, le P. Szilárd Bogdánffy fut consacré évêque de façon clandestine puis a été arrêté par le régime communiste de son pays, la Roumanie, pour conspiration. Après quatre années de souffrances et d'humiliations, il est mort en prison.


Etats-Unis : le vote pro-vie déterminant pour les catholiques

Lu sur le blog d'Henri Hude :

"Traditionnellement [...] les catholiques votaient plutôt démocrate. Mais il y a eu l’arrêt de la Cour suprême légalisant l’avortement, et depuis sur bien d’autres sujets, la loi américaine s’est écartée de la morale chrétienne. Les Démocrates ont pris parti pour ce mouvement de déchristianisation de la loi et des mœurs américaines. Même les Démocrates personnellement catholiques, comme le vice-président Joe Biden, ou le speaker de la chambre des Représentants, Mme Nancy Pelosi, bête noire des Républicains, n’oseraient ou ne voudraient rien dire en public contre l’avortement. Inversement, les Républicains sont en général pro life.

Les catholiques et les évêques américains n’ont pas peur de dire clairement ce qu’ils pensent à ce sujet. L’action pro life est très importante dans l’Eglise catholique aux USA. Elle fait partie de la vie quotidienne et des structures normales des paroisses, des intentions des prières universelles et des thèmes de prédication dominicales. Les catholiques prennent une part importante à cette action et les résultats obtenus sont loin d’être négligeables.

L’Eglise n’hésite pas à mettre parfois le doigt sur des sujets particulièrement scabreux. L’évêque auxiliaire de Chicago, Joseph N. Perry, qui est un Afro-Américain, a ainsi mis en garde sa communauté ethnique contre le fait que l’industrie de l’avortement visait de préférence les femmes noiresAbortion and its Impact on the Black Community»). Ainsi, progressivement, les catholiques soucieux du respect de la vie, se sont mis à voter Républicain."


L'amour miséricordieux de Dieu

Lors de l'Angélus de ce jour, Benoît XVI a déclaré :

"Dieu n'exclut personne, ni les pauvres ni les riches. Dieu ne se laisse pas conditionner par nos préjugés humains, mais il voit en chacun une âme à sauver et il est spécialement attiré par celles qui sont considérées comme perdues et qui se considèrent telles. Jésus-Christ, incarnation de Dieu, a manifesté cette immense miséricorde, qui n'enlève rien à la gravité du péché, mais vise toujours à sauver le pécheur, et à lui offrir la possibilité de se racheter, de recommencer à zéro, de se convertir. Dans un autre passage de l'Evangile, Jésus affirme qu'il est très difficile à un riche d'entrer dans le Royaume des Cieux. Dans le cas de Zachée, nous voyons justement que ce qui semble impossible se réalise : «Il a donné sa richesse, commente saint Jérôme, et il l'a immédiatement remplacée par la richesse du Royaume des Cieux». Et saint Maxime de Turin ajoute : «Pour les sots, les richesses alimentent la malhonnêteté, pour les sages au contraire, elles aident à la vertu : à ceux-ci, elles offrent une occasion de salut, aux autres un obstacle qui les perd".

Chers amis, Zachée a accueilli Jésus et s'est converti, parce que Jésus l'avait, le premier, accueilli chez lui ! Il ne l'avait pas condamné, mais il était allé au-devant de son désir de salut. Prions la Vierge Marie, modèle parfait de communion avec Jésus, afin que nous aussi nous puissions faire l'expérience de la joie d'être visités par le Fils de Dieu, d'être renouvelés par son amour, et de transmettre aux autres sa miséricorde."


Prise d'otages dans une église en Irak

7 personnes ont été tuées lors d'une prise d'otages dans une église en Irak. Cette prise d'otages est survenue peu après l'arrivée en Irak de la secrétaire d'Etat française au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, et d'une quarantaine d'hommes d'affaires.

Les forces irakiennes et américaines ont libéré ce soir les fidèles pris en otages par des hommes armés.


Tradition du jour : le pèlerinage des Gardians

Lu ici :

Pg1 "Lourdes recevait, cette année encore, le pèlerinage des Gardians et c'est toujours avec le même enthousiasme et la même émotion que les Amis de l'Église et leurs amis y ont participé.

La Nacion gardiano était très nombreuse regroupée autour de ses 80 cavaliers et d'un grand nombre d'Arlésiennes, de Mireilles, de Niçoises, de messieurs en costume traditionnel, escortant la reine d'Arles et ses demoiselles d'honneur.

La messe du samedi matin dans l'église Sainte-Bernadette, entièrement en lengo nostro a été très émouvante et le sermon du père Rodriguez, bien connu de tous, a été particulièrement apprécié; les vérités et les exhortations assénées en langue d'oc ont bien un impact plus percutant. L'après-midi, rassemblement au chemin de Croix et le soir, la processionaux flambeaux a été suivie par un grand nombre.

Pg2 Le dimanche matin, le ciel se montrant menaçant, la messe a du être célébrée dans la basilique Saint-Pie X et non sur le parvis de la basilique du Rosaire comme prévue. Mais l'après-midi, la procession du Saint-Sacrement a bien eu lieu sur l'esplanade avec les gardians sur leurs chevaux. Mais la Coupo Santo à peine terminée, une ondée accompagnée d'un vent qui soufflait en rafales a mis fin prématurément à la cérémonie.

Retour dans la nuit, fiers et heureux d'avoir partagé la foi, la culture, le recueillement et d'avoir montré aux autres pèlerins, dont certains venaient d'Asie ou d'Ecosse, que les traditions ne se retrouvent pas seulement dans les fêtes votives.

Des pélerins fiers et heureux d'avoir partagé leur foi et leur culture.
Villevieille".


Changement au CNI

Lors de son comité directeur du 23 octobre dernier, le CNI a retrouvé, dans sa dénomination politique, le «P» de «Paysans». Gilles Bourdouleix, a déclaré :

"Il est indispensable aujourd'hui de repenser l'ensemble de la filière agricole. Améliorer la gouvernance de l'agriculture, c'est aussi mener des actions pour l'économie française, pour l'indépendance de la France et la sécurité alimentaire des Français. Nous devons tous être convaincus de l'avenir de l'agriculture française. Chacun, quelles que soient ses responsabilités, peut et doit intervenir afin que notre agriculture demeure un des moteurs de notre développement économique et retrouve la place qui est la sienne en Europe et dans le monde".

Par ailleurs, Annick du Roscöat, ancienne présidente du CNI, a été nommée au Conseil Economique, Social et Environnemental. De son côté, Stéphane Buffetaut, vice-président du CNIP et ancien député européen, a été élu président de la Section "Transports, énergie, infrastructures, société de l'information" au sein du Comité Economique et Social Européen (CESE).


Intentions de prière pour novembre

B L'intention générale de prière de Benoît XVI pour le mois de novembre est:

"Pour que, grâce au soutien des communautés chrétiennes, les victimes de la drogue et de toute autre forme de dépendance trouvent dans la puissance de Dieu Sauveur la force de changer radicalement de vie".

Son intension missionnaire est:

"Pour que les Eglises en Amérique latine poursuivent la mission continentale proposée par leurs évêques, en l'insérant dans la tâche missionnaire universelle du Peuple de Dieu".


Fécondation in vitro = 90% d'échec

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"La fécondation in vitro (FIV) connaît des taux d'échec spectaculaires, aux termes d'une étude de l'American Society for Reproductive Medicine (ASRM), citée il y a quelques jours par LifeSite. Seuls 7,5 % des embryons artificiellement fécondés arriveront à la naissance vivants, assure l'étude. [...] L'étude américaine a été menée à Shady Grove, centre de FIV dans le Maryland (Etats-Unis) entre 2004 et 2008. En cinq ans, 192.991 ovules ont été récupérés. 110.939 ont été fertilisés avec succès, dont 44.282 se sont développés jusqu'à devenir des « embryons viables » ; un embryon seulement, ou deux sont en général implantés par cycle de FIV, les autres étant congelés. [...]

Et puisque nous avons parlé de Céline Dion : elle se dit, après la mort d'un de ses triplés, «quand même habitée par trois petits bébés». C'est rigoureusement exact : je viens d'apprendre, et espère vous en parler plus avant un jour, qu'une mère garde dans son corps des cellules des enfants qu'elle a portés, des cellules qui se renouvellent  puisqu'on les retrouve 30 et 40 ans après la grossesse. Il semble même qu'elle en garde davantage en cas de cessation brusque de la grossesse : fausse couche ou avortement. Un « souvenir » biologique aux implications qu'il serait intéressant de connaître…"


Veillée pour la vie naissante : merci au Saint-Père !

Jeanne Smits nous informe de l'initiative lancée par plusieurs figures du mouvement pro-vie dans le monde, notamment le Polonais Lech Kowalewski qui est coresponsable de l'initiative. Il s'agit de remercier Benoît XVI pour avoir demandé une veillée pour la vie à l'occasion des Premières vêpres de la nouvelle année liturgique, le 27 novembre prochain, et plus encore de s'engager à entreprendre chez soi d'obtenir la célébration d'une telle veillée au sein de sa paroisse ou d'une communauté amie. Le message du site www.yes-for-benedict.net comporte une version française de cette lettre, que voici :

Notre Saint Père bien-aimé,

Les défenseurs de la vie dans le monde entier sentent la pression croissante et les menaces de la culture de la mort. Nous sommes conscients que sans l'aide de Dieu, nous ne pouvons vaincre dans cette bataille.
Avec une grande joie, le 27 novembre 2010, au début de l'Avent, nous serons unis dans une prière pour la vie humaine naissante en communion avec vous et toute l'Église Catholique.
Nous exprimons notre sincère gratitude à vous, Très Saint-Père, pour votre initiative de nous guider dans cette prière qui est gravement nécessaire, et dans la lutte pour la vie à travers le monde. Dans la prière, nous renouvelons redoublons nos efforts, en espérant que l'auteur de la vie nous guidera vers la victoire dans la défense de nos frères et sœurs les plus vulnérables.

Et il ajoute :

Nous avons l'intention de présenter la lettre de remerciement (ci-dessous) au Saint-Père avec une liste des noms des personnes qui se sont engagés à participer à la Veillée pour les vies humaines naissantes.
Cette participation peut bien sûre être familiale ou personnelle, mais l'idée du Saint-Père est bien que toutes les églises et chapelles puissent accueillir de telles veillées, de préférence centrées sur l'office des vêpres, le Salut du Saint-Sacrement et le chapelet.

L'anti-culture de mort avance à petits pas

le nouveau pas, un sondage dont les résultats sont les suivants :

Eut3 "(94%) des Français se déclare favorable à une loi autorisant l'euthanasie, 36% d'entre eux estimant qu'elle devrait s'appliquer à toutes les personnes «atteintes de maladies insupportables et incurables» (...)

58% des personnes interrogées estiment que la loi devrait la permettre seulement «dans certains cas», (...)

Les jeunes se révèlent plus opposés à l'euthanasie (11% des 18 à 24 ans se déclarent opposés à une loi, contre 6% en moyenne) (...)

l'appartenance religieuse influe largement sur l'adhésion» à une loi qui se révèle plus facilement acceptée par les personnes se déclarant sans religion (43% approuvent l'euthanasie dans tous les cas, contre 36% en moyenne), le refus culminant parmi les musulmans (42% contre 6% en moyenne).

Eu2 Elle suscite également une certaine opposition chez les catholiques pratiquants: 17% refusent totalement une législation tandis que 68% acceptent une législation prévoyant l'euthanasie dans «certains cas»."

Pour ces derniers, l'enseignement de l'Eglise est clair et on ne peut se dire catholique qu'en y adhérant. Le magistère n'est pas un supermarché où l'on constitue son panier en choisissant ce qui plaît et en ayant des avis sur tout :

"Le premier droit énoncé dans cette liste est le droit à la vie, depuis sa conception jusqu'à sa fin naturelle, qui conditionne l'exercice de tout autre droit et comporte, en particulier, l'illicéité de toute forme d'avortement provoqué et d'euthanasie" (compendium de la doctrine sociale de l'Eglise).

Et encore :

Jp2 "Revendiquer le droit à l'avortement, à l'infanticide, à l'euthanasie, et le reconnaître légalement, cela revient à attribuer à la liberté humaine un sens pervers et injuste, celui d'un pouvoir absolu sur les autres et contre les autres. Mais c'est la mort de la vraie liberté: « En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché » (Jn 8, 34) (In evangemlium vitae).

Et enfin, cete déclaration très officielle et solennelle de Jean-Paul II où l'on peut voir qu'il engage l'infaillibilité pontificale, même si la forme n'est pas parfaitement respectée :

"Ces distinctions étant faites, en conformité avec le Magistère de mes Prédécesseurs 81 et en communion avec les Evêques de l'Eglise catholique, je confirme que l'euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite; elle est transmise par la Tradition de l'Eglise et enseignée par le Magistère ordinaire et universel. 82

Une telle pratique comporte, suivant les circonstances, la malice propre au suicide ou à l'homicide.

66. Or, le suicide est toujours moralement inacceptable, au même titre que l'homicide. La tradition de l'Eglise l'a toujours refusé, le considérant comme un choix gravement mauvais" (In evangemlium vitae).


Les chrétiens du Liban nous enseignent l'esprit de sacrifice

Ghislain Dubois, avocat, ancien président de Belgique & Chrétienté, a écrit un ouvrage intitulé Sur les remparts de la Chrétienté : Liban-Croatie (1985-2010), préfacé par Mgr Léonard. Ce livre relate différents voyages rend témoignage à ces peuples dont le courage, l'esprit de résistance, de sacrifice, et la foi doivent nous servir d'exemple. Ces tragédies se déroulent dans la plus totale indifférence, singulièrement lorsque les victimes sont chrétiennes. Sur le Liban, on trouve ce souvenir de l'abbé Philippe Tournyol du Clos (FSSP), daté de 1988, alors que la guerre fait encore rage :

R "Dans les lignes, à quatre minutes des Musulmans, à trois kilomètres du premier hameau chrétien, j'ai entendu un moine chanter en pleine nuit son office en syriaque, seul dans son église tout éclairée, et la porte grande ouverte. Malgré la pénurie extrême, j'ai trouvé au Sud, l'esprit de sacrifice ; je n'ai trouvé ni division ni découragement.

Le Christ est mort seul sur la croix : ce Liban ignoré connaît la même solitude.

Mais les regards de ces petis enfants assaillis par la faim et la peur sont un démenti définitif infligé à ces discours d'évêques, à ces délcarations des professionnels de la politique, et à ces sous-entendus nuancés et sentimentaux par lesquels on escamote l'assassinat d'une nation."

A l'heure où le synode des évêques sur le Moyen-Orient est terminé, ce témoignage reste d'actualité. Ghislain Dubois sera l'invité de Thibault de la Tocnaye, le 10 novembre à 12 heures sur Radio courtoisie. Les droits du livre sont destinés aux oeuvres de l’Abbé Tournyol du Clos au Liban et pour le Père Argouach à Riaumont.


Suède : un pasteur luthérien devient catholique

Per Mases, ancien directeur du centre œcuménique de retraites spirituelles Berget à Rättvik en Suède, est devenu catholique le 20 octobre. Pasteur luthérien depuis 48 ans, il dit regretter la «politisation» de son Eglise. Ce phénomène est devenu assez banal.

Per Mases est engagé dans le dialogue œcuménique depuis des décennies. A 76 ans et gravement malade, il ne veut pas faire des vagues. Sa conversion est le résultat d’une très longue réflexion et d’un profond sentiment d’appartenance à une Eglise «Une» qu’il a voulu assumer avant de mourir. Pasteur depuis 48 ans, il dirigeait jusqu’à l’année dernière un centre œcuménique de retraites spirituelles, particulièrement fréquenté par des pasteurs protestants ou des responsables très engagés et aussi par des catholiques. Per Mases se réfère à sa grand-mère : juste avant qu’elle ne décède d’un cancer, elle avait émis l’espoir de se retrouver après sa mort dans un endroit où elle pourrait prier pour les vivants. C’est une conception catholique de la vie après la mort. En Suède, certains protestants (pas seulement luthériens) partagent cette conception.  Per Mases a déclaré : 

"J’ai beaucoup d’expériences positives de l’Eglise de Suède. A Berget, ces expériences sont devenues très concrètes. Mais j’ai aussi observé comment l’Eglise a pris ses distances, dans la question des ministères et ensuite en matière de mariage entre personnes de même sexe. L’Eglise est partie droit vers la périphérie. Pourquoi ne consulte-t-on pas d’autres Eglises avant de prendre des décisions ?"

Per Mases aime toujours sa communauté luthérienne en ce qu’elle a d’authentiquement chrétien. Mais il ne voit pas l’intérêt de continuer à cautionner le reste qui n’est tout simplement pas chrétien. En l'occurrence, Per Mases rejette le relativisme culturel qui broie tout sur son passage, notamment les dogmes tenus pour vrais pendant des siècles dans sa propre Eglise (la vérité historique de la résurrection, naissance virginale de Jésus, succession apostolique, etc.).


Etats-Unis : les catholiques de plus en plus pour les Républicains

Lu sur Americatho :

"Petit rappel avant d’aller plus loin. Globalement, pour les élections présidentielles de 2008, les électeurs se disant catholiques avaient voté à 54 % pour Obama et à 44 % pour McCain (les catholiques “pratiquants” – allant à la Messe au moins une fois par semaine – avaient toutefois davantage voté pour McCain que pour Obama). Un sondage très détaillé, mené du 21 au 26 octobre, pour le compte de The New York Times et de CBS News, montre que les catholiques vont basculer massivement du côté Républicain pour les élections de mi-mandat du 2 novembre prochain. Selon les résultats de ce sondage, 62% des électeurs qui se disent catholiques affirment vouloir voter pour les candidats Républicains, alors qu’ils ne sont que 38% à dire vouloir voter pour les candidats Démocrate. Un différentiel de 24 points ! Du jamais vu… Et si l’on considère le différentiel de 10 points en faveur d’Obama chez les catholiques en 2008, cela veut dire qu’en deux petites années, c’est un différentiel de 34 points dans les intentions de vote chez les catholiques que l’on constate désormais. Obama a vraiment un “problème catholique”…"


Le quotidien La Croix, déçu par un documentaire réhabilitant Pie XII

Isabelle de Gaulmyn rédige un article sur le documentaire d’Arte, qui sera diffusé le mercredi 3 novembre à 20 h 40, sur les mécanismes de la politique étrangère du Vatican, depuis 1870. Voici comment elle prend position :

"On attendait évidemment le passage sur le « silence » de Pie XII face à l’extermination du peuple juif. Le sujet est traité, même si on peut regretter la part trop belle faite, dans les témoignages, au jésuite allemand Peter Gumpel, postulateur de la cause de béatification de Pie XII et donc partie prenante."

Ceux qui accusent le Pape, souvent sans connaître l'Histoire, seraient donc les seuls à être objectifs. Mais Isabelle de Gaulmyn a décidé de critiquer un documentaire, qui, pour une fois, ne semblait pas hostile à l'égard de l'Eglise :

"Le passage évoquant le pape de l’époque exorcisant Hitler, du balcon de la place Saint-Pierre, aurait mérité un minimum de recul, tant ce geste semble décalé face à l’ampleur du drame."

S'il y a bien quelqu'un de décalé, c'est cette journaliste de "La Croix".


Anne-Lorraine : procès mi-décembre

Ses parents nous écrivent :

Jls2 "Après trois longues années d’instruction, le procès du meurtrier « présumé » d’ANNE – LORRAINE est programmé les lundi 13, mardi 14 et mercredi 15 décembre 2010  à partir de 9h30 devant la cour d’Assises de Pontoise 3, rue Victor Hugo.

Nous serons présents au procès, en famille, à la fois inquiets mais déterminés.

Inquiets :

- Parce que nous savons que les armes ne sont pas égales

L’accusé pourra récuser des jurés, pas nous …

L’accusé pourra faire appel du verdict, pas nous …

- Parce que nous craignons que son avocat salisse la mémoire d’Anne - Lorraine pour justifier l’injustifiable, excuser l’inexcusable …

- Parce que, quel que soit la peine prononcée, nous savons que dans quelques années un juge d’application des peines, légalement irresponsable, aura la possibilité dans le secret de son cabinet, en catimini, de défaire ce qu’un jury populaire aura décidé avec tous les risques que cela comporte …

Mais déterminés :

-  A affronter ce barbare qui, lui, nous a déjà condamnés au chagrin perpétuel

-  A lutter sans esprit de vengeance mais sans compromission pour que d’autres filles ne connaissent pas le sort tragique d’Anne – Lorraine …en croisant de nouveau son chemin

-  Et donc à mettre tous les acteurs du procès face à leur responsabilité quant au sort de ce prédateur …

D’avance merci à ceux qui seront disponibles pour nous entourer et nous soutenir pendant ces trois jours et aux autres qui seront aussi avec nous par la pensée ou la prière

PS : vous pouvez évidemment rediffuser ce texte !".

Notre page pour Anne-Lorraine.


Ne pas s'accommoder d'un amour incapable de chasteté et de pureté

Benoît XVI a rencontré des dizaines de milliers de jeunes de l'Action catholique italienne (ACI) place Saint-Pierre, et leur a dit :

"Vous ne pouvez pas et vous ne devez pas vous accommoder d'un amour réduit à une marchandise d'échange, à consommer sans respect pour soi et pour les autres, incapable de chasteté et de pureté: cela n'est pas la liberté. Beaucoup de l'amour proposé par les médias et internet n'est pas de l'amour mais de l'égoïsme, de l'enfermement: il vous donne l'émotion d'un instant mais il ne vous rend pas heureux. Certainement, vivre l'amour d'une manière vraie nécessite des sacrifices. Sans renoncements, on n'arrive jamais sur ce chemin. Mais je suis sûr que vous n'avez pas peur de l'effort que représente un amour contraignant et véritable: c'est le seul qui à la fin du compte donne la vraie joie".

Outre des dizaines de milliers d'enfants (6-13 ans) et de jeunes (14-18 ans) de l'ACI, ont participé à ce rassemblement des évêques, des prêtres et des éducateurs en provenance de près de 200 diocèses de la péninsule.


La politique anti-familiale de Morano dénoncée à l'Assemblée

Lors du débat sur le projet de loi sur le financement de la sécurité sociale en 2011, les députés, y compris ceux de la majorité, ont décidé de supprimer une mesure du gouvernement, en l'occurrence le report du versement des 178 euros de la Prestation accueil du jeune enfant (Paje) au mois qui suit la naissance de l'enfant. Le secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano, l'a mal accepté, mais elle a été recadrée lors du débat. Extraits :

"Mme Nadine Morano, secrétaire d'État. [...] je veux quand même rappeler que la France consacre 100 milliards d’euros à sa politique familiale, soit 5,1 points de son PIB.

Mme Catherine Génisson. Tant mieux, mais ce n’est pas un argument !

Mme Jacqueline Fraysse. Non, ce n’est vraiment pas une raison !

M. Jean Mallot. Et ce n’est pas 100 milliards !

Mme Nadine Morano, secrétaire d'État. C’est le double de ce qu’y consacrent les autres pays européens. Dans une crise économique et financière comme celle que nous traversons, nous pourrions prendre des mesures d’ampleur dans le domaine de la politique familiale. Mais ce n’est pas le choix du Gouvernement. [...] Notre choix politique, ce n’est pas de supprimer ou de diminuer des prestations familiales, d’en abaisser le plafond, ni de geler les allocations familiales. Nous avons souhaité prendre des mesures d’harmonisation…

M. Jean Mallot. Harmonisation ! Pas mal !

Mme Nadine Morano, secrétaire d'État.… comme pour les autres minima sociaux. En alignant le versement de l’allocation logement sur les minima sociaux, nous procédons à une mesure d’harmonisation…

M. Jean Mallot. Bref, c’est technique.

Mme Nadine Morano, secrétaire d'État. …comme c’est le cas pour l’AAH ou le RSA. Et, mesdames, messieurs de gauche, je vous le rappelle au passage, le RSA, c’est nous qui l’avons mis en place.

M. Jean Mallot. Ce n’est pas le sujet !

Mme Nadine Morano, secrétaire d'État. Vous nous parlez des familles modestes, mais le RSA, c’est nous qui l’avons créé ; c’est nous qui avons institué la prime exceptionnelle de 150 euros ; c’est nous qui avons modulé les allocations familiales…

M. Jean Mallot. Vous essayez de camoufler votre mauvaise conscience.

Lire la suite "La politique anti-familiale de Morano dénoncée à l'Assemblée" »


L'étatisation de la Sécurité sociale par la gauche et la droite

Autre extrait du dossier de Yves Morel sur la Sécurité sociale dans Monde & Vie :

"L’impossibilité de revenir sur des acquis considérés comme intouchables a entraîné, pour assurer le financement de la Sécurité Sociale en période de croissance ralentie (de 5,1% de 1950 à 1973 à 2,1% depuis la fin des années 70), la hausse continue des prélèvements sociaux, ce qui n’a pas contribué à réduire le taux de chômage. L’impossibilité d’accroître indéfiniment les prélèvements sociaux a suscité de nombreux plans successifs de redressement de la Sécurité Sociale. Les mesures les plus marquantes ont été l’allongement des années de cotisation pour l’accès à la retraite à taux plein (de 37,5 en 1993 à 41 ans aujourd’hui), la limitation des dépenses et des remboursements (ticket modérateur, forfait hospitalier, franchise médicale) ; et surtout la création de la Contribution sociale généralisée (CSG) en 1990 par Michel Rocard, celle de la Contribution pour le remboursement de la Dette publique (CRDS) en 1995 par Alain Juppé et celle des lois de financement de la Sécurité sociale en 1996, également par Alain Juppé, qui ont conduit à une véritable étatisation de la Sécurité sociale. L’Etat est désormais prépondérant en matière sociale. [...]

Aujourd’hui, le budget de la Sécurité sociale relève désormais largement du pouvoir politique. La logique de la solidarité nationale l’emporte nettement sur la logique d’assurance. En somme, la France a réformé son système de protection sociale par une intervention accrue de l’Etat, renforçant considérablement sa tutelle à l’inverse des autres pays européens, où les solutions libérales adoptées ont réduit le chômage et les déficits publics en étendant la précarité et la pauvreté sans espoir d’amélioration, même à long terme.

V Le vice français, pourtant, ne tient pas tant à l’intervention directrice de l’Etat qu’à l’état d’esprit et aux modalités qui y président. L’attachement au mythe d’un progrès indéfini et cumulatif de la sécurité et du bien-être grâce à l’Etat-providence a rendu impossible l’accomplissement d’une grande réforme nationale et consensuelle de notre système de protection sociale. Les réformes mises en oeuvre pour sauver ce dernier ont été décidées depuis trente-cinq ans par des gouvernements de droite et de gauche, qui sont allés dans le même sens sans s’unir autour d’un projet de salut public articulé autour d’un programme précis. Ainsi, la politique suivie depuis un tiers de siècle ne procède d’aucune unité de principe et de conception, mais se caractérise par une continuité inavouée. [...]

La gauche, incapable de procéder à son aggiornamento faute de pouvoir renoncer à la sociale-démocratie des temps heureux et à la vieille idée de la lutte des classes, sait qu’elle ne peut lutter contre la toute-puissance d’un marché mondialisé. Elle assortit donc les réformes structurelles et les mesures d’austérité de palliatifs tels que les « minima sociaux» (RMI, devenu RSA, ou ASS), la CMU, ou les trente-cinq heures. La droite libérale, quant à elle, songe davantage à démanteler le système de protection sociale qu’à le sauver et trouve dans les contraintes de la mondialisation un argument puissant. Dès lors, les réformes successives ne résolvent nullement la crise, malgré leur continuité objective. La classe politique n’a pas osé, pour d’évidentes raisons électorales, remettre en question un système de Sécurité sociale centralisé et placé sous la tutelle du pouvoir politique, inadapté aux conditions économiques actuelles. S’interdisant donc d’opter pour la voie de la décentralisation, voire de la localisation de la protection sociale, comme au Royaume-Uni, au Danemark, en Suède ou en Allemagne, elle a choisi l’étatisation complète du système. Celui-ci se maintient donc, mais par une politique qui exige toujours plus de sacrifices pour la plus grande partie de la population et instaure une société duale, dans laquelle une partie de nos concitoyens, exclus du monde du travail, sont voués à une assistance perpétuelle, tandis que les autres sont de moins en moins aidés par un Etat endetté et défaillant."


A la source de la sécurité sociale de l'Etat-providence

Monde & vie consacre un long dossier à la Sécurité Sociale à la française. Extrait, sur la genèse de ce système :

S "L’Assemblée consultative se prononça [en 1945] pour un organisme co-géré par «les représentants des assurés et de l’Etat»  et divisé en trois caisses séparées, correspondant respectivement à l’assurance-maladie, l’assurance-vieillesse et les allocations familiales. Ce système de protection sociale, qui nous régit encore, fut institué par l’ordonnance fondatrice du 4 octobre 1945.

Singulier système, corporatif par le rôle dévolu aux syndicats dans sa gestion, mais placé sous la tutelle de l’Etat et devenant ainsi un formidable levier du parti communiste ! L’esprit qui y prévaut à l’époque n’est pas celui de la sécurité générale et systématique financée par l’impôt, comme en Grande-Bretagne, ni celui de la solidarité corporative assurancielle à l’allemande, ni celui de la redistribution sociale-démocrate scandinave, mais celui de la lutte politicienne pour la conquête ou la sauvegarde d’acquis catégoriels. L’acculturation du communisme joue ici un rôle essentiel. L’engagement de l’URSS aux côtés des Alliés et la part prise par les communistes à la Résistance réconcilie ces derniers avec la vision républicaine traditionnelle de l’histoire de France, les incitant à présenter l’avènement graduel du socialisme comme conforme aux principes de la Révolution française et à la réalisation concrète des promesses de la République. Leur progressisme jacobin tout neuf s’accorde avec celui du général de Gaulle, des partis politiques traditionnels et des hauts-fonctionnaires, tous convaincus en 1945 du rôle essentiel que doit jouer l’Etat dans la reconstruction et dans l’essor économique du pays. Un consensus se crée alors autour de la mission de l’Etat, consistant à assurer la prospérité de la nation et le bien-être de ses membres, et donnant lieu à l’idée d’un «pacte républicain» irréfragable. Le parti communiste, la CGT – son relais syndical prépondérant dans l’administration des Caisses de la Sécurité sociale –, voire la gauche dans son ensemble, jouent le rôle de garde-fou et de chien de berger contre les possibles dérives libérales ou restrictives du pouvoir politique. Les Français acquerront très vite la certitude – renforcée par la prospérité des Trente Glorieuses – d’un progrès indéfini du bien-être, ainsi que du caractère irréversible d’acquis sociaux en extension continue. Jamais autant qu’à cette époque, l’Etat-providence n’a si bien représenté la fin de l’histoire aux yeux des Français."


Marine Le Pen et la réforme des retraites

Autre extrait de Monde & Vie, avec Marine Le Pen :

"Que pensez-vous de l’actuel projet de réforme des retraites ?

M Cette question des retraites se trouve au confluent des grands problèmes français : l’effondrement des valeurs, la faillite de l’Education nationale, caractérisée par la dévalorisation des diplômes et l’allongement de la durée des études, mais aussi le niveau des salaires. La réforme en cours est profondément injuste et inefficace, imposée par les agences de notation et par le FMI de M. Strauss-Kahn afin de préserver l’euro, monnaie de l’hyper-classe qui profite à 1 % de la population et ruine les 99 % restant.

Pour sauver non seulement les retraites, mais l’ensemble de notre système de protection sociale, nous devons accomplir une vraie révolution économique, articulée sur trois axes : premièrement, restaurer nos frontières pour stopper la concurrence déloyale à laquelle nos entreprises sont confrontées et sauvegarder l’emploi. Pour lutter contre le chômage, il faut en finir avec le libre-échangisme et, comme le préconisait Maurice Allais, instaurer un protectionnisme et une taxation aux frontières, dont le produit alimenterait les caisses de retraite. Deuxièmement, rééquilibrer le capital et le travail, en taxant les stock-options et la spéculation. Troisièmement, réaliser des économies sur les gaspillages qui coûtent des centaines de milliards : la décentralisation anarchique, 4 milliards ; l’immigration, 60 milliards ; l’Union européenne, 20 milliards que la France débourse pour que lui soient imposées directives insupportables… Ou encore la Formation professionnelle, véritable pompe à fric dénoncée par la Cour des comptes. A ces trois conditions, les Français pourraient prendre leur retraite «à la carte», avec un taux plein au bout de 40 annuités, car ce sont en définitive les années de cotisation qui comptent, et non pas l’âge auquel on cesse de travailler. Mais pour cela, il nous faut sortir du système monétaire international de 1973, retrouver le contrôle de notre monnaie et réintégrer la Banque de France dans sa mission essentielle, qui consiste à prêter au Trésor sans intérêts."

Il manque tout de même un détail non négligeable : le réel problème des retraites est démographique. Sans relance de la natalité, les réformes techniques et fiscales risquent de n'être que des pansements sur une jambe de bois.


Le mondialisme : la religion nouvelle ?

A Journée de l'Action Familiale et Scolaire le samedi 6 novembre de 8h45 à 18h30 à l'ASIEM (6 rue Albert de Lapparent - 75007 Paris) sur le thème :

Après le communisme et le nazisme, Le mondialisme : la religion nouvelle ?

Programme :

  • 8h45    Messe selon la forme extraordinaire.
  • 10h00  Les origines du mondialisme aux XVIe et XVIIe siècles. Par Christian LAGRAVE
  • 11h30  Le mondialisme, de la Révolution dite « française » au 11 septembre 2001. Par Arnaud de LASSUS
  • 12h30  Déjeuner
  • 14h30 La spiritualité globale, apothéose du mondialisme. Par Pascal BERNARDIN
  • 16h 15 Le mondialisme, après le tournant du 11 sept. 2001 et notre attitude face à lui. Par Yann le COZ

On ne peut jamais voter pour quelqu'un qui favorise le droit à l'avortement

Le cardinal Raymond Leo Burke a déclaré :

B "On ne peut jamais voter pour quelqu'un qui favorise de manière absolue le droit au choix de la femme de détruire une vie humaine qu'elle porte en son sein, ou le droit à l'avortement procuré. En tant qu'évêque il est même de mon obligation d'exhorter les fidèles à remplir leur devoir civique en accord avec leur foi catholique (…) [Ils] ont une obligation morale très grave, lorsqu'ils votent, de porter leur voix pour les candidats qui défendraient la vérité de la loi morale, qui bien entendu sert également le meilleur bien de chaque personne dans la société".

Aux hommes politiques qui font publiquement la promotion de l'avortement, il a dit :

"Voici l'exemple parfait de catholiques qui trahissent leur foi dans la vie politique, en tant que législateurs, juges, ou quoi que ce soit, en conduisant d'autres personnes à croire que l'avortement ne doit pas être le grand mal qu'il est bien en réalité, voire que l'avortement est en réalité une chose bonne en certaines circonstances."


Le Planning familial au menu des subventions européennes

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"le Parlement européen vient d'adopter un amendement interdisant explicitement toute subvention européenne aux programmes de planning familial imposant l'avortement de manière coercitive ou obligatoire. Intégré dans la discussion sur le budget annuel de la Commission européenne, l'amendement a été adopté par 372 voix contre 279. Les choses vont même plus loin puisque le budget 2011 contient désormais [...] des amendements permettant de dégager des fonds pour la lutte contre «l'avortement forcé, la stérilisation et même l'infanticide, utilisés en Chine par exemple pour imposer la politique étatique de planning familial». [...]

Bonne nouvelle, donc, mais elle a son avers : le principe du financement de programmes de planning familial en ressort renforcé. On reste dans une logique de haine de l'enfant, et on permet le principe des programmes de financement de l'avortement et de la stérilisation «choisis»."


La communion entre catholiques

Experte au Synode sur le Moyen-Orient, Annie Laurent répond à l'Homme Nouveau :

L "Benoît XVI a insisté sur la nécessaire communion entre tous les catholiques qui vivent au Moyen-Orient (États arabes, Turquie, Chypre, Iran et Israël), comme l'énonçait l'intitulé du Synode : communion et témoignage. Certains de ces catholiques appartiennent aux sept Églises orientales sui iuris (de droit particulier), héritières des patriarcats de Jérusalem, Antioche, Alexandrie et Constantinople ; d'autres relèvent de l'Église latine qui est présente dans la région depuis les croisades et dont le centre est le patriarcat latin de Jérusalem. La dimension œcuménique, c'est-à-dire la recherche de l'unité entre tous les baptisés, est conditionnée par les progrès que feront tous les catholiques pour mieux se connaître et mieux s'aimer. De cette communion ad intra et ad extra dépendent la crédibilité et l'efficacité du témoignage chrétien auprès des musulmans et des juifs. Or le Synode, en offrant à tous les évêques catholiques du Moyen-Orient (coptes, maronites, grecs-melkites, syriens, chaldéens, Arméniens, latins du monde arabe, de Turquie et d'Iran) de se retrouver tous ensemble autour du Saint-Père – une première dans l'histoire de l'Eglise –, a permis de diagnostiquer les obstacles qui restent à surmonter pour atteindre une authentique communion. Il a, par exemple, été relevé qu'en certains lieux, la communauté dominante (maronite au Liban, melkite en Syrie, latine en Terre sainte) a tendance à favoriser ses membres au détriment de ceux des Églises plus petites. En outre, les catholiques orientaux entretiennent parfois des rapports complexés avec le Saint-Siège. C'est pourquoi certains Pères synodaux ont souhaité que les patriarches soient membres de droit des conclaves chargés d'élire le pape, même s'ils ne sont pas cardinaux. Mais par ailleurs, lorsqu'ils ne parviennent pas à résoudre les divisions qui peuvent surgir à l'intérieur de leurs Églises, comme lors de l'élection de nouveaux patriarches, les catholiques du Moyen-Orient recourent à Rome."


Céline Dion attendait des triplés

D Céline Dion attendait 3 enfants. C'est elle-même qui, en larmes, l'a dévoilé dans une émission enregistrée quelques jours avant son accouchement :

"Lors d'une première échographie on nous a dit que j'avais des jumeaux. Puis à l'échographie suivante, les médecins semblaient inquiets. On s'est dit peut-être qu'il n'y en a qu'un, finalement. En fait, il y en avait un troisième".

Mais ce troisième enfant n'a pas survécu :

"Son coeur s'est arrêté de battre cinq jours plus tard. Ce petit bébé a décidé de laisser la place aux deux autres. Et ça fait un choc... Au départ, je voulais juste être enceinte mais maintenant je resterais toujours avec cette interrogation... Moi qui souhaitais avoir une fille, je me demanderai toujours... J'ai gardé le placenta et je suis quand même habitée par trois petits bébés".

"Le médecin m'avait expliqué que lorsque les enfants se laissent partir au début de la grossesse, c'est qu'il y a quelque chose de pas correct".

"Mais tu l'aurais accueilli, lui rétorque la présentatrice. Oh mon Dieu, bien sûr, bien sûr !» répond la chanteuse.


Bruno Gollnisch ne souhaite pas un parti confessionnel

Monde & Vie a également interrogé Bruno Gollnisch :

"Monde et Vie est un journal catholique. Selon vous, quelle doit être la place du christianisme et du catholicisme en France?

G J’ai de la France une conception charnelle qui en fait remonter l’origine à l’alliance entre le fonds gallo-romain de notre peuple et les Francs dont nous tirons notre nom. Cette alliance s’est réalisée voilà 1 500 ans, par le baptême de Clovis à Reims et l’onction de saint Rémi, mystiquement le premier sacre des rois de France. Comme j’ai eu l’occasion de le dire devant 500 personnes à M. Eric Besson, ministre de l’immigration, de l’Intégration et de l’Identité nationale, en prenant le contre-pied de sa déclaration de La Courneuve, je pense pour ma part que la France est un peuple, un territoire, une langue et une civilisation exceptionnelle, aussi tributaire du christianisme que la civilisation japonaise l’est du confucianisme, du Shinto ou du bouddhisme. Les valeurs chrétiennes ne se limitent pas à la France, elles sont universelles, mais elles ont fait la grandeur de notre civilisation. Je souhaite restaurer, non pas l’ordre surnaturel, qui est de la responsabilité du clergé, mais le socle des valeurs de droit naturel – la famille, le respect de la vie, l’acquisition légitime d’un patrimoine fondée sur le travail, les corps intermédiaires, le respect d’un véritable principe de subsidiarité aujourd’hui dévoyé par l’Union européenne, des organisations professionnelles affranchies de la subversion marxiste, etc. –, hors desquelles nous nous enfonçons dans une nouvelle décadence. Contrairement à ce qui a été prétendu, je ne souhaite pas pour autant que le Front national devienne un parti confessionnel. Je travaille en parfaite intelligence avec des patriotes d’autres religions, voire agnostiques."

Le contraire m'aurait paru étrange.


Il paraît qu'il y a des blogs qui ont une conception "confessionnelle" du FN

Marine Le Pen est interrogée dans Monde & Vie. Extraits :

"Vous vous référez à la laïcité. Qu’entendezvous par là et quelle place ménagez-vous au christianisme ?

M Certains titres de la presse nationale et blogs Internet, qui ont une conception confessionnelle du Front national [ah oui ? Et lesquels ? Cette déclaration semble bien gratuite. NDMJ], me reprochent de façon récurrente de me référer à la laïcité. Le Front national est attaché à la défense des racines chrétiennes de la France, mais cela n’en fait pas un parti confessionnel. Les mêmes me font le grief d’invoquer les valeurs de la République, dont on peut avoir différentes perceptions : si la France n’est certes pas née en 1789, elle a continué d’exister après la Révolution française. La liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité sont, à l’origine, des valeurs chrétiennes qui ont été sécularisées. Nous défendons les valeurs de la France."

Je sais que l'on ne peut pas tout lire, mais je ne vois quels blogs ont une conception confessionnelle du Front national.


Billère : la profanation est une "petite délinquance" selon le maire

Suite à l'indignation de Mgr Aillet, on note un article dans La République des Pyrénées, qui adhère à l'idée d'une profanation :

"Le tabernacle a été forcé, mais aucun objet de valeur n'a disparu, accréditant la thèse de la profanation."

L De son côté, Jean-Yves Lalanne, maire PS de Billère (cet ancien de la LCR avait fait parler de lui en construisant un "mur des expulsés", effacé depuis), s'est rendu sur les lieux et a déclaré :

"C'est une incivilité, un acte de petite délinquance. Il est déplorable et malheureux qu'un ou des individus cassent la porte d'un tabernacle. Conformément à ce qu'a demandé le curé, nos services techniques répareront les dégâts".


Un jugement contraire aux droits de l'enfant, en faveur d'homosexuelles en rupture de Pacs

E Un juge a reconnu, à Briey (Meurthe-et-Moselle), des droits familiaux à une homosexuelle en conflit avec la mère biologique de l'enfant avec laquelle elle avait été pacsée. Le juge des affaires familiales a imposé à la mère biologique, inséminée artificiellement en Belgique, de confier à son ex-compagne, "mère sociale" de l'enfant, un droit de visite d'un week-end sur deux et la moitié des vacances. La "mère sociale" doit verser une pension de 100 euros.

Le juge a motivé son avis sur l'article 371-4 du code civil, qui dispose que

"si tel est l'intérêt de l'enfant, le juge aux affaires familiales fixe les modalités des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non".


Le problème des Français est d’ordre moral et sociétal avant d’être économique

Lu ici :

B "les questions sociétales sont absolument centrales et incontournables dans le combat national. Les réponses qu’on y apporte révèlent la structure fondamentale d’une pensée politique et induisent une vision profonde de la société et de ses fondements. En dernière analyse, toute politique repose comme sur son socle sur une vision de l’homme et de sa place dans la société. Ne pas le comprendre, c’est refuser de percevoir les causes profondes du malaise social actuel, et c’est donc se contenter d’une lecture superficielle des problèmes auxquels les français sont aujourd’hui confrontés.

Considérez l’homme comme un sujet moral, et vous subordonnez la politique à la morale, et l’économie au politique, car vous savez que le bien commun consiste dans une certaine perfection morale, plus haute dimension qui habite la personne humaine. Au contraire,ôtez à l’homme sa dimension morale, voire spirituelle, et vous sombrez dans un matérialisme qui ravale l’homme à n’être qu’un consommateur ou un producteur [...] Absence de politique familiale et nataliste, promotion de l’avortement considéré comme un service, entraînent mécaniquement des lacunes éducatives et affectives, une difficulté démographique, les problèmes des retraites, une immigration de substitution, une crise par conséquent tout à la fois culturelle, identitaire et morale. [...]

Sans famille française, il n’y a plus de France pérenne, et là où le poison libéral sème l’égoïsme consumériste et tue le sens du bien commun et des intérêts supérieurs, c’est l’âme française qui se consume à petit feu. En un mot, il ne peut y avoir de politique qui ne soit pourvue de sens et qui ne s’enracine dans la morale. Le problème auquel sont confrontés les Français est un problème plus profond que ce que certains suggèrent: il est d’ordre moral et sociétal, avant d’être économique. Ce qui en jeu, c’est la survie d’une civilisation. [...]

Prenons l’exemple du PACS: la majorité s’y oppose lors du vote à l’assemblée, puis elle s’y raccroche, et enfin elle entend poursuivre son amélioration. Quels sont donc les principes sous-jacents à l’action de la droite parlementaire? Il semble que, à l’instar des progressistes de gauche, ces gens de droite souscrivent à une vision évolutive des valeurs et des principes de la morale et de la politique. En dernier ressort, ces références sont culturelles et peuvent ainsi évoluer au gré des consensus : il n’existe aucune échelle objective des valeurs. Ce faisant, ces faux conservateurs de droite qui ne veulent en réalité rien conserver, sont simplement en retard sur la gauche. Pourtant, la question du PACS ou du mariage homosexuel entraîne, selon les réponses qu’on y apporte, des conceptions très divergentes du bien commun, deux structures de pensée, deux rapports à la société absolument incompatibles. Car d’une part, oui ou non la famille se fonde-t-elle sur l’altérité sexuelle et l’accueil de la vie pour devenir la cellule de base de la société, le socle sur lequel repose l’édifice social qu’elle inscrit ainsi dans la pérennité ? D’autre part, oui ou non la loi doit-elle être ordonnée exclusivement au bien commun ? Ou bien peut-elle être confisquée par les lobbies au profit d’intérêts catégoriels ? Si nous répondons positivement à ces deux interrogations, il est inutile de suggérer une législation, à quelque degré que ce soit (pacs ou mariage), en vue de reconnaître publiquement l’union homosexuelle. Car la loi doit être tournée vers l’intérêt de la société – et donc reconnaître, protéger et stabiliser la cellule familiale, nécessaire à sa survie – et non détournée en vue de satisfaire des intérêts individuels ou communautaires. Il y a là une position de principe."


Anne Brassié ouvre son blogue

Elle le présente ainsi :

B "Ce blog veut très simplement vous donner le titre et le résumé des livres présentés dans les émissions de Radio Courtoisie que j’anime depuis 23 ans. Ainsi vous aurez toujours sous les yeux l’information pour vous même et pour choisir vos cadeaux. Bien sûr tous les salons du livre qui favorisent la rencontre entre l’écrivain et son lecteur vous seront annoncés.

Vous trouverez aussi une rubrique film. J’ai pu mesurer avec bonheur combien nos goûts étaient semblables, depuis 23 ans…

Vous trouverez une rubrique exposition, concerts et pièces de théâtre. La vie d ‘artistes n’est pas facile dans un monde qui préfère l’art comptant pour rien, le laid ou le scato. Les artistes d’aujourd’hui nous sont nécessaires, nous devons les aider à se faire connaître.

Vous trouverez une rubrique manifestation. La manifestation, qu’on le veuille ou non, est devenue une arme dans notre monde médiatique. La gauche le fait depuis des années. [...]

Vous trouverez une rubrique religieuse avec des informations sur les messes et pèlerinages du moment. [...]

Vous trouverez enfin une rubrique intitulée Retour au réel rédigée par Stéphanie Prévot avec qui j’ai mené le combat contre Murakami. Ingénieur, Stéphanie dirige, trois jours par semaine, une exploitation agricole dans le Brionnais, nourrit ses vaches et taille ses haies."


Le projet de loi bioéthique prévoit d'autoriser la congélation d'ovules

De Pierre-Olivier Arduin sur Liberté politique :

O "Les médecins de la reproduction ont obtenu gain de cause, le projet de loi du gouvernement relatif à la bioéthique a prévu un dispositif pour autoriser la pratique de la congélation ultrarapide – ou vitrification – des ovules [...] L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et le ministère de la Santé ont jusqu’à présent rejeté toutes les demandes d’autorisation déposées par les équipes françaises. Une décision conforme à la législation puisque cette nouvelle technique implique une expérimentation indirecte sur l’embryon humain [...]. le gouvernement déverrouille le système en permettant à de nouvelles techniques d’AMP, vitrification en tête, d’être testées au risque de contourner l’interdiction légale de créer des embryons pour la recherche

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La Toussaint, une fête qui se dresse devant les modernes oublieux des fins dernières

D'Hélène Bodenez dans Liberté politique :

T "Admettons-le, malgré sa forte identité chrétienne, la fête de tous les saints résiste plutôt bien, n’a pas encore eu trop à subir les assauts des laïcistes. Les tombes fleuries et les églises remplies de fidèles, ne leur en déplaise, ne relèvent pas entièrement du folklore ou de la naïveté. Les faits sont têtus : l’homme «sait qu’il meurt» (Pascal) [...]. L’on n’ignore plus que des dirigeants politiques faisant état publiquement de leur athéisme, ont dans l’idée de supprimer des jours chômés issus de fêtes chrétiennes, comme l'Ascension ou la Pentecôte. Certains veulent les remplacer par d’autres fêtes religieuses non chrétiennes au premier rang desquelles certaines fêtes musulmanes, au nom de l'égalité des religions dans une France pas assez laïque à leur goût. Mais ce n’est pas encore fait. En Europe aussi les fêtes chrétiennes sont menacées. Pour proclamer une fête internationale de l’Europe chômée dans toute l’Union, il faudrait toucher au patrimoine des États membres, donc supprimer un jour férié existant... Fragile lundi de Pentecôte, tes jours sont-ils comptés ? [...]

Les fêtes non chrétiennes — osons l’affirmer — ne remplaceront jamais les fêtes célébrées par un christianisme qui «a absorbé l’héritage des religions du monde, un héritage purifié et illuminé dans le culte du Dieu unique» (J. Ratzinger). [...] La fête de la Toussaint révèle le génie du christianisme de manière éblouissante avec son cortège de bienheureux, sa «foule immense» dont fait état l’Apocalypse [...]. Comme toutes les fêtes, la Toussaint est mesure du temps de l’homme, mesure de sa vie. Le futur pape avertissait : «Les dates des grandes fêtes chrétiennes ne sont pas interchangeables à volonté. Le calendrier liturgique nous fait participer au rythme de la création, qui est aussi celui de l’économie divine.» [...] La fête de la Toussaint, communion avec ceux qui vivent le dimanche qui n’aura pas de fin, se dresse plus essentielle que jamais devant la face des Modernes oublieux de leurs fins dernières."


Le Parlement lituanien résiste au lobby gay

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

L "Le procureur général de Lituanie avait demandé au Parlement lituanien de lever l’immunité de deux députés qui avaient participé à la manifestation (2.000 personnes) contre la gay pride (300 participants) en mai dernier, qui avait donné lieu à quelques incidents, au cri de “A bas les homo-nazis”… Les deux députés ont fait valoir auprès de la commission d’enquête parlementaire que leur action avait pour but de défendre les valeurs lituaniennes telles qu'on les trouve dans la Constitution. Le Parlement a voté contre la levée de leur immunité parlementaire par 56 voix contre 35."


La Poste fuit les quartiers sensibles

La CGT de La Poste en Seine-Saint-Denis déclare que la Poste ne livre pas de colis dans certains quartiers de Clichy-sous-Bois, de Montreuil, Aubervilliers, La Courneuve, et d’autres encore.

P "Dans certains endroits où il y a des problèmes, comme des agressions, le facteur laisse seulement un avis de passage dans la boîte aux lettres. Les gens doivent ensuite aller chercher le colis au bureau de poste. [...] Lorsque le livreur monte pour apporter le colis, il peut se faire voler son véhicule pendant ce temps. Si c’est juste la camionnette, ce n’est pas encore trop grave parce qu’elle est assurée, mais c’est problématique pour tous les colis qui sont à l’intérieur. [...] Dans le règlement, il est mentionné que les agents ne doivent pas être mis en danger dans l’exercice de leurs fonctions. Après, ce sont les directions des bureaux de poste qui prennent les décisions. Elles s’appuient sur les ZUS – zones urbaines sensibles – définies par la préfecture."