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L'anti-catholicisme primaire de Madame Figaro

Ou comment faire de la retape pour un non-mariage, pour une parodie, surtout pour une désacralisation du mariage en vantant le pseudo mariage laïque en titrant "Se dire oui sans hostie" :

Ner "Les couples ont le choix du lieu, des textes, des chants et de celui ou de celle qui animera la célébration. Si l’un de vos proches manie le verbe avec éloquence, il sera votre « homme ». Vous craignez son embarras le jour J ou souhaitez une organisation plus carrée ? Vous pouvez faire appel à un officiant professionnel qui vous aiguillera dans vos choix et célèbrera votre engagement à votre image.
« Beaucoup de symboles du mariage religieux sont repris par les époux, comme l’entrée de la mariée au bras de son père, les échanges d’anneaux ou la prononciation des vœux », remarque Christine, officiante depuis deux ans chez Lune de Fêtes Cérémonie. Mais alors, pourquoi ne pas aller directement à l’église ? « Certains couples préfèrent cette forme d’engagement pour être en cohérence avec leurs croyances ou leur absence de foi », analyse Christine.

Les avantages ?
La liberté, pardi ! Vous n’êtes plus cantonnés à la mairie et son silence administratif, ni à l’orgue tristounet de l’église du quartier : à vous les décors naturels ou romantiques, le quintette jazzy, les poèmes de Baudelaire ou de Patti Smith… Le seul ennui, c’est l’embarras du choix !"

Pitoyable. Surtout que ce qu'oublie de vous dire ce canard, c'est que tout cela a un coût : évidemment, ç fait bien longtemps que l'amour est devenu un marché. Sauf quand il est éternel et qu'il se scelle devant Dieu et les hommes...


Ministre ou sélectionneur?

Dans la continuité de la destruction des échelles de valeur, un ministre se prononce sur la composition de l'équipe de France de football. Ou vit-on? Revenons aux fondamentaux : que l'on laisse le football au ras du gazon et à son niveau de sport et que le ministre retrouve un peu de hauteur de  niveau national et de gouvernance.


Nouvelles de nos églises de France

Tant d'églises sont menacées et pourtant nombreux sont ceux qui se battent et qui réussissent. Exemples :

A Bournazel dans l'Aveyron, des bénévoles tout simplement :

Bnz "Mais avant de lancer les travaux, sous la conduite de Jean-Marie Boyer-Noël, premier adjoint au maire, quelques bénévoles ont entrepris de débarrasser le clocher et la voûte de la toiture des fientes de pigeons, choucas et autres corneilles qui se sont accumulées depuis de nombreuses années. C'est dans une poussière digne d'un grand safari que pendant plus d'une semaine, avec des pelles, des raclettes, des balais, ces bénévoles ont descendu à l'aide d'une poulie, stocké dans le cœur puis évacué vers l'extérieur plus de 200 sacs poubelles de 100 litres, soit près de 500 kg : « Il se dit que certains oiseaux font des dégâts mais jamais on aurait pensé trouver autant de déchets », confirme le premier adjoint".

A Laon dans l'Aisne, l'initiative de laïcs :

" L'église est fermée depuis une quarantaine d'années.
Ses dimensions ne permettent pas d'accueillir la foule d'un mariage ou d'une communion. Et le diocèse ne veut ni multiplier les lieux à entretenir, ni disperser la communauté qui n'est pas très importante.
Préserver le patrimoine
Jean-Marie Religieux, de l'association diocésaine, se souvient tout de même d'avoir assisté à des célébrations dans les années 1960-1970. Mais selon lui, « cette église n'a jamais été beaucoup utilisée ».
La chapelle retrouve aujourd'hui un intérêt aux yeux de certains habitants du quartier qui aimeraient la voir rouvrir comme lieu de prières et de catéchisme. Certains sont membres de l'association Bien vivre à Semilly qui soutient l'initiative.
« Cela va dans le sens de la préservation du patrimoine de notre quartier », considère leur président, Olivier Renaux, « au même titre que le lavoir, la caserne, l'octroi ». Le président va même plus loin : « On pourrait envisager de créer une association de sauvegarde de l'église. »".

A Taden dans les Côtes d'Armor, la redécouverte des trésors d'une église :

"Des travaux de sondages préalables à la réhabilitation de l'église Saint-Pierre (XIV e siècle), au bourg de Taden, ont permis la découverte d'une fresque murale datant du XIV e siècle (O.-F. du 12-01-2011). « Ces sondages ont été effectués au niveau de la voûte, la charpente, de la couverture et du retable. C'est derrière ce dernier, à 10 mètres de haut et non visible du public, qu'une fresque a été mise au jour » expliquait Frédérique Le Bec, architecte du Patrimoine.

Ainsi, pour voir de plus près ce qui se cache derrière le retable, lundi et mardi, deux spécialistes en restauration du patrimoine religieux de l'Atelier CoRéum de Bleuzy-les-Eaux (Morbihan) ont déposé la totalité de la structure.

Située à l'arrière de l'autel, le retable, cette construction verticale 100 % en bois de 4,90 m de haut et large de 6,46 m porte des décors sculptés et peints. Bien sûr, les différentes parties du retable seront soigneusement conservées en attendant l'évolution du chantier.

C'est en déposant délicatement le retable flanqué de ses deux statues en bois de 1,60 m, Saint-Pierre à gauche et la Vierge Marie, à droite, que les artisans ont mis au jour une niche creusée dans le mur du XIV e siècle. « Cette petite niche située sur la droite de l'abside centrale correspond certainement à la crédence, sorte d'armoire eucharistique » explique Anthony Hollard, cogérant de l'atelier CoRéum"".

A Granville dans le Calvados, c'est le maire qui incite les administrés à se prendre en main :

Lll "Isabelle Errot, a présenté ses voeux, pour la première fois en tant que maire, dimanche après-midi en présence de 200 personnes. Le maire a insisté sur, « la bonne entente, le sérieux et l'esprit collectif » du conseil municipal. Isabelle Errot a expliqué que les travaux de l'église, « seront le centre de notre budget 2011 ».

Une lourde charge pour la commune qui lance l'idée de créer une association, « si des bénévoles veulent la mettre en route, nous les aiderons, car nous pensons qu'une association a plus de chance d'obtenir des aides en liaison avec le patrimoine et d'organiser des manifestations pour récupérer des fonds. Je sais que les autres associations Lengronnaises sont prêtes aussi à donner un coup de main et cela permettra d'effectuer les travaux par tranches »."

Spectaculaire repose de la pointe de l'église Notre-Dame de Grâces de Lille (Photo).

Personne ne geint et tout le monde se bouge dans ces exemples. Et chez vous, chez nous, qui fait quoi pour nos églises?


Bonne nouvelle : la Turquie refuse le "club chrétien"

Faut-il croire que ce pays musulman va enfin cesser vouloir quitter son continent pour continuer à forcer une entrée contre nature dans une terre qui n'a jamais été et n'est pas la sienne, l'Europe?

Tue "L'Union européenne tend à devenir un "club chrétien" qui est "tourné vers lui-même", a déploré aujourd'hui à Davos le vice-premier ministre turc Ali Babacan, en regrettant l'absence de progrès dans le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE.

S'exprimant lors d'un panel au Forum économique mondial à Davos, Ali Babacan a jugé que "la politique de la porte ouverte [n'existait] plus" dans l'UE. "Nous avons toujours pensé que l'Union européenne était un grand projet de paix, et puis le processus d'élargissement s'est purement et simplement bloqué", a-t-il dit.

"L'une des grandes raisons pour lesquelles la Turquie ne peut devenir membre de l'Union européenne est que celle-ci est un club chrétien. C'est à nos yeux très dangereux", a-t-il remarqué.

Ankara a commencé en 2005 les négociations d'adhésion mais le processus est bloqué en raison de l'opposition de plusieurs pays clé comme la France et l'Allemagne qui préfèrent un partenariat privilégié, mais aussi en raison du conflit de Chypre et du manque de progrès dans les réformes intérieures".


Présent a besoin de vous

Je relaie volontiers cet appel de Jeanne Smits, directrice du quotidien catholique Présent :

P "Je viens de faire un chèque de plus de 25 000 euros aux URSSAF pour un «redressement» que par ailleurs, nous contestons, mais que nous avons préféré payer pour ne pas nous exposer à de faramineuses majorations en cas de victoire, au terme d’une longue procédure, de l’Administration. Depuis un an et demi déjà, nous ressentons, à travers les difficultés financières qui frappent cruellement certains de nos lecteurs, les effets de la crise économique, qui transforment un abonnement à un journal en charge parfois trop lourde.

L’explosion de l’information sur internet incite bien des jeunes – pas tous, heureusement ! – potentiellement intéressés par la lecture du quotidien Présent à décliner nos offres d’abonnement. Pourquoi payer ce qu’ils peuvent avoir gratuitement en deux ou trois clics ? (Pourtant une bonne part des informations qu’ils lisent ainsi proviennent de la presse écrite…) En somme, et vous l’aurez compris, Présent se trouve une fois de plus en difficulté. [...] nous faisons face à des charges qui pèsent de plus en plus lourdement sur le travail, à l’augmentation des prix du papier, des tarifs postaux, des coûts de diffusion dans les kiosques. Même si notre situation est assainie à bien des égards, elle est aujourd’hui très fragile. Augmenter nos tarifs d’abonnement ? Nous ne l’avons pas fait depuis de longues années, précisément parce que nous savons ce que représente le coût d’un abonnement dans un budget familial, et aussi parce que nous sommes confrontés à la « concurrence » de l’information gratuite. [...]

Participez à notre souscription permanente : votre aide contribuera à faire face à nos charges, mais elle sera prioritairement utilisée pour aider à abonner des jeunes, des familles, des retraités, des prêtres… qui n’ont pas les moyens de le faire. Vos chèques à « Présent », 5 rue d’Amboise, 75002 Paris. 10, 30, 50 euros et plus : chaque don comptera et nous aidera.

Abonnez un proche. 168 euros pour 6 mois, 27,50 euros par mois par virement mensuel (téléphonez au journal pour obtenir le formulaire : 01 42 97 51 30)."


Un député tient des propos eugénistes à l'Assemblée Nationale

Lors de la séance du 25 janvier de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi Bioéthique, le député Olivier Dussopt (PS) [mention très insuffisant] a tenu des propos inadmissibles envers les trisomiques si bien que Le Collectif des Amis d’Eléonore  a décidé de saisir la Halde pour propos contraires à la dignité des personnes atteintes de trisomie.

Voici les propos tenus lors du débat autour d'une proposition d'amendement du député UMP Xavier Breton visant "dans un souci d’information complète et objective, à remettre à la femme enceinte une liste des associations spécialisées dans l’accompagnement des patients atteints de l’affection recherchée et de leurs familles"  :

M. Xavier Breton. Les mots « dépistage systématisé » et « avancée » employés par Mme la ministre posent question. Je ne considère pas comme une avancée le fait que 90 % des enfants trisomiques à naître soient supprimés. Les femmes enceintes doivent avoir une vraie liberté de choix, sans subir de pressions.

M. Marc Le Fur. Au fil du temps s’est organisée une forme d’eugénisme ; je crains que ce texte, involontairement, n’y concoure. En fait, c’est la trisomie 21 qui est visée. Or lorsqu’elle est dépistée, les femmes se voient privées de choix : l’avortement est systématiquement proposé. Nous devons nous interroger sur la systématisation d’une pratique qui se traduit par un taux d’avortement de 96 % (...)

Olivier Dussopt M. Olivier Dussopt. Je rejoins la position de Mme la ministre. Là encore, il est intéressant de se reporter à l’exposé des motifs : lorsque je lis que l’objectif est de permettre à une femme enceinte dont l’enfant à naître serait atteint d’une pathologie de quasi-systématiquement rencontrer « une famille dont un membre est atteint de cette maladie », je m’inquiète des pressions susceptibles d’être exercées sur cette femme pour la convaincre qu’il peut être merveilleux d’avoir un enfant handicapé ou atteint d’une pathologie lourde. Quand j’entends que « malheureusement » 96 % des grossesses pour lesquelles la trisomie 21 est repérée se terminent par une interruption de grossesse, la vraie question que je me pose c’est pourquoi il en reste 4 %.

M. Philippe Gosselin. L’ajout que propose le rapporteur évite de donner à la disposition proposée par l’amendement un caractère systématique : la remise d’une liste d’associations peut contribuer à éclairer le choix, mais la femme enceinte n’est aucunement tenue de l’accepter. Je regrette que M. Dussopt ait tenu des propos à caractère eugéniste, mais ils ont sans doute dépassé sa pensée (...)

M. Philippe Meunier. Quel que soit le choix des parents, il n’est pas question de porter sur eux un jugement moral. Il est cependant normal qu’ils puissent recevoir une information. Le fait que l’un d’entre nous ait pu dire que les 4 % de fœtus trisomiques qui ne sont pas éliminés sont encore 4 % de trop est bien la preuve de la pression sociale dont parlait Xavier Breton (...)

M. Olivier Dussopt. Je comprends que ma position radicale puisse susciter quelque émotion, mais il ne faut pas me faire dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai jamais dit que les 4 % d’enfants qui naissent malgré la détection de la trisomie sont des enfants en trop, mais qu’à titre personnel, je m’interroge sur les motivations qui peuvent conduire des parents à faire ce choix. Cela ne veut pas dire que je juge ce choix.


"En France, c’est dans la rue que se mesurent encore les rapports de force, ou plus exactement de motivation"

Mplv En quelques jours, les défenseurs de la vie ont fait la démonstration de la complémentarité de leurs actions. La marche pour la Vie, rassemblant plusieurs dizaines de milliers de personnes le 23 janvier, a permis de fissurer le silence médiatique dont est victime la cause de la défense du respect de la Vie. Deux jours après, la mobilisation des 700 militants de l'ADV devant le Sénat pour un spectaculaire "happening" concluait un travail de fond remarquable de cette association qui a contribué à éclairer nombre d'hommes et de femmes politques sur l'euthanasie. 

Tugdual Derville, délégué général de l'ADV, déclare d'ailleurs dans une tribune sur Liberté Politique :

Adv "(...) Être présent, à proximité immédiate de l’évènement, c'est-à-dire dans son temps et dans son lieu avec des images fortes, permet d’offrir l’illustration d’une cause. C’est la raison des 30 « happenings » du 14 janvier en régions et de celui, spectaculaire, du 25 à Paris. En France, c’est dans la rue que se mesurent encore les rapports de force, ou plus exactement de motivation (...)"


Euthanasie : Tugdual Dervile analyse le vote par le Sénat

Dans une tribune sur Liberté Politique, Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les droits de la vie (ADV), revient sur le rejet de la proposition de loi par le Sénat :

Tugdual derville "(...) Finalement, 21 centristes sur 29 ont rejeté l’euthanasie laissant seules leurs collègues Muguette Dini et Valérie Létard. Et seuls trois UMP ont voté l’euthanasie : Alain Fouché, Christian Demuynck et André Villiers, trois autres s’abstenant : Catherine Procaccia, Sylvie Goychavent et Dominique Braye, tandis que les 141 autres rejetaient le texte.

La gauche restait presque unanime [pour l'euthanasie, NDPC], à l’exception de Virginie Klès (PS) qui s’est opposé à l’euthanasie, de deux autres socialistes, qui se sont abstenus (Samia Ghali et Claude Jeannerot) de même que quatre communistes (Nicole Borvo Cohen-Seat, Michelle Demessine, Evelyne Didier et Gélita Hoarau). Quand au groupe des radicaux qui réunit des sénateurs de gauche et de droite, il est resté partagé. À titre d’exemple, Jean-Pierre Chevènement a voté l’euthanasie, mais ni Jean-Marie Bockel, ni Gilbert Barbier, l’un des leaders de l’opposition à ce texte. Parmi les non-inscrits Sylvie Desmarescaux avait fait projeter à ses collègues le récent film Les Yeux ouverts (tourné dans une maison médicale de soins palliatifs) la veille de l’examen du texte à laquelle elle s’est logiquement opposée comme Bruno Retailleau, Philippe Darniche et Alex Türk.

À l’image de Marie-Thérèse Hermange (UMP) et de Gilbert Barbier (radical), quelques sénateurs très mobilisés ont su entraîner les hésitants par une expertise pointue. Plusieurs parlementaires se sont exprimés avec force contre le texte comme Jean-Louis Lorrain (UMP), André Lardeux (UMP), Bruno Retailleau (non inscrit), Anne-Marie Paillé (nouveau centre) ou Bernadette Dupont (UMP) (...)" 


Retraite par répartition ou par capitalisation ?

Dans L'Homme nouveau, Benjamin Guillemaind tente de résoudre le problème :

R "C’est un vieux débat qui oppose les partisans des deux formules pour financer les retraites. Les difficultés actuelles de la répartition raniment l’intérêt pour la capitalisation. L’histoire va cependant nous éclairer. Après la disparition des corporations en 1791 et de leurs caisses de solidarité, vont se créer entre 1863 et 1900 des caisses de retraites par répartition de type corporatiste [...]. En 1910, un système mixte (répartition et capitalisation) est instauré pour les ouvriers et les paysans, avec cotisation facultative. [...] Puis la loi du 30 avril 1930 instaure les «Assurances sociales», obligatoires pour tous les salariés, financées par les cotisations des salariés et des patrons. [...] Vichy instaure le 14 mars 1941 l’allocation des vieux travailleurs. [...] La loi du 22 mai 1946 créera le régime actuel de répartition : la Sécu. En effet, la capitalisation laissait de mauvais souvenirs : la crise de 29, les emprunts russes, le scandale Stavisky, la chute de valeur des fonds de commerce, qui ruinait les commerçants… Dopée par l’euphorie des trente glorieuses et la démographie positive équilibrant actifs et retraités, la répartition allait de soi.

Plusieurs facteurs allaient la remettre en cause : la chute de la natalité ne permettait plus aux actifs moins nombreux d’assumer la charge du nombre croissant de retraités, du fait de l’allongement de la vie et des progrès de la médecine. La financiarisation de l’économie et de multiples combinaisons comme les fonds de pensions, les assurances-vie, les place - ments spéculatifs offraient à l’épargne capitalisée de bons rendements financiers. Les libéraux, invoquant la liberté du choix, plaidaient l’avantage de l’assurance individuelle près de compagnies d’assurances, à l’affût d’un marché juteux. Toutefois deux éléments importants sont peu évoqués. Face à la concurrence mondiale, les entreprises pour baisser leurs prix et remplacer l’homme mécanisaient à outrance, ajoutant un argument en faveur de la capitalisation. Et le calcul des cotisations sur le salaire réduisait les ressources des caisses. D’où l’idée de les financer par une Contribution sur la Valeur ajoutée par «la machine» (CVA) ou une TVA sociale. Des escroqueries notoires, la dette des États, des faillites spectaculaires comme Enron, Natixis… ruinant les épargnants, l’effondrement des bourses et la mondialisation de l’économie justifiaient à nouveau la répartition : il fallait revenir à la réalité.

P La doctrine sociale chrétienne avait cependant indiqué la voie depuis longtemps : sans entrer dans le détail pour équilibrer les régimes, le futur Paul VI rappelait que «la sécurité sociale qui ne serait qu’un monopole d’État porterait préjudice aux familles et aux professions par le moyen desquelles elle doit avant tout s’exercer». C’est donc en harmonisant libertés et solidarités à ces trois niveaux que la couverture des retraites doit être recherchée. La capitalisation par l’épargne familiale, la solidarité compensatrice minima au sein de la profession et l’État subsidiaire. Alors ? Capitalisation ? Répartition ? CVA ? Les trois, mon général !"


Le pouvoir de nuisance du Hezbollah

Dans l'Homme nouveau, Alain Chevalérias traite l'actualité libanaise :

H "Le 12 janvier, les onze ministres, dont dix membres du Hezbollah ou alliés de ce parti, se retiraient du gouvernement libanais. Le gouvernement tombait. Il faut savoir que le fonctionnement politique du Liban est un paradoxe permanent. Les trois plus grandes communautés, sunnites, chiites et chrétiens maronites, respectant un pacte national, se partagent les portefeuilles de ministres. Bien qu’appartenant à une alliance qui a perdu les élections, le Hezbollah s’est réclamé de ce pacte, pour siéger au gouvernement au nom des chiites.

L Ce n’est pas la seule bizarrerie. Toutes les milices qui occupaient le terrain pendant la guerre civile (de 1975 à 1990) ont été dissoutes. Sauf le Hezbollah qui, sur décision de la Syrie quand elle contrôlait encore le Liban, s’est vu élevé au rang de « Résistance », en l’occurrence contre Israël. Du jamais vu, dans un pays qui dispose d’une armée nationale pour défendre son territoire. Ainsi voit-on le Parti de Dieu capable de déstabiliser le Liban à la fois par le jeu politique et par celui des armes. Cette fois, il a eu recours à la politique. Mais on le sait fourbissant ses armes.

[...] au lendemain de l’assassinat de Rafic Hariri, en février 2005, les Nations unies ont mis sur pied le Tribunal spécial pour le Liban ou TSL. Sa mission consiste à mener une enquête, pour traduire en justice les auteurs de l’attentat. En mai 2009, le Hezbollah est piqué, quand l’hebdomadaire allemand Der Spiegel publie un article affirmant que, pour le TSL, le Parti de Dieu est un organisateur possible de l’assassinat de Rafic Hariri. Le parti chiite fit d’abord le gros dos, mais, prenant la mesure de la menace, le 16 juillet dernier, au cours d’un discours public, son chef, Hassan Nasrallah, attaquait le Tribunal des Nations unies et le déclarait illégitime. [...]

Cependant, le 29 juillet, acculé, par la voix de Hussein Hajj Hassan, «son» ministre de l’Agriculture, le Hezbollah avertissait : «Si l’acte d’accusation, dans l’affaire Hariri, pointe du doigt des membres du Hezbollah ou insinue même qu’ils pourraient être impliqués dans l’attentat du 14 février (2005), le pays sera entraîné sur la voie de troubles et vers une situation difficile». C’était la menace de la reprise de la guerre civile si Saad Hariri, Premier ministre et fils du défunt Rafic, ne dénonçait pas la prétendue «illégalité du TSL». Les partisans du Hezbollah savent son existence menacée. Les autres, ceux qui voudraient un retour à un semblant de légalité au Liban, comprennent l’épreuve de force inévitable. Les deux camps ont engagé la partie de bras de fer."


"Les réseaux cathos"

C'est le titre d'un ouvrage écrit par Marc Baudriller, journaliste à Challenges. Ce blog avait d'ailleurs relayé l'un de ses articles, sur les retraites en monastère des cadres d'entreprises. Le livre parle évidemment du Salon Beige (j'avais rencontré l'auteur il y a presque un an). On y lit notamment :

R "Peut-on être écologiste et convaincu qu'il ne faut rien penser, rien dire et rien faire ? Peut-on être chrétien et convaincu qu'il ne faut rien penser, rien dire et rien faire ? [...]

Lorsque les chrétiens auront abandonné toute velléité de transformer la société, de l'améliorer, d'y augmenter la quantité de bonheur partagée par tous, chrétiens ou non, de rappeler les limites éthiques, les voies de la vie intérieure et du bonheur éternel, lorsque les chrétiens assaillis, attaqués, détestés ici ou là, voire massacrés comme aujourd'hui dans les pays d'Orient, se replieront sur eux-mêmes, lorsqu'ils seront tentés de vivre entre eux, alors, ils auront abandonné leur vocation. Les réseaux cathos, c'est la manifestation d'un idéal, d'une lampe qu'on ne met pas sous le boisseau, comme dit l'Evangile, mais dont on se sert pour éclairer une société trop sombre à bien des égards. Ils croient aujourd'hui comme hier qu'ils gagneront ces batailles pacifiques, parce qu'ils sont les plus faibles. C'est à leurs efforts, à leurs espoirs que ce livre s'attache."


Education : agir vaut mieux que gémir

L'abbé Houard nous adresse cette tribune sur l'enseignement :

E "Dans le combat pour la liberté de l’enseignement dans les années 50, Jean Bouyer, un complice de Monseigneur Cazaux, évêque de Luçon, disait volontiers : «on n’a raison que de ce qu’on remplace». Ainsi pensaient déjà Charles de Montalembert et Lacordaire en ouvrant à grand bruit, en 1831, la première école libre. Ils préparaient le terrain à la loi Faloux qui allait libérer l’enseignement primaire et secondaire en 1850. Plus tard, en juillet 1875, ce fut l’enseignement supérieur. Dès novembre, Monseigneur Freppel, évêque du diocèse, (encore un évêque !) posait les bases de l’Université catholique d’Angers.

Chaque fois, quoique plus ou moins rapidement, le mimétisme a joué. 20 ans pour la liberté des premiers cycles, 100 ans pour l’enseignement supérieur avec l’ouverture d’une université publique à Angers. On pensait (et peut-être espérait-on ?) que cette dernière allait sonner le glas de la précédente. ll n’en fut rien, au contraire. Elle l’a poussée à innover. Tandis que la loi Faure supprimait les facultés pour les remplacer par d’hypothétiques UER (unités d’enseignement et de recherche), la « Catho » mettait en place les premiers instituts universitaires professionnalisés. Et là encore, il n’a fallu que quelques années pour que l’idée germe aussi dans l’enseignement supérieur public !

Au moment où la France doit convenir de la faillite de son système éducatif, le temps paraît venu pour tous les citoyens de mesurer la gravité de l’enjeu et de penser à un remède. «L’éducation est notre avenir» ont clamé ces jours-ci les enseignants. On comprend leur inquiétude. Mais l’enseignement est surtout l’avenir de la France et des petits français, d’où qu’ils viennent.

Lire la suite "Education : agir vaut mieux que gémir" »


Pour que la mort "au champ d'honneur" d'un soldat français ne soit plus une banalité

Un lecteur me transmet cette initiative que je relaie volontiers :

Obsèques "Nous demandons aux dirigeant des télévisions, des radios et quotidiens Français que " la une des Journaux" soit faite "à la mort au champ d'honneur d'un soldat Français". Que cela ne soit plus une banalité reléguée après quelques chutes de neige normales en hiver !!! et quelques autres banalités. Il n'est quand même pas compliqué de présenter ses respect à la famille et rendre hommage aux disparus en énonçant ( son grade, nom et prénom) éventuellement faire une biographie car c'est le minimum que l'ont puisse leur accorder, après tout c'est nous qui avons élu notre Président et son gouvernement et eux qui les ont envoyé au combat au nom de la France."

Pour signer, c'est ici.


Christian Vanneste veut faire le ménage au sein de l'UMP

Interrogé par Nouvelles de France, Christian Vanneste souhaite que Gaylib, mouvement militant pour les "droits" des homosexuels, quitte l'UMP :

Vanneste "L'institution familiale n'est pas faite pour les personnes de même sexe qui choisissent de vivre ensemble. Les préoccupations saugrenues de cette petite minorité d'activistes homosexuels sont, à l'égard des Français, insultantes, je trouve (...) N'acceptons plus que ces bobos nous imposent leurs préoccupations ni actuelles ni nécessaires. Elles ne méritent pas notre attention !

Depuis longtemps, je dis que la présence de Gaylib au sein de l’UMP est une anomalie à laquelle il faudrait mettre un terme. Qu’il y ait des libéraux à l’UMP ne me pose pas de problème mais le libéralisme ne consiste pas à faire n’importe quoi. La liberté ne doit pas aller contre l’intérêt général et je peux vous assurer que cette minorité qui s’exprime au travers de ce groupuscule ne correspond pas à l’intérêt général (...)

Dans « Gaylib », il y a « lib » et je trouve scandaleux qu’un mouvement qui se prétend favorable aux libertés soit si hostile à la liberté d’expressionGaylib passe son temps à réclamer l’exclusion de ceux qui ne pensent pas comme ses membres. Je crois pour ma part que la liberté d’expression est un fondement de la liberté. Qu’un groupuscule à ce point intolérant puisse faire partie de l’UMP est révoltant. Ça n’est pas parce qu’ils défendent l’homosexualité que je demande leur exclusion mais à cause de leurs demandes répétées d’exclure du parti toutes les personnes qui ne pensent pas comme eux. Même si je pense que leurs idées ne sont pas celles de nos électeurs…"


"Mariage" homosexuel : réaction du MPF

Le secrétaire général du Mouvement Pour la France (MPF), Patrick Louis communique à propos de la décision du Conseil Constitutionnel :

Patrick louis "(...) Le Mouvement Pour la France (MPF) salue la déclaration du Conseil Constitutionnel, mais rappelle que la décision finale à la question de la légalisation du mariage entre deux personnes de même sexe appartient désormais aux députés et sénateurs, dans le cas où ils viendraient à déposer une nouvelle proposition de loi.

Le MPF appelle donc tous les parlementaires de la Majorité à faire preuve de courage en refusant de céder aux pressions des lobbies communautaires. A contrario, cela constituerait un aveu d’électoralisme à 15 mois de l’élection présidentielle.

Lors de la campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy s’était engagé devant les Français à s’opposer à la légalisation du mariage homosexuel, et par voie de conséquence à l’adoption d’enfants par des couples de même sexe."


Pirouette de l'UE

L'UE va condamner par une déclaration la persécution des chrétiens en Orient, sans citer ni les chrétiens, ni l'Orient. Le projet pourrait ressembler à ça :

"L'UE condamne fermement la violence récente et les actes de terrorisme visant des lieux de culte et de pèlerinage. Aucun endroit au monde n'est exempt du fléau de l'intolérance religieuse. La protection de leurs citoyens, y compris les personnes appartenant à des minorités religieuses, est le devoir premier des Etats".

Ils pourraient faire encore plus bref et plus vague, comme :

"Ce n'est pas gentil de tuer les gens".


Le régime des intermittents, boulet de l'Unedic

Lu sur Capital :

"Le régime des intermittents plombe chaque année les comptes de l'assurance-chômage. Le déficit de cette branche a dépassé 1 milliard d'euros en 2009, d'après le dernier bilan, que s'est procuré Les Echos. Soit presque autant que le trou total de l'Unedic cette année là (1,17 milliard) (...)

Pourtant, ce régime ne figure pas au menu des négociations sur l'assurance chômage, qui ont débuté cette semaine. D'après Les Echos, le gouvernement préfère garder le silence sur cette situation, se rappelant le conflit de 2003 lié à l'indemnisation des intermittents."


Expérimentation sur l'embryon : de la clause de conscience à l'interdiction totale

Communiqué de Choisir la vie :

C "Dans la nuit de mercredi à jeudi, la commission spéciale de révision des lois de bioéthique à l’Assemblée a adopté un amendement tendant à poser le principe d’une clause de conscience pour les soignants et les chercheurs amenés à travailler sur les embryons et cellules souches. Ainsi, "Aucun chercheur, aucun ingénieur, technicien ou auxiliaire de recherche quel qu’il soit, aucun médecin ou auxiliaire médical n’est tenu de participer à quelque titre que ce soit aux recherches sur des embryons humains ou des cellules souches embryonnaires autorisées".

L’association Choisir la Vie salue ce maintien de la liberté de conscience des soignants et chercheurs mais estime qu’une telle clause est parfaitement insuffisante dès lors que la commission persiste à renouveler les dérogations entourant le principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon. L’association Choisir la Vie encourage la recherche sur les cellules souches adultes qui a déjà fait preuve de son efficacité. Elle sollicite l’interdiction de toute expérimentation sur l’embryon sans aucune dérogation."


L'islamisation de Force Ouvrière

Trouvé sur Riposte Laïque, ce calendrier 2011 proposé par FO métaux du Val de Seine :

CQu’on en juge : destiné à des gens qui vivent en France, qui travaillent en France [...] ce calendrier représente trois photos de mosquées, avec au premier plan de l’une d’entre elles trois Belphégor en noir, vision horrifique des femmes donnée à admirer… Quant au texte… de quoi faire se lever sur leur tête les cheveux des plus tolérants des hommes. Il y a bien -quelle complaisance !- une petite colonne 2011 avec les principaux jours fériés français (fort utiles pour savoir quand on travaille ou pas dans une entreprise) mais la colonne de droite présente la date musulmane (d’une utilité indéniable quand on vit en France), "1432-1433" et dessous la liste des évènements musulmans, écrits en arabe"


En Russie aussi...

L'AFP nous signale que :

"La piste d'un Russe converti à l'islam wahhabite se précisait vendredi quatre jours après l'attentat qui a fait 35 morts à l'aéroport de Moscou (...)

L'individu, Vitali Razdoboudko, 32 ans, était connu de la police depuis plusieurs années et sa conversion à l'islam lorsqu'il était étudiant à l'université technique de Piatigorsk, dans la région de Stavropol, au pied du massif du Caucase. Autre révélation, selon Kommersant, Vitali Razdoboudko a été converti à l'islam par un imam russe, Anton Stepanenko, qui était connu de la police (...)"


"Mariage" homosexuel : réactions des AFC

Dans un communiqué :

Afcmariage2011 " (...) Pour la CNAFC, cette décision confirme que le mariage bénéficie d'un traitement différent en étant réservé aux couples formés d'un homme et d'une femme, car la force de l'engagement qu'il représente et sa portée pour le bien des personnes et pour le bien commun est réelle.

La CNAFC réitère avec force sa demande de clarifier les différents types d'union et renouvelle sa proposition d'inscrire précisément dans le code civil le mariage comme union d'un homme et d'une femme."

Afc 2 


Christine Boutin: "C'est à l'UMP de lancer le débat sur le mariage homosexuel"

Interrogée par JDD.fr :

Boutin Quelle est votre réaction à la décision du Conseil constitutionnel?
Cette décision n’est pas surprenante. Je n’étais pas du tout inquiète. C’est une réponse en droit. Le mariage est fondé depuis le code civil sur un homme et une femme. Neuf sages, aussi sages fussent-ils, ne peuvent pas se substituer à l’Assemblée et au Sénat dans un régime démocratique.

En ce moment, avec Jean-François Copé, l’UMP dit vouloir ouvrir les débats et briser les tabous. Pensez-vous que le législateur doit s’emparer de cette question du mariage homosexuel?
C’est à l’UMP de lancer ce débat. Moi, je suis au parti chrétien démocrate [un parti membre associé de l’UMP] et nous apporterons notre pierre à l’édifice si le débat est lancé (...)

Je suis naturellement opposé au mariage homosexuel. Je n’ai pas changé de position.

 Pourquoi?
Je pense que c’est une porte ouverte à l’adoption. L’intérêt de l’enfant est d’avoir un papa et une maman. C’est aussi simple que cela (...).

Si vous aviez l’assurance que le mariage homosexuel n’ouvrait pas vers des droits à l’homoparentalité, seriez-vous pour le légaliser?
Non. Il y a des logiques qu’on ne peut pas arrêter. Quand il y a une faille dans une digue, la mer s’engouffre et la digue rompt. C’est la même chose. J’ai beaucoup d’amis homosexuels et beaucoup ne réclament pas le mariage. 

Au nom de quoi doit-on refuser à un couple ce que l’on accorde à un autre?
Regardez quelle est l’origine du mariage civil. Pourquoi la Révolution a-t-elle institué le mariage civil qui est pourtant un acte très intime, très personnel ? Pourquoi la vie privée a été consacrée par la Révolution ? Tout simplement parce que l’engagement d’un homme et d’une femme devant la société assure, dans la très grande majorité des cas, la pérennité de l’Etat. En contrepartie de cet engagement à participer à cette pérennité, il y a eu un mariage civil. Jusqu’à présent, un enfant est créé par un homme et une femme.

Vous ne faites pas mystère de votre foi et pourtant vous n’invoquez pas de raisons religieuses à votre refus du mariage homosexuel mais celles des révolutionnaires?
Effectivement. Ce n’est pas du tout ma foi qui me conduit à prendre cette position. C’est la réalité historique, biologique, psychologique. Pas du dogmatisme ou de l’idéologie.


La laïcité n'est pas naturelle à l'islam puisque l'islam confond temporel et spirituel

Marine Le Pen, présidente du Front national, a déclaré :

M "Je pense que la France peut être laïque parce qu'elle est chrétienne de culture, et on s'aperçoit d'ailleurs que les pays musulmans ont les plus grandes difficultés à être laïcs. Les pays musulmans qui sont laïcs l'ont été en général par la force [...] La laïcité n'est pas absolument compatible... pas naturelle, avec l'islam, puisque l'islam confond le spirituel et le temporel".

"Mon propos n'est pas de lutter contre les religions, mon propos c'est de dire: en France pas d'Etat dans l'Etat. La France est la France. Elle a des racines chrétiennes, c'est ainsi, c'est ce qui fait aussi son identité. Elle est laïque, et nous tenons à cette identité et nous ne permettrons pas que cette identité soit modifiée".


400 000 personnes à la March for Life

Il y avait tellement de monde

"que les autorités catholiques ont été obligées de créer un second lieu de rassemblement pour la messe matinale, et qu’ainsi deux messes ont été célébrées l’une au Verizon Center et l’autre au D.C. Armory qui ont rassemblé 27 000 jeunes !"

B  «Si ce n’est pas un bébé, alors vous n’êtes pas enceinte ».


Après le Mediator, le scandale sanitaire des cellules souches embryonnaires ?

De Pierre-Olivier Arduin sur Liberté politique :

C "Une étude américaine vient de montrer l’augmentation anormale au sein des cellules souches d’origine embryonnaire d’aberrations génétiques associées au risque de cancer. En pleine tourmente de l’affaire du Mediator, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) prendra-t-elle le risque d’autoriser le premier essai clinique chez l’homme utilisant ces cellules ? [...]

C’est que la principale crainte soulevée par ce type d’expérience sur l’être humain est la possible induction de cancers retrouvés dans plusieurs études menées chez l’animal. «Les recherches sur les animaux ont montré que lorsque l’intégralité des cellules souches injectées n’avaient pas été transformées en cellules spécialisées au préalable, des tumeurs se formaient», prévient George Uzan, spécialistes de ces questions à l’Inserm. Le triomphalisme n’est donc pas de mise.

Et ce d’autant moins qu’une étude récente parue au début de l’année dans la revue Cell Stem Cell vient de fournir à la communauté scientifique une explication de ce potentiel tumorigène des cellules embryonnaires. Jusqu’à présent, plusieurs équipes avaient démontré l’existence d’anomalies chromosomiques dans les cellules souches d’origine embryonnaire. [...] 

Mais en pleine tourmente de l’affaire du Mediator, qui prendra le risque de signer l’autorisation ? Xavier Bertrand, le ministre de la Santé, l’a dit, notre police de la santé a failli gravement à sa mission de prévention et de veille sanitaire dans le cas du Mediator."


Un député UMP reconnait que la France a développé une pratique eugéniste par rapport à la trisomie 21

Lors de la séance du mercredi 19 janvier de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi Bioéthique, le député UMP Paul Jeanneteau (mention assez bien) regrette que la mission d’information, ne se soit pas saisi du problème de la pratique eugéniste concernat la trisomie 21 : 

Paul-Jeanneteau "Sur cent diagnostics de trisomie, 96,5 aboutissent à une IMG. Je ne porte aucun jugement de valeur sur la décision des couples. Chacun choisit de manière libre, en fonction de sa culture, de ses convictions et des circonstances, mais, pour le législateur, il est manifeste qu’on a développé en France une pratique eugéniste par rapport à la trisomie 21. Le Conseil d’État et le Premier ministre l’ont également relevé, quoi qu’en dise Mme Berra. Il aurait été intéressant que notre mission d’information, qui a beaucoup travaillé sur la bioéthique, se saisisse du sujet."


L'interdiction du "mariage" entre personnes du même sexe est conforme à la Constitution française

C'est la décision que vient de rendre le Conseil Constitutionnel dont voici un extrait du communiqué :

"(...) Il était soutenu que l'interdiction du mariage entre personnes du même sexe est contraire à l'article 66 de la Constitution, à la liberté du mariage, au droit de mener une vie familiale normale et au principe d'égalité devant la loi (...)

(...) la liberté du mariage n'interdit pas au législateur de définir les conditions pour pouvoir se marier dès lors que ces conditions ne sont pas contraires à d'autres exigences constitutionnelles, c'est-à-dire au droit de mener une vie familiale normale et au principe d'égalité.

S'agissant du droit de mener une vie familiale normale, le Conseil constitutionnel a rappelé qu'il résulte du Préambule de la Constitution de 1946. Cependant, ce droit n'implique pas que les couples de même sexe puissent se marier. Ces couples sont libres de vivre en concubinage ou de conclure un pacte civil de solidarité (PACS).

S'agissant du principe d'égalité, le Conseil a jugé qu'en maintenant le principe selon lequel le mariage est l'union d'un homme et d'une femme, le législateur a, dans l'exercice de sa compétence, estimé que la différence de situation entre les couples de même sexe et les couples composés d'un homme et d'une femme pouvait justifier une différence de traitement quant aux règles du droit de la famille. Il n'appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en cette matière, de cette différence de situation."  

Il faudra toutefois se montrer vigilant car le Conseil Constitutionnel  s'en remet aux politiques en renvoyant la responsabilité de décider d'un éventuel changement dans la législation au Parlement. Il faudra s'en souvenir lors des prochaines législatives en consultant ceci.


Les allocations familiales ne sont pas "étatistes"

Suite à l'analyse d'Yves Daoudal de la semaine dernière reprise sur ce blog, un commentateur avait qualifié ici-même les allocations familiales d'étatistes (celui de PG). Dans son hebdomadaire, Daoudal réplique :

A "Le lecteur distrait peut se dire qu’il y a du vrai dans ce raisonnement. Pourtant il est faux d’un bout à l’autre. Il est faux dans l’opposition qui est faite entre étatisme et libéralisme, comme s’il n’y avait pas d’autre voie. Il est faux dans l’affirmation que les allocations familiales sont étatistes. Certains idéologues libéraux ne sont sans doute pas partisans des allocations familiales, mais ce n’est pas une preuve que celles-ci soient le fruit d’une «redistribution étatique et socialisante». [...]

Les allocations familiales n’ont pas été inventées par le régime de Vichy, ni par un autre régime. Il s’agit d’une initiative privée. [...] En 1891, Léon Harmel est l’un des premiers lecteurs de l’encyclique Rerum novarum de Léon XIII. En fait il a déjà institué dans son entreprise diverses structures, dont des caisses de soutien mutuel, qui anticipaient (et ont inspiré) l’encyclique. En 1891, pour répondre précisément au voeu de Léon XIII sur le juste salaire, il décide d’instaurer dans son entreprise un «sursalaire familial» : une allocation versée en sus du salaire aux ouvriers qui ont des enfants en bas âge ; bref, des allocations familiales au sein de l’entreprise. [...] Dans ces années-là, un jeune salarié d’une entreprise de chaudronnerie de Grenoble, Emile Romanet, fréquente le cercle Saint-Bruno. On y étudie l’encyclique de Léon XIII, et il s’intéresse particulièrement à la question de la famille et à celle du juste salaire. Il finit par conclure qu’il faut compléter le salaire en fonction des charges de famille. En 1897 il devient co-patron de l’entreprise. Son idée chemine, et en 1915 il fait une enquête pour déterminer ce que sont les besoins des familles selon le nombre d’enfants. En 1916, en accord avec l’autre co-patron (l’héritier du fondateur), il institue les allocations familiales dans l’entreprise. Puis il convainc le syndicat des constructeurs, mécaniciens, chaudronniers et fondeurs de l’Isère de faire de même: le 29 avril 1918 est créée une «caisse de compensation». Les allocations familiales sont nées.

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L'UE finance le lobby homosexuel au Cameroun, où l'homosexualisme est illégal

Lu dans Daoudal Hebdo :

C "L’Union européenne ne sachant pas quoi faire avec tout l’argent que nous donnons, elle le distribue généreusement aux quatre coins du monde. Mais de façon ciblée. Pour faire avancer l’idéologie de la culture de mort sous tous ses aspects. Par exemple, elle a décidé de subventionner un lobby homosexualiste au Cameroun. Or, au Cameroun, l’homosexualité est hors la loi. Et le gouvernement camerounais proteste contre cette ingérence européenne. [...] début janvier, l'association camerounaise Sidado (Adolescents contre le sida) a reçu de l'UE à Yaoundé un financement de 200 millions de francs CFA (300 000 euros), non pas pour lutter contre le sida, mais pour un «projet d'assistance et d'encadrement des minorités sexuelles». [...]

Le 13 janvier [...] le ministre des Relations extérieures, Henri Eyebe Ayissi, a convoqué le chef de la délégation de l'Union Européenne au Cameroun, Raoul Mateus Paula, pour lui signifier «la désapprobation du gouvernement face au financement des associations “qui violent la lois camerounaises”». [...] Ce qui est subventionné est donc le «Projet d’assistance et d’encadrement aux minorités sexuelles»: le Paemh. On remarque que le sigle devrait être Paems. Mais l’Union européenne a demandé que «minorités homosexuelles» soit modifié en «minorités sexuelles». Parce que tous les genres de genre doivent y être inclus… [...]

Et dix ONG «spécialisées dans la défense des droits de l'homme et la lutte contre le VIH» ont publié un communiqué commun pour demander au gouvernement de « reconsidérer » sa position et de «faire preuve de cohérence politique», en respectant «les engagements pris délibérément au niveau international» en matière de défense des droits de l'homme et de lutte contre le sida… En revanche, la Ligue pour l'Éducation de la Femme et de l'Enfant, présidée par Pauline Biyong, personnalité célèbre et respectée au Cameroun, «félicite, encourage et soutient le gouvernement» : «L'homosexualité est interdite par nos lois, contre nos moeurs, et va à l'encontre de nos convictions religieuses. Nous félicitons notre Chef de l'État pour avoir pris cette courageuse et légitime position.» Et la conférence épiscopale du Cameroun, dans le communiqué final de son assemblée annuelle, a déclaré :

«Les évêques, ayant appris l’octroi d’un important don en argent par l’Union européenne à des associations d’homosexuels au Cameroun, disent leur désapprobation et leur indignation. Ils réaffirment la doctrine traditionnelle de l’Eglise : Dieu est amour ; il veut que l’homme vive de cet amour. L’amour peut s’exprimer dans le couple de l’homme et de la femme unis dans le mariage. Les évêques exhortent les fidèles chrétiens et tous les hommes de bonne volonté à rester fidèles à cet engagement qui élève l’être humain.»"


Le suicide des agriculteurs, un drame méconnu

Lu sur Novopress :

A "entre 400 et 800 paysans se suicident par an, soit un taux environ 3 fois supérieur à celui des cadres.  Ces réactions de désespoir n’étonnent pas au regard des conditions de travail des exploitants agricoles : cadences infernales, stress, aléas des récoltes, solitude, absence de loisirs…

Par ailleurs, la volatilité des prix du marché agricole, soumis lui aussi à la spéculation, ne fait qu’aggraver la santé psychique des paysans, les poussant à commettre l’irréparable. De nombreux exploitants travaillent ainsi à pertes, n’arrivent pas à s’en sortir financièrement et s’endettent. La situation est si dramatique que le nouveau président de la FNSEA, le puissant syndicat agricole, en a fait l’une des priorités de son mandat."

En novembre, Benoît XVI avait rappelé l'importance de l'agriculture, estimant sa relance décisive.


Les problèmes liés à l'accouchement sous X se retrouvent dans la FIV

De Jeanne Smits :

X "Un rapport parlementaire et une jurisprudence inattendue : deux faits se télescopent ces jours-ci pour en finir, en France, avec l’accouchement « sous X », qui permet à une femme de mettre au monde son enfant de manière anonyme et ainsi le confier à l’adoption. C’est une possibilité offerte dont on sait qu’elle sauve des vies, en évitant des avortements : quelque 600 femmes y ont recours chaque année. En regard des plus de 200 000 « IVG » par an, c’est peu. Mais cela reste une vraie solution à une détresse ou une impréparation réelle.

Voilà cependant que par une décision de la cour d’appel d’Angers, un couple de grands-parents, Pascal et Isabelle Oger, vient d’obtenir l’annulation du statut de « pupille de la nation » du bébé de leur fille, qui avait pourtant accouché sous X en juin 2009. La Cour leur a confié la garde de leur petite-fille, à charge pour eux de requérir l’ouverture d’une tutelle, après que le lien familial a été prouvé à la suite d’analyses sanguines. [...] Il faut bien reconnaître que la reconnaissance du fait biologique et des liens familiaux unissant cette fillette et ses grands-parents qui ne demandent qu’à l’aimer a le mérite de tenir compte à la fois de la réalité, et encore du bienfait pour l’enfant de connaître ses origines et d’être élevé par les siens plutôt que par des étrangers. [...]

Quasiment au même moment, une parlementaire UMP, Brigitte Barèges, vient de remettre au Premier ministre un rapport proposant de lever partiellement l’anonymat des femmes accouchant sous X [...]. L’opposition des associations pro-vie à ce projet se comprend parfaitement : comment convaincre une jeune fille enceinte qui refuse ou qui n’est pas du tout en mesure d’accueillir son enfant de ne pas avorter, si elle craint en accouchant d’être rattrapée tôt ou tard par son histoire ? Même une représentante du Planning familial dit craindre des «accouchements clandestins», voire des «infanticides». Faut-il pour autant négliger la souffrance des enfants nés sous X ? La question se pose. Voilà en tout cas un dossier qui est singulièrement compliqué par la légalité de l’avortement…

Mais c’est aussi un dossier très hypocrite. A une tout autre échelle, dans le cadre des fécondations in vitro avec donneurs, ou encore des inséminations artificielles, ce sont des milliers d’enfants et même des centaines de milliers de personnes à travers le monde qui se savent issus, non pas de l’union, fût-elle sans lendemain, d’un homme et d’une femme de chair et de sang qui, peut-être, s’aimaient, mais de techniques médicales dignes de la reproduction animale. Il paraît que c’est invivable. Un forum internet vient précisément de s’ouvrir aux Etats-Unis où ces gens devenus, pour nombre d’entre eux, adultes, peuvent exprimer leur désarroi et leur colère. Alors pourquoi s’attaquer d’abord au « sous X », qui sauve des vies et qui reste riche du don fait par la mère qui n’a pas voulu faire supprimer son enfant, et laisser se multiplier à l’infini la négation de la filiation naturelle et du véritable «intérêt supérieur de l’enfant» ?"


"N'ayons pas peur de la richesse"

Un article de la revue Palabra Nueva (Nouvelle Parole), de l'archevêché de La Havane, dirigé par le cardinal Jaime Ortega s'intitule "N'ayons pas peur de la richesse" :

O "L'émergence de nouveaux riches peut représenter un défi d'ordre éthique, mais l'étendue de la pauvreté n'en présente pas moins un défi, voire un danger pour notre société".

"S'opposer au riche seulement parce qu'il est riche - alors qu'il n'est pas si riche que cela, qu'on ignore comment il l'est devenu ou ce qu'il fait de cette richesse - peut provenir d'une conviction idéologique erronée ou tout simplement de la jalousie, entre autres raisons".

"le plus petit écart du modèle économique général représente pour certains un péché social terrible, un vice répugnant qui mérite punition ou, au moins, la mise en doute de l'honnêteté de la personne concernée".

[Pourtant] "le mal n'est pas dans la richesse ou dans la pauvreté mais dans la façon de vivre ces réalités [...] si l'on peut douter de l'origine de beaucoup de richesses, il ne convient pas de douter de la bonne origine de tant d'autres et du bon usage qu'en font leurs propriétaires".


Quant une sénatrice UMP rêve d'un manuel d’histoire franco-africain

Il s'agit de Fabienne Keller, sénatrice UMP du Bas-Rhin qui a été missionnée par la délégation sénatoriale à la prospective. Elle vient de remettre aujourd'hui un rapport sur "l’avenir des années collèges dans les quartiers sensibles" et propose à cette occasion de créer le premier ouvrage scolaire franco-africain :

FabienneKeller1 "Je fais un rêve : qu’un livre d’histoire puisse être écrit entre les pays d’Afrique, et du Maghreb en particulier, et la France. J’ai croisé beaucoup de jeunes, enfants de la 2ème et 3ème génération, qui ne peuvent pas se référer à une culture qui n’est pas la leur, celle du pays de leurs parents et grands-parents. Ils n’ont pas les repères de la culture de départ. En même temps, ils n’arrivent pas totalement à acquérir la culture du pays où ils sont nés, la France. Parce qu’on nie leur histoire personnelle, et parce qu’on ne leur parle pas de leur passé. Au sein de ces familles, c’est un sujet très peu abordé."


Les chemins de la liberté, remède contre le communisme

A marche forcée Le film Les chemins de la liberté de Peter Weil vient de sortir. Il s'agit de l'adaptation du livre A marche forcée de Slawomir Rawicz publié en 1956 racontant l'histoire de la marche de prisonniers échappés d'un camp soviétique.

L’histoire est parmi les plus hallucinantes épopées jamais racontées. En 1940, sept prisonniers parviennent à s’échapper du goulag où ils sont retenus au fin fond de la Sibérie. Sans eau, sans provision ou presque, sans carte ni équipement, ils parcourent près de 6 500 kilomètres à pied en deux ans pour atteindre l’Inde, après avoir traversé la Sibérie, le désert de Gobi, le Tibet puis l'Himalaya.

Chemins de la liberté 
Pour l'avoir vu dès sa sortie, je peux conseiller à chacun d'y aller. Bien qu'il s'agisse finalement que d'une longue marche, les images sont magnifiques, l'histoire est extraordinaire. Et surtout, pour une fois que le cinéma montre toute l'horreur et l'inhumanité du communisme "intrinsèquement pervers" (Pie XI, Divini Redemptoris, 1937) sans que le film soit boycotté comme l'avait été Katyn en France, profitons-en ! 


La majorité des Américains est désormais pro-vie

De Daniel Hamiche sur Nouvelles de France :

L "En mai 2010, un sondage Gallup montrait que 47% des Américains se disaient pro-vie alors que 45 % des sondés se reconnaissaient pro-“choix” (c’est-à-dire favorables à l’avortement). Le même institut de sondage, au début de cette année, signalait un fléchissement des pro-choix : ils n’étaient plus que 41% des sondés (- 4 points), alors que le pourcentage des pro-vie demeurait stable.
L’intérêt du sondage Fox News est de montrer que désormais les Américains pro-vie constituent une majorité absolue, puisque 50% des sondés du 21 janvier se reconnaissent pour la défense de la vie alors que seuls 42% se disaient encore favorable à l’avortement.

En fonction de l’appartenance ou de l’inclination partisanes, les résultats sont aussi très révélateurs. 69% des électeurs Républicains se disent pro-vie (seuls 26 % se définissent comme pro-choix). Chez les Démocrates, une majorité se déclare pro-choix (59%), mais les électeurs Démocrates pro-vie constituent une majorité non négligeable : 32%, c’est-à-dire près du tiers de l’électorat. Un pourcentage sur lequel devraient réfléchir les caciques du parti Démocrate…"