Suppression de 16 000 postes de fonctionnaires de l'Education Nationale en 2011
29 décembre 2010
Cela représente 1,6% de l'effectif total de ce ministère pléthorique, qui comptait 979 800 fonctionnaires au 1er janvier 2010.
A titre de comparaison, le ministère de la Défense va perdre 54 000 postes entre 2008 et 2012 sur un effectif total de 271 000 soit 20% en 4 ans.
Mais ! qui va rester pour manifester et défiler dans la capitale ?
Il est vrai que dans notre beau pays, l'éducation et la justice ne sont plus prioritaires !
Des écoles privées, chrétiennes si possible, vont sans doute voir le jour.
Rédigé par : Patristain | 29 décembre 2010 à 18:01
France: 21,9 % de fonctionnaires par rapport à la population active.
Norvège 28,8 % (grâce au pétrole qui coule à profusion), Suède 28,3 %, Finlande 21,9 %, Hongrie 19,2 %... seuls les anciens états marxistes sont encore à ce niveau.
Allemagne 10,4 %, Japon 5,3 %, Suisse 7,1....
La dynamique que n'a pas le global-parti pour créer de l'emploi et redynamiser les petites entreprises sera assurément au programme des prochaines élections présidentielles.
Rédigé par : Corso | 29 décembre 2010 à 18:02
Mais Il faut surtout penser à la mise en place en classe de première pour la rentrée 2010 de la funeste réforme des lycées.
Après le collège unique de Monsieur Haby ,voici venir le lycée unique de Monsieur Chatel.
Un affreux mélange d'égalitarisme (la classe dite "d'élite " de 1S est ramenée au même niveau qu'une STI), de démagogie (l'élève centre du système pourra se réorienter en cours d'année par des stages passerelles)et surtout d'économies (suppressions de postes d'enseignants devenus des animateurs sociaux inutiles ).
La victoire de nos gagneurs plus qui enverront leurs rejetons dans des établissements clubs privés avec repli communautaire ne laissant qu'aux pauvres hères que l'illusion d'une éducation nationale.
Décidément cette droite d'argent provoquent des dégâts irrémédiables.
N'ont ils pas assez profité du système de l'argent facile qui les ont tous enrichis à l'immobilier en forme de bulle financière ?
Rédigé par : piero | 29 décembre 2010 à 18:13
Peut-être faudrait-il préciser quels postes seront supprimés : ceux des planqués qui se disent enseignants mais ne voient jamais un élève car ils passent leur temps à animer des commissions Théodule, ou ceux des enseignants qui sont effectivement devant des élèves de plus en plus difficiles ? Etant moi-même enseignant, je puis dire ce qui va se passer dans mon établissement : nous avions trois classes de 3è comptant chacune 16 élèves. C'était relativement gérable puisqu'il s'agissait d'élèves "en difficulté" (en réalité des élèves qui n'avaient jamais appris une leçon étant donné qu'il est interdit de faire du "par coeur"... d'où les difficultés) ; l'an prochain, nous n'aurons plus que deux classes de 3è mais avec le même nombre d'élèves, soit 24 élèves par classe. Et la situation deviendra ingérable quand on sait que la moitié de ces jeunes manquent de la plus élémentaire éducation et viennent en cours pour faire le clown... ou refaire leur provision de shit. Et je suis très loin d'être dans un établissement difficile tout comme je suis très loin d'être un admirateur inconditionnel du "mammouth". Mais il y a une réalité qui est incoutournable et que les ministres successifs se plaisent à ignorer.
Rédigé par : Denis Crouan | 29 décembre 2010 à 18:27
Il eût fallu que l'Etat fasse déjà le ménage dans les attributions de personnels...
Combien de personnels Education Nationale se trouvent de fait à travailler dans d'autres ministères ?
Que l'on réduise le nombre de commissions qui étouffent le système, très bien, mais quid des remplacements de professeurs absents déjà si scandaleusement négligés, et quid des personnels surveillants ?
Oui, une formation intellectuelle de qualité requiert un personnel très important.
Sans doute y aurait-il néanmoins une solution si l'on n'entretenait pas à l'école et de manière contre-nature des élèves qui n'y sont pas adaptés.
Rédigé par : Christine | 29 décembre 2010 à 20:20
La France est ruinée, la France passe son temps à emprunter pour payer ses fontionnaires et l'interet de la dette dite nationale. La France est incapable de survivre sur un tel pied. Le gouvernement, les gouvernements successifs mentent sur le montant de la dette accumulée. Un jour qui arrive bientot, il va faloir passer à la caisse et rembourser ces folies. La France ne pourra pas le faire. Ces demi-mesures d'économie grotesques ne serviront à rien, le coup est bien porté et il est létal. Le Bal des Vampires est presque terminé et les fantoches gouvernementaux prendront la poudre d'escampette quand le rideau tombera.
Rédigé par : S.J. | 29 décembre 2010 à 20:33
C'est le Ministère le plus stratégique, celui de l'avortement et de l'endoctrinement des intelligences, celui qui fourni les futurs électeurs de la République, celui des victimes qui n'auront rien appris ou ce qu'il ne fallait pas.
Rédigé par : LB | 30 décembre 2010 à 08:15
Travaillant dans un IUFM, je peux citer le cas d'un professeur de littérature enfantine payé depuis le début de cette année scolaire ... à ne rien faire, puisque cette option a été supprimée du programme à la rentrée 2010.
Rédigé par : / | 30 décembre 2010 à 09:39
Il n'y a pas de section CNU "littérature de jeunesse" (ni "littérature enfantine" d'ailleurs); les enseignants qui assuraient/assurent cet enseignement sont soit des professeurs de lettres (classiques ou modernes) certifiés ou agrégés, voire des Professeurs des Écoles, soit des Maîtres de Conférence ou des Professeurs d'Université de lettres (généralement section CNU 9); ils sont tout-à-fait à même d'enseigner d'autres éléments relatifs à la langue et à la littérature française. Si un enseignant est payé à ne rien faire, il semblerait que le premier à blâmer pour une telle situation soit le directeur de cet IUFM, à qui il incombe de déterminer le service de chacun de ses personnels.
Les enseignants d'IUFM assurent actuellement l'encadrement des étudiants de Masters professionnels "métiers de l'enseignement et de la formation", qui comportent souvent divers enseignements relatifs à la "littérature de jeunesse".
Rédigé par : C.B. | 30 décembre 2010 à 14:14
Oui... Il n'en reste pas moins vrai que cet enseignant n'enseigne plus mais est tout de même payé. Le système permet ce genre de situation, et pour faire écho au post de P.Carhon, on comprend pourquoi l'Etat est en faillite. Quelle entreprise pourrait se permettre de payer un employé à ne rien faire ?
Rédigé par : / | 30 décembre 2010 à 18:55