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Un débat sur l'islam pour financer publiquement de nouvelles mosquées
Islam : pas de débat sur le voile ou le halal, juste les mosquées et les imams

Symposium "12 mesures": 4e mesure

 Mesure4.4
Présentation de la 4e mesure par François Billot de Lochner:


Billot La France se trouve dans une situation financière désastreus
e, que seule l’application de mesures courageuses permettra de résorber. De l'ordre de 1700 milliards d'euros, sa dette publique compromet très gravement l'avenir de notre pays. Le déficit public « structurel », indépendamment des effets de la crise, est de l’ordre de 50 milliards d’euros. L’objectif doit être de revenir à l’équilibre d’ici à 2016, et à un excédent dès 2017 afin de commencer à rembourser la dette publique.

Les recettes globales devront être majorées d’environ 20 milliards d’euros chaque année par une TVA passant de 19,6 à 21,2 % pour le taux normal (et de 5,5 à 6,5 % pour le taux réduit), et une réduction de 10 % des niches fiscales.

Le rythme de diminution des dépenses devra, lui, être de 7 à 8 milliards d’euros par an, obtenus notamment par la poursuite systématique de la politique de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et des efforts parallèles touchant aux dépenses de fonctionnement et d’investissement. Enfin, deux fonds seront créés, l'un regroupant les activités économiques d’Etat, l’autre son patrimoine immobilier, qui seront cédés en partie à des investisseurs privés, la recette de ces opérations étant affectés au remboursement de la dette publique.

François Billot de Lochner est l'auteur de 12 mesures pour 2012 et l'initiateur d'Audace 2012.

Commentaire du Salon Beige (Nota: exceptionnellement, vos blogueurs commentent eux-mêmes cette mesure, le contributeur extérieur sollicité n'ayant pu nous faire parvenir son avis.)

Nous partageons le constat de M. Billot de Lochner: la dette publique, et plus précisément la dette de l'Etat, a atteint un niveau intolérable. Son caractere attentatoire au Bien commun est illustré par le fait que la seule charge de cette dette est actuellement le deuxième poste budgétaire de l'Etat.

Nous ne pouvons toutefois dire "oui" à cette mesure qu'avec de fortes réserves.

Notre première réserve porte sur le fait qu'elle ne met pas en place un mécanisme permanent pour parvenir à l'équilibre budgétaire: elle repose sur la bonne volonté du politique budget après budget, ce qui décevra forcément. Des pistes existent pourtant, par exemple faire adopter dès 2012 un amendement à la Constitution imposant qu'à l'horizon 2016 les budgets votés soient au minimum à l'équilibre, au regard de prévisions économiques déterminées par un organisme indépendant. Une clause de sauvegarde pourrait permettre de contourner cette règle en cas de crise grave (crash, guerre...).

Notre seconde réserve porte sur le fait que la voie proposée pour le retour à l'équilibre repose à parts presque égales sur la baisse des dépenses et la hausse des prélèvements. Or le taux des prélèvements en France est déja trop élevé. L'Etat doit aligner ses dépenses sur ses recettes (comme le ferait un père de famille), et non "couper la poire en deux". Pour résorber la dette, l'Etat peut et doit réduire, déléguer voire abandonner des pans entiers de son activité: aujourd'hui, moins d'un quart de son budget est affecté à des missions régaliennes.

Le Salon Beige

Commentaires

C.C.

J'ai voté non, pour la bonne raison que ce n'est pas en taxant plus les français que le déficit diminuera. De même, la privatisation a ses limites, notamment pour certains postes comme la santé qui doivent rester sous le contrôle de l'état. D'autre part, la vente de biens immobiliers peut être une idée, mais attention car c'est la porte ouverte aux investisseurs étrangers, au risque de voir notre patrimoine ne plus nous appartenir...

Tétraèdre

Solution= pension universelle à payer par tous de 5% des gains comme cela existe en Norvège et dans un petit nombre de pays Européens

Rob

Je vote non aussi. oui à la suppression de la dette, mais pas comme ça. commençons par arrêter les subventions de toutes les associations, et déjà ce sera un grand gain. si une association ne peut pas vivre de ses "associés" elle n'a aucune raison d'être.
et arrêtons aussi les comités théodule, les subventions dans les pays étrangers... il y a tellement de choses à supprimer avant d'hausser la TVA !!!

PK

Je ne suis pas d'accord avec le moyen : on est le pays déjà le plus ponctionné au niveau des taxes et des impôts : les augmenter est du suicide.

Si le déficit est « structurel », c'est que c'est analysable donc on connait forcément la cause. C'est à la cause qu'il faut s'attaquer sinon on continuera à emplir sans fin le tonneau des Danaïdes !

L'État vit largement au-dessus de ses moyens donc l'État doit revenir à une gestion saine et équilibrée de ses comptes. En grattant, on doit même pouvoir largement épargner et rembourser avec le budget actuel...

Alors, oui pour s'attaquer au problème mais NON sur le moyen.

Emmanuel

Très pertinent commentaire des blogueurs du SB.

Avec des commentaires de ce calibre, plus besoin du contributeurs extérieurs.

Ce sera oui avec sérieuses réserves.

C.B.

J'ai voté "avec réserves" parce que, si je suis assez d'accord pour que l'augmentation des recettes porte sur la T.V.A. (pour laquelle les "exonérés" sont bien moins nombreux -si tant est qu'il y en ait- que ceux qui ne sont pas sollicités pour s'acquitter d'un impôt sur le revenu), j'aimerais des précisions sur la recherche d'un gisement d'efficience du côté des niches fiscales; il me semblerait beaucoup plus efficace:
-que l'état cesse de s'occuper de missions non régaliennes (je pense en priorité à l'éducation: la mise ne place d'un "chèque éducation" ferait très probablement sensiblement baisser la dépense, même si le montant de ce chèque était celui de ce que coûte actuellement un élève de l'enseignement public; entre autres parce que, un tout petit peu au courant de ce que coûte l'éducation de leur progéniture, certains seraient peut-être un peu plus attentifs à ce que font les chéris-mignons en classe)
-que toute subvention, à quelque niveau que ce soit (local, régional, national) à quelque association que ce soit, soit strictement interdite (en maintenant la déduction fiscale actuelle pour les dons aux associations), ce qui obligerait lesdites associations à manifester explicitement au public l'intérêt d'orienter leurs dons vers elles.
Que donnerait une augmentation de 19,6 à 22,6 % pour le taux normal de TVA et de 5,5 à 6 % pour le taux réduit?

athos

je suis très hostiles à la cession aux investisseurs privés du patrimoine immobilier de l'état, qui a vu à chaque des groupes financiers multinationaux se livrer à des transformations plus innoportunes. Voir le problème de la vente future de l'hotel de la marine.

Ethos

Oui, avec la ferme réserve partagée ici.
Nous payons trop d'impôts pour ne plus pouvoir accepter une hausse , car c'est la course dans le mur. N'y sommes-nous pas déjà?
Les 35 heures plombent la productivité du travail en France.
La rigidité du code du travail est d'un age stalinien dont on ne parvient pas à se débarasser.
Le budget de la SS ne peut pas être rétabli en équilibre avec les afflux continus d'immigrés de toute la planète. A quand les martiens aussi?
Les strates surnuméraires des administrations terroriales sont un boulet pour la France qui travaille, la décentralisation est une catastrophe.
L'"économie" souterraine blesse la France en installant un contre-pouvoir très dangereux.
Les gâchis (sinon pire) d'argent public sont innombrables. Nous les connaissons tous. C'est d'abord à cela qu'une politique de reconstruction aurait pu s'appuyer en faisant partir les barbares-sangsues, en remettant au travail tous les profiteurs du système.

Non et non et non à la cession du patrimoine de la France, i.e. des Français, souvent volés, spoliés par la grasse république atteinte d'un dramatique sida mental.

piero

Vous ne pensez qu'une seule solution: privatiser
Le résultat est déjà devant vos yeux
- Les routes deviennent payantes avec une hausse ahurissante des péages et la création d'autoroutes privées aux couts prohibitifs réservées aux "riches".
- Une électricité remise entre les mains de sociétés privés dont le seul but est le profit immédiat. Résultat une hausse des couts pour le particulier tous les 6 mois.
Il s'agit à vos yeux de prérogatives non régaliennes.
- Education des enfants de la nation remis aux mains de sociétés privées. C'est la porte ouverte pour un enseignement pour les "riches " et un autre pour les nécessiteux.

Un pays vraiment en voie de déliquescence, le sauve qui peut du camp des saints.

Paco

Personne ne parle de l'immigration?

ama

J'ai voté non car je suis tout à fait hostile à la moindre hausse supplémentaire des impôts.
Le seul moyen pour s'en sortir réside dans la diminution des dépenses et leur corollaire, l'augmentation de la liberté en France : d'entreprendre sans être surtaxés ; d'enseigner ... Permettre aux entreprises de se développer augmentera naturellement les ressources fiscales, diminuera le chômage...

Je souhaiterais signaler à "Piero" que les services publics ont un coût, et que bien souvent celui-ci est très nettement supérieur à son équivalent dans le privé. Il suffit de voir le budget de l'éducation nationale, son taux de réussite, et le coût rapporté par élève.

Robert Marchenoir

J'ai voté non. La suppression du déficit et la résorption de la dette sont évidemment des objectifs prioritaires. Mais les moyens proposés sont dérisoires.

La seule façon d'y arriver, c'est de réduire massivement les dépenses de l'Etat. La seule façon de réduire massivement les dépenses de l'Etat, c'est de licencier en masse les fonctionnaires et assimilés.

Nous parlons là de suppression de postes existants et occupés. Pas de "non-remplacement à 50 % des départs en retraite", ce qui est un cachet d'aspirine pour soigner un cancer.

La seule façon de répondre valablement à ce problème, c'est de dire quels fonctionnaires on prévoit de renvoyer, quels services on prévoit de supprimer, quels ministères on veut faire disparaître.

A charge pour le secteur privé de reprendre celles de ces fonctions qui sont suffisamment nécessaires pour être rentables.

J'ajoute, au chapitre des fausses solutions :

- La vente du patrimoine immobilier de l'Etat. Laisser entendre que cela pourrait être une solution est aussi stupide et criminel que de financer des dépenses de fonctionnement par la dette (ce que nous faisons depuis des lustres).

Le patrimoine de l'Etat est un investissement, et souvent, quand il s'agit d'immobilier, un héritage patrimonial qui n'a pas de prix. Vendre les machines pour payer les ouvriers, c'est grotesque.

Cela n'exclut pas qu'il puisse être raisonnable, pour l'Etat, de se séparer ponctuellement de certains de ses immeubles ; mais faire croire aux Français que cela doive être fait systématiquement, et que c'est un moyen essentiel pour résoudre les problèmes, c'est refuser une fois de plus de regarder la réalité en face : il va falloir mettre fin à l'Etat-providence, employeur universel et dispensateur de tous bienfaits.

- L'interdiction constitutionnelle du déficit est aussi une fausse solution. Ca s'appelle "retenez-moi ou je fais un malheur". Ca s'appelle se faire interdire de casino, parce qu'on est trop faible et trop lâche pour ne pas claquer son pognon en pure perte.

Si les hommes politiques sont résolus à affronter les décisions impopulaires qui sont le seul moyen de résorber la dette, pourquoi ne le font-ils pas tout de suite ? Il n'y a nul besoin de changer la constitution pour cela.

Et s'ils ne le sont pas, ce n'est pas une modification de la constitution qui les rendra responsables et courageux.

Pendant ce temps, on perd du temps.

Marc

Oui, avec de très fortes réserves.

Oui, en ce qui concerne la nécessité de (enfin !) gérer correctement le pays. Imagine-t-on une entreprise privée en déficit continue depuis 35 ans ? C'est pourtant le cas avec la France.

Mais la baisse nécessaire des dépenses doit également se faire de manière intelligente. Et au risque de choquer ici, je ne crois pas au dogme du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux : certains domaines devraient au contraire embaucher, comme dans la justice.

Ensuite, la hausse des recettes, je ne vois pas trop comment y arriver... Les impôts sont déjà à un niveau délirant.

Enfin, sans aborder des domaines connexes, comme l'immigration, le positionnement parfois idéologiques de certains fonctionnaires (dont les magistrats, dont j'ai justement parlé)...

Dubois

J'ai voté non car la solution est obsolète.
Pour les économies à réaliser en urgence voir les site : le cri de contribuable - l'observatoire des subventions - les commissions inutiles et ruineuses.
Changeons le train de vie des élus. Réaffectons tout le beau patrimoine (inaliénable) utilisé abusivement par nos gouvernants en musée ouvert aux citoyens rackettés depuis des générations.
Pour la dette si on veut éviter que nos enfants et petits enfants soient sacrifiés il faut :
Recréer ce qui à été détruit par Delors une stricte séparation des banques de dépôt d'avec les banques d'affaires spéculatives. Création d'une Banque d'Etat émettrice du crédit productif avec lancement de grands chantiers ( à l'instar des plans sous De Gaulle). Nommons un vrai procureur indépendant pour enquêter sur les escrocs banquiers (ex de la loi PECORA aux USA)

C.C.

@Robert Marchenoir:

Non Monsieur, il n'est pas possible de licencier en masse les fonctionnaires, si seulement c'était aussi simple!
Le problème avec votre solution, c'est qu'un licenciement en masse, si il est possible car à mon avis en France ce serait la guerre civile, provoquera une hausse énorme de chômage, une baisse du pouvoir d'achat, une baisse de la consommation, une augmentation du nombre d'aide aux chômeurs etc... Et j'en passe! Votre solution empirerait le problème et ruinerait la France (si c'est possible car elle l'est déjà ! )

De toute façon, réduire la dette et retrouver un excédent budgétaire en quelques années juste en supprimant les fonctionnaires est une illusion dans le contexte de globalisation/mondialisation, le système monétaire international entier est basé sur la dette des pays riches. Normal me direz-vous, une dette signifie des intérêts, et des intérêts, c'est de l'argent... Et il n'y a rien de mieux pour les créanciers que d'avoir des pays industrialisés endettés, au moins on est sûr qu'il vont rembourser...
Le problème n'est pas français, regardez les dettes: américaine, allemande, anglaise, japonaise... Celles-ci ne cessent d'augmenter...

Tonio

Je ne sais quel était votre contributeur extérieur, mais le professeur Jean-Yves Naudet, de l’association des économistes catholique, féru de DSE, aurait très bien fait l’affaire.

Du président du comité banque-assurance de l’UMP, on était en droit d’attendre sur le sujet une réflexion un peu plus approfondie que : on augmente la TVA et on fait des économies en continuant à ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux, et brade les bijoux de famille.

Quid de la piste de la flat tax par exemple ? qui présente de nombreux avantages : la simplicité de recouvrement, la justice, une plus grande rentabilité que l’IR. Voyez les résultats dans les pays qui l’ont adopté et les études de l’IFRAP.

Comme l’ont soulignés les blogueurs du SB, constitutionaliser le principe d’un budget à l’équilibre, et se recentrer sur les pouvoirs/responsabilités régaliennes de l’état. Ce dernier point mériterait une proposition à lui seul tant il serait la solution à tant de nos maux : en terme de libertés, de sécurité, d’économie(s !), de morale…

Ramener en France la sécurité des biens et des personnes : la délinquance et l’insécurité ont un coût financier énorme (santé, absentéisme, pertes sèches, réparations (cf. la Vitre brisée de Bastiat…)).

Soutenir les PME plutôt que les multinationales. Le premier gisement d’emploi (d’où moins de dépenses et plus de rentrées) est dans les TPE et PME. Or nos efforts fiscaux et de soutient à l’emploi sont orientés vers les grandes entreprises. C’est incohérent. Lisez « Small is toujours beautiful ».

Les comptes de la Sécurité Sociale sont distincts de ceux du budget de l’Etat, mais c’est l’Etat qui paye le déficit de la SS (ou plutôt qui s’endette pour cela). La Sécurité Sociale doit revoir profondément son fonctionnement et ses objectifs. Le financement de la contraception et de l’avortement doivent relever de la mutuelle volontaire, et non de la solidarité nationale. L’AME et la CMU doivent être profondément révisées – pas forcément supprimées. La fixation du prix des médicaments est une rente pour les laboratoires : un système plus juste et évitant les conflits d’intérêts doit être trouvé.

Réformer le statut de la fonction publique. L’emploi à vie était valable dans un contexte historique et économique particulier. Il ne l’est plus. De nombreux pays ont fait cette réforme.

Dans l’intervalle, le droit de grève doit être déclaré incompatible avec la fonction publique : c’est une contrepartie de l’emploi à vie. Comme c’est le cas en Allemagne. La gréviculture de la fonction publique en France a un coût indécent, direct (manque à gagner et pertes sèches) et indirect (toutes les entreprises / personnes qui en pâtissent).

En ce qui concerne le patrimoine foncier de l’Etat, les Domaines mènent actuellement un programme de cession qui paraît concluent. Il est urgent de ne pas être pressé afin de céder les biens à leur meilleur prix. Ne renouvelons pas le scandale des biens nationaux.

Enfin, l’agence des participations de l’Etat existe déjà. C’est ainsi que la République Française dite laïque est le principal actionnaire d’une entreprise présente sur le marché de la restauration hallal : Quick.
Il y a donc un nettoyage à faire et des instructions de pilotage plus efficientes et précises donner à cette agence.
En effet, il n’y a aucun intérêt stratégique à conserver Quick dans son portefeuille. Sauf à considérer que maintenir ce type de restauration dans les zones urbaine communautarisées à un sens, mais dans ce cas ce doit être pour maintenir la pluralité de l’offre, et donc certainement pas pour proposer du hallal.

Un dernier point me semble essentiel à aborder. L’Etat n’a pas à s’immiscer dans les choix moraux individuels, restant sauf l’ordre public.
En revanche, au niveau collectif, les choix moraux ont un impact sur la pérennité du pays, et donc de l’Etat. Son intervention, à ce niveau, est donc légitime.
Ainsi, certains choix doivent être encouragés et soutenus par la loi. Le mariage monogame entre l’homme et la femme – source de stabilité et cadre harmonieux et sécurisé pour l’éducation des enfants (investissement pour l’avenir), la santé psychique et économique des personnes composant la famille, occasion d’économies d’échelles, etc. – doit donc être encouragé et soutenu. Ne serait-ce que d’un point de vue purement économique, et non moral.
Et par conséquent le divorce ne doit pas être facilité. Ce principe aurait encore bien d’autres applications.

Robert Marchenoir

C.C. : Ah bon ? les fonctionnaires seraient prêts à déclencher la guerre civile si jamais on les liecenciait ? Mais ce serait une raison de plus de les licencier !

Si c'était exact, cela voudrait dire qu'ils n'ont aucune loyauté envers la nation, qu'ils sont les ennemis de leurs concitoyens, que leur seul but est de vivre aux dépens de ces derniers, et qu'ils sont prêts à les massacrer si on ne les laisse pas piller les ressources du pays.

Inutile de dire, dans ce cas, que leur présence serait hautement nuisible, indépendamment de ce qu'ils nous coûtent.

Cela s'appellerait de la haute trahison.

Le licenciement immédiat serait la moindre des sanctions qu'il conviendrait de leur appliquer.

On peut étendre votre "raisonnement". Puisque les immigrés menacent de déclencehr la guerre civile si on tente de faire régner l'ordre dans les banlieues... ne faisons rien.

Puisque les musulmans nous menacent des pires violences si on ne les laisse pas prier dans la rue... ne faisons rien.

Ah ?... C'est déjà ce qui se passe ?...

Et pour les fonctionnaires... aussi ?... Voir les pratiques mafieuses de la CGT sur le port de Marseille, dans les imprimeries de presse, et dans bien d'autres endroits ?...

Bloquer les aéroports d'un pays entier en mettant en grève vingt personnes qui travaillent ordinairement vingt heures par semaine, ce n'est pas, déjà, un acte de guerre civile ?...

Quant au chômage, vous pensez qu'il n'est pas déjà là ?

Tous les pays qui ont appliqué des mesures libérales, dont la baisse des dépenses publiques et donc des effectifs de fonctionnaires, ont vu baisser leur chômage.

La suppression massive du parasitisme fonctionnarial permet à des bouches inutiles de s'employer à des tâches utiles, financées grâce à la cessation du vol d'Etat que constitue l'impôt excessif, lui-même indispensable pour payer le service public que le monde entier ne nous envie pas.

Vous dites que beaucoup de pays occidentaux sont endettés. C'est parfaitement exact. Je ne vois pas en quoi le fait que beaucoup de gens aient fait des conneries serait un argument pour continuer à faire des conneries.

C.C.

@Robert Marchenoir:

J'entends vos arguments, aussi je pense que vous m'avez mal compris, je m'explique donc à nouveau.
La solution que vous préconisez est de licencier les fonctionnaires en masse. Je vous réponds donc qu'économiquement ce serait une ruine, je ne vous dis pas qu'il ne faut pas le faire progressivement. Il convient également de réformer leur statut de privilégiés et de modifier leur droit de grève.
De plus, je ne suis pas pour l'immobilisme comme vous le sous entendez.
Seulement, je faisais remarquer que tous les pays développés sont endettés, et que c'est le système monétaire qui est fait comme cela. En effet, les dettes des pays ont été financés par qui à votre avis? Tout simplement par des spéculateurs qui investissent en prêtant de l'argent à des états dont on sait qu'ils rembourseront car ils sont économiquement solides...
Donc pour régler le problème de la dette, il ne suffit pas de "virer tous les fonctionnaires"(il faut d'ailleurs en garder notamment pour l'armée, la police, l'éducation et la santé, sinon comment ferions nous?), il faut également investir dans les PME, qui sont comme cela a été dit le tissu économique de la France, afin de permettre des investissements, donc des développements, donc des emplois, donc des recettes pour l'Etat; il faut rapatrier l'industrie donc arrêter les délocalisation par un système de subventions par exemple et travailler la compétitivité en augmentant le temps de travail à au moins 40h, etc...
Tout cela pour dire que virer des fonctionnaires ne suffit pas à rembourser une dette.

Par ailleurs, vous m'avez mal compris, quand je parlais de "guerre civile" c'était une image pour signifier que la suppression massive de fonctionnaires entraînerait un gel économique de la France catastrophique, ce serait donc contre-productif. Mieux vaut supprimer les postes petit à petit, comme disait mon grand-père: "on attrape plus de mouches avec du miel qu'avec du vinaigre".

Quant à votre amalgame avec les prières dans les rues, je ne vois pas le rapport avec le sujet.

Enfin, je suis bien d'accord avec vous pour les employés du fameux port, qui ne travaillent non pas 20h mais 12h effectives sur une semaine pour un salaire d'au moins 3500 euros sans les primes, ceci est proprement scandaleux. Mais gardons espoir, le port vient de se faire épingler par la Cour des Comptes car il est déficitaire en partie à cause de ce problème.

Dufour

Oui mais. Or ce 'mais' est énorme car les dépenses injustifiées sont fort nombreuses et d'un grand poids.
Il faut réduire le nombre de fonctionnaires et assimilés mais en épargnant les armées qui, en cas de besoin, seraient bien insuffisantes.
Il faut arrêter de déverser des tombereaux d'argent dans des structures inutiles sinon à nuire à la France (MRAP, HALDE, etc.)
Il faut remettre que les peines soient maintenues jusqu'à exécution complète, que nos prisons soient dignes mais qu'elles ne soient pas transformées en palaces offrant à leurs hôtes ce dont le modeste citoyen ne peut jouir faute de moyens.
Il faut supprimer les 35 heures, protéger nos entreprises en taxant les produits qui entrent en France (Chine, Inde, ...), alléger les charges fiscales.
Il faut dégraisser l'Education nationale qui n'éduque pas, instruit mal et n'est pas très concernée par le national.
Il faut supprimer tous ces comités, commissions ou autres organismes qui ne servent pas à grand chose sinon à fournir des prébendes à des gens qui n'en ont pas nullement besoin.
Il faut arrêter de recevoir tous ceux qui quittent leur pays car le mirage français les attire violemment, de les choyer mieux que nos ressortissants en les soignant, les logeant, les entretenant,...
Il faut arrêter de faire repentance sur tout et n'importe quoi, de pratiquer l'ingérence au prix de milliers de morts, du ridicule, de l'affaiblissement de notre image.
Il faut respecter la hiérarchie dans toutes les structures en laissant, chacun à son niveau prendre ses responsabilités, en attendant qu'il se trouve vers le haut pour prendre, si nécessaire, le relais.
Il faut que chacun reste à sa place, en commençant par le Premier d'entre nous (dixit le vote), en évitant de se compromettre dans n'importe quelle affaire, quelque douloureuse qu'elle soit.
Bref, avec toutes les réponses précédant la mienne, il y aurait de quoi assainir nos finances. Moins d'intérêt personnel pourrait y aider.
J'arrête car il y a déjà suffisamment de bonnes idées dans les autres commentaires.

Robert Marchenoir

C.C.: virer les fonctionnaires ne suffit pas à rembourser la dette, mais cela suffit (et c'est indispensable) pour supprimer le déficit annuel, lui-même cause de la dette.

Quand vous avez un feu de gaz, vous commencez par couper le gaz avant de reconstruire la maison.

Sur la progressivité, je suis sceptique. Cela fait trente ans que sur tous les sujets, la gauche et la droiche nous répètent : rôlàlà, pas si vite, faut réfléchir, faut faire une commission, c'est plus compliqué que ça, faut prendre le temps de la concertation, toussa.

La concertation, ça consiste surtout à se concerter pour ne rien faire. C'est trop tard, maintenant. Il n'est plus temps d'acheter des extincteurs.

La moquette va être trempée, on va démolir quelques portes à la hache et peut-être même que le chien de la voisine va se faire piétiner à mort par les pompiers. Tant pis. Fallait y penser avant, quand on vous mettait en garde.

Quant à l'investissement dans les PME, ce n'est pas à l'Etat de le faire.

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