Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
avril 2011
Next month:
juin 2011

Hollande normand?

Lu dans Minute :

"Hollande donne son point de vue sur la suppression éventuelle des panneaux annonçant les emplacements des radars fixes:

« Je suis pour une politique de sécurité routière. S’il est démontré que les panneaux avertisseurs peuvent être des facteurs de risque, il faut enlever les panneaux avertisseurs et, si ça n’est pas nécessaire, il faut les laisser. »

C’est ce qui s’appelle trancher dans le vif!"

Ca laisse présager de courage politique.


Loi de bioéthique : la Fondation Lejeune se mobilise avant le vote du Sénat

Et nous?

"Lundi 23 mai, veille de l’ouverture des débats en 2e lecture à l’Assemblée sur le projet de loi de bioéthique, 16 000 personnes avaient signé l’appel aux parlementaires contre l’eugénisme. 16 000 personnes, en quelques jours, c’est formidable, sachant que le sujet n’est pas facile à comprendre et sachant, surtout, que la mentalité eugéniste est malheureusement loin de choquer tout le monde aujourd’hui en France !

Grâce à eux, la Fondation Jérôme Lejeune a pu communiquer largement dans « Le Figaro » et dans « La Croix », mardi 24 mai. Grâce à eux, le lundi 23 mai, la Fondation Jérôme Lejeune a pu envoyer le texte de l’appel contre l’eugénisme à tous les députés en leur spécifiant qu’il avait été signé, en quelques jours, par 16 000 personnes. A ce jour (lundi 30 mai), l’appel a été signé par près de 30 000 personnes.

Avant d’évoquer la prochaine étape, celle des débats au sénat, un point sur ce qu’il en a été du vote de l’Assemblée nationale sur le fameux article 9 qui concerne le dépistage prénatal :

- Présente dans les tribunes de l’hémicycle au moment des débats, notre équipe a constaté que les députés étaient plus nombreux qu’en 1ere lecture et, surtout, une certaine gravité, solennité, lors des débats sur l’article 9.

-  En ce qui concerne cet article, un amendement a été voté, à l’initiative également de Monsieur Léonetti, mais il va dans le sens contraire de celui que nous soutenions (contrairement à ce qu’ont dit, par erreur, certains commentateurs). L’article 9, en l’état actuel, revient donc toujours à légaliser une politique eugéniste en obligeant les médecins à informer toutes les femmes, c’est-à-dire à les alerter sur le « risque » encouru. Cela Cela revient évidemment à inciter au DPN avec toutes les conséquences que l’on sait.

Mercredi 8 juin, les sénateurs vont revoir, en 2e lecture, le texte du projet de loi de bioéthique. Compte-tenu de ce qui s’est passé au sénat en 1e lecture, cette prochaine étape est très dangereuse. Ensuite, le processus pourrait se poursuivre encore : tout dépend si le sénat a modifié, ou non, le texte.

Le danger est donc très loin d’être écarté et l’on voit bien, dans l’évolution du texte au fil des navettes, que l’article 9 représente un enjeu majeur. C’est pourquoi les deux assemblées ne se sont pas encore mises d’accord à son sujet, et c’est pourquoi il faut poursuivre cette action.

L’objectif, en vue de ces étapes à venir, est de parvenir à 65 000 signatures. 65 000, parce que c’est le nombre de personnes atteintes de trisomie 21 vivant en France.

Toutes les personnes de bonne volonté sont appelées à continuer de faire circuler l’information et l’alerte mail. Il est probable qu’un certain nombre, même autour des signataires, n’ont pas encore signé. Et il ne faut pas hésiter non plus à faire signer chaque membre de chaque famille !

Mieux : chacun peut contacter, par mail ou par téléphone, les sénateur de sa circonscription (http://www.senat.fr/elus.html)"

Pétition (lien réparé).


Loi de bioéthique : un texte qui porte atteinte à la dignité humaine

Deux députés MPF communiquent :

"Les députés du Mouvement Pour la France (MPF), Dominique SOUCHET et Véronique BESSE, se sont exprimés à l'occasion du vote solennel sur le projet de loi de bioéthique, qui a eu lieu aujourd'hui à l'Assemblée nationale.

Pour Dominique SOUCHET et Véronique BESSE, l'examen par l'Assemblée nationale a certes permis de revenir sur plusieurs dérives qui avaient été introduites au Sénat. L'interdiction concernant la recherche sur l'embryon a un poids symbolique qu'il était important de rétablir.

Mais en étendant le champ des dérogations au lieu de prendre réellement en compte les avancées remarquables des recherches conduites avec des méthodes alternatives, le texte fait-il autre chose que préserver l'apparence de l'interdit éthique ?

Dominique SOUCHET et Véronique BESSE regrettent également que l'Assemblée n'ait pas eu le courage de limiter le nombre d'embryons surnuméraires. Sans cette limitation, le nombre d'embryons humains congelés, qui s'élève déjà à 150 000 dans notre pays, va continuer de croître, renforçant ainsi la convoitise des industriels.

En élargissant considérablement le champ de l'assistance médicale à la procréation, le texte multiplie les possibilités de dérives. Elle ne sera plus subordonnée à aucune durée de vie commune.

Sur la question du diagnostic prénatal, le risque de dérive eugéniste n'est pas écarté puisque le dépistage systématique sur des critères physiques est reconnu par le projet de loi. Certaines maladies, au premier rang desquelles la trisomie 21, continueront donc d'être traquées, ce qui remet en cause l'égale dignité de toute personne humaine, quel que soit son degré de fragilité.

Dominique SOUCHET et Véronique BESSE soulignent enfin qu'il est particulièrement imprudent de se prononcer sur un texte aussi majeur sans savoir quelle est l'ampleur des conflits d'intérêts en matière de biotechnologies qui sont en jeu, conflits dont la potentialité a été signalée par de nombreux chercheurs et médecins.

Devant l'ampleur des brèches qu'ouvre le projet de loi et dans l'incertitude sur la question des conflits d'intérêts qui pourraient le sous-tendre, Dominique SOUCHET et Véronique BESSE ont voté contre le projet de loi, parce qu'il crée et pérennise des transgressions qui portent fondamentalement atteinte à la dignité de la personne humaine".


Idéologie du genre au lycée : Christine Boutin s'y oppose par lettre ouverte

Le chef de file du PCD écrit au ministre de l'éducation nationale : 

Cb "Monsieur le Ministre,

Je tiens à vous exprimer mon indignation et ma vive inquiétude face au contenu des nouveaux livres de « Sciences de la Vie et de la Terre » des classes de premières ES et L. Je constate en effet que les élèves de ces classes recevront dans cette matière un enseignement directement et explicitement inspiré de la théorie du genre.

Comment cela est-il possible ? Comment ce qui n’est qu’une théorie, qu’un courant de pensée, peut-il faire partie d’un programme de sciences ? Comment peut-on présenter dans un manuel, qui se veut scientifique, une idéologie qui consiste à nier la réalité : l’altérité sexuelle de l’homme et la femme ? Cela relève de toute évidence d’une volonté d’imposer aux consciences de jeunes adolescents une certaine vision de l’homme et de la société, et je ne peux accepter que nous les trompions en leur présentant comme une explication scientifique ce qui relève d’un parti-pris idéologique.

Monsieur le Ministre, nous ne pouvons accepter que l’école devienne un lieu de propagande, où l’adolescent serait l’otage de préoccupations de groupes minoritaires en mal d’imposer une vision de la «normalité » que le peuple français ne partage pas.

Je vous appelle également à entendre l’inquiétude de nombreux parents d’élèves qui voient l’Etat tenter d’inculquer à leurs enfants une conception particulièrement contestable de l’homme, de la sexualité et de la société. L’Education nationale ne doit pas outrepasser sa mission, qui est d’instruire dans la neutralité des valeurs républicaines et le respect des croyances des élèves et de leurs familles, et non d’enseigner, en leur conférant un statut pseudo-scientifique, des théories sur l’être humain et sa sexualité.

Au nom du respect de la liberté de conscience des familles et de la responsabilité des parents en matière d’éducation affective et sexuelle de leurs enfants, je vous demande donc d’intervenir et de faire en sorte que la théorie du genre ne soit pas enseignée dans des cours de sciences.

Aujourd’hui, je demande que les nouveaux livres de SVT soient retirés et corrigés pour être en conformité avec les instructions que vous aviez vous-même données dans le Bulletin Officiel de l’Education Nationale du 30 septembre 2010 : « Dans une optique d’éducation à la santé et à la responsabilité, il s’agit de comprendre les composantes biologiques principales de l’état masculin ou féminin, du lien entre la sexualité et la procréation. »

Monsieur le Ministre, je souhaite que nous puissions nous rencontrer rapidement afin d’aborder ce sujet ensemble. Je ne manquerai pas de me faire l'écho de votre position sur ce sujet capital : vous conviendrez que celle-ci aura une influence déterminante sur les choix que les citoyens français seront amenés à poser lors des scrutins qui s'annoncent dans quelques mois.

Comptant sur votre attachement au respect de la liberté de conscience, je vous remercie pour votre réponse et vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma haute considération".


"Le démon croit au sacerdoce". Il veut le détruire

Magnifique homélie de monseigneur Centène sur le sacerdoce et ceux qui ont juré sa mort (Merci à EdL) :

"Le prêtre n’agit qu’en tant qu’il est configuré au Christ par son ordination :

  • Pour purifier en son Nom,
  • Pour réconcilier en son Nom,
  • Pour réconforter en son Nom,
  • Pour unir en son Nom,
  • Pour offrir en son Nom. 

Mce C’est pourquoi il n’invente pas les formules des sacrements, il est fidèle à ce que l’Eglise lui a transmis de sa liturgie, de ses rites.
Et, en tout cela, il doit en quelque sorte disparaître, s’effacer pour être transparent à l’action de Dieu, à l’action du Christ qui seul peut sanctifier.

Le prêtre, enfin, est l’homme de la prière et de la charité. Les deux ne font qu’un.
La charité, c’est l’accueil de l’amour de Dieu – dans la prière – et sa concrétisation dans la vie de la communauté : c’est le sens de la prière quotidienne du prêtre, formalisée par l’Eglise dans la récitation du Bréviaire.
La charité, c’est l’accueil dans sa vie de cet amour qu’il doit répandre et faire grandir autour de lui.

La vie du prêtre, c’est d’abord d’être ouvert à Dieu, de la chercher sans cesse, sans se laisser décourager par ses propres échecs, mais c’est aussi, et en même temps, d’être attentif aux appels, aux besoins, aux malheurs, aux soucis de ses frères, à leurs joies, et tout cela s’imbrique dans le grand mouvement du Ciel vers la terre et de la terre vers le Ciel que constituent la Révélation et le Salut.

Pendant cette Messe, nous demanderons à Dieu, avec toute l’Eglise, en ce jour qu’elle consacre à la prière pour les vocations, de nous donner des prêtres.
Mais nous ne limiterons pas à cela notre supplication, nous prierons aussi pour les prêtres.

Vous connaissez les scandales qui agitent la vie de l’Eglise.
Vous avez entendu parler de faiblesses, de turpitudes, de fautes réelles commises par tel ou tel homme d’Eglise.
Il ne faut pas minimiser la gravité de cette situation, mais elle ne doit susciter chez nous ni étonnement, ni mépris. Il faut la restituer à son juste niveau : celui du combat spirituel que le monde ne peut pas comprendre.

La vie chrétienne est l’enjeu d’un combat incessant entre les forces du Bien et les forces du mal. Et ce combat nous dépasse.
Parce qu’il est indispensable à la réalisation du plan de Dieu,
Parce qu’il est indispensable au salut de votre âme, le prêtre est aux avant-postes de ce combat.
Pour détruire la vie chrétienne, l’ennemi sait qu’il doit d’abord détruire le prêtre.

Jésus, la veille de sa mort, en a prévenu l’Apôtre Pierre : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible, mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas».
Paroles pleines de mystère, paroles inquiétantes –« Satan vous a réclamés » – mais paroles pleines d’espérance – « J’ai prié pour toi ».

Le démon croit au sacerdoce, il sait que tant qu’il restera un prêtre sur la terre, ne serait-ce qu’un seul, le Sacrifice du Christ sera célébré pour notre rédemption.
Il sait que tant que ce prêtre baptisera, confessera, donnera l’extrême-onction, des âmes échapperont à son rêve de domination universelle.
C’est pourquoi l’ennemi a essayé d’éliminer le sacerdoce catholique. Il a essayé de l’éliminer physiquement.
Au XXe siècle, du Mexique à l’Allemagne, de l’Espagne à l’Oural, des dizaines de milliers de prêtres ont été exterminés, parfois de façon systématique.

Np Chaque révolution a écrit sa page sanglante dans l’histoire du sacerdoce.
« Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible, mais j’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas. »
Et la foi des martyrs n’a pas défailli, et leur sang a été la semence d’un renouveau. Ces prêtres-là croyaient à leur sacerdoce.

Mais il y a un autre combat que l’attaque extérieure. Aujourd’hui, c’est de l’intérieur que la lutte est menée. Il faut détruire l’essence même du sacerdoce en faisant perdre au prêtre son identité, en le faisant douter de sa mission, en relativisant son rôle dans l’Eglise et dans le monde, en lui donnant si possible le dégoût de lui-même !
En le noyant dans la masse, on en fait un être socialement inutile, chez qui il sera plus facile d’introduire le doute, d’exacerber le découragement et de réveiller les frustrations auxquelles il a généreusement consenti pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Les affaires dont la presse se fait l’écho, presque quotidiennement, sont un douloureux scandale, elles constituent des fautes graves, mais elles sont aussi pour l’Eglise des blessures de guerre, dans un combat dont l’enjeu dépasse la nature de l’humanité.
Pour ce combat, il faut utiliser des armes spirituelles, la prière, la pénitence, l’aumône.

Si nous croyons au caractère irremplaçable du sacerdoce, la prière pour les prêtres n’est pas une dévotion facultative, elle est une nécessité de tout premier ordre.
C’est pourquoi je demande aujourd’hui à chacune et chacun d’entre vous d’offrir la communion de cette Messe pour la sanctification des prêtres, vous les rendrez plus forts pour le combat qu’ils ont à mener contre le démon, contre le monde et contre eux-mêmes.

Vous les rendrez plus efficaces pour leur mission et vous unirez votre prière à celle du Christ : « J’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas ». Amen !

+ Raymond CENTENE
Evêque de Vannes


Dans 10 jours, le pélerinage de Chartres!

Notre-Dame de Chrétienté communique :

Ndc1 "Du 11 au 13 juin 2011, week-end de la Pentecôte, se déroulera le 29ème pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté.
Au départ de Notre-Dame de Paris, 10 000 pèlerins, venus de toutes les régions de France et même de l’étranger, s’élanceront sur les 100 km de routes qui mènent jusqu’à la cathédrale Notre-Dame de Chartres.

3 jours de marche, de prière et de réflexion sur le thème de « l’Evangile de la Vie ».

Aujourd’hui, les atteintes à l’encontre de la Vie, de sa conception même jusqu’à son ultime fin, se font de plus en plus nombreuses et violentes. Mais, comme l’affirmait sa Sainteté le Bienheureux Pape Jean-Paul II dans son encyclique « l’Evangile de la Vie », il est encore plus grave de constater que « de larges couches de l'opinion publique justifient certains crimes contre la vie au nom des droits de la liberté individuelle, et, à partir de ce présupposé, elles prétendent avoir non seulement l'impunité, mais même l'autorisation de la part de l'Etat, afin de les pratiquer dans une liberté absolue et, plus encore, avec l'intervention gratuite des services de santé. »

En reprenant le titre de l’encyclique du Bienheureux Pape Jean-Paul II comme thème de pèlerinage, Notre Dame de Chrétienté veut souligner ce point non négociable, rappelé par le Saint Père Benoit XVI, qui doit faire l’objet d’une prise de position claire dans notre société et dans tout programme politique.
« Participer au pèlerinage de Pentecôte est un acte de foi dans la vie, dans le Christ, dans son Eglise, une manière forte de dire non à la haine pro-mort, à la haine qui déferle. C’est aussi un témoignage est un engagement fort dans ce combat dont nos enfants ont besoin. » Hervé Rolland, président de Notre-Dame de Chrétienté".

Programme.


Le communisme détruit le Carmel d'Hanoï

Lu dans Zenit :

"Au Vietnam, à Hanoi, alors que les travaux de démolition des bâtiments du carmel ont commencé, l’archevêque et les religieuses de Saint-Paul adressent une plainte aux autorités (...)

La présence d’un carmel à Hanoï remonte à 1895, lorsque, à la demande de Mgr Gendreau, vicaire apostolique du Tonkin-Occidental, un groupe de religieuses du carmel de Saigon, créé 34 ans plus tôt, vint fonder le carmel de Hanoï. Elles s’installèrent d’abord dans un bâtiment situé dans le complexe de la cathédrale, avant de changer de résidence dans les années 1920. En 1954, à l’arrivée des communistes, la communauté des religieuses carmélites quitta la capitale.

Quant aux religieuses de Saint-Paul de Chartres, elles arrivèrent à Hanoï en 1883. Leurs activités dans les domaines hospitalier, caritatif, et éducatif furent considérables. Les établissements fondés par elles dans la capitale ont été très nombreux. Les deux plus connus sont l’école Sainte-Marie, ouverte dès 1895 et qui ne cessa ensuite de se développer, et la clinique Saint-Paul, qui elle aussi ne cessa de s’agrandir après sa création en 1920 (3). En 1954, lors du changement de régime, ces établissements dans leur majorité furent confisqués par l’Etat, l’hôpital Saint-Paul continuant à fonctionner sous la tutelle publique tout en conservant son nom (Xanh Pôn) et certains signes religieux inscrits dans la pierre (comme des croix).

Aujourd’hui, la communauté des religieuses de Saint-Paul à Hanoï se développe à nouveau et le couvent qui les abrite au 37,de la rue Hai Ba Trung est devenu trop étroit. A maintes reprises, les sœurs ont demandé l’autorisation d’agrandir leur maison. Une autorisation qui leur a été refusée parce qu’elles n’ont pas l’intention de renoncer à leurs droits de propriété sur les biens confisqués par l'État".


Manifester contre la dictature du genre imposée aux enfants, mais rejetée par ses fondateurs

C'est ce que suggère Gérard Leclerc dans France catholique. A relayer massivement :

Gl "La nouvelle est tombée ces jours derniers, sans avoir été reprise encore par les grands moyens d’information. Pourtant son importance morale la situe au niveau des enjeux supérieurs de civilisation dont parlait le cardinal André Vingt-Trois à propos de la révision de la législation sur la bioéthique. Que la théorie du gender soit inscrite dans les programmes officiels de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) en classe de Première constitue une agression caractérisée de nos consciences de pères et mères de familles, d’éducateurs et, tout simplement, d’êtres humains. Il s’agit, en effet d’imposer une idéologie fabriquée aux États-Unis et dont le caractère philosophique, militant, voire intrusif, est patent. L’Éducation nationale veut faire avaliser, sous le biais de la science, un échafaudage intellectuel qui s’oppose aux grandes traditions de l’humanité, à l’aune d’un constructivisme généralisé qui fait de l’arbitraire la clé de notre humanité.

Il s’agit d’abord d’une arme à déconstruire l’identité sexuelle. Nous ne sommes plus définis comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités  : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels. Les libéraux-libertaires ont fait une propagande effrénée dans le monde entier pour banaliser cette conception et délégitimer les représentations communément admises jusque-là. Ce qu’on ne sait pas encore en France, c’est que la théorie des genders se trouve actuellement en crise et provoque des remises en cause de la part de ses concepteurs, comme Judith Butler.

En effet, on finit par s’apercevoir que c’est la structure morale fondatrice de notre humanité qui se trouve finalement détruite par l’arbitraire. Le refus des interdits les plus structurants débouche sur un nihilisme absolu qui permet toutes les transgressions, notamment celles qui se sont produites sous la férule totalitaire au XXe siècle.

La décision du ministre de l’Éducation nationale d’imposer cette idéologie irrationnelle et inhumaine à des adolescents est un scandale considérable. Seule la mobilisation des consciences fera reculer ce qu’il faut dénoncer sans relâche comme un crime contre l’Esprit, d’autant plus odieux qu’on prend la jeunesse en otage".


Pétition contre l'eugénisme

Tri La Fondation Lejeune vous sollicite. Tous les enfants à vivre aussi :

"POURQUOI UNE PÉTITION CONTRE L’EUGÉNISME ?

  • Parce que les députés et les sénateurs sont actuellement en train de débattre du contenu de la prochaine loi de bioéthique et s’apprêtent à légaliser la systématisation du dépistage de la trisomie 21.
  • Parce que 96% des enfants diagnostiqués trisomiques avant la naissance, sont éliminés et ce, jusqu’à la fin du neuvième mois de la grossesse. Au lieu d’aller plus loin dans la traque et l’élimination des trisomiques, il faut au contraire profiter de la future loi de bioéthique pour freiner les dérives actuelles !
  • Parce que l'obligation pour le médecin d'informer toutes les futures mères reviendra à les inquiéter et conduira systématiquement au dépistage. Une telle disposition nous fait passer d'une situation d'eugénisme de fait à un eugénisme de droit, en totale contradiction avec le code civil (art.16-4).
  • Parce que les enfants trisomiques, comme nous tous, veulent vivre, aimer et être aimés".

Suite et pétition ici.


Réponse du ministère de la culture sur le Hellefst

Il avait écrit au ministre de la Culture pour lui demander d'intervenir à cause de la cathophobie avérée de certaines chansons et de certains groupes présents à ce "festival". Réponse :

"Vous avez bien voulu faire part à Monsieur Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, de vos réactions concernant l'organisation du festival Hellfest qui se déroulera à Clisson du 17 au 19 juin prochain.

Le ministre a pris connaissance de votre correspondance avec la plus grande attention et nous a chargé de vous informer que l'État ne soutient pas financièrement cette manifestation, ainsi qu'il l'a indiqué au Parlement le 30 mars 2010.

Le festival est une manifestation importante qui rassemble un nombreux public amateur de musique métal et au cours de laquelle se produisent des artistes professionnels reconnus. Bien que comprenant que l'expression artistique développée par certains groupes s'y produisant puisse heurter les sensibilités, le ministère de la Culture et de la Communication considère qu'il ne lui appartient pas de prendre position sur le bien fondé de la programmation et de susciter des initiatives administratives pour interdire, au préalable, la tenue de cet événement.

En outre, les démarches artistiques doivent bénéficier du respect de la liberté d'expression dans les limites qui sont fixées par la loi sous le contrôle du juge à qui il revient, s'il en est saisi, d'examiner la qualification juridique des divers éléments exprimés à cette occasion, qu'il s'agisse de certaines paroles de chansons ou d'objets à portée symbolique présentés au public".


Idéologie du genre au lycée : opposition de Veille éducation

Dlc pétition

A la une :

"La réforme de la classe de première entre en vigueur à la rentrée 2011. Les programmes de SVT (Biologie) ont été refondus.
Ils intègrent un nouveau chapitre « Devenir homme ou femme » qui affirme que l’on ne naît pas homme ou femme mais qu’on choisit ou qu’on subit de le devenir indépendamment de notre « génitalité ». Cette conception qui affirme que l’identité sexuelle n’est pas un donné de nature mais relève de la culture et donc de la construction personnelle est une théorie américaine dite du Gender très développée à l’ONU.

L’enjeu des rédacteurs des programmes est le suivant : au lieu de fonder la tolérance envers les personnes homosexuelles, transexuelles, bi-sexuelles sur la dignité inaliénable de la personne, ils préfèrent normaliser en nature et non plus seulement en liberté ces orientations. Ainsi il devient nécessaire de réfuter une identité sexuelle innée pour développer l’idée d’une identité acquise parce que construite. La diversité des orientations est ainsi légitimée au coeur même de la nature humaine. Chaque adolescent a désormais le devoir de ne plus se fonder sur sa constitution génitale pour saisir son identité sexuée mais doit l’inventer choisir dans le cadre d’un projet individuel d’existence.

Les programmes de SVT deviennent depuis plusieurs années l’objet d’un glissement idéologique sur les sujets bioéthiques contemporains résultats de puissants lobbies comme Veille-Education le relève depuis plusieurs années.

Cette approche est idéologique et extra-scientifique. Elle n’a pas sa place dans le programme d’une démarche scientifique. Elle déforme les exigences de la Raison au nom d’un « penser correct » relevant d’opinions d’influence.

Découvrez les chapitres des nouveaux manuels dédiés à la santé et aux droits sexuels et reproductifs appliquant la théorie du Gender :

BORDAS

HATIER

HACHETTE

Signez la pétition"


Inde : l'eugénisme dans les faits

Plus il y a d'échographie, plus on tue les filles : non, nous ne sommes pas dans un centre de sélection naturelle, dans un laboratoire des heures sombres de notre histoire. Ceci se passe en douceur à notre époque en Inde. La haine de l'enfant à naître et le mépris total de la personne humaine peuvent aussi être très insideux.


Elle a décidé de porter le niqab en France

L'entretien qu'elle accorde amétro est édifiant. A noter cet dernier échange :

"Vous êtes consciente que ce vêtement est souvent interprété en France comme un signe d’appartenance à l’islam radical ?
Ce que l’on appelle l’islam radical c’est l’islam tout court, le reste c’est un islam laxiste".

Comme ça, c'est dit.


Les collectivités doivent contrôler l'usage de leurs subventions

Article de Presse Océan du 26 mai 2011. Cliquer sur l'image pour l'agrandir

H
Provoc Hellfest

Addendum de monsieur Rineau :

"Le compte-rendu de Mr Testu rend compte de façon assez fidèle des propos que je lui ai tenus. Ce n'est pas toujours le cas et mérite d'être souligné. Malheureusement, il n'a pas été possible d'avoir ce compte-rendu pour corrections éventuelles avant sa parution ce qui m'aurait ammené à ne pas en accepter le titre : on connaît tous le poids des mots et je ne suis ni un croisé ni un antihellfest, ce qui apparaît dailleurs dans la conclusion.

Il m'aurait galement ammené à corriger la retranscription sur la laïcité pour être plus précis. C'est un sujet qui ne peut être traité de façon convenable en quelques lignes et mériteraient des développements. J'adresserai très prochainement quelques références à Mr Testu.
 
Enfin, agissant et m'exprimant avec transparence et sans artifice ( c'est le constat exprimé par Mr Testu)  il m'apparaît comme essentiel que celles et ceux qui s'expriment en tant que chrétiens et ne semblent pas partager ma démarche ( et pour cause si je suis présenté comm un croisé antihellfest ) fassent de même. Il va sans dire que je me mets dès à présent à leur disposition en confiant à Mr Testu le soin de leur faire savoir puisque je ne connais pas ce "groupe de paroissiens du vignoble". "Les yeux ouverts"

Profanation

Lu ici :

"Un caveau a été découvert profané, ce matin, dans le cimetière de Port-de-Bouc. Les fleurs ont été renversées, des croix cassées, mais aucune inscription n'a été retrouvée à proximité. De source policière, on privilégie la thèse de la "vengeance personnelle".

Bien sûr.


Les catholiques dans les élections municipales

Lu dans L'Homme nouveau :

C "L’Institut Civitas a lancé l’opération Catholiques en campagne pour inciter ceux-ci à s’engager aux prochaines élections municipales. Les corps intermédiaires locaux sont un composant essentiel de la démocratie organique. La vie politique s’est focalisée sur les élections spectaculaires, législatives, présidentielles, régionales, où il est très difficile de se faire élire hors des partis, structures de notre démocratie représentative. Ils instrumentalisent même les cantonales et les municipales des grandes villes. Il y a donc une incohérence à préconiser une démocratie organique, fondée sur des corps intermédiaires et à s’investir dans les élections opposant des partis représentant des idéologies. Seules, observe Civitas, les communales offrent plus de facilités pour se faire élire. On peut s’y présenter seul, en constituant sa propre liste d’intérêt communal ou s’intégrer à une liste moins politisée. C’est pour avoir négligé cet enracinement que des formations politiques bien intentionnées ont échoué au plan national, en mettant la charrue avant les boeufs. Il faut reconquérir le terrain par le plus petit échelon. [...] Le relèvement de notre pays ne sera pas le fruit d’hypothétiques bonnes élections, mais du fort engagement des catholiques au niveau des communes. On n’imagine pas l’influence qu’un maire ou un conseiller municipal peut avoir par son rayonnement, son dévouement, la sagesse de son administration, ses vertus. [...]"


"Aujourd’hui, c’est l’État nous met des bâtons dans les roues"

Belle étude de France catholique sur la dictature de l'idéologie du genre imposée dès le lycée par l'État dans l'éducation de nos enfants :

Eg "Les nouveaux manuels scolaires de SVT de 1ère pour la rentrée 2011 viennent de franchir une étape : ils sont truffés des préceptes de l’idéologie du genre. Pour décrocher leur bac, mes enfants devront faire profession de foi dans un être humain à la sexualité indéterminée, prétendre (comparaisons animalières fallacieuses à l’appui) que sexualité et procréation sont strictement à distinguer. (Une façon – soit-dit en passant – de nier l’évidence de leur propre histoire biologique). Ils apprendront que si l’homosexualité ne s’étend pas davantage, c’est à cause de l’homophobie et devront vanter la masturbation générale, éreintant au passage leur religion jugée passéiste.

Faudrait-il apprendre à nos enfants à réciter le faux pour avoir bien ? A tricher avec la vérité pour réussir ? A moins d’y renoncer ? A se méfier de plus en plus des écoles, des programmes et des professeurs… ?

Mais que pèse un pauvre père devant le monstre intrusif éducation nationale qui n’hésite plus à distribuer aux adolescentes des produits contraceptifs, anonymes et gratuits. Et quand l’accident de contraception se sera traduit par une grossesse, c’est encore dans notre dos qu’il va conduire nos filles vers l’évidence de l’avortement. Nous n’en saurons strictement rien. A moins de percevoir des larmes, bien difficile à consoler. Car, pour assumer les conséquences, l’État comptera encore… sur les parents (...)

D’une manière générale, les chapitres en question sont une attaque en règle contre la loi morale naturelle, rejetant toute signification anthropologique et éthique à la différence naturelle des sexes. « Dans ce nivelage, la différence corporelle, appelée sexe, est minimisée, tandis que la dimension purement culturelle, appelée genre, est soulignée au maximum et considérée comme primordiale (…)

Selon cette perspective anthropologique, la nature humaine n’aurait pas en elle-même des caractéristiques qui s’imposeraient de manière absolue : chaque personne pourrait se déterminer selon son bon vouloir, dès lors qu’elle serait libre de toute prédétermination liée à sa constitution essentielle »".

La suite ici.

L’Église enseigne au sujet des liens entre l’État et la famille, l'obligation pour le premier de respecter le sanctuaire de cette deuxième qui lui est antérieure et la primauté de l'autorité du Père sur tout autre :

L13 "Aussi bien que la société civile, la famille, comme Nous l'avons dit plus haut, est une société proprement dite, avec son autorité propre qui est l'autorité paternelle. C'est pourquoi, toujours sans doute dans la sphère que lui détermine sa fin immédiate, elle jouit, pour le choix et l'usage de tout ce qu'exigent sa conservation et l'exercice d'une juste indépendance, de droits au moins égaux à ceux de la société civile. Au moins égaux, disons-Nous, car la société domestique a sur la société civile une priorité logique et une priorité réelle, auxquelles participent nécessairement ses droits et ses devoirs. Si les citoyens, si les familles entrant dans la société humaine y trouvaient, au lieu d'un soutien, un obstacle, au lieu d'une protection, une diminution de leurs droits, la société serait plutôt à rejeter qu'à rechercher.

C'est une erreur grave et funeste de vouloir que le pouvoir civil pénètre à sa guise jusque dans le sanctuaire de la famille (...)

L'autorité paternelle ne saurait être abolie ni absorbée par l’État, car elle a sa source là où la vie humaine prend la sienne. "Les fils sont quelque chose de leur père. "Ils sont en quelque sorte une extension de sa personne. Pour parler exactement, ce n'est pas immédiatement par eux-mêmes qu'ils s'agrègent et s'incorporent à la société civile, mais par l'intermédiaire de la société familiale dans laquelle ils sont nés. De ce que " les fils sont naturellement quelque chose de leur père, ils doivent rester sous la tutelle des parents jusqu'à ce qu'ils aient acquis l'usage du libre arbitre. " (7) Ainsi, en substituant à la providence paternelle la providence de l’État, les socialistes vont contre la justice naturelle et brisent les liens de la famille" (Léon XIII, Rerum novarum).


Pourquoi nous ne relayons pas la "supplique des 21"

21 prêtres de France ont écrit à la Curie pour signifier leur mécontentement et leur incompréhension quant aux dernières nominations d'évêques de l’Église catholique pour des diocèses en France. Ce document circule ouvertement. Nous ne cautionnons pas l'écho qui lui est donné.

En effet, Rome reste Rome et les problèmes entre des prêtres et la Curie n'intéressent pas les niveaux subordonnés - donc les laïcs - et parmi eux, ceux qui sont prêts à faire feu de tout bois, sans nommer tous ceux qui, extérieurs ou pas à l’Église, sauront saisir cette nouvelle occasion de division. Si l'on estime qu'il y a scandale dans des nominations d'évêques, l'amplifier sur la place publique ne sera jamais un gage de règlement.

B16 2 De plus, la Curie est souveraine dans ses propositions ou décisions surtout quand elles sont validées et signées par le Pape - c'est le cas des nominations d'évêques - et la "démocratie" moderniste où l'on donnerait son avis public suscitée par des candidats potentiels à l'épiscopat sont autant de raisons qui démontent un procédé peu enviable surtout quand il se targue d'avoir des solutions meilleures et de donner des leçons d'ecclésialité à plus hauts que soi. Le linge sale se lave en famille. Un dialogue est envisageable entre deux niveaux hiérarchiques quand le subordonné ne comprend pas une décision supérieure, mais l'intimité reste de mise et un air de revendication publique ne sera assurément pas un gage de réussite.

Enfin, il est fait mention dans cette "supplique des 21" de "ce catholicisme-là"; de "nouveau catholicisme", ou encore de "catholicisme français", ce qui semble bien en discordance avec la Tradition de l’Église exprimée dans "unam, sanctam, catholicam Ecclesiam" . Il y a de quoi s'interroger sur cette terminologie, le gallicanisme a fini de démontrer à la fois ses limites et ses erreurs.

Pour le plus grand bien de l’Église universelle dont celle qui est en France, pour le plus grand discernement de ceux qui la dirigent et pour la plus grande patience de ceux qui la conduisent, nous laissons cet appel dans la discrétion qu'il n'aurait pas du quitter, la discrétion de la relation d'enfants s'adressant à notre Mère, la Sainte Église. Dans ces circonstances difficiles, nous préférons donner un écho plus fort à cette supplique du seul successeur de Pierre lancée ce 15 mai 2011, accessible sans limite à tout catholique et simple à appliquer  :

"En ce dimanche, il vient donc spontanément de rappeler à Dieu les Pasteurs de l’Église, et ceux qui sont en train de se former pour devenir des pasteurs. Je vous invite donc à une prière spéciale pour les évêques - y compris l'évêque de Rome ! - et pour les curés, pour tous ceux qui ont une responsabilité pour guider le troupeau du Christ, afin qu'ils soient fidèles et sages en accomplissant leur ministère. Prions en particulier pour les vocations au sacerdoce en cette Journée mondiale de prière pour les Vocations, afin que ne manquent jamais de valides ouvriers à la moisson du Seigneur (...) A notre époque aussi, où la voix du Seigneur risque d'être étouffée au milieu de tant d'autres voix, chaque communauté ecclésiale est appelée à promouvoir et à prendre soin des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. Les hommes ont en effet toujours besoin de Dieu, même dans notre monde technologique, et l'on aura toujours besoin de pasteurs qui annoncent sa parole et font rencontrer le Seigneur dans les sacrements".

B16 4


Benoît XVI : "Aujourd'hui encore la mission de l'Eglise est l'évangélisation"

A l'occasion du Regina Coeli :

Fcat "Aujourd’hui aussi, a-t-il affirmé, la vocation de l’Eglise est l’évangélisation : soit vers les populations qui n’ont pas encore été « irriguées » par l’eau vive de l’Evangile, soit vers celles qui, tout en ayant des racines chrétiennes anciennes, ont besoin d’une nouvelle sève pour porter des fruits nouveaux et redécouvrir la beauté et la joie de la foi [La France. NDL] (...)

Les messagers du Christ allaient partout pour apporter le Christ aux hommes et les hommes au Christ, en sachant que Lui seul peut donner la vraie liberté et la vie éternelle (...)

 Que la Mère du Christ accompagne toujours et partout l’annonce de l’Evangile, afin que se multiplient et s’élargissent dans le monde les espaces où les hommes retrouvent la joie de vivre en enfants de Dieu".

Après le Regina Coeli :

"Les lectures d’aujourd’hui nous rapportent le zèle des Apôtres, après la Résurrection de Jésus. Ils parcourent le pays et visitent les communautés. Les malades sont guéris, beaucoup se convertissent. A leur suite, nous sommes appelés à annoncer sans relâche la bonne nouvelle du Salut donné à tous !"

Le Saint Père a souligné l'action de Jean-Paul II :

"Le bienheureux Jean-Paul II a été un grand missionnaire, et comme le montre l’exposition organisée actuellement à Rome, il a relancé la mission ad gentes, et en même temps, il a promu la nouvelle évangélisation".


La chasse au français est ouverte à Bruxelles

Lu dans Nouvelles de France :

"La chanson française – et francophone – interdite dans le métro du Bruxelles ! La STIB exige que les chansons qui passent sur les ondes dans ses infrastructures soient « en anglais ou dans une autre langue »… mais pas en français, ni en néerlandais.

Dans le conflit linguistique qui sévit en Belgique, la régie des transports de la capitale belge aura donc fait le choix de s’interdire la culture des deux communautés du pays, wallonne et flamande. Un paradoxe, pour le deuxième pays néerlandophone – après les Pays-Bas – et membre éminent de la francophonie.

Seule concession : les groupes francophones et néerlandophones pourront être diffusées… tant qu’ils chantent en anglais".


Mme Veil invitée dans une école catholique privée dirigée par les Jésuites

Reçu ce témoignage d'un lecteur :

"Alors que je me rendais aux journées missionnaires du lycée Saint-Louis de Gonzagues (ou lycée Franklin, Paris 16è), j'ai eu la surprise de voir que Madame Veil avait été invitée à ces journées.

Je lui ai dit, clairement mais sans insulte ou agressivité déplacée, que j'étais indigné de sa présence et qu'elle n'avait rien à faire ici.
Puis je m'éloigne, me promène parmi les stands. Quelques minutes après, un membre de la sécurité m'intime l'ordre de partir. Ne voulant pas faire d'esclandre, j'ai obtempéré.

J'ai naturellement écrit au diocèse de Paris et à l'Ordre des Jésuites pour demander des éclaircissements".


Malte compte 95% de catholiques et dit "oui" au divorce

Et pourtant la lecture du jour était explicite :

"Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l'espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect.

Ayez une conscience droite, pour faire honte à vos adversaires au moment même où ils calomnient la vie droite que vous menez dans le Christ.

Car il vaudrait mieux souffrir pour avoir fait le bien, si c'était la volonté de Dieu, plutôt que pour avoir fait le mal".

Comme quoi, il vaut mieux aller à la messe avant toute chose le dimanche, surtout avant d'aller voter.


Ashiq et Sidra Masih, père et fille d’Asia Bibi en direct sur Radio Notre-Dame

C'est demain matin à 07h30 : la persécution des chrétiens par les musulmans racontée par ceux qui la subissent!

On se souvient tous de l'histoire d'Asia Bibi, cette chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème (le suivi par votre blog).Mère de famille, elle est en prison depuis cette affaire.

Résumé :

Ab "Asia Bibi, 37 ans, est chrétienne et mère de plusieurs enfants. Un jour de juin 2009, alors qu’elle travaille aux champs en compagnie d’autres femmes, un incident survient. Selon les correspondants du Telegraph au Pakistan, on demande à Asia d’aller chercher de l’eau mais quand celle-ci s’exécute, les autres femmes refusent de toucher au liquide qu’elles estiment «impur». S’ensuit une conversation animée autour de la religion. Alors qu’Asia est pressée par ses collègues «de renoncer à sa foi chrétienne et d’embrasser l’Islam», rapporte Christian Today, elle répond «avec ses mots à elle», précise le Pakistan Christian Post.

Asia aurait alors fait l’erreur de risquer une comparaison entre Jésus et Mahomet. «Qu’a fait ce dernier pour les hommes quand Jésus s’est sacrifié pour les péchés des hommes ?», lance-t-elle en substance à ses contradictrices, selon Christian Today. Les versions des différents journaux rapportant l’affaire divergent quelque peu sur la suite des évènements. Quoi qu’il en soit, il semble qu’après cette discussion, Asia a été prise à partie par une foule agressive. Elle se réfugié alors auprès de la police qui, sous la pression de la foule, se retourne contre elle en l’arrêtant pour blasphème".

Sbst Deux personnalités pakistanaises l'ont soutenue. Ils ont tous les deux été assassinés :

  • "Le Gouverneur du Penjab, Salman Taseer (PPP) l'a publiquement défendue et lui a rendu visite en prison. Il a également dénoncé la loi interdisant le blasphème. Ceci a conduit l'un de ses gardes du corps à l'assassiner le 4 janvier 2011.
  • Le ministre fédéral des minorités religieuses, Shahbaz Bhatti, qui se bat contre la loi de 1986 depuis plusieurs années, l'a également soutenue. Il a en outre ouvertement demandé, à l'instar de plusieurs de ses collègues du Parti du peuple pakistanais, un amendement de la loi. Il fut assassiné à son tour le 2 mars, alors qu'il se rendait au conseil des ministres, par des hommes se revendiquant d'une mouvance islamiste".

PS : le site de Radio Notre-Dame est en dérangement. Raison de plus pour diffuser largement cette information!


Le droit des groupes demandeurs de la forme extraordinaire

L'abbé Claude Barthe est interrogé dans Présent de samedi à propos de l'instruction Universae Ecclesiae. Extrait :

"Le plus fort du texte n’est-il pas dans la défense des droits des groupes de demandeurs ?

U C’est certain. C’est même le morceau de bravoure de l’Instruction : aucune mention de chiffre minimum pour le groupe de fidèles demandeurs, qui peuvent même se rassembler sur une paroisse en venant de plusieurs autres, voire d’autres diocèses (n. 15), demander la célébration du Triduum pascal à leur usage (n. 33), exister de manière ponctuelle pour une cérémonie ou un pèlerinage (n. 16).

Et surtout, la Commission explicite ses propres pouvoirs : organe du Saint-Siège, elle est le « supérieur hiérarchique » des évêques (de fide ! n. 10 § 1). Elle (dotée d’un pouvoir ordinaire vicaire du Pape) tranche en dernier ressort les litiges qui peuvent survenir (n. 13), ses décisions (des « décrets ») intervenant dans l’ordre dit « administratif » et n’étant susceptibles de recours que devant la cour de cassation/conseil d’Etat du Saint-Siège, à savoir le Tribunal de la Signature apostolique."


Fête des Mères... avec l'Evangile de la Vie

Du père Hubert Lelièvre, fondateur de la famille missionnaire de l"Evangile de la Vie :

Ev "La fête des mères est une occasion privilégiée pour honorer chaque maman, chaque future maman. En tout premier lieu, nous honorons et portons toute notre affection en la Sainte Vierge Marie. Jamais nous l'aimerons assez, nous ne l'honorerons de trop. Jamais nous ne la remercierons assez pour le don de Jésus.

Ensuite, nous honorons et exprimons notre merci à notre propre maman. C'est par elle que je suis venu(e) au monde.

Que la journée de la fête des mères soit une journée de grande joie dans chaque famille. Sans oublier pour autant les mamans qui pleurent, ou sont dans l'épreuve.

Vivre cette journée avec et pour l'Evangile de la Vie. Une journée de joie, d'évangélisation.- Donner dans nos paroisses mais aussi dans la rue l'image-prière pour la Vie de Benoit XVI, l'image-prière à Sainte Jeanne Beretta Molla, mère de famille. Sur simple demande, (libre participation aux frais)

- Une quête est permise sur la voie publique ce jour de la fête des mères. ((pour une quête à la sortie des messes, voir avec votre curé). Une belle occasion nous est offerte d'encourager, d'aider concrètement des œuvres au service de l'enfant à naître. (par exemple : Choisir la Vie - Magnificat Accueillir la vie) En ce sens, la Famille Missionnaire peut recevoir la générosité de ce jour pour son écoute envers les femmes enceintes, celles dans l'épreuve comme celles qui ont connu l'avortement".


Henri Charlier, un artiste qui gagne à être connu

Notre-Dame de la Ste Espérance Henri Charlier (1883-1975) était un peintre et sculpteur français, considéré comme l'un des plus importants artistes chrétiens de l'Entre-deux-guerres. Né dans une famille athée, son père étant même franc-maçon, il se convertit à l'âge de 30 ans, à peu près au même moment que ses contemporains et amis Charles Péguy et Jacques Maritain. A partir de ce moment-là, il axera son art dans un but strictement catholique. Aussi, son œuvre sculpturale est essentiellement religieuse.

Dans sa maison du Mesnil-Saint-Loup, située dans le département de l'Aube, il forme et accueille de nombreux autres artistes, dans un style qui vise à débarrasser l'art chrétien du style sulpicien. Ses œuvres sont présentes dans nombre d'églises, surtout celles construites après la Première Guerre mondiale. Il a notamment réalisé le gisant de Dom Guéranger, à Solesmes. Il réalisa en 1920 une statue de sainte Ménehould érigée dans la capitale de l'Argonne. De 1956 à 1976, il tenait la chronique liturgique de la revue Itinéraires de Jean Madiran, sous le pseudonyme de Minimus.

A propos de sa conversion, il écrivit ceci :

"A 18 ans, avec l'outrecuidance de cet âge, je voyais comme le but de ma vie de réformer l'art et la pensée dans le sens de l'esprit français, parce que je l'estimais plus universel, cela surtout contre la philosophie et la musique allemandes. 10 ans plus tard, je m'apercevais que ce qu'il y a d'universel dans l'esprit français était catholique, et que la première chose à réformer c'était moi-même."

H Les éditions Terra Mare viennent de publier une biographie agrémentée de nombreuses photos de ses oeuvres. Paul Claudel fait du Maître de Mesnil-Saint-Loup cet éloge qui va droit à l’essentiel:

"Henri Charlier est un grand tailleur d’images, un de ces artistes suivant le coeur de Dieu dont il est parlé dans les livres Sapientiaux."

Dans L’art et la pensée, Henri Charlier écrivitv :

"L’oeuvre qui sort de nos mains doit aller à la gloire de Dieu, où le bien et le beau se trouvent confondus en une unité suressentielle. (…) La rectification de la vue du monde chez l’artiste chrétien n’est pas une castration, mais une ouverture, une expansion de l’âme où s’unissent le beau et le bien, naturels et surnaturels, dans la contemplation de Dieu. (…) La vie de l’homme n’a pas deux fins, chacun de ses actes, directement ou indirectement, a la même, et c’est Dieu. Autrement, l’art devient une fin pour l’artiste, devient une idole."

Rédigée par Dom Henri, moine de l'abbaye bénédictine Ste Madeleine du Barroux, cette première biographie montre comment Henri Charlier fut le continuateur des grands devanciers que furent Puvis de Chavannes, Cézanne, Van Gogh, Gauguin, ainsi que Rodin dont il fut un collaborateur apprécié.


"Fêter les mères, c’est accueillir la Vie" 2

Communiqué de choisir la Vie :

"La Journée nationale pour la Vie,  instaurée par Jean-Paul II et fixée par le Conseil Permanent des Evêques de France le jour de la fête des mères, est une journée marquée dans la France entière par la célébration de la valeur et la beauté de toute vie humaine, de la grandeur de la maternité et de l’accueil de l’enfant.

Pour la 11e année consécutive, l'association Choisir la Vie, en partenariat avec la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) et l’Union Pour la Vie (UPV), promeut cette journée au travers de diverses actions de sensibilisation à l'accueil de la vie et de promotion de la maternité organisées dans de nombreux départements.

Ainsi, dans les semaines qui viennent de s'écouler, de nombreuses affiches ont été collées, des milliers d'autocollants distribués. Certaines villes ont organisé des expositions d'oeuvres artisitiques diverses sur le thème de la maternité, d'autres ont invité à une projection d'un film sur la vie in utéro etc...

Dans les paroisses, de nombreuses quêtes vont avoir lieu demain pour soutenir les maisons d'accueil aux futures mères en difficultés et les intentions de prières seront particulièrement  consacrées à  la protection de la vie naissante.

Choisir la Vie appelle chacun à promouvoir cette journée, à se mobiliser pour fêter la Vie en ce jour de la fête des mères, en initiant ou en rejoignant une action prévue dans son département ou dans sa ville et participer ainsi à la sensibilisation du grand public".


"Dans beaucoup d’endroits, l’Eglise est l’unique présence" auprès des malades du sida

C'est pourquoi le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé organisait à Rome à partir de ce vendredi 27 mai un congrès de deux jours autour du thème "Le caractère central du souci de la personne dans la prévention et dans le traitement de la maladie du sida".

Vidéo de présentation de ce congrès de l'Eglise aux avant-postes de la prise en compte du malade dans son humanité.

Hyt "Interrogé par Radio Vatican sur cette initiative, Mgr Jean-Marie Mupendawatu, sous-secrétaire de ce dicastère, a souhaité que le message qui sera lancé depuis cette conférence à Rome soit entendu des participants au Sommet sur le Sida qui se tiendra à New York le 8 juin prochain.

Rappelant l’importance de la communauté internationale pour « endiguer ce phénomène » du Sida, Mgr Mupendawatu a notamment invité à « être plus solidaires, plus coopérants pour que les malades pauvres puissent avoir accès aux médicaments ».

Il a enfin rappelé combien l’Eglise était active auprès des malades du Sida. « Dans beaucoup d’endroits, l’Eglise est l’unique présence qui essaie d’apporter soulagement, médicaments, confort et humanité à tous ces malades du monde entier », a-t-il expliqué.

Parmi les intervenants de ce congrès : Michel Sidibé, secrétaire général adjoint de l’Onu et directeur exécutif du programme commun des Nations unies sur le Sida, Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies à Genève, ou encore Mgr Jean Laffitte, secrétaire du Conseil pontifical pour la famille et consulteur du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé".

Précisions sur Radio Vatican.

Le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé a été créé le 11 février 1985 par le Motu Proprio "Dolentium hominum" de Jean-Paul II. Il est chargé de coordonner toutes les institutions catholiques, religieuses et laïques, engagées dans la pastorale des malades.


Paroles de prêtre

Hep Le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine a été reçu par KTO à l'occasion de la sortie de son livre "Homme et prêtre" édité chez Ad Solem.

Extrait :

"il faut que l'Eglise de France se remette en cause avec ses systèmes et sorte une bonne fois pour toutes de la sécularisation..."

Vidéo.