Niger, Côte d'Ivoire, Haïti, Tunisie et Liban : la France touchée
15 janvier 2011
"Niger, Côte d'Ivoire, Haïti et maintenant Tunisie et Liban: la France, qui a d'importants intérêts dans chacun de ces pays, est confrontée au défi de voir les crises qui les secouent accentuer encore sa perte d'influence sur la scène internationale. Tous les experts s'accordent à dire que chacun de ces points chauds a «son propre calendrier, sa propre logique» qui nécessite «une réponse sur mesure».
Mais «le fait que ces cinq pays, à des titres et pour des motifs différents, soient en crise n'est pas une bonne nouvelle pour la France», convient Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris). «Quand vous avez cinq pays en difficulté dans lesquels vous comptez énormément, vous êtes plus ou moins directement en difficulté», résume ce spécialiste des questions diplomatiques. «La France a dans ces cinq pays un poids qu'elle n'a pas dans d'autres.»
«Ces Etats sont des pays où la France a une influence mais il y a bien d'autres Etats concernés par leurs problèmes», relativise Philippe Moreau-Defarges, expert de l'Institut français des relations internationales (Ifri). Au Niger, pays stratégique pour Paris en raison de ses gisements d'uranium et où des Français sont enlevés, voire tués, par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), les intérêts de la France sont visés très explicitement. Conséquence : le Sahel, zone d'influence post-coloniale naturelle pour Paris, se vide progressivement de ses Français (...)
«La révolte se fait non pas contre la France mais contre le régime», note Pascal Boniface. Mais le vent «pourrait tourner si la France apparaît aux yeux de l'opinion tunisienne trop liée au régime du président ben Ali».
Paris a tardé à réagir fortement face à cette révolte sociale inédite par son ampleur pour s'aligner finalement sur la plupart des pays occidentaux en condamnant «l'utilisation disproportionnée de la violence» contre les manifestants (...)
Plus pessimiste, Philippe Moreau-Defarges considère que l'influence française dans le monde, déjà en recul, est condamnée à diminuer encore avec les multiples crises touchant des pays proches de la France. Il va y avoir «à nouveau une baisse d'influence française», prédit-il en évoquant «la fin d'une ère post-coloniale».
Nouvelle Afrique ,
donne une analyse pertinente et révélatrice
de la crise en cote d'ivoire .
http://www.nouvelle-afrique.com/Agression-electorale-contre-la-Cote-d-Ivoire-Un-agent-secret-francais-revele-Sarkozy-valet-des-chocolatiers-americains_a3501.html
Rédigé par : apogon | 15 janvier 2011 à 12:38
Oui, il n'y a pas de "Hasard" ! Donc si en quelques jours tout bascule, c'est très "chelou" !
Encore plus quand on s'interresse au fait que les Evangélistes convertissent de plus en plus , et en masse, toutes ces populations . De l'Afrique de l'Ouest jusqu'en Asie.
Qu'on cherche d'où viennent les Evangélistes et surtout... les moyens financiers colossaux dont ils disposent.. et l'on aura une bonne partie de la réponse !
Rédigé par : jejomau | 15 janvier 2011 à 14:00
Et quid de l'Algérie. Pourquoi de mutisme en ce qui concerne ces anciens départements français ?
Rédigé par : Xavier Soleil | 15 janvier 2011 à 15:21
par contre beaucoup de drapeaux tunisiens à Paris aujourd'hui
Rédigé par : Daquin | 15 janvier 2011 à 17:16
Certains ont même accusé les Tunisiens d'être des vandales...les historiens riront !
Rédigé par : Papon | 15 janvier 2011 à 18:19
On ne voit pas pourquoi les pays dont il est question ci-dessus auraient du respect pour la France qui ne cesse de faire repentance, de se vautrer dans le sexe, d'ignorer ses racines, d'avoir les théories et les comportements les plus stupides et les plus bas, de faire table rase de son histoire, de vendre à l'encan ses oeuvres d'art, etc etc.
En plus, que valent les paroles de notre petit président Bling Bling ? Y a-t'il eu jamais de la hauteur chez lui ? Ses actes et ses paroles sont-elles dignes de quelque intérêt ?
Au fond, il représente bien la France telle qu'elle est actuellement.
Rédigé par : Jean Theis | 15 janvier 2011 à 18:43