Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
juin 2011
Next month:
août 2011

La Croix fait son Ramadan

La quotidien catholique publie pas moins de 4 articles à l'occasion du début du Ramadan. Des articles plutôt complaisants ("Le Ramadan est toujours vécu comme un moment familial et communautaire", "le mois sacré du Ramadan, quatrième des cinq piliers de l’islam, commémore la révélation du Coran, qu’il est recommandé de lire durant cette période", "Une participation en hausse qui marque le dynamisme de la pratique religieuse de cette communauté"...). Alors pour briser le politiquement correct, rappel de quelques réalités par Alain Sanders :

"Parlons ensuite de ce fameux «jeûne» qui interdit d’absorber aliments et boissons du lever au coucher du soleil. On veut bien admettre que le fait de ne pas boire, pendant toute une journée, soit contraignant quand on fait le ramadan du côté de Tombouctou avec des températures flirtant avec les 45° à l’ombre. Mais en France, où de surcroît on se caille plutôt qu’autre chose ces temps-ci, où est l’exploit ?

D’autant que, le soleil couché, on met – au sens propre du terme – les bouchées doubles. Et que l’on s’empiffre – histoire de rompre le « jeûne » – comme on ne le fait à aucun autre moment de l’année. Tout commence avec une soupe, la harira. Une soupe qui tient au corps : viande de mouton, pois chiches, lentilles, ails et oignons. On continue avec un méchoui ou/et différents tajines d’agneau. Pour suivre, un couscous vert aux légumes. Et des pâtisseries. Orientales. A savoir des cornes de gazelle, une chamia (ou kalb el louz), des mlaoui, des balkanas, des beghrirs, des makrouds aux dattes, etc. La plupart de ces pâtisseries sont à bases de semoule, de pâte d’amande, de miel. Vingt secondes sur le palais, une nuit sur l’estomac, vingt ans sur les hanches…

On peut ainsi manger (et je n‘évoque là que la nourriture) toute la nuit avec la famille et des amis dans une ambiance festive et bruyante. D’où l’expression « faire du ramdam ». [...] Naguère, j’ai enseigné dans des universités de pays musulmans – et des pays chauds – où les étudiants faisaient le ramadan. Sans que cela n’entraîne le cinéma auquel on assiste aujourd’hui."


Baisse du nombre de catholiques allemands

Le nombre de fidèles a diminué outre-Rhin, passant de 24,9 millions en 2009 à 24,65 millions en 2010, selon les statistiques diffusées par la Conférence des évêques allemands le 29 juillet. Au total, 181193 personnes ont effectué la démarche de ne plus payer l’impôt religieux à l’Église catholique. Ce prélèvement sert de base au recensement du nombre de croyants en Allemagne. Ces sorties dépassent, pour la première fois, le nombre de nouveaux baptisés qui, lui, est resté stable, à plus de 170330. Malgré ces départs, le nombre de catholiques allemands devance les protestants, évalués à 24,2 millions.


"Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut ajouter de jours à la vie"

L'histoire commence sur une plage, quand Anne-Dauphine remarque que sa petite fille marche d'un pas un peu hésitant, son pied pointant vers l'extérieur. Après une série d'examens, les médecins découvrent que Thaïs est atteinte d'une maladie génétique orpheline. Elle vient de fêter ses deux ans et il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Alors l'auteur fait une promesse à sa fille : "Tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d'amour." Ce livre raconte l'histoire de cette promesse et la beauté de cet amour. Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut ajouter de jours à la vie. Extrait :

D "Ce soir, j'ose le dire : la vie de Thaïs est un trésor. Un concentré d’Amour qu’elle insuffle autour d’elle avec générosité. Combien de personnes sont venues lui rendre visite, par solidarité, par compassion, par affection, peu importe la raison, et sont reparties bouleversées, retournées ? Mais pas bouleversées comme on pourrait l’entendre face à un choc brutal. Pas anéanties. Pas traumatisées. Non. Bouleversées parce qu’elles ont perçu autre chose, au-delà de la douleur et de la faiblesse. Elles ont côtoyé une maladie bien plus contagieuse… Je me rappelle cette infirmière de nuit à Marseille. Je ne l’avais pas entendue entrer dans la chambre de Thaïs. Elle est restée là un petit moment, s’affairant auprès de ma fille. Elle n’est pas sortie tout de suite, après. Elle s’est assise au bout de mon lit. Et m’a confié, la voix cassée : “Que se passe-t-il ici ? Il y a quelque chose de spécial dans cette chambre. Je ne sais pas ce que c’est, mais c’est particulier. On côtoie le pire et pourtant on se sent bien. On ressent plein de douceur. Et même du bonheur. Pardon si ça vous choque, mais je ne peux pas le garder pour moi.” Je n’avais pas saisi ce qu’elle voulait dire alors. Aujourd’hui, tout s’éclaire.”
Un formidable témoignage, bouleversant, qui montre que l'amour est victorieux de la pire des maladies.
"Près de deux ans auparavant, en apprenant l'étendue des dégâts que provoquerait sa maladie, je m'étais posé une question : "Que lui restera-t-il ?" L'amour. Il lui restera l'amour. Celui que l'on reçoit. Et celui que l'on donne aussi."

Cérémonie publique en présence du corps d'un bébé avorté

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

A "Le jeudi 21 juillet s'est déroulée à Orlando, en Floride, une cérémonie religieuse en présence du corps, intact, d'une petite fille victime d'un avortement tardif. Pour donner un maximum de visibilité à cet événement poignant, elle a eu lieu sur la voie publique devant la mairie de la ville. C'est le directeur national de Priests for Life (« Prêtres pour la vie »), le père Franck Pavone, qui a présidé à la cérémonie et qui a prononcé l'homélie. Fidèle à son slogan, L'Amérique ne mettra fin à l'avortement que lorsqu'elle aura vu l'avortement, le P. Pavone choisissait ainsi en même temps de prier pour la victime et de frapper les cœurs à la vue de son petit corps brûlé.

« Nous sommes ici parce que ce bébé a été tué dans l'obscurité ; nous sommes venus l'honorer à la lumière éclatante du jour. L'industrie de l'avortement veut dissimuler la violence faite à ces enfants, nous devons avoir la volonté de l'exposer. C'est pourquoi il nous faut organiser encore beaucoup de cérémonies comme celles-ci, pour que des dizaines de milliers de personnes regardent ces enfants et prennent l'engagement elles-mêmes de mettre fin à l'avortement. »

Le bébé a reçu le nom d'Esther."


Enseignement du gender : nous attendons toujours des réponses

De la Fondation de Service Politique :

"Si la présidence de la République a pris la mesure de la gravité de la situation, il appartient maintenant au Premier ministre et au ministre de l’Education nationale de nous apporter des réponses à la hauteur des enjeux pour mettre fin à ce scandale des manuels scolaires. Les Français attendent. Ils ont besoin de savoir sur quelles valeurs le président Sarkozy compte s’appuyer pour sa campagne présidentielle de 2012."


Binationalité : Michel Platini tire au but

Cité dans L'Equipe :

P "C'est un bon débat, la binationalité. La Direction technique nationale (DTN) est là pour former des joueurs pour l'équipe de France, pas pour la Pologne, la Croatie ou l'Algérie. Il est normal qu'elle se pose la question. Pour moi, il faudrait qu'à 18 ans les joueurs décident. Tu ne peux pas faire la Coupe du monde des moins de 17 ans avec un pays, puis les Jeux olympiques avec un autre. La FIFA a changé ses règlements en 2003, à la demande de Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football, qui avait tout compris. Mais la réforme a été soumise à un vote, ce qu'il ne fallait pas faire, car le scrutin a été politique. Imaginez qu'en Algérie il y ait un super joueur de 17 ans et que les Français aillent le chercher ! Les Algériens feraient un peu la gueule, non ?"


Il fête ses 60 ans de sacerdoce sous le signe de la contestation

Dimanche, l’abbé Marcel Gravet fêtera son 85e anniversaire et ses soixante ans de sacerdoce à Rochefort (en Belgique). Pour l'occasion, l'abbé a eu une idée très originale, mais bien peu catholique. Son église de Buissonville sera le théâtre d'une cérémonie bien spéciale :

"Dans un souci d’unité entre chrétiens, la Cène du seigneur sera célébrée par Annette Ruby, qui est pasteur protestant en Alsace. Les prêtres qui le souhaitent pourront concélébrer. Voilà une démarche qui ne manquera pas de susciter des réactions que j’espère nombreuses. J’espère après coup, obtenir de nombreuses réponses à des questions du genre : comment avez-vous ressenti la célébration de la Cène par une femme mariée et mère de plusieurs enfants ? Qu’attendez-vous d’un prêtre ou d’un pasteur ? Quelles interpellations souhaitez-vous adresser aux plus hautes autorités de l’Église ? En rassemblant tous ces témoignages, nous espérons instaurer une réflexion profonde sur ces sujets et constituer un document à diffuser d’ici un an ou deux sous la forme la plus opportune."

Qu'en pense l'évêque de Namur ?


Quand Jean-Louis Borloo rencontrait Patrick Buisson

La presse s'agite sur le passé de Jean-Louis Borloo, qui avait envisagé à une époque de s'allier au FN. Ce dernier dément cette information, issue d'un numéro de Minute de... 1993. L'hebdomadaire a publié plus récemment une autre information sur Jean-Louis Borloo dans son numéro du 20 octobre 2010 :

JAdd. FDesouche pointe un pieux mensonge de Jean-Louis Borloo sur ce sujet.


Le Pakistan recrée un ministère dédié aux minorités religieuses

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

G "Au Pakistan, le ministère fédéral des Minorités religieuses, qui avait été supprimé lors de la récente réorganisation gouvernementale, a été rétabli, sous la dénomination de « ministère de l’Harmonie nationale », et confié au catholique Akram Gill, qui avait brièvement succédé à Shabahz Bhatti (dont le frère Paul est toujours conseiller spécial du Premier ministre pour les minorités). Le ministère de l’Harmonie nationale est l’un des trois ministères fédéraux qui viennent d’être créés (avec celui des Ressources humaines et du Développement humain et celui de la Formation professionnelle et technique)."


La Jordanie protège sa nationalité

Lu dans Le Monde :

"Dans le royaume hachémite, les femmes mariées à un étranger ne peuvent faire bénéficier leurs enfants et leur mari de la nationalité jordanienne. Les uns et les autres, même s'ils ont vécu toute leur vie en Jordanie, sont des non-personnes, sans existence légale, tolérés mais sans papiers d'identité et sans droits sociaux."


Les soutiens du Saint-Siège à l'ONU

Mgr Francis Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU, à New York, indique quelles sont les voix soutenant les positions de l'Eglise au sein de l'institution internationale :

"Au sein de la diplomatie multilatérale des Nations Unies, il n’est pas toujours facile d’obtenir un soutien sur ces questions, car même les questions morales et éthiques sont politisées. Tant de fois, hélas, c’est la politique qui a le dernier mot. En dépit de quoi, nous essayons d’obtenir le soutien de plusieurs pays. Malte, la Pologne, San Marino et maintenant nous attendons avec impatience l’appui du gouvernement hongrois.

Plusieurs pays musulmans nous aident sur les questions de vie, de famille et sur la formation des jeunes, les droits des parents etc. Il s’agit d’un processus lent, mais nous l’avons déjà entamé ; nous faisons jusqu’à présent de tout petits pas qui finiront, peut-être un jour, par porter. Je suis donc très optimiste, même si cela prend du temps et nécessite beaucoup d’efforts et de bonne volonté.

Certaines personnes, certains Etats membres et ambassadeurs aux Nations Unies partagent la vision du Saint-Siège, avec lequel ils aimeraient travailler, alors nous essayons de trouver une relation de travail avec eux, de sorte que nous puissions dire aussi à la communauté internationale que les acteurs principaux ne doivent pas être les seuls à avoir le dernier mot."


Les Coptes appellent à l'aide

Communiqué du père Gollnisch, de l'Oeuvre d'Orient :

"Le cardinal Antonios Naguib, Patriarche copte catholique, nous lance un appel à l'aide à travers un courrier bouleversant. Des salafistes ont en effet déclenché une attaque contre des chrétiens à 270 km au sud du Caire. Tout s'est déroulé en quelques heures. Le bruit a d'abord été lancé que des chrétiens avaient tué deux musulmans près d'Abou-Qorqas (ce qui était faux). Très vite, une foule hostile s'en est pris aux coptes du village. Et la violence a éclaté. Plusieurs morts, beaucoup de blessés et des dégâts matériels considérables sont à déplorer. Les magasins et les logements des chrétiens ont été pillés, incendiés. Des véhicules, des meubles ... et même de maigres troupeaux ont disparu. C'était le 18 avril dernier. Depuis, 68 familles coptes catholiques vivent un véritable cauchemar ! Elles n'ont plus de toit, d'outil de travail, de ressources... « Localement nous avons collectés 17 857 euros pour les secours urgents, mais les pertes s'élèvent à environ 400 000 euros, nous dit le Patriarche. Nous vous serions tellement reconnaissants de l'aide que vous pourriez apporter à ces familles affligées ! »"


Incendie criminel au couvent des prémontrés au Québec

Après avoir été insultés, reçu des œufs dans leurs fenêtres, eu les vitres de leurs voitures fracassées puis avoir reçu des balles de paintball sur leur monastère, les frères Prémontrés ont été victimes d’un incendie criminel. Depuis deux ans, la communauté établie à Saint-Constant depuis les années 1960 est victime d’actes de vandalisme, mais celui commis dans la nuit du 30 juin au 1er juillet est la goutte qui fait déborder le vase. Leur garage et leur atelier de travail sont partis en fumée.


Le porno déborde dans la presse pour adolescents

16 pages issues d'un magazine pornographique se sont retrouvées imprimées dans une revue de dessin destinée au grand public. La revue, diffusée en France, Suisse et Belgique, a été retirée de la vente. Pour occuper ses filles de 10 et 16 ans, une mère de famille suisse avait acheté le dernier numéro du magazine Dessiner, «le magazine pour apprendre à dessiner, pas à pas». Mal lui en a pris...

Le directeur de la publication de Multimedia Press avance l'hypothèse d'une erreur chez l'imprimeur.


« La Patrie, c’est l’amour des tombes et des berceaux »

Extraits de la traduction effectuée par Jeanne Smits de l’homélie prononcée par le cardinal Juan Luis Cipriani en sa cathédrale de Lima, à l’occasion du 190e anniversaire de l’indépendance du Pérou et en présence de toutes les autorités de l’Etat, du pouvoir judiciaire, des élus politiques, de Mme le Maire, des autorités militaires et du Corps diplomatique :

"Notre Patrie, Monsieur le Président, est comme une bonne mère que nous, tous les Péruviens, ses fils qui cheminons au long de son histoire, choyons et regardons avec une immense affection. Si souvent, nos cœurs, comme le fils prodigue de la parabole, entre remords et cicatrices, échaudés par l’expérience de doctrines variées, certaines plus lumineuses et plus joyeuses que d’autres. Mais nous regardons toujours notre Patrie avec un amour passionné et nous reconnaissons qu’elle est belle, forte, généreuse. [...]

Pour parler de la nation il est nécessaire de faire la relation avec la Patrie, qui fait référence à la paternité et aussi au patrimoine. « La Patrie, c’est l’amour des tombes et des berceaux », disait Don Victor Andres Belaunde. Bien que parfois les deux concepts de Nation et de Patrie se confondent, il est nécessaire de les distinguer si nous voulons penser et procéder avec une absolue précision. La Patrie se réfère à un héritage reçu, cet ensemble de valeurs qui se transmettent d’une génération à l’autre et qui en viennent à constituer une sorte de capital que l’on partage et que l’on reçoit aussi en héritage. Le progrès ne naît pas de la destruction ou du changement systématique, et ne les exige pas non plus, parce qu’il est croissance dans la continuité. [...]

« La société humaine doit être considérée, avant tout, comme une réalité d’ordre principalement spirituel ; qui pousse les hommes, éclairés par la vérité, à se communiquer entre eux les connaissances les plus diverses ; à défendre leurs droits et à accomplir leurs devoirs ; à vouloir les biens de l’esprit… à se sentir inclinés en permanence à partager avec les autres le meilleur d’eux-mêmes… Ces valeurs informent et, en même temps, dirigent les manifestations de la culture, de l’économie, de la convivialité sociale, du progrès et de l’ordre politique, de l’ordonnancement juridique et, au bout du compte, tous les éléments qui constituent l’expression extérieure de la communauté humaine dans son incessant développement. » (Catéchisme de l’Eglise catholique)

« L’Eglise, il convient de toujours le rappeler, que d’aucune façon ne se confond avec la communauté politique et qui n’est liée à aucun système politique, est en même temps le signe et la sauvegarde du caractère transcendant de la personne humaine. » (Gaudium et Spes)

C’est pourquoi je considère avec préoccupation la manière dont l’organisation sociale dans le monde actuel a privilégié le progrès technique et économique – ce qui est matériel – et ne s’est pas occupé du nécessaire développement culturel et spirituel qui constitue le milieu naturel où se développe la transcendance de la vie humaine. L’amour et le respect de la vie, des parents, du mariage et de la famille, la protection de l’enfance, la paix spirituelle si nécessaire pour la vie sociale et tant d’autres dimensions du monde spirituel sont asphyxiées par la soif de l’argent, de la réussite, du plaisir et du pouvoir. [...] La dictature du relativisme avec sa « pensée unique » engendre dans le monde, et aussi dans notre continent et, lentement, dans notre cher Pérou, non pas le progrès humain intégral auquel on aspire tant, mais la dégringolade dans ce qu’on appelle la postmodernité qui a plongé le monde dans une profonde crise économique et morale ; dans ce qu’on appelle la libération sociale qui, à l’ombre de l’idéologie qualifiée d’égalité de genre détruit les racines mêmes de la convivialité humaine. Une crise sociale et morale planétaire qui se manifeste notamment dans le crach financier mondial, dans la violence terroriste, dans la dégradation morale qui envahit notre civilisation, dans la destruction de l’institution du mariage et de la famille, dans la progression du trafic et de la consommation de drogues."


FIV : "On est en train de vider notre conception de l’humanité"

Gènéthique cite Marie Claire :

"Dans un article intitulé "Le désir d'enfant peut-il aller trop loin ?", le magazine Marie Claire donne la parole à Elisabeth Belghiti, psychologue et membre du Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin à Paris et à Sophie Marinopoulos, psychanalyste au CHU de Nantes. Les femmes recourant aux techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP) (FIV, insémination artificielle, etc) pour avoir un enfant sont de plus en plus nombreuses, "quels que soient parfois les risques, et le prix à payer". [...]

"Si on peut faire, doit-on tout faire ?" s'interroge de son côté Sophie Marinopoulos qui souligne qu'il existe "des lois symboliques dans la filiation" : "On arrive au monde avec un père et une mère. Les liens affectifs précoces sont fondamentaux pour se construire". Elle constate que certains professionnels de l'AMP ne savent pas dire non à un désir d'enfant : fermer la porte à ce désir est assimilé à de la discrimination. "On est dans une société qui propose immédiatement des solutions, et on ne supporte plus la différence. Je trouve très inquiétant un désir d’adulte sans limite". Aujourd'hui, la science permet de "faire un bébé hors du corps, du sexe. Même la mort peut donner la vie (cas d'insémination post mortem, ndlr). Je vois beaucoup de femmes qui veulent un enfant après avoir raté leur vie affective. Elles veulent réparer et faire un enfant sans rencontre. Je trouve cela dangereux. On est en train de vider notre conception de l’humanité".

Sophie Marinopoulos alerte sur le risque de "l'enfant réparation" : "Celui-ci n’est pas encore né qu’il doit déjà répondre aux attentes de la mère. Il est pris en otage d’un désir fou. Surtout qu’une fois qu’on a fabriqué le bébé, on ne s’intéresse plus à ces mères". Certaines vivent un "décalage, parfois énorme, entre l’attente qu’elles avaient de cet enfant fantasmé, porteur de toutes les réparations, et l’enfant réel, qui fait du bruit, dérange… Un enfant qui ne va pas tout réparer et qui ne sera qu’un enfant"."


Nouvelle avancée pour la chirurgie prénatale

Lu sur Gènéthique :

"Deux foetus souffrant d'un spina bifida ont récemment été opérés in utero avec succès, a annoncé, le 28 juillet 2011, l'Hôpital des enfants de Zurich. C'est une première européenne, de telles opérations n'ayant été conduites, jusqu'à aujourd'hui, qu'aux Etats-Unis. Le spina bifida est une malformation congénitale faisant sortir une partie de la colonne vertébrale à l'air libre au niveau du dos, ce qui abîme la moelle épinière.

Le premier des enfants opérés fin 2010 est né entre temps. Lui et sa mère se portent bien. Le deuxième enfant a été opéré mi-2011 et doit bientôt venir au monde, a précisé le Pr Martin Meuli, chirurgien en chef qui a dirigé les deux interventions en collaboration avec l'Hôpital universitaire de Zurich.

Requérant une grande précision, ces opérations constitue un défi particulier, a expliqué l'anesthésiste Peter Biro : il s'agit en effet d'anesthésier, d'opérer et de surveiller simultanément la mère et le foetus, de façon à ce que l'intervention soit vécue sans stress et sans douleur pour chacun. Ces opérations représentent "un pas important pour la chirurgie prénatale en Europe", s'est réjoui le Pr Martin Meuli."


En Europe, démographie rime avec immigration

Et pour cause, les Européens ne font plus assez de bébés. Voici les chiffres trouvés dans Le Monde :

"La population de l'Union européenne (UE) totalisait 502,5 millions d'habitants au 1er janvier, selon les chiffres publiés, jeudi 28 juillet, par Eurostat. Les Vingt-Sept se sont peuplés de 1,4 million d'habitants supplémentaires en 2010 ; 5,4 millions d'enfants sont nés dans l'Union en un an, soit un taux de natalité stable, de 10,7 ‰.

Mais plus que l'accroissement naturel, qui se solde par une hausse de 514 000 habitants (+ 1 ‰), c'est l'immigration qui a contribué à grossir les rangs des Européens : le solde migratoire affiche 854 000 personnes (+ 1,7 ‰). Les dix-sept pays de la zone euro, avec 332 millions d'habitants, accueillent à eux seuls 1 million d'habitants en plus et, signe de leur attrait, bénéficient de l'essentiel du solde migratoire (700 000 personnes). [...] La France a vu sa population augmenter de 284 000 habitants par accroissement naturel et de 75 000 habitants par le solde migratoire."


L'Egypte, version postérieure au printemps arabe

Lu sur Novopress :

"Le savant et chercheur égyptien Sayed al-Kemni, âgé de 64 ans, se prononce de longue date dans ses écrits en faveur d’une relation ouverte et décomplexée envers l’islam et ses sources, refusant ce qu’il décrit comme l’instrumentalisation du jihad par les fondamentalistes et les terroristes, manière de penser, selon lui, anachronique. Parmi d’autres ouvrages, il est l’auteur de L’histoire de la création (1999), Les traditions de l’Islam (2001) et Merci… Ben Laden (2004).

Titulaire en 2009 d’un prix d’État en Sciences Sociales accordé par le ministre de la culture de l’époque, Faruk Hosni, il vient de se le voir retirer par une instance juridique égyptienne qui aurait agi sous la pression de religieux, qui considèrent que ce dernier ne doit pas être dilapidé au profit “d’incroyants”, information reprise de sites en langue arabe par le quotidien autrichien Nachrichten.at. Les contradicteurs de Sayed al-Kemni l’accusent en effet “d’être un hérétique”, “d’insultes envers l’islam”, et d’être “le défenseur d’une laïcité infâme”, la mouvance islamiste lui ayant déjà adressé de nombreuses menaces de mort."


Une nouvelle Mère Abbesse pour les bénédictines de Solesmes

Lu ici :

S "Le 25 juin 2011, le Père Abbé de Solesmes a présidé le chapitre d’élection d’une nouvelle abbesse et confirmé le choix des moniales : Mère Claire de Sazilly qui exerçait alors la fonction de maîtresse des novices devenait la sixième abbesse de Sainte-Cécile. Âgée de 36 ans, issue d'une famille nombreuse ayant ses racines en Anjou, elle est entrée au monastère à l'âge de 18 ans, précédée dans la vie monastique par deux de ses tantes. Elle recevra la bénédiction abbatiale en la fête de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, le 8 septembre 2011."


Le Tribunal Spécial pour le Liban poursuit 4 membres du Hezbollah

Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a confirmé les noms des 4 suspects du Hezbollah visés dans son acte d'accusation, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri. Le Tribunal a également précisé quelles charges pèsent contre ces suspects. L'Etat libanais avait 1 mois pour les livrer au TSL pour qu'ils soient jugés. Comme ils n'ont pas été arrêtés, leurs noms sont donc publiés officiellement.

MM. Ayyash et Badreddine sont poursuivis pour "complot", "commission d'un acte de terrorisme au moyen d'un engin explosif", "homicide intentionnel avec préméditation" et "tentative d'homicide intentionnel avec préméditation" de deux cent trente et une personnes. MM. Anaissi et Sabra, également poursuivis pour "complot", doivent répondre de leur "complicité" dans l'attaque.

Les 4 individus sont membres du Hezbollah. Il y a quelques jours, des soldats français ont fait l'objet d'un attentat. Coïncidence ?


Elections législatives anticipées en Espagne

Le chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a annoncé la tenue d'élections législatives anticipées. Ces élections, réclamées avec insistance par l'opposition de droite, "auront lieu le 20 novembre", a déclaré M. Zapatero. Le scrutin était d'abord prévu en mars 2012, mais depuis la lourde défaite des socialistes aux élections régionales du 22 mai, le Parti populaire (PP) ne cesse de réclamer d'avancer ces élections. M. Zapatero ne se représentera pas.


Entrer en dissidence

Suite et fin de l'article de Rémi Fontaine, dans Présent, sur l'application des principes non-négociables :

"Comme certains « dissidents » l’avaient saisi pour le régime communiste, la complicité grandit entre ceux qui subissent le système libéral (la dictature du relativisme) et le système lui-même. Au point qu’au sein d’Ichtus (ex-Cité catholique), sans renoncer à son style d’action contre-révolutionnaire, certains proposent aujourd’hui d’y ajouter ce qu’on pourrait appeler la culture ou la vertu de dissidence : « Elle consiste dans le refus d’être l’acteur de son propre système d’oppression » (Philippe Darantière). Outre la dissidence personnelle, on a eu aussi l’exemple d’une dissidence communautaire, identitaire, représentative, corporatiste en quelque sorte avec « Solidarité » en Pologne…

C’est là où, tout en étant plutôt étranger à la pensée du théologien américain William Cavanaugh, on le rejoint volontiers dans sa volonté et ses propositions d’alternative chrétienne, que nous appelons pour notre part un sain et légitime communautarisme, avec des chrétiens et des institutions qui agissent en tant que chrétiens et non plus seulement en chrétiens, selon la subtile distinction de Maritain : « En ce sens, les micro-solutions sont destinées à devenir des macro-solutions, lesquelles pourront alors évangéliser le monde. Je n’écarte pas l’idée de commencer, dans certains domaines, par des macro-solutions, pourvu que ceux qui les initient aient une connaissance éprouvée de l’Etat-nation moderne lorsqu’ils traitent avec lui… Je crois même que les chrétiens peuvent s’engager dans des accords ponctuels avec les Etats. » (Migrations du sacré, p. 47 et 251).

Le professeur Claude Rousseau l’avait dit autrement : « Il se pourrait faire qu’à partir d’un certain moment de l’évolution de la société libérale, la lucidité doive prendre le relais de l’optimisme politique (…). D’où l’idée d’une lutte sur un autre terrain qui serait beaucoup plus modestement celui de la société civile, dans le cadre des communautés ou des petits groupes les moins contaminés et porteurs à ce titre, de l’avenir social des autres ; et en ne se faisant pas d’illusions sur ses chances de retentissement immédiat. » (Disputatio n° 1, 1979).

Parmi d’autres exemples, on pense notamment aux écoles catholiques hors contrat. Ce qui n’empêche pas d’agir en missionnaires dans les autres écoles, ni même en politique, mais il faut bien discerner à la fois la complémentarité et l’urgence hiérarchique des tâches. [...] Autrement dit, la défense politique des principes non-négociables passe aujourd’hui par ce qu’on pourrait appeler paradoxalement une praxis non-négociable qui est la solidarité sans faille et représentative des familles chrétiennes, refusant de sacrifier aux nouvelles idoles du temps, à l’instar des premiers chrétiens. Ce n’est plus directement et « artificiellement » d’en haut (du monarque ou de l’Etat) mais d’elles (d’en bas), que pourra renaître organiquement une chrétienté avec ses principes non-négociables, comme l’Europe chrétienne est née jadis des monastères. Ce n’est plus sur trois grains d’encens qu’il s’agit de céder ou de ne pas céder religieusement, mais sur trois points relatifs à la loi (morale) naturelle, au sujet desquels Benoît XVI nous demande de ne pas transiger politiquement."


La Droite Populaire cherche une crédibilité

De Thierry Mariani dans Atlantico :

"On respecte les centristes et les radicaux qui sont utiles à la majorité. Mais dans la majorité, il y a aussi un programme de droite ! Le paradoxe c’est qu’au sein de l’UMP, celui-ci n’était pas identifié. L’UMP a été créée en 2002. Quasiment dix ans plus tard, on continue à parler des libéraux, des centristes et des gaullistes. Cela correspond à l’histoire personnelle de chacun de ses membres : je suis très fier d’avoir été RPR. Mais les courants évoluent. Aujourd’hui, une partie de l’électorat de Nicolas Sarkozy se revendique clairement à droite - elle se reconnait, par exemple, dans le discours de Grenoble dont c’est aujourd’hui le premier anniversaire - et a envie d’être reconnue comme telle au sein de l’UMP. Voilà la raison d’être de la droite populaire.

Donc, quand vous êtes critiqué au sein de votre propre camp, cela vous agace ?

Cela montre qu’il faut passer à la deuxième étape. La première étape, celle de la notoriété, la droite populaire l’a réussie. Il faut réussir maintenant le défi de la crédibilité. Je reprendrais donc une phrase d’un des députés de la droite populaire, Patrice Verchère, qui a dit « la droite populaire doit être un plus et pas un poids ». Nous devons donc éviter de tomber dans la caricature. [...] L’étape de la crédibilité c’est aussi d’avoir des positions communes sur certains sujets, des propositions estampillées « droite populaire ». Sans empêcher par ailleurs chaque député d’avoir des positions personnelles qui n’engage que lui sur d’autres sujets. Par exemple, quand Lionnel Luca demande la suppression de la bi-nationalité, c’est sa position et il l’argumente très bien, mais ce n’est pas la position de tout le monde au sein de la droite populaire. [...] Je suis attaché à l’efficacité en politique. La politique ce n’est pas simplement se faire plaisir en ayant trois lignes dans la presse parce qu’on a fait un communiqué au vitriol sur tel ou tel sujet. [...]

Une alliance avec l’extrême droite est-elle prévue ?

C’est une question à laquelle on a répondu 100 000 fois : le passé politique de tous – en particulier du mien - montre qu’on a aucune envie, aucune intention, aucun projet d’alliance avec l’extrême droite. [...]

Mais puisque la droite populaire n’a pas de chef, comment réagiriez-vous si l’un de ses membres se prononçait pour une alliance avec l’extrême droite ?
C’est ce que je vous indiquais tout à l’heure : il faut respecter le principe où la droite populaire n’est engagée que si la majorité de ses membres prend position sur un sujet."

Les traditions de notre France

Un bien bel exemple, Saint Mamès dans l'Aude :

"Comme chaque année, le traditionnel pèlerinage à Saint-Mamès aura lieu le mercredi 17 août. Cette fête associe traditions religieuse et profane avec les différents stands de la kermesse paroissiale qui se déroule dans le parc. Mais cette année le sanctuaire entre dans la modernité avec l'éclairage de la nef et de la chapelle du saint qui met en valeur cet édifice cher aux Villeneuvois et Sallélois.

C'est l'entreprise Jean-Luc Nonnat qui en a réalisé les travaux (notre photo). Cette famille est très attachée à la chapelle, le père Roger Nonnat, qui nous a quittés en octobre 2005, a écrit et mis en musique des cantiques en l'honneur de saint Mamès.

Voici le programme de la journée : à 8 h 30, première messe dite « des cuisinières » ; à 10 h 30, messe solennelle dans le parc ; à 12 heures, apéritif convivial à la buvette ; à 12 h 30, repas champêtre servi dans le parc si la météo le permet.

En cas de mauvais temps il aura lieu à la salle polyvalente. Le prix du repas est fixé à 13 € pour les adultes, et à 7 € pour les enfants. Apporter ses couverts. L'inscription au repas est indispensable, elle s'effectue à la boucherie Sallette (04 68 26 16 20). Dès 17 heures se tiendra la bénédiction des enfants. Les participants trouveront toute la journée des stands de pâtisseries, de vente d'objets religieux et divers. L'après-midi, des jeux seront organisés pour les enfants.

Cette fête est ouverte à tous, jeunes et anciens pour maintenir la tradition et promouvoir le site de la chapelle".

Et chez vous?