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Question impertinente

Le Monde relaie de façon complaisante la fronde de 329 prêtres autrichiens, emmenés par le père Helmut Schüller, qui était vicaire général de Vienne et bras droit de Mgr Schönborn de 1995 à 1999, actuellement curé de paroisse à Vienne. Ils réclament, comme d'habitude, le mariage des prêtres, l'ordination des femmes, etc.

Mais quelqu'un peut-il nous dire combien de vocations y a-t-il eu dans la paroisse du père Schüller ?


L'art est comme une porte ouverte vers l'infini

Extrait de l'audience de Benoît XVI aujourd'hui :

B "Ces derniers temps, j’ai rappelé à plusieurs reprises la nécessité pour chaque chrétien de trouver du temps pour Dieu, pour la prière, parmi les nombreuses préoccupations qui remplissent nos journées. Le Seigneur lui-même nous offre de nombreuses occasions pour que nous nous souvenions de Lui. Aujourd’hui, je voudrais m’arrêter brièvement sur l’une des voies qui peuvent nous conduire à Dieu et nous aider également à le rencontrer : c’est la voie des expressions artistiques, qui font partie de la via pulchritudinis — « voie de la beauté » — dont j’ai parlé à plusieurs reprises et dont l’homme d’aujourd’hui devrait retrouver la signification la plus profonde.

Il vous est sans doute parfois arrivé, devant une sculpture ou un tableau, des vers d’une poésie ou en écoutant un morceau de musique, d’éprouver une émotion intime, un sentiment de joie, c’est-à-dire de ressentir clairement qu’en face de vous, il n’y avait pas seulement une matière, un morceau de marbre ou de bronze, une toile peinte, un ensemble de lettres ou un ensemble de sons, mais quelque chose de plus grand, quelque chose qui «parle», capable de toucher le cœur, de communiquer un message, d’élever l’âme. Une œuvre d’art est le fruit de la capacité créative de l’être humain, qui s’interroge devant la réalité visible, s’efforce d’en découvrir le sens profond et de le communiquer à travers le langage des formes, des couleurs, des sons. L’art est capable d’exprimer et de rendre visible le besoin de l’homme d’aller au-delà de ce qui se voit, il manifeste la soif et la recherche de l’infini. Bien plus, il est comme une porte ouverte vers l’infini, vers une beauté et une vérité qui vont au-delà du quotidien. Et une œuvre d’art peut ouvrir les yeux de l’esprit et du cœur, en nous élevant vers le haut.

Mais il existe des expressions artistiques qui sont de véritables chemins vers Dieu, la Beauté suprême, et qui aident même à croître dans notre relation avec Lui, dans la prière. Il s’agit des œuvres qui naissent de la foi et qui expriment la foi. Nous pouvons en voir un exemple lorsque nous visitons une cathédrale gothique : nous sommes saisis par les lignes verticales qui s’élèvent vers le ciel et qui attirent notre regard et notre esprit vers le haut, tandis que, dans le même temps, nous nous sentons petits, et pourtant avides de plénitude... Ou lorsque nous entrons dans une église romane : nous sommes invités de façon spontanée au recueillement et à la prière. Nous percevons que dans ces splendides édifices, est comme contenue la foi de générations entières. Ou encore, lorsque nous écoutons un morceau de musique sacrée qui fait vibrer les cordes de notre cœur, notre âme est comme dilatée et s’adresse plus facilement à Dieu. [...] Ce qu’a écrit un grand artiste, Marc Chagall, demeure profondément vrai, à savoir que pendant des siècles, les peintres ont trempé leur pinceau dans l’alphabet coloré qu’est la Bible. [...] Paul Claudel, célèbre poète, dramaturge et diplomate français, ressentit la présence de Dieu dans la Basilique Notre-Dame de Paris, en 1886, précisément en écoutant le chant du Magnificat lors de la Messe de Noël. Il n’était pas entré dans l’église poussé par la foi, il y était entré précisément pour chercher des arguments contre les chrétiens, et au lieu de cela, la grâce de Dieu agit dans son cœur."

Et pour joindre le discours à la réalité, un concert a été donné sous la direction du Cardinal Bartolucci, qui avait composé un "Benedictus", à l'issue duquel Benoît XVI a déclaré :

B "la musique est pour vous un langage privilégié pour communiquer la foi de l'Eglise et pour aider le cheminement de foi, pour ceux qui écoutent vos œuvres; à travers la musique aussi, vous avez exercé votre ministère sacerdotal. Votre façon de composer s'insére dans le sillage des grands compositeurs de musique sacrée, en particulier de la chapelle Sixtine, dont vous avez été directeur pendant de nombreuses années: la valorisation de ce trésor précieux qu'est le chant grégorien, et l'usage savant de la polyphonie, fidèle à la tradition , mais aussi ouvert à de nouvelles sonorités."


La justice du Texas rejette une loi pro-vie

U Le gouverneur du Texas Rick Perry, candidat à la primaire républicaine, a critiqué une décision de justice invalidant partiellement une loi obligeant les médecins à faire entendre aux femmes souhaitant avorter les battements du coeur du foetus, lorsque l'intervention devait avoir lieu à un stade où cela est possible. Le tribunal de la capitale du Texas a jugé que la loi était anticonstitutionnelle puisqu'elle obligeait les médecins à révéler à leurs patientes des détails non pertinents au niveau médical."


Le gouvernement remercie l'Armée de ses moult engagements

... à sa façon :

A "le ministère de la Défense supportera à lui seul 222,5 millions des 460 millions de nouvelles annulations de crédit (soit 48%) qui viennent d'être décidées dans le cadre de la "lettre rectificative au projet de loi de finances rectificative" Ces 222,5 millions de crédits annulés se répartissent ainsi : 210 millions pour la Défense (dont 157 pour les équipements), 12 millions pour les Anciens combattants et 0,5 million pour la Gendarmerie. Un observateur constate que "la défense reste bien la variable d'ajustement" et que "la sanctuarisation de son budget est un mythe". Les spécialistes des questions budgétaires s'inquiètent pour la fin de l'année. Car, à ces annulations, s'ajoute l'explosion des crédits consacrés aux opérations extérieures ; à l'Afghanistan, s'est ajouté la Libye sans oublier la Cote d'Ivoire au printemps. Résultat : la barre du milliard d'euros aurait déjà été franchie, alors que ce surcoût atteignait déjà les 870 millions en 2010."

Au moins les militaires ne risquent pas d'empêcher le métro de circuler. Ce n'est pas comme si le gouvernement avait gelé les crédits de l'Education nationale, par exemple.


L'euthanasie ne serait pas compatible avec les valeurs de la gauche. Mais l'avortement non plus

Plusieurs médecins (cancérologue, responsable des soins palliatifs, psychologue, psychanalyste...) se déclarant comme étant "de gauche" signent une tribune dans Marianne, dans laquelle ils se déclarent opposés à l'euthanasie. Le titre se veut explicite :

"L'euthanasie n'est pas compatible avec les valeurs de la gauche".

Ce qui est assez intéressant dans ce texte -et bien que les auteurs s'en défendent- c'est que leurs arguments pourraient être utilisés pour dire que l'avortement n'est pas compatible avec les valeurs de gauche. Lisez plutôt :

C "De telles lois nous paraissent incompatibles avec les valeurs traditionnelles de la gauche qui demandent à l’Etat de protéger les plus vulnérables, comme le sont les patients en fin de vie [ou les embryons, NDMJ]. Nous sommes surpris que soit mis en avant par des parlementaires appartenant à la gauche un principe aussi fondamentalement ultralibéral que la prééminence absolue de l’autonomie individuelle [comme celle de la mère enceinte ? NDMJ]. Une telle démarche génère toujours une majoration de l’inégalité entre forts et faibles. Il est parfois de bon ton de laisser croire que les adversaires d’une légalisation de l’euthanasie seraient tous des réactionnaires, intégristes et conservateurs, et que, si l’on se situe dans le camp du progrès, on se doit d’être favorable à cette évolution législative, comme on l’était sur la question de l’IVG. Nous nous inscrivons fermement contre cette idée fausse et nous affirmons avec force que s’engager dans un droit à la mort provoquée est une impasse dont nous redoutons les dérives [ce qui est le cas de l'avortement, NDMJ]."


Autocensure de Maxime Tandonnet

Maxime Tandonnet est ce conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, qui a fait parler de lui en raison de son blog, notamment sur l'immigration. On apprenait il y a quelques jours qu'il quittait l'Elysée, pour rejoindre l'équipe de Claude Guéant.

A midi, il publiait une note salée intitulée "Les salauds". Ce soir, elle a disparu (mais Google confirme qu'elle a bien existé). En exclusivité pour vous, la revoilà :

T "Je ne suis pas absolument certain, je l’ai déjà écrit sur ce blog, qu’il y ait encore dans notre pays une droite et une gauche, une extrême droite et une extrême gauche, en tout cas au sens traditionnel de ces termes. En revanche, j’en suis persuadé : il existe bien un parti des salauds. Les salauds, ce sont tous ces gens qui ont accès d’une manière ou d’une autre à une expression publique, grands media, tribune politique, sites à grande diffusion, journaux, livres, et qui en profitent pour porter atteinte à la dignité de personnes désignées par leur nom, au moyen, non pas du rappel de faits précis pouvant légitimement leur être reprochés, mais d’amalgames absurdes, de caricatures débiles ou d’ insultes pures et simples, d’accusations gratuites, sans fondement. La délation auprès du grand public, l’appel au lynchage médiatique et à la vindicte, l’indifférence face à la souffrance du déshonneur, le dédain de tout scrupule quand il s’agit d’essayer de faire parler de soi, sont l’expression moderne d’attitudes qui n’ont rien de bien nouveau. Il ne faut pas se bercer d’illusion, le masque des belles idées généreuses, des intentions bienveillantes et de la bonne conscience, recèle parfois de véritables salauds qui en d’autres temps, pour un avantage ou une satisfaction quelconque, n’eussent pas eu, eux non plus, le moindre scrupule à livrer leur voisin …"


CPNT : Frédéric Nihous hostile à l'enseignement du gender en SVT

Sur l'enseignement obligatoire du gender, Frédéric Nihous estime que,

"si cette théorie est peut-être un sujet intéressant pour une classe de philosophie, elle ne l'est certainement pas pour un programme de SVT qui doit s'appuyer, par définition, sur la seule science !"


Faire des économies à l'Etat ? Accroître l'école hors-contrat

Anne Coffinier affirme :

"Les écoles indépendantes font économiser 7 000 euros par enfant à l’État"

"scolariser un enfant dans une école hors contrat coûte moins cher à la Nation que dans une école privée sous contrat ou a fortiori dans une école publique. Elles sont gérées de manière plus performante [comme] une entreprise privée est plus performante qu’une entreprise publique".

Evidemment, cela coûte plus cher pour les parents, qui paient l'école publique avec leurs impôts et l'école hors-contrat avec ce qui leur reste. Mais si l'Etat proposait le chèque éducation aux parents, tout le monde serait gagnant.


Gender : réactions en cascade

Selon l’ancien député de Nice Jérôme Rivière, la théorie du gender est « une idée philosophique qui n’est pas scientifique, tout comme l’était la théorie de l’eugénisme si populaire au début du XXème siècle ».

Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, a apporté son soutien aux députés qui réclament le retrait des manuels scolaires présentant la théorie du gender comme une vérité scientifique :

"Ce qui est profondément choquant dans cette affaire, c’est que la théorie du genre, qui est une théorie défendue par des personnes mais combattue par d’autres, soit présentée comme une vérité scientifique alors que ça ne l’est pas. C’est comme si on présentait dans les manuels d’économie la théorie marxiste comme une vérité scientifique. Cela justifie que des députés s’en émeuvent et je pense qu’ils ont raison et il serait absolument inacceptable que l’on fasse des procès d’intention d’homophobie ou autres, ce qui n’est absolument pas le cas, à des parlementaires qui s’interrogent".

De son côté, Christian Vanneste a écrit une lettre personnelle au ministre, dont voici un extraiit :

"Il est manifeste que certains manuels, soutenus par des déclarations d’enseignants, de chercheurs ou de lobbyistes, souhaitent introduire dans cet enseignement une idéologie qui consiste à faire de l’identité sexuelle, comme c’est le cas du rôle et de l’orientation, une construction sociale. Je me contenterai d’un exemple qui me paraît en tous points scandaleux. Il s’agit de la page 173 du livre Bordas, qui traite la question de l’identité et de l’orientation sexuelles dans le sens de l’idéologie du gender, en s’appuyant sur les exceptions pour justifier l’importance du conditionnement social non seulement pour l’orientation mais aussi pour l’identité, et en accompagnant les textes de photos qui appartiennent au registre de la propagande : la première montrant une manifestation de transsexuels, et la seconde, indiquant sur une banderole : « l’orientation sexuelle est une liberté fondamentale ». Il me paraît très clair que cette manipulation idéologique éhontée d’élèves, est non seulement contraire à la lettre et à l’esprit du programme, mais qu’elle est tout simplement révoltante quant aux buts de l’éducation nationale. Celle-ci doit prodiguer un enseignement scientifique. Elle doit également susciter une réflexion dans les disciplines appropriées, la philosophie par exemple. Elle n’a pas à inoculer insidieusement une idéologie, d’ailleurs contraire au bon sens, à de jeunes esprits qui ne seront pas à même de la critiquer. Les réactions du ministère ont, pour le moment, été singulièrement insuffisantes. Elles ont manqué de clarté et de fermeté, alors qu’il s’agit simplement de faire respecter les textes."


L'apprentissage de l'histoire en France

La polémique sur le programme du collège est passée. Place à une directive : 

" Il s’agirait donc de faire composer, sous les auspices et l’autorité de la Cour, un cours élémentaire d’histoire en langue française, dans une forme qui le rendît propre à l’usage de tout genre d’éducation publique ou particulière (...)

 Ce serait, pour chaque semaine, six leçons d’histoire qui seraient récitées tous les matins dans les classes ; le samedi (suivant l’usage) consacré pour la répétition de toute la semaine. Mais, comme il y a deux soirées depuis la classe d’après-dîner du samedi jusqu’à celle du lundi matin, la leçon du lundi matin serait de deux paragraphe (...)

Dans la composition de cet ouvrage, on ne négligerait rien pour faciliter la mémoire et frapper à toutes les portes de l’entendement. Pour la classe de sixième et les enfants du plus bas âge, des paragraphes et des phrases courtes, une élocution simple, naïve, claire, intelligible. Pour les autres classes, à mesure du progrès de l’âge, des paragraphes un peu plus étendus, un style plus relevé, mais toujours pur, noble et intéressant, qui puisse servir aux enfants de modèle, leur donner le vrai goût de la narration et leur faire un amusement de la plus solide instruction (...)

Tous les pays et tous les événements importants entrent dans cet ouvrage avec plus ou moins d’étendue ; mais il est deux objets entre autres qui ne peuvent être négligés ; l’un est l’histoire de notre religion, dont les preuves, qui sortent naturellement des faits, des merveilles opérées de tout temps, des prédictions et de leur accomplissement, seront de puissants préservatifs contre l’incrédulité et contre les systèmes impies des nouveaux prétendus philosophes ; l’autre objet est l’histoire de France, qui nous touche essentiellement et mérite bien qu’on s’y arrête principalement, en passant néanmoins rapidement sur l’obscurité des premiers siècles de la monarchie. Les temps fabuleux de l’antiquité seront traités avec la même circonspection ; on ne pourra guère prendre, de cette enfance du monde, que ce qui s’en trouve dans les livres saints (...) 

La partie typographique concourra aussi à aider la mémoire de l’enfant".

Et la suite est délectable : il s'agit bien d'une directive française, mais d'une autre France, celle de 1787! Non, la polémique de l'enseignement de l'histoire au collège aujourd'hui n'est pas éteinte, loin de là. Ce morceau d'anthologie nous montre seulement le recul pris en plus de 200 ans. C'est hallucinant...


Dégradation de la liberté religieuse

Lu sur Sandro Magister :

"Une enquête mondiale réalisée par le Pew Forum fait apparaître une augmentation des restrictions et des violences. Les trois pays où la situation est la plus difficile sont l'Égypte, le Pakistan et l'Inde. Parmi les pays musulmans, le seul à évoluer à contre-tendance est la Turquie. Les plus maltraités: les chrétiens.

R L'enquête du Pew Forum a été réalisée avant les révoltes qui bouleversent le Nord de l'Afrique et le Moyen-Orient. Mais elle ne laisse rien prévoir de bon quant aux développements futurs de celles-ci. En effet, avant même le début des révoltes, les indicateurs faisaient apparaître presque partout une détérioration. L'enquête porte sur les restrictions à la liberté religieuse dans 198 pays du monde, qu'il s'agisse de restrictions imposées par les gouvernements ou de celles qui résultent de violences commises par des individus ou par des groupes. Si l'on se reporte à une enquête analogue menée par le Pew Forum il y a trois ans, la comparaison permet de constater que ces restrictions ont augmenté en beaucoup d'endroits. Et le pays qui a connu la plus forte détérioration est précisément l'un de ceux qui ont été le théâtre du "printemps arabe" : l'Égypte. [...] [L]a situation a également connu une nette détérioration au Pakistan et au Nigéria. Les deux pays les plus peuplés, l'Inde et la Chine, ont peu changé par rapport à l'enquête d'il y a trois ans. [...] Parmi les pays pour lesquels les indicateurs donnent les plus mauvais résultats, on notera la présence de ceux qui ont les populations musulmanes les plus nombreuses du globe, comme l'Indonésie, le Pakistan, l'Égypte, l'Iran, le Bangladesh... Parmi les grands pays musulmans, seule la Turquie a abaissé le niveau des restrictions apportées à la liberté religieuse, par rapport aux données d'il y a trois ans. [...] Parmi les pays d'Europe, celui auquel les indicateurs donnent les plus mauvais résultats en matière politique et sociale est la Russie. Toutefois le Royaume-Uni et la France ont aussi aggravé les restrictions légales à la liberté religieuse. [...]

Mais si l'on examine la situation en prenant en considération non pas les états mais le nombre d'habitants, les résultats de l'enquête sont encore plus impressionnants : 59 % de la population mondiale subissent aujourd'hui des restrictions "importantes" ou "très importantes" à leur liberté religieuse. Le christianisme est la religion qui souffre le plus d'une telle situation. Mais les musulmans en sont également victimes. Au Nigéria, le conflit social s'en prend aux chrétiens, mais dans certains autres pays les musulmans sont soumis à des restrictions légales et à des violences qui sont surtout dues à leurs coreligionnaires. C'est ainsi qu'en Irak, par exemple, il y a beaucoup plus de victimes d'attentats islamistes contre des mosquées que contre des églises."


A la rentrée dans les écoles : morale ou... (2)

... laïcisme forcené?

Si l'école était réellement complémentaire de la famille dans une oeuvre commune d'éducation dans laquelle la famille serait première et décisionnaire comme le souhaite l'Eglise, la question de l'enseignement de la morale à l'école ne se poserait pas. 

Si les enseignants se trouvaient encore dans l'esprit décrit par Jules Ferry lui-même qui leur écrivait ces lignes, ancré qu'il était encore dans un bon sens évident et sur des bases culturelles chrétiennes fortes, on aurait encore des bases de discussion : 

"Vous êtes l'auxiliaire et, à certains égards, le suppléant du père de famille ; parlez donc à son enfant comme vous voudriez que l'on parlât au vôtre ; avec force et autorité, toutes les fois qu'il s'agit d'une vérité incontestée, d'un précepte de la morale commune ; avec la plus grande réserve, dès que vous risquez d'effleurer un sentiment religieux dont vous n'êtes pas juge.

Si parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu'où il vous est permis d'aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous tenir : avant de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s'il se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu'il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment, car ce que vous allez communiquer à l'enfant, ce n'est pas votre propre sagesse, c'est la sagesse du genre humain, c'est une de ces idées d'ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l'humanité. Si étroit que vous semble, peut-être, un cercle d'action ainsi tracé, faites-vous un devoir d'honneur de n'en jamais sortir, restez en deçà de cette limite plutôt que de vous exposer à la franchir : vous ne toucherez jamais avec trop de scrupule à cette chose délicate et sacrée, qui est la conscience de l'enfant.

Mais une fois que vous vous êtes ainsi loyalement enfermé dans l'humble et sûre région de la morale usuelle, que vous demande-t-on ? Des discours ? Des dissertations savantes ? De brillants exposés, un docte enseignement ? Non, la famille et la société vous demandent de les aider à bien élever leurs enfants, à en faire des honnêtes gens. C'est dire qu'elles attendent de vous non des paroles, mais des actes, non pas un enseignement de plus à inscrire au programme, mais un service tout pratique que vous pourrez rendre au pays plutôt encore comme homme que comme professeur".

Mais ne rêvons pas d'un âge d'or qui n'en fut peut-être pas un et qui annonçait les miasmes du système éducatif d'aujourd'hui. En effet, l'enseignement de la morale en France est né de la décision de la République de dissocier la Foi et la Religion de la vie de la cité, de la chose publique

"La loi du 28 mars se caractérise par deux dispositions qui se complètent sans se contredire : d'une part, elle met en dehors du programme obligatoire l'enseignement de tout dogme particulier, d'autre part elle y place au premier rang l'enseignement moral et civique. L'instruction religieuse appartient aux familles et à l'église, l'instruction morale à l'école.

Le législateur n'a donc pas entendu faire une œuvre purement négative. Sans doute il a eu pour premier objet de séparer l'école de l'église, d'assurer la liberté de conscience et des maîtres et des élèves, de distinguer enfin deux domaines trop longtemps confondus, celui des croyances qui sont personnelles, libres et variables, et celui des connaissances qui sont communes et indispensables à tous. Mais il y a autre chose dans la loi du 28 mars : elle affirme la volonté de fonder chez nous une éducation nationale et de la fonder sur des notions du devoir et du droit que le législateur n'hésite pas à inscrire au nombre des premières vérités que nul ne peut ignorer.

Pour cette partie capitale de l'éducation, c'est sur vous, Monsieur, que les pouvoirs publics ont compté. En vous dispensant de l'enseignement religieux, on n'a pas songé à vous décharger de l'enseignement moral : c'eût été vous enlever ce qui fait la dignité de votre profession. Au contraire, il a paru tout naturel que l'instituteur, en même temps qu'il apprend aux enfants à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie morale qui ne sont pas moins universellement acceptées que celles du langage et du calcul" (circulaire concernant l'enseignement moral et civique de Jules Ferry, 17 novembre 1883).

L'enseignement de la morale dans les écoles de France est bien dès sa genèse, le fruit d'une volonté d'un monde sans Dieu. Benoît XVI, dans son intention de prière, souhaite un retour à cette unité éducative détruite par les enfants de la Révolution française, aveuglés par une vision maçonnique de l'homme ("Il est vieux comme le diable leur monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu") :

"transmettre l'amour de la vérité et éduquer aux valeurs morales et spirituelles authentique" (Benoît XVI, intention de prière de septembre).

L'école de 2011 en France est désormais très loin des bases qui permettraient un enseignement sain de la morale et des objectifs de l'enseignement rappelés aujourd'hui par le Saint Père et la Curie.


SOS Racisme au bord du redressement judiciaire ?

Lu dans Minute :

M "Le MRAP et les associations antiracistes viennent de ramasser une sacrée gamelle à l’issue du procès intenté depuis six ans à Yves Calvi, présentateur de l’émission télévisée « C dans l’Air » (France 5), et à divers experts, dont le criminologue Xavier Raufer, tous accusés du crime des crimes : l’incitation à la haine raciale. Petit rappel des faits : le 11 février 2005, Yves Calvi aborde la criminalité liée à certains membres de la communauté romanichelle, dans une émission intitulée « Délinquance : la route des Roms ». Aussitôt, la meute des associations communautaires fond sur le présentateur. Pour se démarquer, des invités avaient répétés dix fois – au risque de lasser l’auditoire – que l’émission concernait les malfaiteurs roms et non cette population en général. Là où les choses deviennent amusantes, c’est que le résultat est un peu différent des autres procès du même genre. Le MRAP et consorts ont systématiquement été déboutés en première instance, en appel et ré cemment en cassation (cette dernière « sans renvoi ») ! [...]

Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, a écrit récemment aux sympathisants de sa ligue de vertu pour leur annoncer que son association est en grave difficulté à cause du Concert pour l’égalité organisé le 14 juillet dernier. Dans son courrier, le quêteur insinue que certains sponsors du raout antiraciste ont retiré leurs billes, mettant ainsi à mal les finances de l’association : « En raison de la défaillance de certains partenaires, cette opération nous met dans une situation financière des plus délicates, dont l’association doit sortir le plus rapidement possible », écrit-il. En réalité, d’après nos informations, SOS Racisme serait carrément au bord du redressement judiciaire ! Toutefois, cette manière éhontée de tendre la sébile demeure un peu gonflée, car, ainsi que le note l’agence Novopress, « ligue de vertu de la police de la pensée, l’association SOS Racisme dispose d’un budget annuel de près d’un million d’euros, dont la moitié est issue… de subventions, donc des poches des contribuables. De plus, SOS racisme obtient régulièrement de l’aide matérielle des collectivités locales. » Par exemple, et pour ne parler que du Concert pour l’égalité, l’association a reçu l’aide de la mairie de Paris à hauteur de 160 000 euros de subvention pour le concert, plus 30 000 euros pour le « village dédié à SOS Racisme » et enfin 40 000 euros pour le fonctionnement de l’association, sans parler de la mise à disposition du Champ de Mars. Soit 230 000 euros pris sur les impôts des Parisiens pour un simple concert ! Mais cela ne semblait pas encore assez. SOS Racisme aurait bien aimé recevoir en plus l’obole de la région Île-de-France. Ses responsables ont fait une demande en ce sens pour obtenir une subvention de 100 000 euros auprès du Conseil régional. Heureusment, ils n’ont pas pu déposer un dossier complet avant la réunion de la commission permanente du 8 juillet. [...]

En 2009, toujours selon les comptes publiés au Journal Officiel, SOS Racisme a touché 904 596 eu ros de dons et subventions pour des dépenses de plus d’un million d’euros et un déficit de… 305 701 euros !"


A la rentrée dans les écoles : morale ou... (1)

... idéologie? Annonçant une circulaire imminente sur la questionle ministre de la pseudo éducation dite nationale déclare :

"Pas forcément tous les matins, mais le plus régulièrement possible, le maître va maintenant consacrer quelques minutes à un petit débat philosophique, à un échange sur la morale", assure Luc Chatel, évoquant comme sujets possibles "le vrai/le faux, le respect des règles, le courage, la franchise, le droit à l'intimité". Et ce afin que le professeur "transmette un certain nombre de valeurs".

L'école de Jules Ferry ou la République a confondu devoir de suppléance (de l'Etat en cas d'absence des parents) et usurpation des devoirs des parents (premiers éducateurs des enfants) fait un retour en force : depuis quand est-ce le rôle ouvert et visible du professeur de "transmettre un certain nombre de valeurs"? "Eduquer aux valeurs" déjà acquises par le travail des parents, oui... Un évènement a ouvertement initié ce glissement, quand "l'instruction publique" a laissé la place à "l'éducation nationale". Les Français d'alors à l'âge d'être parents n'avaient pas réagi. La démission des parents, l'abaissement systématique d'un enseignement scolaire non relayé à la maison et l'avènement d'une jeunesse d'Etat pouvaient alors se mettre chronologiquement en place.

L'Etat à qui la jeunesse est désormais acquise par le biais de ce ministère, par le renforcement des liens directs entre les enfants et ses structures et par la destructuration de la famille, n'a plus désormais qu'à modeler les enfants avec une "morale" qui n'a aucune raison d'être fondée sur des "valeurs authentiques" ou sur le Décalogue dans une France laïciste et "multi-culturelle". Une certaine vigilance s'impose donc aux parents qui éduquent leurs enfants, ceux-ci seront peut-être confrontés à deux langages différents.


Des nouvelles de nos églises

Les confessionnaux de la cathédrale de Strasbourg ne seront pas vendus sur leboncoin.fr (voir le courrier reçu par un de nos lecteurs hier). On me signale quand même à cet occasion cet excellent article sur l'origine et l'histoire des confessionnaux et on m'adresse cette remarque à propos de l'annonce en objet : 

" il est nécessaire dénoncer là la complicité scandaleuse des municipalités.
Ce que je ne comprends pas en effet, c'est que la vente de ces objets par l'Eglise est illégale:
elle est en contradiction avec les disposition très claires de la loi de 1905 qui - après la fameuse affaire des inventaires - a conduit à la mise à disposition des associations diocésaines, les lieux de culte contenant leurs biens meubles,  le tout appartenant aux communes qui en détiennent les inventaires!
Alors comment un "utilisateur des lieux" peut-il vendre "officiellement" des biens qui ne lui appartiennent pas???
Imaginez un locataire qui brade le contenu de son meublé!
C'est le propriétaire qui serait content!
En outre, la cathédrale est certainement un lieu classé, mais il est possible que ces confessionnaux en chêne clair apparemment récents (fin XIX eme?) d'après la photo, ne soient eux pas classés...."

Csc La Voix du Nord à qui on doit décidemment des articles intéressants nous parle ici de l'originale découverte réalisée dans l'église de Nédonchel et nous évoque la terrible histoire de l'église d'Ors, victime voire "martyre" de l'histoire.

Que ceux qui prolongent leurs vacances dans le sud-ouest ou nous y lisent fassent une bonne action pour soutenir les amis de Sainte-Croix qui tentent par tous les moyens de sauver leur église saint-Laurent du XII° (photo) : il suffit de participer activement à la fête du week-end prochain à Carcarès Sainte-Croix. 


Pakistan : les non-musulmans représentés au Sénat

Lu sur Zenit :

"Le sénat du Pakistan réservera quatre sièges aux minorités religieuses : une place sera attribuée à chacune des quatre provinces du pays, rapporte l’agence Asianews. C’est donc la première fois dans l’histoire du pays que des non-musulmans seront représentés au sein de la chambre haute du parlement. La loi sera mise en application dès les prochaines élections sénatoriales, programmées pour mars 2012."

Le Sénat pakistanais comprend 100 sièges.


La nouvelle évangélisation au menu du « Ratzinger Schülerkreis »

La traditionnelle rencontre du « Ratzinger Schülerkreis » (les anciens élèves du cardinal) s'est déroulée du 25 au 28 août à Castel Gandolfo. Cette année les débats de la rencontre ont porté sur la nouvelle évangélisation. Lors de la Messe dimanche 28 août, Benoît XVI s’est arrêté sur le psaume 62 :

S «Dieu, c’est toi mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi, après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau».

«En ce temps d'absence de Dieu, quand la terre des âmes est aride et que les personnes ne savent pas encore d’où vient l’eau vive, demandons au Seigneur qu’Il se montre».

«Nous voulons lui demander de montrer à ceux qui cherchent l’eau vive ailleurs, que cette eau, c'est Lui-même, et qu’il ne permet pas que la vie des hommes, leur soif pour ce qui est grand, pour la plénitude, ne se noie et ne s’essouffle dans les choses transitoires».

«Nous voulons lui demander, surtout pour les jeunes, que la soif de Lui devienne vivante en eux et qu’ils reconnaissent où se trouve la réponse».

«Et nous, qui avons pu le connaître dès notre jeunesse, nous pouvons demander pardon, parce que nous portons trop peu la lumière de son visage aux hommes. Nous voulons lui demander qu’Il nous pardonne, qui nous renouvelle avec l’eau vive de son esprit et qu’Il nous donne de célébrer dignement les saints mystères».

En 2012 aura lieu le synode sur la nouvelle évangélisation.


"produits d'IVG"

S Lu dans Le Figaro :

"Une équipe japonaise a réussi à faire naître des souriceaux fertiles à l'aide de spermatozoïdes créés à partir de cellules-souches [issues d'embryons]. La prouesse expérimentale est une révolution pour les biologistes de la reproduction."

Et plus loin :

"Les perspectives offertes sont nombreuses. Dans un premier temps, elles vont permettre à la recherche fondamentale de mieux comprendre les mécanismes précoces de la spermatogénèse. Les CGP [cellules germinales primordiales] n'existent à l'état naturel que dans des fœtus peu développés. Leur rareté limitait les études à grande échelle, même chez les souris. Chez l'homme, la seule solution pour avoir de nombreuses cellules est encore de récupérer des «produits d'IVG», idéalement entre 3e et 6e semaines de développement, ce qui explique le peu d'études menées dans ce domaine. Une transposition des travaux japonais pourrait changer la donne."

"produits d'IVG" = "enfant avorté". Du grand délire : on va utiliser les cellules des embryons sacrifiés pour créer... de nouveaux embryons !


Les enseignants doivent transmettre l'amour de la vérité et éduquer aux valeurs morales

L’intention de prière universelle de Benoît XVI pour le mois de septembre est la suivante :

« Pour tous les enseignants, afin qu'ils sachent transmettre l'amour de la vérité et éduquer aux valeurs morales et spirituelles authentiques ».

Le cardinal Zenon Grocholewski, préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique, a commenté :

G "Face au relativisme concernant les valeurs et les vérités fondamentales de la vie, on aspire à transmettre l’amour de la vérité : si on ne sait pas ce qu’est le bien et le mal, si tout est relatif alors se pose la question ‘à quoi éduquer’ ?

Concernant la transmission des « valeurs spirituelles », il rappelle que

« l’éducation ne peut être réduite à la transmission des connaissances [...] Il faut éduquer la personne pour qu’elle sache – mais surtout pour qu’elle veuille – utiliser ces connaissances et ces capacités pour le bien ».

Interrogé sur la mission de la Congrégation pour l’éducation catholique, il explique que l'objectif est d’élaborer un « projet éducatif basé sur le caractère central de la personne humaine, sur son intégrité ». La formation intellectuelle doit quant à elle

"former la personne en la rendant capable d’être critique, d’être en mesure de juger et d’évaluer toute seule ; de ne pas être esclave de propagandes et d’idéologies".

"[Les enseignants] ne doivent pas avoir uniquement une formation intellectuelle et spécifique à la matière qu’ils enseignent, mais ils doivent aussi avoir une certaine formation spirituelle, qui en fasse des personnes de confiance afin de représenter une certaine ‘autorité’ auprès des étudiants».

«Quand certains ambassadeurs près le Saint-Siège non-chrétiens viennent à la Congrégation, ils se vantent souvent d’avoir fréquenté l’école catholique, l’université catholique. Je leur demande toujours pourquoi, n’étant pas catholiques, ils ont fréquenté l’école catholique. Deux réponses me sont toujours données : la première, parce que ce sont les meilleures ; la deuxième réponse – pour moi très importante – parce que l’école catholique ne transmet pas seulement des connaissances mais forme la personne».

Cette intention fait écho au discours du pape aux professeurs universitaires à Madrid le 19 août. Un discours qui peut inspirer nos instituteurs en cette rentrée scolaire où l'on veut remettre la morale à l'honneur.


Campagne contre l'Eglise en Italie

Lu sur La Bussola, traduit par Benoît-et-moi :

G "le 19 août, Gustavo Raffi, Grand Maître du Grand Orient d'Italie, s'est lancé dans les déclarations pleines de compassion pour le peuple italien, contraint à de graves sacrifices à cause de la crise économique. Raison pour laquelle on ne peut plus permettre "les exemptions féodales, ou les privilèges de caste qui ont le goût d'une véritable insulte à la pauvreté des millions d'Italiens qui luttent chaque jour pour faire face aux difficultés de tout genre."  Et qui bénéficierait d'exonérations féodales et de privilèges de caste? Pour commencer, le Grand Maître cite les politiques et les footballeurs, mais il devient vite évident que c'est seulement un écran parce que le communiqué pointe directement la véritable cible, l'Eglise catholique, à laquelle il faut supprimer l'exonération de l'ICI (ndt: imposta comunale sugli immobili, taxe foncière) "pour les biens immobiliers non destinés au culte", et également geler "le 8 pour mille (les contribuables déclarent que 0,8 % de leur impôt va à une confession religieuse) pendant trois ans, jusqu'à atteindre un budget équilibré". [...]

C'est peut-être un hasard, disions-nous, mais dans le même temps se déchaînent sur Internet les "indignados" contre les privilèges supposés de l'Eglise. [...] Bien sûr, c'est toujours juste une coïncidence, mais le même jour, le 19 août, les radicaux annoncent un amendement visant à «exclure toute exemption de l'ICI pour les biens immobiliers destinés à des activités commerciales, indépendamment de toute finalité de culte". [...] Bien sûr, toujours par hasard, le 20 août, La Repubblica, donnant un grand relief à l'initiative des radicaux, consacre un long article pour expliquer que "l'Église garde 3 milliards d'euros". Encore plus insidieux: l'article en accompagne un autre, qui donne un compte rendu de la plainte contre l'évasion fiscale par le président des évêques italiens, le cardinal Angelo Bagnasco. Comme pour dire: non seulement voleurs, mais en plus hypocrites. Évidemment, la Repubblica ne s'arrête pas là: étant un journal populaire, le lendemain - le 21 août - il nous informe de la façon dont le "peuple" de Facebook tout entier souhaite la même chose. Le titre dit tout: "Impôts, le Web en révolte contre l'Eglise." Après la Repubblica, et, comme dans un concert bien organisé, c'est au tour du Corriere della Sera, bien que très différent dans le style, comme il sied à un journal de haute lignée. Et ce n'est pas un journaliste quelconque, qui écrit, mais un de ses éditorialistes de prestige, Aldo Cazzullo qui - mettant dans le même panier les impôts, les Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid et le meetig de Rimini - demande à l'Eglise de faire le grand geste et de renoncer à ses privilèges. Évidemment, le but est de donner encore plus de force au témoignage de l'Eglise dont nous avons tous tant besoin. [...] Et c'est vraiment curieux comment certains articles et propositions de lois coïncident avec les mots du Grand Maître. Eh oui, au fond c'est normal: s'il y a un Grand Maître, il y a forcément aussi des disciples."

Le cardinal Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale, a répondu :

« Nous payons ce que nous devons. Le gouvernement devrait plutôt mettre un terme à l’évasion fiscale, et faire plus et mieux pour les familles. »

Le 25 août, L’Avvenire, le quotidien des évêques italiens, clame : «Nous ne méritons pas d’être considérés comme des évadés fiscaux. L’Église n’a rien à cacher.»

«Les structures d’accueil de l’Église constituent aujourd’hui l’un des amortisseurs sociaux de la crise parmi les plus importants

«cette “légende noire” vise l’ensemble des associations à but non lucratif ».

Cette contre-offensive est appuyée par Pier Luigi Bersani, secrétaire du Parti démocrate (PD, gauche) :

"Avant de parler, il faut aller voir sur le terrain ce que font la Caritas, les paroisses, les structures religieuses.»

Angelino Alfano, ancien ministre de la justice et secrétaire du Parti de la liberté (PDL, droite) au pouvoir, affirme :

«Attaquer l’Église signifie s’en prendre à nos concitoyens les plus faibles. N’inventons pas des privilèges qui n’existent pas

La faiblesse de l’État italien dans le domaine social et éducatif est traditionnellement compensée par la vigueur du système éducatif catholique, par les patronages (très actifs en Italie) et par l’efficacité des structures d’accueil gérées par l’Église.


La morale enseignée à l'école primaire

M Le ministère de l'Éducation nationale veut restaurer les leçons de morale à l'école primaire par le biais de maximes très simples. Une note de synthèse de l'Inspection générale de l'Éducation nationale sur l'application de la réforme du primaire de juillet dernier note qu' «en instruction civique et morale, la morale n'est presque jamais abordée et l'utilisation de maximes illustrées demeure rarissime». Dans la circulaire pour la rentrée 2011, Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire, écrit qu'«il est indispensable que l'école réaffirme son engagement dans la transmission de références communes qui permettent de penser, vivre et agir ensemble».

«Ceci doit se traduire, dès l'école primaire, par des exercices concrets. Les maîtres peuvent recourir par exemple à l'exercice classique de commentaire quotidien d'une maxime ou d'un exemple remarquable, pour aider l'enfant à acquérir les repères et les principes de la citoyenneté et de la vie collective.»

Afin de définir une méthode, un groupe de travail devrait se réunir dans les prochains jours, avec le projet de produire un livret de maximes.

Evidemment, on peut se réjouir d'un retour de la morale à l'école. Mais de quelle morale s'agit-il ? De celle fondée sur le Décalogue, sur la loi naturelle ? Ou de celle qui est étalée quotidiennement à la télévision ?...


Le droit de mourir dans la dignité ne se trouve ni dans l'euthanasie, ni dans l'acharnement thérapeutique

De Mgr Barsi, archevêque de Monaco :

B "Aujourd'hui, sur l'euthanasie, la confusion est telle que de nombreuses personnes se croient favorables à cette solution, alors qu'elles sont simplement (et tout à fait légitimement) opposées à l'acharnement thérapeutique. Il convient me semble-t-il de distinguer plusieurs niveaux de réflexion :La vraie compassion nous demande d'entourer les malades surtout ceux qui n'ont plus l'espoir de guérir.

L'euthanasie remet en cause le sens de l'acte médical. Elle compromet la confiance des malades à l'égard des médecins et des soignants dont la vocation est de servir la vie et non de donner la mort. L'euthanasie expose les plus vulnérables d'entre nous à des dérives incontrôlables : pressions financières en raison du coût élevé des soins de santé et de la grande dépendance, intérêts familiaux (convenances personnelles, héritages), eugénisme, « jeunisme », etc.

Cependant, il faut affirmer avec force que l'acharnement thérapeutique est déraisonnable. Vouloir artificiellement maintenir en vie un malade au prix de moyens thérapeutiques inutiles et disproportionnés doit être désapprouvé.

Au sujet de l'euthanasie, la position de l'Église catholique est constante : protection de la vie depuis sa conception jusqu'à sa fin naturelle, respect de la dignité de chaque être humain. La valeur du commandement biblique « Tu ne commettras pas de meurtre » demeure fondatrice. Tout en demeurant clairement attachée à l'interdiction de toute forme d'homicide, l'Église s'est également toujours prononcée pour un soin raisonnable et humain qui soulage la douleur du malade. «L'euthanasie est une fausse solution au drame de la souffrance, une solution indigne de l'homme», a déclaré le pape Benoît XVI en février 2009. «La vraie réponse ne peut pas être en effet de donner la mort, aussi douce qu'elle soit, mais de témoigner de l'amour afin d'aider à affronter la douleur et l'agonie». Il convient ainsi d'encourager les services de soins palliatifs. La légitimation ou la banalisation de l'euthanasie ne constituent pas un progrès mais une grave régression pour notre société. Le droit de chacun de vivre et de mourir dans la dignité humaine et chrétienne ne se trouve ni dans l'euthanasie, ni dans l'acharnement thérapeutique."


Sur les Français en Afghanistan... du côté des Afghans

Un livre sans aucun doute intéressant, croûlant sous la documentation qui relate l'engagement de tant de Français du côté des Afghans entre 1979 et 2001. "Voyage en absurdie" plagierait-on facilement, mais à l'image de la politique française menée par les secousses des changements politiques et des influences supra-nationales.

Article de Valeurs actuelles sur la Guerre de l’ombre des Français en Afghanistan, 1979-2011, de Jean-Christophe Notin chez Fayard.


Euthanasie : Ce qui est revendiqué, c'est l'aide au suicide

Claude Evin, directeur général de l'ARS et Louis Puybasset, directeur du service neuroréanimation chirurgicale à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, signent une tribune dans Le Monde au sujet du débat enflammé sur l'euthanasie :

"Face à ces questions éthiques, le débat citoyen est nécessaire, mais ne nous trompons pas de débat. La loi donne toutes latitudes aux médecins pour traiter dans la dignité la souffrance liée à la fin de la vie. Ce qui est posé, c'est la question de l'aide au suicide. C'est-à-dire la question de l'ouverture d'un "droit à la mort". Dans le cas où un tel droit serait ouvert se poserait alors la question de savoir par qui et sous quelles conditions il devrait être mis en pratique. Ouvrir ce débat est sans doute une nécessité. Pour ce qui nous concerne, notre position est claire : légaliser le droit de "donner la mort" présente plus d'inconvénients et de risques de dérapages que d'avantages. C'est une direction dans laquelle il ne faut pas s'engager."


Nouvelle grille pour Radio Notre-Dame et vieux poncifs pour La Croix

Dans un article de ce jour, intitulé Nouvelle grille et nouveau logo pour Radio Notre-Dame, La Croix annonce le blog-note ainsi :

"le blog-notes proposera chaque jour à 8 h 49 à un blogueur de commenter l’actualité : Pneumatis (lundi), Koztoujours (mardi), Michel Janva (du site d’extrême droite Le Salon Beige le mercredi), le Padreblog ou Edmond Prochain (jeudi), Nystagmus (vendredi)."

De quoi vais-je causer demain ? De la sauce avec laquelle je mange les enfants à mon petit-déjeuner ? ... C'est tellement grossier que c'en est ridicule.


Jean-Jacques Aillagon remplacé au Château de Versailles

Jean-Jacques Aillagon, président du château de Versailles depuis 2007, doit démissionner pour limite d'âge. En principe, c'est Catherine Pégard, conseiller de Nicolas Sarkozy, et ancienne journaliste au Point, qui doit lui succéder.

Du passage de Jean-Jacques Aillagon, on retiendra l'introduction de l'art contemporain à Versailles (Jeff Koons, Xavier Veilhan, Murakami et Bernar Venet).


Une église vandalisée au Pakistan

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

"le matin du 27 août que l’église catholique St. Joseph de Karachi a été vandalisée par des inconnus. Cette église est située dans le quartier de Nasrat Nagar de la métropole, où se trouvent six autres églises catholiques, lesquelles servent un millier de familles chrétiennes dont plusieurs maisons ont été lapidées au cours de ce mois. Selon le curé, l’abbé Richard D’Souza, les ventilateurs de plafond ont été détruits ainsi que les vitres des fenêtres de l’église, des statues renversées. Une plainte a été déposée à la police dont quelques membres ont fait le planton devant l’église ce dimanche 28. Cette église avait déjà fait l’objet de saccages voici deux ans : croix d’autel et tabernacle brisés, croix métallique couronnant une statue de la Vierge Marie, volée…"


Strasbourg, ville de saints...?

C'est sans doute ce qu'il faut conclure quand on découvre que la cathédrale vend ses confessionnaux en chêne massif sur leboncoin.fr. Appelez toujours, on vous dira que c'est l'archiprêtre qui en a pris la décision! On vous donnera même son numéro si vous voulez protester.

Addendum 22h20 : Un lecteur a reçu cette réponse du boncoin.fr et nous en fait part

"Merci pour votre message. Après relecture de l'annonce, celle-ci semble effectivement douteuse ou ne pas correspondre à nos règles de diffusion. Nous allons donc la retirer du site. L'annonce ne devrait plus être visible sur le site d'ici une demi-heure environ".


Gender : 80 députés interpellent le ministre

C 80 députés UMP conduits par Richard Maillé ont demandé aujourd'hui au ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel, le retrait de manuels scolaires qui font la promotion de l'idéologie du gender au lycée. Dans une lettre au ministre, ils estiment que ces manuels de SVT (Sciences et vie de la Terre) de classe de première font référence à "la théorie du genre sexuel".

"Selon cette théorie, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels [...] [Il s'agit d'une] théorie philosophique et sociologique qui n'est pas scientifique, qui affirme que l'identité sexuelle est une construction culturelle".

Jugeant "du devoir de l'Etat de mieux contrôler le contenu des manuels scolaires" et ajoutant que "la 'théorie du genre sexuel' n'apparaît pas stricto sensu dans les programmes d'enseignement de SVT" définis par le ministère, les députés concluent :

"Nous comptons sur votre action afin de retirer des lycées les manuels qui présentent cette théorie".

Addendum 31 août : lettre intégrale et nom des 80 députés.


Frédéric Lefebvre croit que la natalité fait croître le chômage !

L Lors d'un déplacement vendredi à Châlons-en-Champagne, le secrétaire d'Etat au commerce Frédéric Lefebvre a expliqué qu'une des difficultés de la France pour faire baisser le chômage vient de son fort taux de natalité ! Manuel Valls n'a pas manqué de réagir à ce propos, qu'il a qualifié ce matin d'"hallucinant". Voir la vidéo.

Que serait-ce s'il avait dit qu'une des difficultés de la France pour faire baisser le chômage vient de son fort taux d'immigration...

Outre-Rhin, le ministre de la Famille pense exactement l'inverse : croissance et natalité sont liés. Un ancien ministre français le pensait aussi. L'économiste Jean-Didier Lecaillon écrivait :

"qui peut ignorer que [le vieillissement de la population], s’il s’explique en partie par l’allongement de l’espérance de vie que nous n’avons ­aucune raison de déplorer (vieillissement par le haut de la pyramide des âges), résulte avant tout d’une fécondité insuffisante (vieillissement par le bas) ? Comment envisager sérieusement la croissance dans ces conditions ? Quelle curieuse façon, au moment où il est partout question de développement durable, de faire ainsi l’impasse sur l’intérêt que pourrait représenter pour la croissance économique un redressement de la natalité."

En 2009, Benoît XVI déclarait :

"L'extermination de millions d'enfants non-nés, au nom de la lutte contre la pauvreté, constitue en réalité la disparition des plus pauvres parmi les êtres humains. Face à cela, le fait est qu'en 1981, environ 40% de la population mondiale vivait au-dessous du seuil de pauvreté absolue, tandis qu'aujourd'hui ce pourcentage a diminué de moitié et que sont sorties de la pauvreté des populations que caractérise, entre autres, une forte augmentation démographique. [...] En outre, parmi les Nations les plus développées, celles qui ont les taux de natalité les plus élevés jouissent des meilleures potentialités de développement. En d'autres termes, il apparaît que la population est une richesse et non un facteur de pauvreté."


Remettre en question le postulat du féminisme victimaire

Lu sur Atlantico :

H "L'idéologie du genre est diffusée par les mouvements radicaux féministes qui propagent également le féminisme victimaire. L’idéologie du genre et le féminisme victimaire avancent de fait main dans la main. Les deux partent du même postulat idéologique : une domination du masculin sur le féminin, une domination qui serait à la fois historique, sociale et psychologique. A partir de ce postulat qui est devenu aujourd’hui une idée reçue fermée au débat dans les champs médiatiques, culturels et politiques, ces mouvements féministes ont façonné l’idée que pour résorber cette domination, il convenait de "réduire" le masculin et le féminin. "Réduire" dans le sens d'effacer, de faire disparaître pour laisser la place à un transgenre fort douteux. Ainsi est née l’idéologie du genre et son fantasme subversif. Avec quelques succès, il convient de le reconnaître, tant les discours victimaires et l’égalitarisme forcené font aujourd’hui recette. [...]

[C]e débat autour de l’idéologie du genre doit être aussi l’occasion de remettre en question le postulat de base de cette idéologie et du féminisme victimaire : la domination du masculin sur le féminin. (…) Sans rentrer trop dans les détails, voici donc des lignes de fond et des arguments factuels sur l’identité masculine qui permettent de remettre en question le postulat d’une domination de tous les êtres de sexe masculin :

  • La domination ou la violence n’est pas intrinsèque à l’homme. C’est une idée reçue idéologique qu'il convient de combattre. C’est un argument sexiste de prétendre que tous les hommes sont dominateurs ou violents. Au sens strict, cela constitue une discrimination de tenir de tels propos. La vérité est qu’il existe des hommes dominateurs/violents mais que tous ne le sont pas. Homme et femme doivent par principe être traités avec une égale dignité : pas plus la misandrie que la misogynie ne sont acceptables – voir le site du Groupe d’Études sur les Sexismes pour aller plus loin.
  • Les pédopsychiatres sont alarmistes sur le devenir de certains jeunes garçons en perte de référents masculins (absence ou renoncement du père, volonté de toute puissance de la mère parfois, suite à une séparation dans 60% des cas le ou les enfants ne reverront plus leur père car le conflit avec la mère est trop aigüe et que le père se résigne).
  • Éducation : aujourd’hui sur 150 000 élèves qui quittent le système scolaire chaque année sans bac, 100 000 sont des garçons (...). Certains lycées (c’est le cas de Saint-Jean-de-Passy à Paris) ont remis en cause la mixité dans les classes pour permettre de donner une pédagogie éducative adaptée pour les garçons et leur permettre de relever un niveau de fait fortement à la baisse (...)
  • Suicide : chaque année en France, il y a plus de 10 000 suicides. Dans les 2/3 des cas ce sont des jeunes hommes ou des hommes qui sont concernés, soit plus de 18 suicides d’hommes chaque jour en France. De tels chiffres ne peuvent laisser indifférent. [...] InfoSuicide donne sur ce sujet une analyse et des quelques chiffres.
  • Des jeunes filles sont soumises à des difficultés propres qu’il n’est évidemment pas question de nier, ni d’éluder : anorexie, soumission à la mode dès le plus jeune âge, comportement de lolita, prostitution forcée, volontaire ou occasionnelle…. De multiples projets et initiatives viennent à l’aide des jeunes filles, des jeunes femmes et des femmes : numéros d’appels réservés, Secrétariat d’État à la condition féminine, commission parlementaire dédiée, associations multiples, la HALDE…). Aucun projet ne prend en compte les garçons et les hommes spécifiquement, comme si l'identité masculine n'avait pas ses propres faiblesses, ses propres demandes. SOS hommes battus est la seule exception qui confirme la règle en France. [...]

Les lignes de fond et les éléments factuels qui viennent d’être présentés est un appel pour faire émerger un vrai débat sur l’identité masculine et ce hors de toute caricature et de toute idéologie, avec justesse et sans tabou. Il a été écrit quelque part que « sans de vrais hommes, point de vraies femmes ». Permettre à l’opinion, et notamment aux jeunes générations, d’entendre un nouveau son de cloche à propos des hommes est devenu une nécessité. Diffuser une image moins dégradée du « masculin » et mettre plus en avant ses valeurs positives, tel est un enjeu fort pour l’avenir. Chacun peut y contribuer avec un peu de courage et la volonté de faire évoluer les idées reçues propagées jusqu'à aujourd'hui sans débat aucun."


Une église investie par des militants écolos

Communiqué de Frédéric Nihous, candidat CPNT :

M "Frédéric NIHOUS , candidat CPNT à l'élection présidentielle, condamne vivement l'intrusion perturbatrice des écologistes anti-corridas en l'église de Mimizan [40]. Une telle action provocatrice, ne respectant pas un lieu de culte et une cérémonie religieuse, en dit long sur les méthodes et idéologies totalitaires de ces gens-là prêts à tout et à n'importe quoi pour leur obsession anti tradition taurine. Frédéric NIHOUS dénonce le comportement de ces donneurs de leçons qui est une grave atteinte à la démocratie et à la liberté du culte."

L'action avait été annoncée vendredi dans Sud-Ouest :

"Demain, une action est prévue devant l’église de la plage au moment de la messe, vers 11 heures."

Ils n'auront pas pu s'empêcher d'entrer.