Ashiq et Sidra Masih, père et fille d’Asia Bibi en direct sur Radio Notre-Dame
29 mai 2011
C'est demain matin à 07h30 : la persécution des chrétiens par les musulmans racontée par ceux qui la subissent!
On se souvient tous de l'histoire d'Asia Bibi, cette chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème (le suivi par votre blog).Mère de famille, elle est en prison depuis cette affaire.
Résumé :
"Asia Bibi, 37 ans, est chrétienne et mère de plusieurs enfants. Un jour de juin 2009, alors qu’elle travaille aux champs en compagnie d’autres femmes, un incident survient. Selon les correspondants du Telegraph au Pakistan, on demande à Asia d’aller chercher de l’eau mais quand celle-ci s’exécute, les autres femmes refusent de toucher au liquide qu’elles estiment «impur». S’ensuit une conversation animée autour de la religion. Alors qu’Asia est pressée par ses collègues «de renoncer à sa foi chrétienne et d’embrasser l’Islam», rapporte Christian Today, elle répond «avec ses mots à elle», précise le Pakistan Christian Post.
Asia aurait alors fait l’erreur de risquer une comparaison entre Jésus et Mahomet. «Qu’a fait ce dernier pour les hommes quand Jésus s’est sacrifié pour les péchés des hommes ?», lance-t-elle en substance à ses contradictrices, selon Christian Today. Les versions des différents journaux rapportant l’affaire divergent quelque peu sur la suite des évènements. Quoi qu’il en soit, il semble qu’après cette discussion, Asia a été prise à partie par une foule agressive. Elle se réfugié alors auprès de la police qui, sous la pression de la foule, se retourne contre elle en l’arrêtant pour blasphème".
Deux personnalités pakistanaises l'ont soutenue. Ils ont tous les deux été assassinés :
- "Le Gouverneur du Penjab, Salman Taseer (PPP) l'a publiquement défendue et lui a rendu visite en prison. Il a également dénoncé la loi interdisant le blasphème. Ceci a conduit l'un de ses gardes du corps à l'assassiner le 4 janvier 2011.
- Le ministre fédéral des minorités religieuses, Shahbaz Bhatti, qui se bat contre la loi de 1986 depuis plusieurs années, l'a également soutenue. Il a en outre ouvertement demandé, à l'instar de plusieurs de ses collègues du Parti du peuple pakistanais, un amendement de la loi. Il fut assassiné à son tour le 2 mars, alors qu'il se rendait au conseil des ministres, par des hommes se revendiquant d'une mouvance islamiste".
PS : le site de Radio Notre-Dame est en dérangement. Raison de plus pour diffuser largement cette information!