Le "tourisme de la mort" en Suisse
30 décembre 2010
Pour appuyer le post de Philippe Carhon, une lectrice nous envoie ce faire-part paru dans le Monde. Tout y est dit :
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"dé/naître" quelle dignité !
Alors que beaucoup d'entre nous, vont RENAÎTRE une vie nouvelle.
Quel triste faire-part dans tous les sens du terme.
Seigneur Jésus, reçois auprès de Toi Michèle et reconfortes son entourage.
Rédigé par : Patristain | 30 décembre 2010 à 20:50
c'est le début de la fin de la civilisation chrétienne...
Rédigé par : charles | 30 décembre 2010 à 22:28
Deux femmes...
Rédigé par : sylvie | 30 décembre 2010 à 23:43
Une personne apparemment lesbienne décide de se suicider en Suisse, et alors?
Elle semble avoir vécu d'une manière peu conforme à la foi catholique, elle se tue. CQFD.
Rédigé par : Vincent | 30 décembre 2010 à 23:46
Quelle tristesse.
Et puis, pour être politiquement correct jusqu'au bout, "funérailles" dans un joli cimetière de campagne. En France.
Mais pas d'enterrement, hein. Dispersion des cendres. Histoire de laisser la place aux musulmans, je suppose ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 31 décembre 2010 à 00:48
Disperser les cendres dans un cimetière paraît assez incohérent avec le reste du scénario: projet de dé-naissance non abouti?
"Peine"? Là encore, le projet semble mal ficelé.
A comparer avec le rôle fonctionnel très efficace de anciens "repas de funérailles" après la messe et l'enterrement, qui rassemblaient effectivement et construisaient, par un moment partagé d'une durée conséquente, un lien entre le passé et le futur.
Il va y avoir besoin de suivi psychologique, probablement. Ce que la société avait appris à faire gratuitement (plus ou moins bien, mais plutôt plus que moins) est maintenant l'occasion de flux financiers. Progrès?
Rédigé par : C.B. | 31 décembre 2010 à 08:37
Patristain : "Seigneur Jésus, reçois auprès de Toi Michèle et reconfortes son entourage."
Parce que le Seigneur Jésus approuve le geste de culture de mort perpétré par Michèle sur sa propore personne ?...
Le Bien approuve le mal, sans faire passer son auteur, dans l'autre monde, par une phase __ temporaire ou bien perpétuelle __ de douloureuse EXPIATION du crime ? purgatorielle ?...
Pensez-vous que le Seigneur Jésus c'est "cul-cul-la-gentille-praline" et qui dit "béni-oui-oui" au crime, dont l'auteur n'a même pas le remords mais tout l'Orgueil de l'avoir délibérément perpétré ?...
Je n'aime pas l'esprit qui vous anime.
Rédigé par : Guetteur de l'Aube | 31 décembre 2010 à 09:17
"dénaître" a la même racine que "détruire".
Triste, mais tellement prévisible : quand on vit sans Espérance, on vit sans espoir.
Rédigé par : Marc | 31 décembre 2010 à 09:20
@ Vincent
CQFD, quoi ? Elle était lesbienne, donc il était normal qu'elle se tue ? Elle vivait d'une manière immorale, il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'elle ait fini sa vie d'une manière immorale ?
Rédigé par : Cassianus | 31 décembre 2010 à 09:50
Que Dieu ait son âme.
Son triste choix à la suite de ses prises de position (cf son site http://michele-causse.com/) illustre bien le fait que toutes les revendications transgressives de la loi naturelle convergent dans un vaste processus de "décréation", qui n'est rien d'autre que l'oeuvre même de Satan.
Rédigé par : Gualtiero | 31 décembre 2010 à 09:56
apparemment, elle n'avait pas d'amis et ignorait la moitié de l'humanité de sexe mâle
Rédigé par : SD-Vintage | 31 décembre 2010 à 13:59
Si elle était lesbienne et hostile à tous ce que nous aimons, Dieu continuait à l'aimer malgré elle. Elle ne répondait pas à cet amour, mais elle aurait pu le faire.
Et donc cette dernière démonstration orgueilleuse de prétendre choisir sa mort et les termes de son suicide est plus là pour nous inspirer de la pitié compatissante pour le salut de son âme. Mais Dieu est infiniment miséricordieux et nous ne savons pas le cheminement de sa conscience et de son âme jusqu'au dernier moment.
Alors, si nous pouvions nous garder de jugements définitifs, ce qui n'est pas la même chose que de rappeler le jugement de l'Eglise.
Merci de votre compréhension.
J'ajouterais un point de vue personnel.
L'orgueil démesuré de ceux qui refusent l'amour créateur de Dieu et la loi divine ne fait pas envie quand on voit la peur de la souffrance et de la mort qui les anime.
Et ils n'apportent aucune alternative crédible à ce qu'ils rejettent de toutes leurs forces.
Rédigé par : Robert | 31 décembre 2010 à 17:57
Guetteur de l'Aube :
Lu dans "le Curé d'Ars" de Mgr Trochu:
Une dame vint trouver le Saint Curé et lui dit que son mari avait mis fin à ses jours. Et le brave Curé de lui répondre : "Oh ! votre mari a eu le temps de se repentir entre le sommet du pont et l'eau."
J'ai fait une formation pour l'accueil des familles en deuil. Depuis plus d'un mois, avec un Prêtre, je les reçois et nous préparons ensemble les Obsèques.
Si dans un laps de temps, une famille désemparée vient suite au décès d'un Être cher qui s'est suicidé et qui plus est, était homophile (aimer), que répondrons-nous : "Allez vous faire f. . . ." ou leur parler de la Miséricorde infinie de Dieu ? ? ?
Rédigé par : Patristain | 31 décembre 2010 à 20:45
A Patristain :
Vous les consolerez. Ce n'est pas eux qui ont commis le suicide ou le crime d'euthanasie.
Mais vous ne leur rendrez pas service en ne leur disant pas que Dieu est Amour mais encore Justice parfaite, et que l'Amour sans la Justice n'est pas l'Amour, ni la Justice sans l'Amour n'est la Justice. La condition de l'Amour est l'existence de la Justice.
Le suicidé est jugé par Dieu non seulement sur son geste suicidaire mais encore sur tous les actes de sa vie. Donc : ne jamais s'aventurer à dire que le suicidé est ipso facto sauvé. Nous n'en savons rien. Dieu seul sait.
Je vous rappelle le cathéchisme de l'Eglise Catholique (1992, signé par le Pape Jean-Paul II). Article 1022 :
"Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort :
- soit à travers une purification,
- soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel,
- soit pour se damner immédiatement pou toujours."
En ce qui concerne cette dame Michèle, suicidée réfléchie et méthodique, Orguilleuse de décider de la vie et de la mort, je vous invite à lire l'Encyclique "Evangelium Vitae" du Pape Jean-Paul II, dont ce passage en particulier :
"Je confirme que le suicide assisté est une grave violation de la Loi de Dieu. Une telle pratique comporte, selon les cas, la MALICE propre au suicie ou à celle de l'homicide."
Dieu bénirait-il comme si de rien n'était "la grave violation de sa Loi"? Il accueillerait indifféremment la sainte mort du chrétien, soumis à Sa Volonté, et la mort de l'Orgueilleux qui substitue sa volonté à la Sienne ?
Aidez humainement les familles, mais de grâce : vous n'avez aucun droit de leur dire que le suicidé goûte à la béatitude. Vous n'en savez rien Quand on n'en sait rien, vaut mieux s'abstenir.
Quant à la parole du Curé d'Ars : vivant, il ne savait rien de ce qu'est devenue l'âme du suicidé qui s'est jeté d'un pont. C'est une simple parole de désir de salut, car le chrétien ne veut la damnation de personne. Et pourtant le Cathéchisme enseigne qu'il y a des damnés.
Il y a enfin une grande différence entre le suicidé dont parle le Curé d'Ars et la dame Michèle : le suicidé du Curé d'Ars est un malheureux dont le geste s'est accompli en une heure de désespoir. La dame Michèle, c'est tout autre chose : elle a posé un acte de calme et méthodique Orgueil : celui de "dé-naître" rien que pour "dé-naître". Froidement. En application de la culture de Mort.
Lisez l'Encyclique "Evangelium Vitae".
Rédigé par : Guetteur de l'Aube | 01 janvier 2011 à 01:35
Robert dit : "Mais Dieu est infiniment miséricordieux et nous ne savons pas le cheminement de sa conscience et de son âme jusqu'au dernier moment."
C'est faux. Nous le savons très bien.
Jusqu'au dernier instant, elle a posé un acte de calme et méthodique Orgueil : celui de "dé-naître" rien que pour "dé-naître". Froidement. En application de la culture de Mort.
De même la mère d'un certain ancien Premier ministre, il y a quelques années, que je veux pas nommer.
Rédigé par : Guetteur de l'Aube | 01 janvier 2011 à 09:36