Des militaires manifestent
28 mai 2011
aux Pays-Bas dont l'armée est touchée par des réductions aussi drastiques que l'armée française.
aux Pays-Bas dont l'armée est touchée par des réductions aussi drastiques que l'armée française.
Monseigneur Laffitte est secrétaire du Conseil pontifical pour la famille et travaille actuellement sur la préparation au mariage bien souvent réduite à des aspects matériels ou pratiques.
Le prélat français recentre la question sur l'essentiel, sur la foi qui doit animer la vie avant et pendant le mariage, sur le sens de l'engagement et sur la façon de répondre à la vocation qu'est le mariage.
Un entretien intéresssant laissé à Famille chrétienne.
Belle initiative de l'abbaye de Lérins :
"Le 18 mai 2011, au plus fort du Festival, les personnalités seront accueillies au débarcadère de la Croisette pour rejoindre l’île de Saint-Honorat en visite privée à l’Abbaye de Lérins. Après une traversée de dix minutes sur un bateau spécialement affrété, les personnalités seront les hôtes privilégiés du père Abbé et des moines à l’intérieur de la clôture monastique. Au milieu des salles médiévales et des manuscrits aura lieu un temps de partage et d’échange avec les moines.
Vivre une expérience profonde et inédite à dix minutes de la Croisette de Cannes dans la plus ancienne communauté monastique d’Europe encore en activité.
Une expérience d’intériorité en marge du Festival de Cannes… Parallèlement au Festival, le père Abbé et les moines cisterciens de l’Abbaye de Lérins ouvrent leurs portes pour accueillir, en visite privée, sur l’île de Saint-Honorat, des personnalités du septième art et leur faire vivre une expérience de silence et de partage".
L’Homme Nouveau consacre son troisième hors-série (56 pages) à l’avortement à travers une enquête inédite menée par cinq journalistes. Présentation dans le bimensuel :
"L’avortement, tel est le thème du prochain hors-série de L’Homme Nouveau. Problème crucial aujourd’hui, c’est surtout un sujet battu et rebattu dans les milieux catholiques. Est-il nécessaire de publier encore sur la question ?
Tant que l’on avorte, en France, 200 000 bébés par an, tant que certains – et les catholiques ne sont pas toujours épargnés –, croiront que l’avortement se réduit au droit de la femme à disposer de son corps, tant qu’un foetus ne sera guère mieux traité qu’un amas de cellules, nous n’aurons jamais assez parlé de l’avortement. [...] Il est de notoriété publique que le Planning familial est le repère des militantes féministes et pro-avortement. Nous avons constitué une petite équipe de jeunes filles préoccuppées par la défense de la vie et, feignant d’être enceintes, avons fait plusieurs visites au Planning familial et rapporté avec soin chacun de nos échanges avec ces femmes pour qui avorter est non seulement un droit mais aussi une solution à la détresse. Ces rencontres furent terribles autant qu’intéressantes, je vous laisse le soin de commander dès maintenant ce hors-série pour en avoir le récit détaillé. [...]
Nous rapportons, en effet, plusieurs de nos visites dans des centres du Planning familial, axées chacune sur une situation différente. Que préconise le Planning familial lorsque seule la femme veut garder un enfant et que l’homme refuse ou inversement ? Que faire lorsque le couple hésite ou que l’on a dépassé le délai légal pour avorter en France ? Nous nous sommes mises dans la peau de ces femmes jeunes et moins jeunes pour qui la grossesse est un problème, une angoisse, avant d’être une nouvelle vie qui commence ! Et nous ne pouvions pas taire ce que nous avons entendu."
Plus de 1900 discours accessibles de Michel Debré en 1958 à Nicolas Sarkozy en 2011. Un bon outil avec moteur de recherche pour retrouver des précisions, des vérités, des engagements, des promesses et autres citations. A découvrir!
Qu’est ce que l’âme ? Comment soigner quelqu’un dans son intégralité tout en respectant sa complexité ? Une formation va tenter de répondre à ces questions grâce à un parcours qui permettra d’approfondir la connaissance de l’homme, une connaissance basée sur la philosophie réaliste. A cette étude, s’ajouteront les parallèles, indications ou mises en garde vis-à-vis des sciences cognitives modernes.
Cette formation s’adresse essentiellement aux jeunes professionnels de la santé ou travaillant dans le milieu socio-éducatif. La recherche de vérité des participants est indispensable, son existence doit donc être admise !
Cette formation commencera par deux sessions en juin et juillet 2011, au Cannet-des-Maures :
Cette formation est organisée par le groupe de cabinets d’ostéopathie "osteo-bird" et délivrée par sœur Marie de Bethléhem, des Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matará.
Lu ici :
"Après le Quick 100 % Halal de Roubaix dans le nord de la France, le groupe Casino avec sa marque distributeur (MDD) halal, Wassila, veut lui aussi capter le marché très lucrative du halal en France estimé à plusieurs milliards d’euros. Après l’hypermarché Géant, le hard discount (Leader-price), le magasion écolo(bio Naturalia) et ses magasins de proximité (Monoprix et Franprix), le groupe distribution Casino veut innover avec sa nouvelle enseigne Wassila Store, premier magasin 100 % Halal orienté vers le consommateur musulman friand de produits halals(produits carnés, bonbons, boissons et cosmétiques)".
Un réseau social chrétien vient de voir le jour. Il se présente :
"OecuMenic est le premier réseau social éthique, religieux et spirituel. Ouvert depuis le 1er mai, dans un monde en crise et sans repères, OecuMenic nous apporte du sens, de la solidarité et des valeurs. Avec OecuMenic retrouvons le sens de la foi, de l’intelligence et du partage collectifs. Bâtissons ensemble un monde ouvert à l’espérance, la fraternité, et l’unité ! Rejoignez-nous !"
Mgr Negri, évêque de San Marino, écrit dans un texte traduit par Benoît-et-moi :
"Les bêtes sont parmi nous. La violence s'inscrit dans le cadre de la vie quotidienne. Violence sur tous, avant tout sur les enfants, de la façon la plus terrible et détournée, utilisés de plus en plus comme des objets; violence sur des groupes sociaux minoritaires qui refusent de s'insérer dans la vie de la société violente. Et là s'ouvre le terrible chapitre de la haine envers les chrétiens et envers les signes de la tradition chrétienne dans les pays à majorité non chrétienne; la violence contre les handicapés, les malades; la violence, dans de nombreux cas justifiée par trop de "mauvaise science", contre la vie humaine et son indisponibilité structurelles à tout pouvoir humain.
Demandons-nous si, dans cette perversion de notre monde, nous les chrétiens, nous n'avons pas une certaine responsabilité. Je recommande à chacun de lire le livre extraordinaire de Jacques Maritain, "Le Paysan de la Garonne", contribution majeure à la compréhension de l'histoire et des difficultés de l'Eglise depuis les années 50 du siècle dernier jusqu'à aujourd'hui. Selon Maritain, l'erreur fondamentale des chrétiens, c'est de s'être mis à genoux devant le monde. "Dans une large frange du clergé et du laïcat, mais l'exemple vient du clergé, à peine le mot <monde> est-il prononcé qu'une lueur d'extase passe dans les yeux des auditeurs". S'agenouiller devant le monde a signifié et signifie pour trop de culture chrétienne, partager largement l'idée de la bonté naturelle de l'homme et du monde.
Si l'homme est structurellement bon, alors il n'y a absolument pas besoin de rédemption. Un mélange de pélagianisme, de manichéisme et de catharisme amène les chrétiens à accepter l'anthropologie du monde sans aucune instance critique. On a perdu la vérité du péché originel, confiné au domaine de la mythologie, et les limites de l'homme sont détournés vers le domaine des troubles psychologiques, objets de thérapies psychanalytiques qui finiront par les éliminer totalement. Même nous, chrétiens, nous avons apporté notre contribution, théorique et pratique à cet "irréalisme anthropologique" dont a parlé si souvent et avec tant de pertinence Jean-Paul II.
[...] Nous avons été silencieux, c'est-à-dire que nous n'avons pas été des témoins, témoins de la vérité et de la libération. Seul un témoignage humble et sûr du Christ rencontre l'homme d'aujourd'hui comme l'homme de tous les temps: à la lumière du visage du Christ émerge toute l'inexorable positivité du cœur humain, mais émerge aussi la tendance inexorable au mal et à la haine qui caractérise le cœur humain. L'homme a besoin d'être éduqué. Le témoignage chrétien est un facteur fondamental d'éducation qui favorise, par son être même, une vie humaine plus positive et meilleur sur la terre. Si l'Eglise reste silencieuse, n'annonce pas Jésus-Christ, n'implique pas la liberté des hommes dans le grand événement du salut chrétien, alors cette absence favorise la propagation du mal dans le cœur de l'homme et de la société."
Peu de temps après les élections locales en Espagne, qui ont vu la défaite de la gauche, l'archevêque de Cordoue, Mgr Demetrio Fernández, écrit :
"il y a des signes palpables de ce que nous sommes en train d’assister à un changement d’époque. Et lors d’un changement d’époque, nous dépendrons beaucoup des bases que nous mettrons à l’heure de construire ce futur meilleur. Les dernières élections du 22 mai sont un signe notable de ce changement d’époque. Non pas seulement parce que les uns ou les autres ont gagné, mais parce que c’est la physionomie politique de l’Espagne qui a changé, surtout dans certains endroits où le changement paraissait impossible. Un chrétien regarde cette réalité avec une perspective de croyant. La foi ne nous écarte pas de la construction de ce monde, mais bien au contraire nous fait protagoniste de la cité terrestre, où se forge notre destin éternel. Nous reconnaissons l’autonomie des réalités temporelles qui s’érigent sur leurs propres règles, et nous voulons apporter depuis la religion le meilleur de nous-mêmes pour faire de la cité terrestre, une cité plus habitable, plus juste et plus fraternelle.
L’Église catholique a une présence très importante dans la configuration sociopolitique des peuples et de la société actuelle. Je le constate lors des visites pastorales aux différentes paroisses du diocèse. Il n’y a pas de groupe humain plus actif aujourd’hui que celui constitue par les personnes qui gravitent autour de la paroisse [...] L’Église catholique n’est pas une réalité moribonde à qui nous pouvons donner le coup de grâce à tout moment. Non, l’Église catholique constitue le substrat le plus profond et le plus vigoureux de notre société actuelle en nombre, en qualité et en fiabilité.
Si quelque chose nous manque c’est la présence dans la vie publique de chrétiens qui croient et sont convaincus de leur foi. La société peut changer mais il faut que les chrétiens descendent dans l’arène publique et exercent leur influence là où se prennent des décisions sur le vivre de la cité. Il y a un décalage entre les convictions religieuses de ce peuple et son influence dans la construction de la cité terrestre. Le chrétien qui vit de la foi peut et doit influencer beaucoup plus dans la nouvelle époque qui est en gestation.
[...] Les chrétiens ont beaucoup à apporter dans ce changement d’époque et pour cela il n’y a pas de meilleure chose que d’être cohérent dans la vie avec la foi que nous professons dans notre cœur. Cela ne vaut rien, d’être croyant dans la vie privée ou de le feindre en public et d’oublier Dieu dans la gestion de la chose publique. Les chrétiens ont beaucoup à apporter et personne mieux qu’eux ne peut offrir des raisons d’espérer dans un changement d’époque qui voit décliner ce qui a été de simples utopies qui ne conduisent pas vers le progrès."
Extrait du discours du Saint-Père, à l'issue du concert offert par le Président de la République de Hongrie, sur le Psaume XIII, datant de l'époque où Franz Liszt séjourna à Tivoli et à Rome :
"C'est la période où le compositeur vit sa foi de manière intense, au point de produire presque exclusivement de la musique sacrée; rappelons-nous qu'il reçut les ordres mineurs. Le morceau que nous avons écouté nous a donné l'idée de la qualité et la profondeur de cette foi. C'est un Psaume où le psalmiste se trouve en difficulté, l'ennemi l'entoure, l'assiège, et Dieu semble absent".
"la prière se fait anxieuse devant cette situation d'abandon: 'Jusqu'à quand, Seigneur?', répète le Psalmiste à quatre reprises, 'Herr, wie lange?' répétent, presque en martelant, le ténor et le chœur, dans le morceau écouté. C'est le cri de l'homme et de l'humanité, qui sent le poids du mal dans le monde; et la musique de Liszt nous a transmis cette sensation de pesanteur, d'angoisse".
"Dieu n'abandonne pas. Le psalmiste le sait, et Liszt lui-même, en homme de foi, le sait".
De l'angoisse, "naît une supplique pleine de confiance qui se termine dans la joie. 'Mon cœur exultera de ton salut ... Je chanterai au Seigneur, qui m'a couvert de bienfaits". Et ici, la musique de Liszt se transforme: ténor, chœur et orchestre élèvent un hymne de confiance totale en Dieu, qui ne trahit jamais, n'oublie jamais, ne nous laisse jamais seuls".
Ce psaume, "le grand musicien hongrois l'a plus prié que composé, ou mieux, qu'il l'a prié avant de le composer."
... des kiosques.
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Dans la région de Faisalabad (celle de Shahbaz et Paul Bhatti), les deux filles d’un chrétien ont été kidnappées par un riche entrepreneur musulman qui les a forcées à se marier avec lui et à se convertir à l’islam. La police refuse d’ouvrir une enquête, parce que le musulman est une personne respectée et que les accusations contre lui ne peuvent être que fausses : les deux jeunes filles ont fui parce que leur père est un alcoolique qui abusait d’elles… (Ce qui est formellement démenti par ceux qui connaissent la famille.)
Ce genre d’histoire est hélas devenu banal au Pakistan, remarque le P. John William, prêtre du diocèse, parce que les autorités sont des marionnettes dans les mains des extrémistes. (Il y a seulement quelques jours, une élève infirmière a subi le même sort.)
D’autre part, une chrétienne de 29 ans a été droguée et violée par des collègues musulmans. Elle a osé porter plainte. Mais la police couvre les violeurs. Autre fait de la violence ordinaire : des musulmans ont profané et détruit un cimetière chrétien à Chak Jhumra. Utilisant un tracteur, ils ont labouré les tombes, détruisant les cercueils et dispersant les os à la surface. La police a refusé d’ouvrir une enquête. Mais un musulman a porté plainte contre les chrétiens, affirmant qu’il est le vrai propriétaire du terrain."
Lu sur le blog de Christian Estrosi :
"Christian Estrosi, Député, Maire de Nice, Président de Nice Côte d’Azur, mène une politique de tolérance et d’ouverture, respectueuse de chacun. Encore bien trop souvent stigmatisée, la communauté homosexuelle est victime de nombreux préjugés. Dès son élection, Christian Estrosi a souhaité lutter contre ces discriminations et placer chaque citoyen sur un même plan d’égalité.
Ainsi, depuis 2008, les couples homosexuels pacsés peuvent célébrer à Nice la confirmation de leur engagement au cours d’une cérémonie présidée par un élu dans la salle des mariages.
Pour aller plus loin dans cette volonté de changer les mentalités, la ville de Nice a soutenu la création d’un centre Lesbien Gay Bi Trans à Nice par la mise à disposition d’un local de 120 m2."
Petit rappel de ce que dit l'Eglise à propos de la reconnaissance juridique des unions homosexuelles :
"Le droit civil confère aux couples mariés une reconnaissance institutionnelle parce qu'ils remplissent le rôle de garantir la suite des générations et sont donc d'un intérêt public majeur. Par contre, les unions homosexuelles n'exigent pas une attention spéciale de la part du système juridique car elles ne jouent pas ce rôle en faveur du bien commun."
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Le conseil régional Rhône-Alpes a voté à son tour, hier, le pass contraception. Il sera intégré à la carte « M’RA ! » (sic) distribuée aux jeunes de 16 à 25 ans et allonge donc la liste des « bons plans »…
Le groupe Front national fait remarquer que la majorité des élus du groupe UDC (union de la droite et du centre : UMP, etc.) a voté avec la gauche : 19 ont voté pour le pass contraception, 18 contre."
Les Associations Familiales Catholiques viennent d'écrire un courrier à M. Luc Chatel, Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, sur la parution et la diffusion des manuels scolaires de « Sciences de la Vie et de la Terre » des classes de premières ES et L. Extraits :
"à partir de la rentrée prochaine, les élèves de ces classes recevront dans cette matière un enseignement directement et explicitement inspiré par la « théorie du genre ». Un tel changement va bien au-delà d’une simple actualisation des programmes scolaires : il constitue un choix qui s’annonce lourd de conséquences et contre lequel je tenais à vous exprimer mon incompréhension et vous dire combien je partage les inquiétudes des parents. Que de tels enseignements soient devenus parties intégrantes du programme, et donc obligatoires, suscite de multiples questions qui, toutes, justifient les fortes réserves dont je vous fais part aujourd’hui.
Sur le fond, d’abord et surtout, enseigner le « Genre » en SVT, avec des intitulés comme « Devenir homme ou femme »…, confère un statut de science à ce qui se présente, en effet, comme une théorie mais qui, dans les faits, relève de l’idéologie. Cela doit être dit. À tout le moins, nous demandons à ce que, pour chacun des points traités dans cette perspective, les enseignants présentent les débats que suscite la présentation inspirée du « Gender », et les différents points de vue qui existent sur ces sujets et sur leurs statuts. Cette précision nous paraît, d’ailleurs, d’autant plus indispensable que. les tenants de cette idéologie affirment mener un travail militant qui acquiert, par cet enseignement, une légitimité qui nous paraît contradictoire avec le principe de neutralité et le respect des croyances des élèves et de leurs familles.
[...] Sur la forme maintenant, nous regrettons de n’avoir pas été associés aux travaux qui ont conduit à cette évolution des programmes ou du moins informés de cette évolution, et ce d’autant plus que, comme vous le savez, notre mouvement est particulièrement attaché à trouver les moyens d’une collaboration fructueuse entre l’école et les familles. Ceci passe par la reconnaissance et la valorisation du rôle de chacun et de son apport. Tout ce qui serait compris comme une tentative de contournement des parents, sur des sujets aussi sensibles que l’éducation affective et sexuelle, ne pourrait que susciter des incompréhensions, voire des tensions, particulièrement préjudiciables à l’élève.
Compte tenu de l’inquiétude qui se manifeste largement, je souhaite pouvoir vous rencontrer pour un échange sur ces questions et envisager avec vous les moyens, non seulement de rassurer les parents, mais aussi d’apporter les correctifs nécessaires aux programmes tels qu’ils vont être enseignés dès la rentrée prochaine, des correctifs d’autant plus nécessaires que les programmes en question n’auront pas non plus les résultats attendus en matière d’éducation affective et sexuelle et de prévention des discriminations."
On se souvient que les gendarmes s'étaient rendus à l'abbaye bénédictine du Barroux ou le fugitif était déjà allé il y a plusieurs années. J'avais réécrit le propos du père abbé rapporté par Le Parisien :
"Si nous l’avions vu, nous l’aurions dénoncé".
Un lecteur m'indique aujourd'hui cet article du 15 mai de La Provence, dans lequel le père abbé précise :
"Contrairement à ce qu'écrit votre confrère, je n'ai jamais dit que "si nous l'avions vu nous l'aurions dénoncé". C'est moche d'écrire cela. Non, nous l'aurions invité à se dénoncer, ce qui est différent. Cet homme, s'il a commis ces crimes, doit s'en expliquer et en répondre. Son cousin nous a demandé de prier pour lui et son repentir."
Lu sur Polémia :
"Scandale DSK, affaire Tron, le sexe et la politique sont à la une. Mais avant le désordre des comportements, il y a le désordre dans les esprits. Et la formidable contradiction entre le « jouir sans entraves » de 1968 et la demande de pénal des féministes.
La France et l’Europe vivent encore dans l’idéologie soixante-huitarde. Le grand carnaval libéral/libertaire impose encore ses normes : la « nouvelle morale » recommande de « jouir sans entraves » et banalise les expressions marginales de la sexualité et les comportements longtemps jugés déviants. [...] Longtemps l’éducation morale et surtout l’éducation sexuelle relevait de la famille. L’Etat se gardait d’entrer dans la chambre à coucher ou de recommander des « bonnes pratiques » sexuelles aux adolescents ou préadolescents. Cette époque est révolue. Les programmes obligatoires de l’Education nationale pour les lycées et les collèges (y compris privés) enseignent la sexualité. Avec un triple biais :
- -celui d’un choix relativiste qui serait à effectuer par chacun entre différentes orientations qui se valent toutes ;
- -celui d’une prévalence de la fonction plaisir de la sexualité débouchant sur une quasi-négation des autres fonctions, qu’il s’agisse du lien sentimental inscrit dans la durée ou de la procréation ; et donc de la relation profonde entre la sexualité et la famille ;
- -celui d’une vision simplement mécanique et purement prophylactique de l’acte sexuel.
Ministres de l’Education nationale et présidents de région et de conseil général partagent cette même vision parfaitement réductionniste : une vision, certes, différente mais aussi difficile à contester que celle de la police religieuse de l’Arabie saoudite ! … [...] Dans le domaine des mœurs comme dans les autres, on ne voit guère de solutions sans un grand renversement. Moins de textes, moins d’ingérence de l’Etat, un meilleur respect des lois essentielles et une vision plus naturelle, plus humaniste de la vie et de la sexualité. Bref, le renversement du libéral/libertaire par le conservateur/identitaire. Sortons de la crise du sens."
Le Saint-Père a reçu ce matin les 400 participants à l'Assemblé générale de Caritas Internationalis, présidée par le Cardinal hondurien Oscar Rodríguez Maradiaga. Benoît XVI a déclaré :
"Pour nous chrétiens, Dieu lui-même est la source de la charité, et la charité est entendue non seulement comme une vague philanthropie, mais comme don de soi, même jusqu'au sacrifice de sa propre vie en faveur des autres, à l'imitation de l'exemple de Jésus Christ".
La Caritas Internationalis, a ajouté Benoît XVI,
"est différente des autres agences sociales parce qu'elle est un organisme ecclésial, qui partage la mission de l'Eglise. C'est ce que les Papes ont toujours voulu et c'est ce que votre assemblée générale est appelée à réaffirmer avec force. A cet égard, on doit observer que Caritas Internationalis est fondamentalement constituée des diverses Caritas nationales. À la différence de nombreuses institutions et associations ecclésiales dédiées à la charité, les Caritas ont un trait distinctif : dans la variété des formes canoniques prises par les Caritas nationales, toutes constituent une aide privilégiée pour les évêques dans leur exercice pastoral de la charité. Cela comporte une responsabilité ecclésiale spéciale, celle de se laisser guider par les pasteurs de l'Eglise. Donc, du moment que Caritas Internationalis a un profil universel et est dotée de la personnalité juridique canonique publique, le Saint-Siège a la tâche de suivre son activité et de veiller à ce que, tant son action humanitaire et de charité que le contenu des documents diffusés, soient en pleine syntonie avec le Siège Apostolique et avec le Magistère de l'Eglise, et qu'elle soit administrée avec compétence et de façon transparente. Cette identité distinctive est la force de Caritas Internationalis, et c'est ce qui rend son œuvre particulièrement efficace".
'Sans un fondement transcendant, sans une référence à Dieu Créateur, sans la considération de notre destin éternel, nous risquons de devenir la proie d'idéologies nocives... La Caritas Internationalis est une organisation à qui incombe le rôle de favoriser la communion entre l'Eglise universelle et les Eglises particulières, de même que la communion entre tous les fidèles dans l'exercice de la charité. En même temps, elle est appelée à offrir sa propre contribution pour porter le message de l'Eglise dans la vie politique et sociale sur le plan international. Dans la sphère politique comme sur tous les terrains touchant directement la vie des pauvres les fidèles, et spécialement les laïcs, jouissent d'une ample liberté d'action. Personne ne peut, en des matières ouvertes à la libre discussion, prétendre parler officiellement au nom du laïcat tout entier ou de tous les catholiques. D'autre part, chaque catholique, et même, en vérité, tout homme, est appelé à agir avec une conscience purifiée et avec un cœur généreux pour promouvoir de manière résolue ces valeurs que j'ai souvent définies comme non négociables... C'est dans cette vaste perspective, donc, et en étroite collaboration avec les pasteurs de l'Eglise, responsables ultimes du témoignage de la charité, que les Caritas nationales sont appelées à continuer à rendre leur témoignage fondamental au mystère de l'amour vivifiant et transformant de Dieu manifesté en Jésus Christ. La même chose vaut aussi pour Caritas Internationalis, qui, dans l'engagement pour accomplir sa propre mission, peut compter sur l'assistance et sur l'appui du Saint-Siège, particulièrement à travers le dicastère compétent qu'est le Conseil pontifical Cor Unum".
Quand on lit le blog Terrorisme pastoral, on ose espérer que les paroles du Pape ne sont pas tombés dans l'oreille de sourds.
Communiqué de l'ADV :
"Ensemble, nous venons d’obtenir une précieuse victoire d’étape à l’Assemblée nationale : l’accès aux techniques artificielles de procréation pour les femmes homosexuelles a été retiré du projet de loi bioéthique. De plus, le principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon est réaffirmée. Merci ! Ensemble, nous devons confirmer ce résultat au Sénat. Il faut faire vite : la discussion en seconde lecture reprend dès le mercredi 8 juin 2011. Nous vous proposons deux actions complémentaires, dès aujourd’hui car il ne reste que quelques jours :
Dans Présent de demain, Jean Madiran revient sur l'accusation portée par le Grand Orient de France suite à la déclaration du cardinal Vingt-Trois, qualifié d'obscurantiste. Extraits :
"On ne voit pas le Grand Orient dénoncer un «obscurantisme» de l’islam ni son «mépris des positions éthiques laïques» : cela risquerait d’ailleurs de constituer le délit d’islamophobie, assimilée à un racisme, que le Grand Orient a fortement contribué à installer comme tel. On ne le voit pas non plus proclamer par exemple : «L’Etat est chez lui et la religion islamique doit rester chez elle.»
Il est vrai que ce « rester chez elle» n’a aucun sens. Aucun sens autre que l’expression d’une haine. Où donc l’Eglise, si elle est interdite de parole dans l’Etat français, devrait-elle se retirer ? au Vatican, et n’en pas sortir ? Et cette belle «diversité des composantes philosophiques et religieuses», qu’en reste-t-il, si l’Eglise ne peut plus y figurer et y énoncer ses convictions sans avoir à subir les foudres, les insultes, les menaces d’un mystérieux Grand Orient qui s’exprime comme si la Ve République était et devait rester la sienne ?"
Lors de l’Assemblée générale de Caritas International, mercredi, le cardinal Robert Sarah, président de Cor Unum, conseil pontifical chargé de toutes les questions en rapport avec l’action caritative et à ce titre chargé de la supervision de Caritas, a déclaré :
"Aujourd’hui, chers amis, le drame de l’homme moderne, ce n’est pas de manquer de vêtements ou d’habitat, la faim la plus tragique et l’angoisse la plus terrible de notre monde, ce n’est pas de manquer de nourriture : c’est bien plus l’absence de Dieu et le manque d’amour véritable, cet amour qui nous a été révélé sur la Croix. Voilà pourquoi nous tous sommes appelés personnellement à ne pas transformer la charité en une simple “profession”, mais à être conscients que nous sommes personnellement porteurs d’un don : le trésor de la Parole et de l’Amour de Dieu qui nous transcende. Voilà le sens du mot témoin : être là pour Quelqu’un, et non pour soi-même. Saint Maxime le Confesseur est tranchant sur ce point : “Non seulement l’Amour se manifeste en distribuant les richesses, mais bien davantage en distribuant la Parole de Dieu et en se mettant personnellement au service d’autrui” au nom de Dieu notre Père.
Le pain est important, la liberté est importante, mais la chose la plus importante de toutes est notre Foi au Dieu d’Amour et notre agenouillement pour l’adorer et le servir en servant les pauvres." [source : Présent]
On comprend mieux le recadrage de Caritas Internationalis.
Témoignage d'un parent d'élève reçu ce jour :
"Dans le cadre d’une école catholique sous contrat, j’ai participé à une réunion d’information de parents d’élèves sur le thème de l’éducation sexuelle des jeunes. La réunion avait pour objet de nous présenter le programme qui sera proposé aux enfants. La réunion avait lieu dans la chapelle de l’école.
Le directeur de l’école a introduit la réunion en précisant que le programme d’éducation sexuelle était imposé par l’Education nationale. L’animatrice du programme proposé a annoncé :
«Nous abordons ce sujet sans discours catholique, autrement on ne serait pas reçu. On parle d’éthique».
Je suis intervenu pour demander pourquoi l’enseignement de l’Eglise ne serait pas reçu alors que l’affichage de l’école est catholique. On m’a répondu que pastorale et sexualité étaient deux domaines distincts et les parents ont approuvé à l’unanimité le bien fondé de cette dissociation. Tristes parents... On touche là à un point fondamental de l’éducation. La sexualité fait partie du plan de Dieu. La vie affective et sexuelle a besoin d’être orientée et vécue selon ce plan de Dieu qui n’a qu’un seul objectif : le bonheur de l’homme. L’expérience le prouve, une sexualité vécue dans le désordre, entraîne des blessures, des souffrances et des violences, des grossesses précoces chez les adolescents et souvent des avortements avec toutes les conséquences malheureuses. Et l’intervenante de poursuivre : «les films pornographiques ? C’est interdit avant 18 ans !». Quel courage de se réfugier derrière une signalétique par peur de choquer en interdisant quel que soit l’âge !
«De même que la sexualité des parents ne regarde pas vos enfants, la sexualité de vos enfants ne vous regarde pas !»
Si on voulait encourager les parents à la démission, on ne s’y prendrait pas autrement. Il est sous-entendu de façon à peine voilée que l’objectif du programme présenté est de promouvoir une relation sexuellement correcte entre adolescents. A aucun moment, l’animatrice a abordé la valeur de la chasteté avant l’engagement du mariage. Nous, parents, sommes les premiers éducateurs de nos enfants sur un sujet si personnel et important. Nous avons le devoir de nous opposer à déléguer cette responsabilité à des éducateurs irresponsables. Le programme d’éducation sexuelle est imposé par l’Education nationale, mais l’école a la liberté du choix de ses intervenants."
Je ne dévoilerai pas le nom du diocèse où se situe cette histoire : elle peut se dérouler dans n'importe lequel.
Addendum : ce lecteur nous confie les suites données.
"Bien entendu, j’ai réagi par écrit auprès de l’équipe de direction de l’école et des représentants de l’Association des parents d’élèves. A ce jour, je n’ai reçu aucune réponse.
J’ai vécu un grand moment de solitude lors la réunion d’information à l’école. J’étais le seul à réagir publiquement contre ce programme d’éducation sexuelle.
La direction de l’école et les membres de l’APEL proposent des orientations qu’ils soumettent à l’applaudimètre. Le programme proposé ayant a été plébiscité, je n’aurai pas d’autre choix que de garder mon enfant à la maison".
"Nous avions contacté les députés siégeant à la commission spéciale sur la bioéthique afin de leur faire part de notre inquiétude sur l'adoption par le Sénat d'une mesure ouvrant l'accès de l'Assistance Médicale à la Procréation aux personnes de même sexe. Nous nous réjouissons que les députés aient rétabli l'exigence que le couple candidat à l'AMP soit composé d'un homme et d'une femme.
En revanche, nous déplorons la suppression du délai de deux ans de vie commune pour les candidats à l'AMP qui ne sont pas mariés."
Ce projet sera voté mardi 31 mai à l'Assemblée, puis renvoyé au Sénat pour une deuxième lecture le 8 juin.
Suite au dépôt d'une proposition de loi le 18 mai par le sénateur UMP Jacques Legendre et approuvée par le PDG de l'AFP Emmanuel Hoog, des membres de l'Agence s'inquiètent. Dans son exposé, le sénateur écrit :
"Une des principales modifications apportées par la présente proposition de loi au statut de l'AFP réside dans la réduction du nombre des représentants des éditeurs de publications de presse et de services de communication audiovisuelle de 10 administrateurs à 4. L'auteur reconnaît que cette nouvelle configuration constitue un tournant historique dans l'histoire de la presse française, les éditeurs ayant toujours eu un rôle essentiel dans l'accompagnement de l'AFP. [...]"
Les membres de l'AFP s'inquiètent :
"[...] Sur le plan financier, la proposition Legendre nous paraît tout aussi néfaste. En souhaitant éliminer la commission financière qui jusqu'ici contrôlait les comptes de l'agence, la proposition de loi augmenterait considérablement les pouvoirs du nouveau Conseil d'administration et de ses six administrateurs «cooptés» - éventuellement par le fait du prince. [...] Par ailleurs, en modifiant radicalement la manière dont les services vendus à l'Etat - environ 40% des recettes à ce jour - sont facturés, le nouveau projet fragiliserait encore plus les finances de l'AFP."
C'est l'analyse de l'abbé de Tanoüarn. dont voici un extrait :
"[...] Catholique ce film ? - Sociologiquement sans doute, je l'ai dit. Mais surtout théologiquement. une fois de plus la grande question du film est celle du mal. Le mal est partout : Jessica Chastain, si passive dans son amour inconditionnel pour son mari et ses enfants, n'est-elle pas elle-même un relai du mal ? Son fils aîné le lui reprochera. Lui voudrait tout simplement tuer le père, qui, au nom du Bien et parce qu'il aime ses enfants, fait régner sur la maison une atmosphère de terreur. [...]"
A l’occasion du 150e anniversaire de l’Unité politique de l’Italie, Benoît XVI a confié la Nation à la prière de la Vierge Marie,« Mater Unitatis ». Le pape s’est rendu jeudi après-midi à la basilique Sainte-Marie Majeure, pour prier les mystères lumineux du rosaire avec les évêques italiens – qui tiennent leur assemblée générale à Rome. Le pape a rappelé que
"la foi n’est pas aliénation : ce sont d’autres expériences qui polluent la dignité de l’homme et la qualité de la coexistence sociale [...] L’Italie a raison, en célébrant les 150 ans de son unité politique, de s’enorgueillir de la présence et de l’action de l’Eglise. Celle-ci ne recherche pas de privilèges et elle n’entend pas se substituer aux responsabilités des institutions politiques ; respectueuse de la légitime laïcité de l’Etat, elle est attentive à soutenir les droits de l’homme fondamentaux".
Le pape réaffirme l’importance des «instances éthiques» et
«de l’ouverture à la transcendance, qui constituent des valeurs préalables à toute juridiction de l’Etat, parce qu’inscrits dans la nature même de la personne humaine».
[L’Eglise] continue à offrir sa contribution à la construction du bien commun, rappelant chacun au devoir de promouvoir et de protéger la vie humaine à tous ses stades et de soutenir effectivement la famille. Celle-ci demeure en effet la première réalité dans laquelle des personnes libres et responsables peuvent grandir, formées à ces valeurs profondes qui ouvrent à la fraternité et qui permettent d’affronter aussi les adversités de la vie".
Le pape a invité les évêques à encourager l’engagement des laïcs en politique, des
"initiatives de formation inspirées par l’enseignement de l’Eglise, afin que qui est appelé à des responsabilités politiques et administratives ne soit pas victime de la tentation d’exploiter sa position pour des intérêts personnels ou par soif de pouvoir".
Novopress relate ainsi la venue à Saint-Brevin (Loire-Atlantique) de Louis Aliot dimanche dernier :
"«Nous ne voulons pas un immigré de plus. Nous voulons inverser les flux migratoires, c’est une course contre la montre, dans 50 ans le sort de la France européenne sera scellé. Il ne suffit pas de lutter contre l’immigration, il faut une politique nataliste dynamique.» Rappelant la loi Veil (que Marine Le Pen n’entend pas abroger) et ses effets sur la natalité – «220 000 avortements par an» – Louis Aliot a insisté sur la question de l’avenir démographique de la France. Il prône la mise en place d’un salaire maternel et plus généralement d’une politique d’aides aux mères de famille. «Il y va de la survie de la nation, nous savons depuis Renan que les civilisations sont mortelles» affirme le numéro 2 du FN, qui rappelle la disparition des Incas, des Indiens d’Amérique et des anciens Egyptiens… [...]
Le numéro 2 du Front National a aussi consacré une partie de son intervention à l’ouverture que le FN entend pratiquer à l’occasion des prochaines échéances électorales, en réservant un tiers des circonscriptions à des candidats non FN. Si, selon Aliot, aucun accord n’est possible ni souhaitable avec la droite d’aujourd’hui, un rassemblement à la base est nécessaire, sous réserve que les candidats entérinent un certains nombre de points du programme, jugés fondamentaux : la préférence nationale; l’indépendance et la souveraineté nationale; le gouvernement par le biais du référendum d’initiative populaire, seul moyen selon lui de contrer les lobbies philosophiques et religieux; enfin la sortie de l’euro et le retour à la monnaie nationale."
En fait, elle date de février 2005 et avait été prononcée par Dominique Strauss-Kahn. Sur le plateau de « 100 minutes pour convaincre », Hervé Gaymard, alors ministre de l'Economie est interrogé sur son fameux appartement :
«Comment se fait-il que vous ayez accepté d'entrer dans cet appartement, qu'il ne vous soit pas apparu que c'était un scandale, alors que le loyer mensuel est de 14 000 ? [...] Moi j'habitais chez moi"
Hervé Gaymard se défend :
"Avec d'autres ministres, nous louons des logements de fonction dans Paris et c'était aussi le cas dans le gouvernement Jospin".
Dominique Strauss-Kahn répète :
"Moi j'habitais chez moi [...] Comment ne vous êtes-vous pas rendu compte que prendre un appartement dont le loyer équivaut à dix fois le Smic était inacceptable ?"
Aujourd'hui, Dominique Strauss-Kahn dépense 35000€ par mois pour une luxueuse maison de 630m².
Après Jeff Koons, Xavier Veilhan et Takashi Murakami, c'est au tour de Bernar Venet d'exposer au château de Versailles, sous la responsabilité de Jean-Jacques Aillagon, président de l'établissement public. Bernar Venet a imaginé une sculpture composée de deux rangées de huit arcs de 22 mètres de hauteur. L'oeuvre a été installée sur la Place d'Armes, à l'extérieur des grilles d'entrée. L'artiste déclare sans rire :
"On peut la voir comme une couronne de lauriers."
Un peu rouillés les lauriers...
Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"La Cour européenne des droits de l'homme a rendu ce jeudi un jugement de chambre condamnant la Pologne pour ne pas avoir mis une mère de deux enfants, enceinte, en mesure d'avoir accès, en temps et en heure, aux examens génétiques et plus précisément l'amniocentèse qui lui auraient permis d'avorter légalement de son troisième bébé dont la malformation était soupçonnée avant la naissance. Ce jugement [est] susceptible d'appel devant la Grande chambre de la CEDH [...]. Cette affaire pose de multiples questions, puisque l'arrêt de la Cour affirme un droit aux examens qui permettent l'accès à l'avortement thérapeutique et qu'il pose le principe du devoir de l'Etat d'y donner accès malgré l'objection de conscience de médecins refusant ces procédures. [...]
Réitérant l'une de ses prises de position dans l'affaire A, B, C contre Irlande, « la Cour a estimé que l'interdiction de mettre fin à des grossesses pour des raisons de santé et (ou) de bien-être constituait un gêne par rapport aux droits des demandeurs quant au respect de leur vie privée », ce qui affirme de manière sibylline un « droit » européen à l'« interruption médicale de grossesse », et même pas dans des conditions très précises puisqu'il existe des possibilités thérapeutiques pour les personnes atteintes de la maladie de Turner et que tous ne souffrent pas de la forme la plus grave de la maladie. [...]
Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour la justice et le droit, fait observer que le « Rapporteur spécial de l'ONU sur le droit qu'a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible » (sic), présent au procès en tant que tierce partie, a pris fermement position en faveur de l'avortement. La récente résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur le droit à l'objection de conscience n'a pas été soulevée ; au contraire, l'arrêt insiste sur le devoir des Etats de veiller à ce que les patients ne soient jamais privés de leur droit à tous les services légaux aux termes du droit."
Hier soir à l'Assemblée, plusieurs députés de gauche (comme le déjà cité Jean-Louis Touraine) ont osé affirmer que la recherche sur l'embryon ne détruisait pas forcément l'embryon. Aujourd'hui, l'ADV tient à préciser :
"la plupart des recherches sur l’embryon conduisent à leur destruction. Pourquoi jouer sur les mots ? Le débat éthique porte évidemment sur les recherches impliquant la destruction de l’embryon. Sinon, il s’agit de soins ou d’observations, et non pas de recherche."
Et sur Gènéthique, nous pouvons lire :
"La recherche sur l'embryon est autorisée par l'actuelle loi de bioéthique. Elle ne vise pas à soigner un embryon malade, mais à prélever les cellules d’un embryon (et donc le détruire) pour les utiliser comme matériau d'expérimentation.
Pour Jean-Pierre Denis, le débat sur la bioéthique révèle un clivage qui ne passe plus entre la droite et la gauche, mais au sein même de la droite :
"Le fond du débat porte en réalité sur deux conceptions différentes du progrès humain. D’un côté, il y a ceux qui estiment que celui-ci passe par toutes les nouvelles frontières que la science s’efforce de franchir. C’est la vision libérale de l’éthique, celle du principe d’innovation. De l’autre, ceux qui pressentent qu’il ne consiste pas nécessairement à répondre oui à toutes les demandes qui se présentent, même si celles-ci paraissent bien intentionnées. C’est la vision humaniste, celle du principe de précaution. Le progrès n’est pas forcément myope. Le progrès est ce qui rend l’homme plus humain.
La ligne de fracture ne sépare pas la gauche et la droite. En pratique, elle passe à l’intérieur de la majorité. Celle-ci ne peut plus tergiverser, voter au petit bonheur en commission, oublier de réfléchir, appuyer avec légèreté sur le bouton, comme on ne l’a que trop vu ces dernières semaines. Elle doit dire ce qu’elle pense, et le dire avec des arguments étayés. C’est ce que l’on attend d’un Parlement digne de ce nom. D’une démocratie moderne.
Or, semble-t-il, la majorité parlementaire a d’autres préoccupations en tête. Ces derniers jours, elle préfère pétitionner contre les radars. [...] La bioéthique ne leur rapportera pas une seule voix. Le combat antiradars, ça, oui, ça plaira ! Bref, la majorité semble en ce moment complètement perdue. Prise dans le sauve-qui-peut électoral, elle ne sait plus ce qu’elle veut, pourquoi elle est là, pour qui elle se bat."
Comme indiqué ce matin, ce qui manque à la "droitosphère", ce sont des convictions sérieuses.
De son côté, Choisir la vie écrit :
"L'association CHOISIR LA VIE prend acte du projet de loi de bioéthique dont les débats ont pris fin cette nuit à l'Assemblée. Si elle constate l'abandon par les députés de certaines dérives initiées préalablement par le Sénat et tendant à l'atteinte à la dignité de la vie humaine, elle ne peut que regretter que la reconnaissance de cette dignité ne soit pas pleinement octroyée à l'embryon et que sa protection puisse encore souffrir des exceptions. Ainsi, si la réaffirmation du principe d'interdiction de la recherche sur l'embryon vient pallier l'instrumentalisation de celui-ci, CHOISIR LA VIE ne peut que s'indigner devant le maintien et l'élargissement des dérogations à ce principe. De la même manière, si les députés ont entendu revenir sur la systématisation du diagnostic prénatal et ont ainsi tenter d'écarter l'eugénisme inévitable qui en découlerait, il n'en reste pas moins que l'obligation faite par les médecins de fournir à leur patiente une « information loyale, claire et appropriée » entraînera, sans nul doute, un accroissement du recours à l'IVG par ces mêmes patientes, laissées désespérément seules et sans soutien face à l'annonce de l'attente d'un enfant « potentiellement différent ». CHOISIR LA VIE appelle , dès lors, les sénateurs à une prise de conscience éthique garantissant la dignité de toute vie humaine, commençante et si petite soit-elle."
Si les députés sont revenus sur les pires transgressions, le projet de loi actuel demeure toutefois transgressif et, selon nos informations, plusieurs dizaines de députés de la majorité s'apprêtent à voter contre, mardi prochain.
Néanmoins, dans un communiqué, le PCD de Christine Boutin se réjouit. Sans aucune réserve et c'est bien dommage.
En effet, la Fondation Jérôme Lejeune, si elle salue l’effort politique du gouvernement, elle estime que la seule satisfaction porte sur la limitation des choix effarants du Sénat.
Car s’agissant des deux enjeux prioritaires (dépistage prénatal et recherche sur l’embryon), la Fondation Jérôme Lejeune note une dégradation des dispositions par rapport à l’encadrement de 2004. Plusieurs autorités morales se sont élevées contre la mise en place d’un eugénisme d’Etat à l’encontre des enfants trisomiques. Mais ni le rapporteur ni le gouvernement n’ont eu le courage de restaurer la disposition, votée en 1ère lecture et supprimée au Sénat (proposer les tests de dépistage prénatal à la femme enceinte « lorsque les conditions médicales le nécessitent »), seule capable de restreindre les dérives eugéniques des pratiques actuelles et d’empêcher la légalisation de l’eugénisme inscrite dans le texte initial du gouvernement. A la place, le député Jean Léonetti, soutenu par le ministre de la santé, a fait voter un amendement perfide qui tente de rassurer les opposants au tout dépistage, alors qu’il sert dans les faits ses partisans. En argumentant exclusivement sur l’information des femmes, l’amendement pense régler le problème de l’eugénisme et rassurer tout le monde. Il n’en est rien. Cette réponse gouvernementale et parlementaire est un trompe-l’œil :
Concernant le rétablissement de l’interdiction de la recherche sur l’embryon, la Fondation l'estime loin d’être satisfaisant.
"En effet l’examen, accéléré, de l’article 23 n’a fait l’objet d’aucune explication sur les conditions pour déroger à cet interdit. Or il s’agit là d’un enjeu majeur. Plusieurs mois d’auditions et de publications ont dégagé avec netteté qu’il n’y a aucune raison scientifique de continuer à déroger au principe du respect de l’embryon, ou d’élargir le spectre des dérogations. Des interrogations lourdes pèsent sur les intérêts de l’industrie pharmaceutique pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Une demande de commission d’enquête, signée par plus de 60 parlementaires, traduit cette préoccupation. Il était donc nécessaire que le gouvernement exprime clairement sa volonté en la matière. Au contraire, sans aucun débat, le gouvernement a maintenu son choix initial pour la 1ère dérogation remplaçant l’exigence de 2004 d’un « progrès thérapeutique majeur » par le constat d’un « progrès médical majeur ». Cette notion représente une contrainte faible. La substitution des termes ouvre la porte à des pratiques et des domaines qu’avait explicitement écartés le législateur en 2004."
Tel est le thème de l'émission de Dieu Merci, vendredi 27 mai à 9h sur Direct 8.
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Le président de l’Association civile des avocats chrétiens (AEAC), Polonia Castellanos, a présenté le 16 mai aux Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, à Genève, un rapport sur les atteintes à la liberté religieuse en Espagne.
L'AEAC dénonce le gouvernement Zapatero pour « violations réitérées, persistantes et manifestes des droits humains liés à la liberté de religion ou de croyance en Espagne ». Il en dénombre 153 depuis 2004. L’association demande à l’ONU d’enquêter sur ces faits et de sanctionner le gouvernement espagnol en cas de responsabilité prouvée."