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"12 mesures pour 2012": 8e mesure
Un porte-avions, pour quoi faire ?

Le Lundi de Pentecôte travaillé devant la justice

L La journée de solidarité en faveur des personnes âgées serait contraire à la Constitution, affirme un salarié, qui a porté l'affaire devant les prud'hommes d'Angers. Le parquet admet «un doute sérieux». Délibéré aujourd'hui. Me Bertrand Salquain, qui a plaidé l'affaire fin janvier, estime qu'il y a de fortes chances pour que les juges transmettent l'affaire à la Cour de cassation.

Un salarié, cariste dans une filiale du groupe Carrefour, à Cholet,Thierry Jeanne, se bat contre ce fameux lundi de Pentecôte, refusant ce «travail forcé». Le lundi de Pentecôte chômé, instauré par la loi de 2004, est devenu une journée de solidarité. Cette fameuse journée se traduit par 7 heures de travail «gratuit» des salariés et le versement de 0,3 % de la masse salariale des entreprises à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie. En 2008, la loi a été réformée et les entreprises sont libres de choisir le jour qui leur convient pour cette fameuses "journée de solidarité".

Commentaires

Philippe Edmond

Une seule solution, déplacer cette journée de solidarité au 14 juillet. De nos jours il n'y a plus aucune raison de ne pas travailler un jour pareil.

Bergstein

D'un simple point de vue juridique, il est évident que le seul fait de contraindre une personne à un travail sans salarier ce travail, est constitutif de l'esclavage (dans sa définition juridique).

L'Etat peut imposer, même à 100 %, le salaire d'une journée de travail; mais ne peut pas faire travailler "gratuitement" les gens (sauf cas de péril imminent).

Il était temps qu'un salarié soulève l'affaire. Preuve que la quasi-totalité des gens sont déjà esclaves dans leur esprit !

lama12

Juste une remarque : le taux des prélèvements sur les revenus, étant déjà dissuasif en France, imposer à 100 %, ou faire travailler gratuitement, ce qui revient au même, ne peut qu'inciter, soit au travail noir (au moins on sait ce qu'on fait, et ce qu'on gagne) ou à la paresse (autant rester à ne rien faire).

Ci-dessous le compte rendu d'une conférence d'un professeur de philosophie "Pourquoi travailler ?"
http://www.lejsl.com/fr/votre-region/charolais/article/4688226/Pourquoi-travailler.html

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