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Bioéthique : notre pétition aux sénateurs est justifiée selon Mgr d'Ornellas

Le Salon Beige a lancé ce matin une pétition à l'attention des sénateurs au sujet du projet de loi bioéthique. Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes, et qui a piloté le groupe de travail des évêques sur la bioéthique, est interrogé sur ce sujet dans La Croix :

"Une pétition circule actuellement sur Internet invitant les catholiques à écrire à leurs sénateurs pour leur signifier leur désaccord et leur rappeler « les points non négociables » selon le pape (défense de la vie, de la famille et de la liberté éducative). Est-ce la bonne méthode ?

O Pourquoi un catholique serait-il disqualifié parce qu’il croit en Dieu ? Il est un citoyen qui a sa lumière personnelle. Il a le droit de réfléchir et d’exprimer ce que sa raison lui fait découvrir. Il a aussi le droit d’être entendu. Je suis frappé de voir tous ces catholiques engagés aussi bien dans le monde des soignants que des bénévoles auprès des plus fragiles. Ils ont de l’expérience, de l’expertise, ils sont donc autorisés à parler. Ce n’est pas du lobbying, c’est une parole forte qui peut aussi être une colère. Pourquoi les catholiques n’obéiraient-ils pas à cette interpellation : « Indignez-vous ! » ?"


Philippe Isnard est révoqué officiellement

Communiqué du Secrétaire générale de ProVie France

I "Philippe Isnard se rend actuellement à une conférence à Aix-en-Provence, il m’a donc chargé d’annoncer qu’il a reçu la révocation officielle du Ministère de l’Education Nationale, la pire envisageable. En effet il est révoqué sans aucune indemnité d’aucune sorte et n’a plus droit à rien. Il est clair que sa révocation est si brutale qu’elle a pour objet de servir d’exemple a tous les enseignants qui auraient l’audace de discuter encore de l’avortement. C’est désormais un dogme d’Etat."


Un soutien de Dieudonné nommé délégué interministériel à l'Outre-mer

Le Canard enchaîné rapporte les propos du futur délégué interministériel à l'Outre-mer Claudy Siar, animateur de Couleurs tropicales sur RFI, propriétaire de Tropiques FM, nommé lundi dernier, au sujet de Dieudonné.

S "Je serai l'un des principaux artisans de la manifestation de soutien à Dieudonné. (...) La polémique s'est focalisée sur le prétendu antisémitisme de Dieudonné, alors qu'il ne l'est pas".

Concernant la Tribu Ka, Claudy Siar disait :

"On a un extrémisme qui résulte du rejet constant de nos populations dans notre propre pays. À un moment donné, il est normal que les gens se radicalisent. (...) Je ne jetterai jamais la pierre à la Tribu Ka, par exemple, même si je ne suis pas d'accord avec certains de leurs propos."

Le futur délégué interministériel prendra ses fonctions le 18 avril.


Mgr Dubost dénonce le révisionnisme politique

Selon Mgr Dubost,

M "Il y a quelques années, contre tout bon sens, des politiques ont voulu refuser un débat sur la place du christianisme dans notre histoire : Ce révisionnisme politique conduit à ce qui fait peur aujourd’hui : la France veut intégrer des citoyens à une histoire qu’elle refuse de voir en face."


Mgr Ravel dénonce une approche interreligieuse fausse

Mgr Ravel, évêque aux Armées déclare dans Famille chrétienne :

R "Je redoute une laïcité ouverte qui se constitue non pas dans un dialogue entre les religions et l’État, mais entre l’État et une nébuleuse qu’on appelle l’Interreligieux. Avec un I majuscule parce que c’est une idole. Comprenez-moi : il est utile d’apprendre à connaître, estimer et respecter tout ce qu’il y a de bon et de beau chez l’autre, ainsi que l’a rappelé Benoît XVI en usant de la formule de saint Thomas d’Aquin, « toute vérité, de quelque bouche qu’elle sorte, vient de l’Esprit Saint ». Mais affirmer que les religions doivent dialoguer, aujourd’hui, c’est enfoncer une porte ouverte.

Ce que je dénonce, c’est une approche interreligieuse fausse, qui veut prendre de manière compacte et indifférenciée les religions ensemble, sous couverture du phénomène religieux, sans regarder chaque religion dans sa spécificité concrète. Il y a aujourd’hui une tendance très forte en ce sens. Pour chaque catastrophe ou chaque événement un peu marquant de la vie publique, les religions sont sommées de manifester qu’elles sont d’accord et sont indistinctement source de paix et d’harmonie.

De même, je reçois régulièrement des requêtes du commandement pour célébrer des « célébrations œcuméniques » ou des « offices interreligieux ». Ces demandes montrent bien la confusion qui règne. En effet, je ne célèbre pas une liturgie catholique de la même manière que je m’exprime dans une cérémonie patriotique. De la même manière, je suis interpellé par des gens qui me reprochent de célébrer la messe en me disant qu’il n’y en a que pour les catholiques, qu’il aurait fallu inviter le rabbin et l’imam et que je ne suis pas assez œcuménique !"


Prostitution : le client doit être condamné et aidé

Roselyne Bachelot annonce qu’une proposition de loi visant à pénaliser les clients de prostituées sera bientôt soumise à l’Assemblée. D’après elle, une telle loi aurait pour objectif de "faire comprendre aux hommes qu’avoir recours à la prostitution, c’est entretenir la traite des êtres humains".

Cette idée avait été formulée dès 2005 par... le Conseil pontifical pour les Migrants. La prostitution constitue "une forme moderne d'esclavage". L’Eglise réclame, outre la protection de la femme, des "moyens efficaces pour lutter contre l'utilisation dégradante de la femme dans la publicité". Rome demandait que les clients soient punis parce qu'ils alimentent la prostitution. Mais l'Eglise souhaite également qu'ils puissent être aidés et conseillés. Dans ce document de 2005 sur la libération des femmes de la rue, le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants écrivait, à propos du client :

P "Lui aussi a des problèmes profondément enracinés car, dans un certain sens, il est également devenu esclave. Un grand nombre d'entre eux a plus de 40 ans, mais il y a aussi un nombre croissant de jeunes de 16 à 24 ans. L'analyse met clairement en évidence que toujours plus d'hommes recherchent les prostituées davantage par esprit de domination que par désir du plaisir sexuel. En effet, dans les rapports sociaux et personnels, ils expérimentent une perte de pouvoir et de masculinité et ils ne parviennent pas à développer des rapports de réciprocité et de respect. De tels hommes recherchent donc les prostituées parce que cela leur permet de vivre une expérience de contrôle et de domination totale sur la femme, et ce pendant un certain temps.

Le "client" doit recevoir quelque chose de plus qu'une condamnation sociale, et affronter toute la rigueur de la loi. Il doit aussi être aidé à résoudre ses problèmes plus profonds et à trouver d'autres moyens de gérer ce qui lui est propre. Acheter du sexe à une prostituée ne résout aucun problème né de la solitude, de la frustration ou du manque de rapports authentiques."

"Les "clients", par contre, ont besoin d'être informés mais aussi formés à propos du genre, du respect, de la dignité, des valeurs interpersonnelles et de toute la sphère des rapports et de la sexualité. Dans une société où l'argent et le bien-être sont les valeurs dominantes, des relations adéquates et une éducation sexuelle sont nécessaires pour une formation holistique des divers groupes de personnes. Ce type d'éducation permet d'explorer la vraie nature des rapports interpersonnels basés non pas sur l'intérêt égoïste ou sur l'exploitation, mais sur la dignité de la personne qui devrait être respectée et appréciée comme don de Dieu. Dans ce contexte, il faut que soit rappelé au croyant que le péché est une offense au Seigneur, celle-ci devant être évitée de toutes ses forces, avec la grâce de Dieu."


Procédé manipulateur pour obtenir la levée du principe d’interdiction de recherche sur l’embryon

L’Alliance pour les Droits de la Vie dénonce :

A "Ce jeudi 31 mars 2011, à la veille de l’examen de la loi de bioéthique au Sénat, Marc Peschanski a annoncé « une nouvelle première scientifique grâce aux cellules souches embryonnaires humaines. » L’Alliance pour les Droits de la Vie dénonce dans cette pratique  un véritable rapt médiatique ainsi que la volonté d’instrumentaliser les Parlementaires. En effet, pourquoi vouloir obtenir la semaine prochaine, de la part des Sénateurs,  la levée de l’interdiction de chercher sur l’embryon, puisque le régime actuel, selon les propres termes de Marc Peschanski, leur « permet de travailler » sur l’embryon ?

L’annonce faite aujourd’hui consiste à « identifier des mécanismes de la dystrophie myotonique de Steinert ». L’équipe a précisé qu’il s’agit de recherche fondamentale, dont les résultats cliniques ne peuvent être immédiats ni même rapides. Pourtant,  en novembre 2009, la même équipe avait déjà utilisé le procédé de l’effet d’annonce, au sujet de la reconstitution d’un épiderme à partir de cellules souches embryonnaires humaines, promettant une « application clinique immédiate »Or, aujourd’hui, il reconnait qu’il ne s’agissait que de recherche fondamentale.

L’Alliance rappelle qu’aucun programme de recherche sur l’embryon n’a donné de résultat thérapeutique à ce jour ; que les annonces de  2009 et de 2011 ne respectent pas la déontologie de la publication des travaux de recherche. Elle déplore qu’on instrumentalise les souffrances des personnes atteintes  d’une maladie aussi grave que la dystrophie myotonique de Steinert pour justifier la recherche sur l’embryon humain, et sa destruction. Pour le docteur Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie : «Nous nous alarmons de la pression de certains scientifiques pour obtenir la levée de l’interdiction de recherche sur l’embryon, interdiction qui est un garant éthique de la loi. L’Alliance appelle les sénateurs à ne pas céder à des déclarations orchestrées au cœur du processus législatif.»"


Débat sur l'islam : nous aussi nous voulons être "stigmatisés" !

Lu sur Causeur :

S "Comme le gouvernement, en organisant à brûle-pourpoint un nouveau débat national, semble ne pouvoir s’empêcher de régir les conversations de bistrot que nous tenons dorénavant sur Internet, j’ai envie de lui proposer un super sujet (à mon humble avis) : le christianisme. Puisque parler de l’islam est paraît-il stigmatisant pour les musulmans, « en tant que chrétien », et même en tant que catholique, assumons carrément, je m’offre en victime expiatoire du nouveau débat que le président a concocté pour piquer (ou donner, on ne sait plus) des voix au Front National. Parler de cette vieille chose obsolète que l’on appelle le christianisme et de ces gros ringards que l’on appelle les chrétiens, ça pourrait être sympa, non ? Super fun et top délire ? Stigmatisation ? Même pas peur. Laissez venir à moi les stigmatiseurs. Moi aussi, je veux être stigmatisé, histoire que l’on parle de moi et de ma religion à moi dont j’ai l’impression amère qu’elle quitte la scène nationale un peu trop discrètement, pour laisser la place à une autre, un peu trop m’as-tu-vu à mon goût malgré (ou grâce à) son goût à elle pour le voile. [...]

On pourrait multiplier les sujets de débats à propos du christianisme, qui nous permettraient peut-être, si nous faisions preuve d’une ouverture d’esprit inédite sur ces sujets, de mieux nous comprendre. Existe-t-il un lien entre « les droits de l’Homme » et le souci des faibles et des persécutés, tel qu’il se manifeste dans la Bible en général et dans les Evangiles en particulier ? Si oui, de quel ordre ? L’universalisme chrétien, incarné par saint Paul, est-il la source de l’universalisme occidental en général et français en particulier? Le Christ en affirmant que son Royaume n’est pas de ce monde ou en proposant de rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu, a-t-il permis à ce que nous appelons en France la laïcité d’exister ? Toutes ces belles choses qu’a créées l’Occident, l’éducation obligatoire, l’hôpital, l’Etat providence, sont-elles des institutions chrétiennes devenues folles, pour reprendre les thèses de G.K. Chesterton et de Ivan Illich ?"


Un débat sur la laïcité, pour quoi faire ?

De Jean-Marc Nesme dans Valeurs actuelles :

N "Si le débat ouvert à juste titre par le Président de la République sur la laïcité devait aboutir à de l'obscurantisme laïque ou à la neutralisation des religions ou à une forme de syncrétisme islamo-chrétien, il faudrait vite le refermer. Si, au contraire, le débat permet de savoir ce que nous sommes, nous, vieille civilisation judéo-chrétienne, alors-là, il faut poursuivre le débat et l'enrichir.

Le christianisme a pénétré en profondeur, pendant plus de deux mille ans, notre société en façonnant notre culture, notre “vivre ensemble”, notre droit, notre architecture, notre littérature, notre musique, notre peinture, notre sculpture, nos fêtes, notre histoire, notre civilisation. Nos racines sont chrétiennes. Le déni de notre histoire peut engendrer, faute de courage et d'espérance, une dangereuse fragilité face à ceux qui sont fiers de leur religion, de leur culture, de leurs racines. Ces derniers ont raison et ils sont de plus en plus nombreux dans le monde, représentant une autre branche de l'arbre de l'humanité : celle de l'islam. Dialoguer, oui, mais on ne peut convenablement dialoguer avec les musulmans que si l'on sait ce que l'on est soi-même et que si on a un message à faire partager."


Immigration : le RPR bien plus à droite que l'UMP

Valeurs actuelles exhume les propositions du RPR de 1990 :

C "Parmi les participants : Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot, Alain Juppé, Gérard Longuet, mais aussi… François Bayrou. Co­responsable, au nom du RPR, de cette convention, c’est Nicolas Sarkozy lui-même qui a cosigné (avec Alain Ma­delin) la préface du compte rendu de 39 pages publié à cette occasion"

Des propositions proches de celles du FN.


Marc Peschanski et le lobby pharmaceutique

Pierre-Olivier Arduin montre que Marc Peschanski et ceux qui luttent pour la recherche sur les embryons humains sont liés aux firmes pharmaceutiques :

P "Peu importe que la science avance, Marc Peschanski et ses sponsors ont tout misé sur la technologie très lucrative du « criblage à haut débit » sur cellules souches embryonnaires humaines. Un article des Echos nous apprenait en juin 2009 que le labo français avait reçu « 7,5 millions d’euros du groupe pharmaceutique suisse Roche pour initier ses équipes à cette technique». Au vu des sommes colossales brassées et du marché juteux qui est en jeu, il n’est guère surprenant qu’I-Stem et l’AFM soient peu enclins à se remettre en cause au nom de principes éthiques qui sont le cadet de leurs soucis.

L’annonce de Peschanski concomitante de la reprise mardi 5 avril du débat bioéthique au Palais du Luxembourg relève en outre d’un “plan com’“ savamment orchestré, lequel vise à « encourager » les sénateurs les plus libéraux, qu’ils soient de droite ou de gauche, à supprimer purement et simplement l’interdit de principe de la recherche sur l’embryon reconduit il y a quelques semaines par les députés.

D’ores et déjà, Alain Milon (UMP) a obtenu que la commission des affaires sociales dont il est le rapporteur se rallie à sa proposition de passer d’un système d’interdiction avec dérogation à un régime d’autorisation de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires humaines. Un revirement contre son propre camp extrêmement inquiétant avant l’ouverture de la discussion publique au Sénat la semaine prochaine."

 Vous pouvez signer la pétition mise en ligne ce matin.


L'industrie pharmaceutique veut cultiver des embryons humains

La Fondation Lejeune communique à propos de la dernière "découverte" issue des cellules souches embryonnaires :

L "Le laboratoire ISTEM, issu de l’unité mixte Inserm/AFM, placé sous la responsabilité du Pr Marc Peschanski, vient de communiquer des résultats qui ont été présentés par son auteur comme une « démonstration spectaculaire » de l’intérêt des cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). L’annonce intervient la veille de l’examen du projet de loi bioéthique au Sénat. Cette médiatisation révèle des amalgames scientifiques qui autorisent quelques interrogations sur sa réelle motivation.

a) Une importance à relativiser

Les scientifiques savent qu’aujourd’hui il est impossible de réaliser un quelconque traitement pour les patients à partir de cellules souches pluripotentes (qu’elles soient embryonnaires humaines – les CSEh, ou induites à la pluripotence – les iPS). En raison du risque permanent que ces cellules ne se différencient pas correctement, demeurent pluripotentes, et développent des tumeurs, ces cellules ne sont pas utilisées pour entrer dans la fabrication de médicaments, au stade actuel des connaissances scientifiques. Autant ce caractère pluripotent constitue donc un handicap pour la thérapie cellulaire, autant il est convoité pour la modélisation de pathologies et le criblage de molécules à haut débit. Aujourd’hui les CSEh servent de matériau cellulaire sur lequel on teste sans contrainte des molécules potentiellement thérapeutiques. La « démonstration » présentée ce matin, relative à la dystrophie myotonique de type 1 (maladie de Steinert) par le Pr Marc Peschanski relève de ce type d’utilisation. Il ne s’agit pas de recherche en thérapie cellulaire mais de recherche pour l’industrie pharmaceutique.

Par ailleurs, trois autres éléments amènent à la relativiser :

- Sur le plan scientifique, l’identification de composés pharmacologiques ou de mécanismes inconnus ne peut pas être qualifiée de « démonstration spectaculaire »,

- les deux composés trouvés sont qualifiés de « potentiellement utiles » pour le traitement de la pathologie, ce qui reste par définition à prouver,

- et surtout les CESh ne sont pas indispensables dans cette perspective.

b) Des amalgames sur le plan scientifique

Ce qui est mis en avant par ses auteurs est le lien de causalité entre la « démonstration spectaculaire » et l’utilisation des CSEh. Comme si celles-ci étaient indispensables pour modéliser les pathologies ou cribler les molécules. Il n’en est rien. Au contraire, dans cette perspective, les iPS concurrencent largement les CSEh car elles possèdent les deux propriétés essentielles pour ces applications : la pluripotence et l’immortalité. Les iPS dépassent même les CSEh sur le plan de l’obtention, car elles sont plus faciles d’accès (par prélèvement direct sur le patient atteint de la pathologie à étudier puis reprogrammation en laboratoire) et ne nécessitent pas d’attendre la sélection d’embryons porteurs de la pathologie issus du cycle fécondation in vitro/diagnostic préimplantatoire/dérivation de lignées.

Qu’en est-il de l’obstacle invoqué par le Pr Peschanski pour minimiser l’intérêt des iPS ? Celui-ci a indiqué aux sénateurs que les CSEh n’auraient pas d’alternative en raison de la reprogrammation : « S’agissant des cellules induites à la pluripotence, nous sommes avant tout pragmatiques (…) le phénomène de reprogrammation aurait introduit dans ces cellules un défaut génétique, génomique ». Une précision permet de comprendre ce dont il s’agit réellement. Les traces épigénétiques invoquées, qui peuvent apparaitre à cause du processus de reprogrammation des cellules, pourraient être gênantes si l’objectif de la recherche était de les utiliser comme matériau pour la thérapie cellulaire, c'est-à-dire si l’application sur le patient était visée. Ce n’est pas le cas. En revanche ces traces épigénétique ne sont pas un obstacle à l’utilisation des iPS pour les applications concernées par l’annonce d’aujourd’hui (modélisation et criblage). Plusieurs publications l’attestent, dont une récente dans Nature Biotechnology. S’agissant de cette étude particulière, le Pr Peschanski n’a pas apporté la preuve que les iPS auraient été inadaptées à sa recherche, comme la loi de bioéthique l’y oblige.

c) Quelle motivation réelle ?

Un rappel permet d’esquisser une réponse à cette question légitime, compte-tenu des enjeux éthiques et politiques. Le 20 novembre 2009, Marc Peschanski annonçait au cours d’une conférence de presse avoir réussi à créer de l’épiderme à partir de cellules souches embryonnaires humaines. Cette annonce a été largement médiatisée et commentée en raison de la présentation de perspectives d’applications pour soigner de graves pathologies de la peau : la recherche sur l’embryon humain permettrait la création de « pansements » provisoires pour les grands brûlés et le traitement de l’épidermolyse bulleuse, une grave maladie génétique de la peau. Et pourtant, non seulement ces perspectives n’étaient pas à portée de main de l’équipe française, qui en était au stade de la recherche fondamentale, mais surtout d’autres équipes de chercheurs, travaillant sur des cellules souches non embryonnaires, avaient déjà trouvé des traitements efficaces pour ces deux pathologies. La conférence de presse avait été programmée la veille du Téléthon qui finance le laboratoire du professeur Peschanski."


Mayotte devient le 101e département français

Le 29 mars 2009, par référendum, 95,2 % des Mahorais se sont exprimés en faveur de la création d'une collectivité unique relevant de l'article 73 de la Constitution exerçant les compétences d'un département et d'une région. Aussi, le 31 mars 2011, Mayotte devient le 101e département français et le 5e département d'outre-mer et région d'outre-mer.

M Les conséquences de la départementalisation seront institutionnelles et sociales : mise en place d'un nouveau conseil général, évolution des compétences des 17 communes, mise en place de la justice de droit commun, application du Code général des impôts (2014) ou encore mise en œuvre progressive des prestations sociales de la métropole. Pour les femmes, c'est aussi la suppression de la polygamie. Pour les plus démunis, c'est l'augmentation des allocations versées aux personnes âgées et handicapées. Les minimas sociaux, tels que le RSA seront mis en place dès l'année prochaine au quart du montant versé au plan national. La montée en puissance se fera sur une période de 20 à 25 ans. Pour les familles, c'est l'extension des collations servies aux enfants dans les écoles, en l'absence de cantines scolaires. Pour les salariés, c'est l'évolution progressive des cotisations sociales.

La présence française à Mayotte remonte à 1841 :

  • Mayotte représente un intérêt stratégique de part sa position géographique au cœur du Canal du Mozambique.
  • Ce département d'outre-mer possède aussi un intérêt économique de part sa zone économique exclusive et son potentiel aquacole et touristique.

La pression migratoire à Mayotte est importante : compte-tenu des spécificités de Mayotte, des dérogations au droit commun de l'entrée, du séjour et du droit d'asile des étrangers existent et seront maintenues. Elles sont comparables à celles qui existent en Guyane.

Mayotte étant à la fois isolé, densément peuplé et moins développé que le reste du territoire national. Aussi, l'Etat y consacrera des financements publics significatifs : 336 millions d'euros seront investis pour différents projets dont l'agrandissement du port de commerce, la modernisation du centre hospitalier, l'aéroport ou encore la construction de logements sociaux.


La Bible préjudiciable à l’intérêt national et à la sécurité de la Malaisie

Lu dans Daoudal Hebdo :

M "Pour la première fois, il y a deux ans, les chrétiens de Malaisie avaient réussi à faire venir des bibles en malais, d’Indonésie (où l’on parle la même langue, appelée bahasa). Jusqu’ici, le transport avait été refusé sous divers prétextes administratifs. Les (35 000) bibles sont donc arrivées dans un port de Bornéo… et elles ont été mises sous séquestre. Car il n’est pas question qu’elles puissent être distribuées telles quelles. Le gouvernement exige que l’importateur y appose un tampon indiquant : « Attention : ce “Livre de la Bonne Nouvelle” est réservé à l’usage des chrétiens. Sur ordre du ministre de l’Intérieur. » Avec le sceau du ministère et la date. Et un numéro, afin de pouvoir vérifier ensuite l’origine du livre. Depuis que les bibles sont sous séquestre, les chrétiens tentent de négocier pour que soit modifiée l’inscription. Or, le 16 mars, les autorités sont passées à l’acte, en tamponnant les 5 100 exemplaires destinés à la Société biblique de Malaisie. Les chrétiens protestent avec vigueur. Généralement ils font plutôt profil bas, dans ce pays à majorité musulmane, mais là c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La Fédération chrétienne de Malaisie, qui représente l’ensemble des confessions chrétiennes, a dénoncé une profanation de la Bible, et exigé que les autorités abandonnent leurs exigences.

[...] La Fédération en profite pour rappeler qu’elle rejette le classement de la Bible par la Sécurité intérieure comme livre « préjudiciable à l’intérêt national et à la sécurité de la Malaisie », ce qui l’a fait interdire en 1981, et réservé strictement à usage interne des églises à partir de l’année suivante.

«Comme chrétiens, nous nous étonnons que la Sainte Ecriture puisse devenir une menace pour la sécurité nationale alors que sont innombrables ceux qui la trouvent utile pour donner de l’espoir et réparer les vies brisées, ce dont nous pouvons également témoigner.»

[...] Mgr Paul Tan Chee Ing, évêque de Malacca-Johor et président de la Conférence épiscopale, a réagi en demandant que soit simplement indiqué : «publication chrétienne». Mais une mention «réservée aux chrétiens» est «inacceptable», car «la Bible est la Bonne Nouvelle du Salut qui atteint tous ceux qui veulent l’accueillir»."


Bioéthique : pétition à l'attention des sénateurs

Voici le texte de la pétition qui sera envoyée aux sénateurs, que nous vous proposons de signer à l'approche du débat sur le projet de loi bioéthique au Sénat, le 5 avril :

Madame, Monsieur le Sénateur,

S C'est avec effarement que j'ai pris connaissance des amendements que la commission des Affaires sociales du sénat a apportés au projet de loi relatif à la bioéthique. L'ampleur des transgressions prévues est terrifiante : de l'autorisation de la recherche sur l'embryon à la systématisation du diagnostic pré-natal, en passant par le prétendu "bébé-médicament" (qui n'est que le joli nom d'un eugénisme d'Etat).

Les médias ne cessent d'annoncer que le gouvernement et la majorité entreprennent une grande opération de reconquête de l'électorat catholique. Certains journalistes assurent même que c'est le sens de la présence annoncée de Nicolas Sarkozy à la béatification de Jean-Paul II. Mais les catholiques ne sont pas dupes. Ce qui nous importe, ce n'est évidemment pas tel ou tel geste protocolaire, mais bien la défense de ce que Benoît XVI a appelé, sans la moindre équivoque, les points non négociables: défense de la vie, de la famille, de la liberté éducative.

Avec le projet de loi dans son état actuel, le sénat fait voler en éclats la famille traditionnelle (un enfant pouvant se retrouver avec plusieurs pères et/ou plusieurs mères) et profane la vie innocente. Croyez bien, Madame, Monsieur le Sénateur, que nous suivrons avec beaucoup d'attention les discussions en séance publique et que nous en tirerons des conséquences lors des prochaines échéances électorales.


"Toutes les 21 minutes, on avorte celui qui pourrait être notre prochain président"

O

Une campagne pro-vie utilise un portrait de Barack Obama accompagné du slogan "Toutes les 21 minutes, on avorte celui qui pourrait être notre prochain président" ont été disposées dans des quartiers à majorité noire de Chicago. Cette campagne, baptisée "Life Always", a été lancée par un pasteur texan pour "pousser les gens à réfléchir" sur le taux très élevé d'avortements dans la communauté noire.


19 lycées privés parmi les 20 premiers

Lu sur Veille éducation :

"Le classement des lycées publié par le quotidien « Le Monde » donne 19 lycées privés parmi les 20 premiers. Deux lycées juifs, 17 lycées catholiques et un lycée d’Etat, et c’est un lycée « des métiers » avec internat et annonces sur les classes préparatoires en haut de la page d’accueil".


Réinformation sur la Croisade

Atlantico offre un petit cours d'Histoire à ceux qui croient encore que

"le terme de « croisade » n’est employé que sur le mode du déni et de la mauvaise conscience. Il s’agit de l’un de ces mots-parias qui font tomber dans le champ de l’infâme le locuteur non informé des mœurs aujourd’hui en vigueur."


Paul-Marie Coûteaux appelle à une alliance avec le FN, le MPF et Debout la République

Le souverainiste écrit :

C "En 2012 devra se réaliser sur un programme minimal de Salut public une large alliance des patriotes que le Rassemblement pour l'indépendance de la France propose à ses partenaires immédiats".

Dans la liste, le RIF inclut Debout la République, le parti du député Nicolas Dupont-Aignan, le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, et le Front national. Le RIF juge "urgent de créer un partenariat", avec

"la constitution, en vue des législatives de 2012, d'une alliance électorale réunissant tous les mouvements patriotiques, dans le respect de leurs priorités et thèmes propres".


Sarkozy démissionne de la présidence

S Ce n'est pas un 1er avril prématuré : il s'agit de Jean Sarkozy. Le fils du chef de l’Etat abandonne la présidence du groupe UMP et devient vice-président en charge de l’économie sociale et solidaire.

Patrick Devedjian, qui a été désigné en réunion de groupe pour être l’unique candidat de la majorité départementale UMP-Nouveau centre - devrait donc être reconduit dans ses fonctions de président du Conseil général, jeudi.

Hervé Marseille, maire centriste de Meudon et fidèle sarkozyste, prend la succession de Jean Sarkozy. Il sera secondé par Isabelle Caullery, élue de La Garenne-Colombes et amie de jeunesse de Nicolas Sarkozy. Le nouveau conseiller général de Neuilly Jean-Christophe Fromentin, devrait constituer son propre groupe avec Arnaud de Courson, et d'autres divers droite.


Saint Alphonse de Liguori

Au cours de l'audience générale, Benoît XVI a tracé un portrait de saint Alphonse de Liguori, évêque et docteur de l'Eglise,

L "un insigne théologien moraliste, un maître de spiritualité... Né dans une noble famille napolitaine en 1696, il fut un brillant avocat avant d'abandonner cette profession pour devenir prêtre en 1726".

Saint Alphonse

"entreprit une oeuvre d'évangélisation par la catéchèse parmi les plus pauvres, auxquels il aimait prêcher en leur présentant les fondements de la foi... En 1732, il fonda la Congrégation du Rédempteur".

"Saint Alphonse ne cessait de dire que les prêtres sont un signe visible de la miséricorde infinie de Dieu, qui pardonne et éclaire le pécheur afin qu'il se convertisse et change de vie. Aujourd'hui aussi, face aux signes d'un affaiblissement de la conscience morale, dont une préoccupante désaffection de la confession, l'enseignement d'Alphonse de Liguori apparaît utile.... Outre ses oeuvres théologiques, il composa des traités pour la formation religieuse du peuple... Ses Maximes éternelles ou Les gloires de Marie, et son chef d'oeuvre Aimer Jésus-Christ, condensent sa pensée. Son insistance sur la nécessité de la prière y est constante...et en particulier sur la visite du Saint Sacrement, qu'elle soit brève ou prolongée, personnelle ou communautaire".


Examen du projet de loi bioéthique au Sénat : l’Alliance pour les droits de la Vie s’alarme d’un basculement

L’Alliance pour les Droits de la Vie s’alarme de deux amendements adoptés par la Commission des affaires sociales du Sénat qui accentuent l’instrumentalisation de l’embryon humain et les pratiques eugénistes.

  • A Supprimer l’interdit de la recherche sur l’embryon (recherche qui implique sa destruction) ferait basculer notre société vers la réification de l’être humain à son commencement. L’Alliance pour les Droits de la Vie s’indigne à ce titre de la conférence de presse de l’équipe du professeur Marc Peschanski prévue jeudi 31 mars 2011. Son objet explicite est d’obtenir du Sénat une loi conforme à ses revendications ; le débat bioéthique mérite mieux que le rapt médiatique que vise cet effet d’annonce. Cette attitude utilitariste n’est pas conforme à la déontologie d’annonce des premières scientifiques. Rappelons qu’à ce jour les recherches sur l’embryon n’ont abouti à aucun résultat thérapeutique.
  • Systématiser la proposition de dépistage prénatal du handicap à toutes les femmes, sans leur apporter de réponse thérapeutique avant la naissance, c’est en pratique  cautionner voire organiser l’eugénisme par la loi. L’élimination encore plus systématique du fœtus porteur de handicap se profile alors insidieusement. Une nouvelle pression légale pèserait sur les médecins, en contradiction avec la liberté de prescription attachée à leur pratique. Le caractère anxiogène des grossesses serait encore accentué."

Bioéthique : le Sénat veut plus de libéralité sur la recherche embryonnaire

La commission des affaires sociales du Sénat a modifié le texte de révision des lois de bioéthique en instaurant une levée de l'anonymat pour les donneurs de gamètes à partir de 2013 et en autorisant la recherche sur l'embryon sous conditions. Le fait de donner son sperme ou ses ovocytes vaudra donc consentement à donner son identité.

S'agissant de la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, la commission a décidé d'une "autorisation réglementée", selon le rapporteur du texte, le sénateur UMP Alain Milon.

M "L'image qu'on donne aux chercheurs du monde entier, c'est que c'est autorisé et non plus interdit".

Le lobby pharmaceutique ne doit pas être étranger à cette nouvelle transgression. Le texte sera discuté mardi 5 avril en plénière. D'ici là, vous êtes invités à rejoindre notre chaîne de prière.


Vers la création d'un bloc néoconservateur ?

Dominique Jamet écrit sur Atlantico :

"Honorablement battu lors de l’élection présidentielle de 1965, François Mitterrand en tira la conclusion que s’il voulait conquérir l’État sous les couleurs de la gauche, il lui était mathématiquement impossible d’y arriver sans l’appoint d’un Parti communiste qui recueillait alors autour de 20% des suffrages. Il lui fallut des années pour faire accepter par le tout nouveau PS et par l’électorat de gauche les données de cette addition élémentaire, et c’est sur la base d’un programme commun et d’un accord de gouvernement avec le parti de Georges Marchais, alors le plus sclérosé et le plus dogmatique des partis communistes européens qu’il triompha en 1981. La suite est connue.

U C’est en reprenant contre un Front national que Marine Le Pen entend dédiaboliser et à l’usage d’une UMP aussi tétanisée que l’oiseau par le serpent, les arguments mêmes qui permirent à la droite de gouverner la France pendant trente ans, que les partis de gauche entendent chasser puis exclure durablement celle-là du pouvoir. Or, les choses apparaissent assez simples, et l’addition est vite faite au lendemain des cantonales. Arithmétiquement parlant, la droite ne peut plus remporter, présidentielle et législatives sans l’appui et l’appoint du FN. Moralement parlant, il lui est difficile, voire impossible de s’allier avec un mouvement politique qu’elle a excommunié il y a un quart de siècle et, en tout cas, ce n’est pas en l’espace de treize mois que Nicolas Sarkozy ou tout autre peut faire accepter un tel virage."

On retrouve l'idée de ce bloc dans un article du Monde rédigé par Terra Nova, un think thank du PS :

"La dernière étape est déjà écrite : la constitution d'un bloc néoconservateur, entre une UMP droitisée et un FN dédiabolisé. Cette jonction n'est pas pour tout de suite, encore qu'on en voit de nombreux signes annonciateurs, dont le rejet du front républicain au profit du "ni-ni". Mais le "big bang" politique est lancé."


Manifestation pro-vie samedi devant l'hôpital Saint-Vincent de Paul

Lu dans Présent :

V "SOS Tout-petits appelle à manifester devant l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 82, avenue Denfert-Rochereau, ce samedi 2 avril à 10h30, où se pratiquent actuellement quelque 2 500 avortements par an. Ce sera, comme toujours, une manifestation pacifique et priante, de réparation et d’intercession : pour que cessent les crimes de l’avortement, mais aussi pour les mères qui avortent et pour ceux qui pratiquent les avortements.

Il y a un terrible paradoxe dans l’utilisation de cet hôpital pour les « IVG ». C’est en 2009 que le service d’avortements de l’hôpital Broussais a été transféré à Cochin-Saint-Vincent-de-Paul pour créer un grand centre d’« orthogénie », de « contraception IVG », et de planning familial, faisant de ce lieu l’un des principaux lieux de mise à mort des tout-petits de la région parisienne. Paradoxe parce que ces bâtiments appartenant autrefois à l’Oratoire ont hérité sous le Consulat, en 1802, de l’hospice des Enfants assistés créé par saint Vincent de Paul au XVIIe siècle pour recueillir les enfants abandonnés. [...]

On le sait, SOS Tout-petits a choisi de lutter contre l’avortement par le moyen pacifique de la prière, sans agressivité aucune, puisque par l’avortement des êtres créés à l’image et à la ressemblance de Dieu sont tués, des mères souffrent et souffriront bien plus qu’elles ne se l’imaginent, abandonnées à leur détresse par la société et par la loi, et parce que, par l’« IVG », les droits de Dieu sont bafoués. Cette mobilisation clairement confessionnelle est aussi un mode d’action qui marche.

Si, aux Etats-Unis, de plus en plus d’Etats sont en train d’essayer de revenir sur une jurisprudence pro-avortement encore bien plus affreuse que la loi française, si les jeunes se déclarent désormais majoritairement pro-vie, si des bébés sont sauvés, chaque jour, c’est certainement en raison de l’engagement pacifique et priant de jeunes qui sacrifient tous leurs samedis, ou qui se relaient courageusement, de jour en jour, devant les avortoirs, par tous les temps, pour y prier. Leur témoignage fidèle est bouleversant. Actuellement se déroulent aux Etats-Unis et dans d’autres pays du monde les 40 Days for Life (40 jours pour la vie) de prière et de jeûne pour faire cesser l’avortement. Toutes les nouvelles sont sur le blog de Daniel Hamiche, Americatho."


L'Emmanuel, une communauté dynamique en France

E La communauté de l’Emmanuel est entrée le jour de l’Annonciation dans une année jubilaire, commémorant plusieurs anniversaires: les 20 ans de la mort de son fondateur Pierre Goursat, les 30 ans de Fidesco, les 20 ans de la première reconnaissance canonique de la communauté et les 30 ans des premières consécrations dans le célibat. Son actuel modérateur a été reçu par Benoît XVI début février.

C Au fil des ans, cette communauté charismatique a pris une place croissante dans la vie de l’Eglise, notamment en France. Plusieurs évêques en sont issus (Mgr Rey de Fréjus-Toulon, Mgr Le Saux du Mans, Mgr de Kerimel de Grenoble, Mgr Jacques Benoît-Gonnin de Beauvais et Mgr de Monléon à Meaux, auxquels il faut ajouter Mgr Laffitte, secrétaire du Coneil pontifical pour la famille). Par ailleurs, leur rôle au sein des séminaires français croît régulièrement. Actuellement, la communauté regroupe -toutes nationalités confondues- 216 prêtres et 95 séminaristes (plus 21 en propédeutique), dont 27 Français, ce qui dans l’hiver des vocations actuel constitue une force d’appoint considérable. 15 ont été ordonnés en 2010.

On connaît le rôle de la communauté dans le renouveau de l’adoration eucharistique au sein de l’Eglise de France. On connaît également son engagement en matière de bioéthique ou en matière de mission. Le rôle de son ONG Fidesco est également bien connu.

La communauté s’intéresse également de près à l’enseignement supérieur. En particulier, elle est de plus en plus active au sein de l’Institut catholique d’études supérieures de La Roche sur Yon (connu sous le sobriquet de “fac Villiers”).


Record

289 jours se sont écoulés depuis les élections législatives belges du 13 juin 2010. 337 depuis la démission, le 26 avril 2010, du gouvernement d’Yves Leterme. Soit la plus longue crise politique du monde, le record irakien étant désormais atteint.

En attendant, la Belgique est dirigée par un gouvernement en « affaires courantes », qui fait tout, y compris la guerre en Libye :

R "Cela n’a pas empêché non plus ce gouvernement d’assurer la présidence du Conseil européen pendant six mois…  Bref, on peut se demander à quoi servent les élections dans les pays de l’UE, puisque cette situation peut perdurer sans que personne n’y trouve à redire. En fait, les élections servent à divertir les citoyens. Car la plupart des décisions sont prises par la Commission européenne. De ce fait, qu’il y ait des gouvernements nationaux de plein exercice ou non est sans conséquence. La Belgique en est à la fois la preuve et le symbole : son gouvernement est à Bruxelles…"