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Face à la crise de la dette, quelle solution ?

Maxence Hecquard, auteur des Fondements philosophiques de la démocratie moderne (éd. F-X. de Guibert), homme d’affaires expérimenté qui connaît bien les marchés de capitaux, donne à Monde & Vie quelques solutions à la crise de la dette. Extraits :

H "Il existe plusieurs manières de traiter le surendettement. La manière simple et honnête consiste, lorsque l’on a vécu au-dessus de ses moyens, à réduire son train de vie, sa consommation et à accroître son épargne pour rembourser ses créanciers. C’est la politique de rigueur imposée à la Grèce et que l’on envisage aujourd’hui de mettre en oeuvre dans l’ensemble des pays occidentaux. Malheureusement je crains que cette politique soit inefficace aujourd’hui. En effet elle reviendrait à mettre le commun des citoyens au pain sec et à l’eau pour rembourser les dettes, alors que les dépenses somptuaires engagées par les pays occidentaux depuis 30 ans n’ont pas profité à toute la population. Cette politique de rigueur aurait donc un coût social et politique important, difficile à gérer pour les équipes gouvernantes et dont les limites pourraient s’éprouver dans la rue. Les désordres sociaux seraient aggravés par la mauvaise assimilation de populations immigrées souvent désoeuvrées, comme nous l’avons vu récemment en Angleterre. En outre, la disproportion entre la masse des dettes à rembourser et les capacités d’épargne des parties les moins favorisées de la population et même des classes moyennes rend inopérant ce moyen de désendettement, pourtant le plus naturel.

Une seconde solution consisterait à faire défaut, en disant aux créanciers : nous n’avons pas les moyens de vous rembourser, donc nous vous demandons un rééchelonnement des dettes. C’est ce qu’ont fait la Russie en 1998, le Brésil en 1999 et l’Argentine en 2002. Il me paraît cependant difficile d’envisager une telle issue pour des pays nord-américains ou européens, car un défaut officiel entraînerait mécaniquement des provisions sur les bilans des banques, qui sont des détentrices importantes des dettes souveraines de ces pays. Il s’ensuivrait une faillite théorique des banques occidentales très compliquée à gérer par les banques centrales.

Un troisième type de solution dissocierait les Etats européens qui ont franchement exagéré (l’Europe du sud) et ceux qui ont été plus raisonnables (l’Europe du nord) en les traitant différemment. C’est déjà le cas, puisque les pays du sud paient des taux d’intérêt très supérieurs à ceux de l’Allemagne, de la France ou de certains pays d’Europe du nord: la différence est de 3 à 5 %. Pour permettre aux Etats du sud de « relancer la machine », on pourrait envisager qu’ils sortent de la monnaie unique et retrouvent une monnaie nationale fortement dévaluée par rapport à l’euro. Cette dévaluation compétitive leur permettrait de relancer l’économie, de restaurer les exportations et donc de redonner de la compétitivité.

Cependant, le coût politique pour l’Europe serait tel que les dirigeants europhiles préfèreront une autre solution, plus douloureuse mais préservant la monnaie unique: la quatrième solution. Celle-ci consisterait à mutualiser les dettes en substituant aux dettes des Etats les plus dépensiers une dette de l’ensemble de l’institution européenne, ce qui conduirait les fourmis à contribuer à payer les dettes des cigales."


Le Blog-note, la nouvelle émission de Radio Notre-Dame

R Du lundi au vendredi à 8h49 (sur 100.7 ou en ligne), "les Blogueurs cathos donnent leur avis sur l'actualité" sur Radio Notre-Dame. Cette nouvelle émission de 3mn, animée par Marie-Ange De Montesquieu, invite chaque jour, sauf le week-end, un blogueur. Ce matin, c'est Koztoujours qui tenait le micro. Le mercredi verra l'intervention du Salon Beige.


La visite du présent rwandais suscite l'incompréhension

Lu sur Secret Défense :

K "La possible visite du président rwandais Paul Kagamé, qui pourrait être reçu à l'Elysée le 12 septembre, (Actualisé : l'ambassade du Rwanda en France confirme cette visite les 12 et 13 septembre) suscite l'incompréhension et la colère dans certains milieux militaires, comme l'association France-Turquoise, présidée par le général Lafourcade. Le général Didier Tauzin, auteur de "Rwanda. Je demande justice pour la France et ses soldats" (2011. Editions Jacob-Duvernet) défend des positions très proches.

Selon l'association France-Turquoise, l'accueil du président Kagamé par Nicolas Sarkozy revient pour la France à "brader l'honneur de ses soldats et à couvrir un tissu de mensonges." En effet, le régime rwandais a soutenu le dépôt de plainte auprès de la justice française accusant des militaires français de "crimes contre l'humanité et de complicité de génocide", des accusations d'une extrême gravité. En 2007, le président Kagamé affirmait que les militaires français étaient venus au Rwanda "pour tuer des Tutsis", l'ethnie minoritaire au pouvoir à laquelle il appartient.

Pour l'association France-Turquoise, "la normalisation des relations avec le Rwanda est peut-être souhaitable mais pas à n'importe quel prix". D'autant que le régime du président Kagamé fait lui aussi l'objet de graves accusations de la part des Nations Unies. Un rapport d'octobre 2010 l'accuse d'avoir massacré des centaines de milliers de personnes, une thèse défendue par le journaliste Pierre Péan.

La visite du président Kagamé provoque également des tensions au sein du gouvernement. Le ministre des affaires étrangères Alain Juppé est proche des thèses défendues par France-Turquoise. En 2010 - avant son retour au gouvernement - Alain Juppé avait ainsi exprimé son "total soutien" au général Lafourcade, comme nous le relations alors. Prétextant des contraintes de calendrier, le ministre des affaires étrangères ne devrait pas rencontrer le président rwandais lors de sa visite à Paris. [...]"


Une église profanée

Lu ici

"Un acte de vandalisme a été commis à l’église de Langrune-sur-Mer, vendredi après-midi. Les responsables chargées de fermer chaque soir l’édifice religieux ont découvert le sol jonché de papiers déchirés provenant de livres de chant, de brochures, de fleurs d’ornement éparpillées, et de cierges cassés, ainsi que quelques traces de brûlures sur des tissus

La gendarmerie s’est rendue sur place pour relever les indices qui pourrait permettre de retrouver les personnes responsables de ces actes".


Greenpeace classe les candidats, mais pas tous

Greenpeace lance un « Stress Test des candidats à la présidentielle » :

G "Avec cet outil, Greenpeace entend mettre la lumière sur les programmes des candidats à l’élection présidentielle, potentiels ou officiels, afin de ne laisser ni les militants des partis politiques ni les électeurs dans le doute. Pour élaborer cet outil, Greenpeace a suivi de près lors les interventions récentes ou moins récentes des candidats, leurs propositions et les points de vue qu’ils ont pu défendre sur les problématiques liées à l’énergie et au climat, réalisant ainsi une première évaluation de leur vision de l’avenir énergétique de la France.

Afin de compléter les sujets sur lesquels les candidats ne s’étaient pas exprimés publiquement, Greenpeace leur a fait parvenir un courrier, comportant un questionnaire précis [...]. Les personnalités qui n’auraient pas apporté de réponses, sont classées, dans l’attente de leur réaction, dans la catégorie « rétrograde ».

Greenpeace est une organisation apolitique. Nous avons décidé d'exclure de notre classement Lutte Ouvrière et le Front National. Greenpeace considère que Lutte Ouvrière est un parti non démocratique. De son coté, le Front National est en opposition totale avec des valeurs parmi les plus chères à Greenpeace, notamment le pacifisme et la non-violence. La « préférence nationale » prônée par le Front National est une forme de discrimination que Greenpeace récuse absolument."

Arrivent en haut du classement, Martine Aubry, Eva Joly et Philippe Poutou (NPA). Si le FN s'était rendu coupable de violence, il aurait été interdit, non ? Enfin, pour connaître les idées de ce parti au sujet de l'environnement, il suffit de se reporter là (programme 2007).


Crise : Laurence Parisot fait le coup de la théorie du complot

Lu sur l'Observatoire du Parlement :

L "L’époque vire au tragique : ce n’est pas l’extrème gauche qui dénonce les vilains spéculateurs, mais la présidente du Medef. Laurence Parisot, dans une interview donnée au Figaro a en effet dénoncé « une orchestration » de la rumeur qui a conduit aux spéculations contre les banques françaises « parmi les plus solides du monde ».

Les méthodes les plus tordues de la communication seraient donc utilisées par nos amis d’outre-atlantique pour faire oublier leurs propres faiblesses économiques, la perte de leur triple A, le chômage qui ne redescend plus, des déficits abissaux, et l’incapacité à sortir d’un modèle économique entièrement fondé sur l’endettement massif. Les banques françaises ont sûrement échappé au pire, pas les citoyens Grecs, qui regretteront longtemps d’être les habitants d’un petit pays à la classe politique corrompue et mondialiste …"


Toute action interrompant l'alimentation ou l'hydratation constitue une euthanasie

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

V "Mgr José Vilaplana vient de condamner explicitement un acte d'euthanasie par omission pratiqué sur une femme âgée de 90 ans, Ramona Estevez, à qui on avait retiré une sonde naso-gastrique destinée à la nourrir et à l'hydrater, qui lui avait été posée un mois auparavant, lorsqu'elle était tombée dans le coma. L'évêque de Huelva a expliqué que «toute action visant à interrompre l'alimentation ou l'hydratation constitue un acte d'euthanasie, où la mort n'est pas causée par la maladie, mais en raison de la soif et de la faim provoquées».

Dans le cas de cette femme victime d'une attaque cérébrale, la patiente était tombée dans un coma profond. C'est le Conseillère de Santé de la Junte d'Andalousie qui a décidé, le 23 août dernier et à la demande des proches de Ramona Estevez, que la sonde soit retirée. Le fils de la vieille dame a déclaré à la presse que telle était (ou aurait été) la volonté de sa mère, tandis que le porte-parole du parti socialiste espagnol assurait que le retrait de la sonde était en parfaite conformité avec la « loi de mort digne » par laquelle « ce pays dépasse les a priori religieux ». [...]

L'évêque du lieu a donc publiquement pris position en affirmant qu'il fallait toujours défendre les plus faibles, et surtout leur droit à la vie. Mgr Vilaplana a rappelé que, bien loin de constituer un acte d'« humanité », le fait d'ôter la vie est ce qu'il est, quel que soit « le degré de conscience ou d'inconscience » du malade : « Le seul devoir de la société par rapport à la malade est de l'aider à vivre, puisque la vie n'est pas quelque chose qu'on utilise, puis que l'on jette »"


Les Français favorables au meurtre des vieux sans condition

Lu dans France catholique :

S "L’affaire Bonnemaison embarrasse paradoxalement le lobby de l’euthanasie à cause du soutien populaire dont bénéficie le médecin. Un urgentiste peut-il impunément empoisonner une personne âgée en fin de vie, estimant qu’elle aurait «  fait son temps  »  ? En alertant leur hiérarchie des pratiques du docteur Nicolas Bonnemaison, qu’ils soupçonnaient d’avoir pris l’initiative d’injecter, le 3 août 2011, un dérivé de curare à une femme de 92 ans en fin de vie, les soignants de l’hôpital de Bayonne n’imaginaient pas l’avalanche de soutiens reçus par le praticien dès sa mise en examen, après 48 heures de garde à vue  : groupes sur Facebook, pétition sur Internet et jusqu’à une manifestation d’autres soignants du même hôpital… Pour le moment, aucune des familles concernées n’a porté plainte (le praticien a revendiqué quatre euthanasies qu’il affirme ne pas regretter).

Dans les forums sur Internet, on découvre une France prête à dédouaner l’auteur d’actes contraires à toute déontologie médicale, bafouant évidemment le serment d’Hippocrate. Confusion compassionnelle  ? De tels actes sont pourtant illégaux dans le monde entier, même dans les rares pays où certaines formes d’euthanasies sont permises. Plus grave peut-être, on découvre en même temps un corps médical divisé. Des médecins s’autorisent visiblement des gestes que d’autres s’interdisent. Inégalement appliquée, la loi fin de vie de 2005 semble encore méconnue du grand public et de certains soignants. De quoi inquiéter les usagers de l’hôpital. L’affaire Bonnemaison aurait-elle révélé une forme de «  dépénalisation mentale  » de l’euthanasie des personnes âgées en fin de vie dans certains services hospitaliers comme dans l’esprit du public  ?

A force de souffler sur les braises, on provoque l’incendie. Les leaders du lobby de l’euthanasie semblent gênés de découvrir que des comportements euthanasiques indéfendables sont largement approuvés. Les injections létales de Bayonne sont applaudies par une foule qui ne s’embarrasse pas du détail de leurs circonstances et les considère comme un service humanitaire. En évoquant « la réalité des faits » le procureur-adjoint Marc Mariée a dû préciser qu’« il n’est pas établi que les personnes décédées (…) aient été en situation de grande souffrance » (Journal du Dimanche, 22 août 2011). Peu importe  : selon un son­dage Ifop publié à l’occasion de l’affaire, 49 % des Français estiment qu’un médecin devrait pouvoir mettre un terme à la vie de personnes atteintes de maladies incurables. Pouvoir exorbitant qui méconnaît par ailleurs qu’il reste heureusement à prendre soin d’une personne qu’il n’est plus possible de guérir. À moins que la vie des personnes âgées ou très malades n’ait plus vraiment de valeur dans notre société  ? Un patient inconscient « n’est plus un être humain », vient carrément d’affirmer François de Closets.

Dans le champ politique, un bras de fer s’est engagé [...]. En privé toutefois, des leaders socialistes ne cachent pas leur malaise. C’est que les «  cas  » de Bayonne n’entrent absolument pas dans ce qu’ils envisageaient de légaliser. Constater une France prête à «expédier ses vieux» sans qu’ils n’aient rien demandé pourrait finalement faire douter les élus qui croyaient jusqu’ici à une euthanasie canalisée."

Il faut donc montrer que les opposants à l'euthanasie sont nombreux.


Le Planning familial aide les femmes à contourner la loi et la Sécu rembourse

... avec nos impôts. 20 minutes offre une tribune à cet organisme pro-avortement :

A "La loi française permet de demander une IVG jusqu'à la douzième semaine de grossesse. « Or bien souvent, l'été, les hôpitaux donnent des rendez-vous à la mi-septembre, poursuit Caroline Rebhi. C'est bien trop tard pour certaines femmes…» [...] Et quand plus rien n'est possible en France, la «solution» passe par l'étranger. Ainsi, en juillet et août, le Planning familial de Paris a envoyé 71 femmes se faire avorter aux Pays-Bas où la législation est plus souple. La pratique est tellement entrée dans les mœurs que ces femmes bénéficient aussi d'un remboursement de la part de la Sécurité sociale (80%). «Il suffit qu'elles rentrent avec la facture de l'hôpital», poursuit Caroline Rebhi".

L'avortement commis à l'étranger, au-delà du cadre légal français, remboursé par le contribuable français. Nous vivons une époque épatante !


Dans le domaine politique, les options sont diverses

Marie-Joëlle Guillaume, dans Famille chrétienne, annonce son ralliement à Christine Boutin :

G "le pape ne cesse de demander l’engagement des chrétiens en politique. La crise morale qui atteint l’Europe jusque dans ses fondements, la sagesse politique qu’exige parallèlement l’immense essor des sciences de la vie, les défis de la pauvreté et de la faim à relever au plan mondial, tout incite à ne pas laisser cet appel sans réponse.

En France, l’élection présidentielle de 2012 sera l’occasion d’une confrontation d’idées. Il serait grave que celle-ci reste à la surface des choses. Il faut élever le débat, remettre à l’honneur cette belle notion de « bien commun » que la vie politique et économique, rongée par l’individualisme, paraît avoir oubliée. Il est différentes façons de s’engager. [...] Il est une autre forme d’engagement qui consiste à agir dans l’arène politique elle-même. C’est cet engagement que j’ai personnellement choisi, en entrant dans l’équipe de campagne de Christine Boutin pour l’élection présidentielle.

La tâche de l’éditorialiste qui analyse et juge de l’extérieur n’est pas du même ordre que celle du membre d’un état-major politique. De surcroît, le domaine politique est un domaine contingent, où les options sont légitimement diverses. Pour ces différentes raisons, en plein accord avec la direction de notre hebdomadaire, je ne rédigerai plus d’éditoriaux durant les mois à venir. Je demeurerai toutefois présente sous une autre forme, par la rédaction régulière de chroniques dans les pages Culture. Les engagements des chrétiens sont divers, une chose doit nous être commune : la volonté de ne pas déserter le combat pour le bien de notre pays."


Jérôme Lejeune : la science lui démontrait que la vie existait dès la conception

Clara Gaymard, la fille du professeur Jérôme Lejeune, a évoqué le combat de son père pour la vie et sa recherche sur la Trisomie 21, lors de son intervention au Meeting de Rimini, organisé par le mouvement catholique italien Communion et Libération :

L "Mon père était un homme d’espoir, d’optimisme, et il pensait qu’un jour ou l’autre on trouverait [...] [Il était] un homme de science et de foi. La science lui démontrait que la vie existait dès la conception. Son savoir et sa responsabilité de médecin lui disaient qu’il fallait protéger la vie et protéger le malade. Et sa foi lui disait que toute vie était sacrée et donc il s’est battu pour dire que toute vie vaut la peine d’être vécue et que toute vie doit être défendue quand on est un médecin, quand on est un savant et a fortiori quand on est un chrétien.

Il a été un des grands défenseurs de la vie. Il a essayé de protéger les embryons atteints de trisomie comme il pouvait, mais il savait que l’hédonisme ambiant faisait que c’était plus simple de les sacrifier avant la naissance. Il s’est battu pour protéger la vie mais en même temps il consacrait tout le temps qu’il pouvait pour la recherche et essayer de trouver comment les guérir".

Clara Gaymard rappela les paroles de son père au moment de mourir : « J’abandonne mes malades et pourtant il faut les guérir ». D’où la création de la Fondation Jérôme Lejeune « pour consacrer de l’argent à la recherche sur les maladies de l’intelligence, pour trouver des thérapies pour les guérir ». La Fondation a financé plus de 400 projets dans le monde,

"et aujourd’hui il y a beaucoup d’espoir parce que l’idée de mon père était de pouvoir mettre en silence le chromosome 21. Il y a aujourd’hui pas mal de projets de recherche qui montrent que ce sera possible un jour. Nous y croyons".

Le cirque Alexis Gruss organise 2 spectacles pour soutenir la fondation Jérôme Lejeune les 12 et 13 décembre 2011, sous la Présidence de SAS le Prince Albert II de Monaco.


Le chiffre du jour

Lu sur NdF :

"Rapporté à son Produit intérieur brut (PIB), la France consommerait 163 milliards d’euros de plus de dépenses publiques par an que l’Allemagne. C’est en tout cas ce que soutient l’Institut Thomas More (un think-tank libéral-conservateur), dans une étude comparative de la dépense publique entre la France et l’Allemagne."


Vols dans un cimetière

Lu dans le JDD :

"Un homme de 37 ans a été placé en garde à vue lundi, après avoir été surpris en train de voler des statuettes d'angelots et de vierges dans un cimetière de Saint-Max, en Meurthe-et-Moselle, a-t-on appris de source policière. Une perquisition à son domicile a été ordonnée, alors que sa garde à vue se prolongeait, lundi soir, au commissariat de Nancy.Devant les enquêteurs, le suspect a reconnu détenir une collection d'une centaine de ces objets, qu'il dérobe régulièrement dans les cimetières de l'agglomération de Nancy. Lors de son interpellation, six statuettes ont été découvertes dans son sac."


L'origine professionnelle des députés

Lu dans Monde & Vie :

D "Une analyse socioprofessionnelle des 577 députés montre que seulement 18 d’entre eux peuvent être considérés comme étant (ou ayant été) des industriels ou des chefs d’entreprise. Environ 189 députés sont fonctionnaires ou cadres dans des entreprises publiques : c’est la catégorie la mieux représentée chez les députés de gauche. Ensuite suivent les avocats (39), les cadres du privé (32), très nombreux chez les députés de droite, comme les médecins (37). Une dizaine de députés représentent les professions libérales et une vingtaine ont une formation d’ingénieur. La plupart vivent de l’Etat ou exercent un métier protégé. Les avocats, les chirurgiens, les médecins, les sages-femmes ne sont pas exposés à la compétition mondiale. Cette situation est une des explications du socialisme larvé dont souffre la France."


L'évènement le plus important de l'été

D'Eric Letty dans Monde & Vie :

M "Si je ne devais retenir qu’un seul événement de ce mois d’août 2011, je ne choisirais pas le krach boursier, ni la dégradation de la note américaine sur les marchés. Je ne choisirais pas non plus la chute du régime de Kadhafi en Libye, ni la prise de Tripoli par les révolutionnaires ; encore moins l’abandon des poursuites contre Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis. Plutôt que ces tapages du monde, je choisirais le silence, l’impressionnant silence d’un million cinq cent mille jeunes adorant, en communion avec un vieillard non moins jeune qu’eux, le Roi des rois dans le Saint-Sacrement. Un moment de grâce si puissant que le vent et la pluie eux-mêmes s’interrompirent pour le respecter et laisser souverainement souffler l’Esprit. La caméra de télévision qui prenait les images de la veillée de ces Journées Mondiales de la Jeunesse s’attarda indiscrètement sur le joli visage d’une jeune fille en larmes – pleurs de l’âme baignée par l’amour de son Créateur. On était à des années-lumière, des années-paradis d’autres images abondamment diffusées et commentées par les chaînes françaises trois jours plus tôt, montrant la dérisoire manifestation des opposants à la venue de Benoît XVI, déguisés pour certains en religieuses ou en pape, et suivant une fausse papa-mobile ornée d’une tête de diable. Ces singeries-là, singeries de Dieu, portent la griffe de leur auteur. Qu’importe ces rumeurs d’un monde matérialiste et sec! La liesse des jeunes pèlerins était un bain de jouvence. Le spectacle des milliers de drapeaux de tous les pays flottant au-dessus des foules innombrables qui d’un seul coeur acclamaient le pape, et surtout le Christ à travers lui, proclamait cette évidence : l’Eglise catholique, universelle, est la seule internationale qui tienne et qui ait jamais tenu. Mais c’est aussi la seule internationale qui respecte et proclame les droits des peuples et des nations – sa communion n’est pas uniformité. A voir communier dans une même foi et une même ferveur ces jeunes de toutes races et de toutes nationalités, me revenait en mémoire l’Apocalypse de saint Jean : « C’était une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’agneau, vêtus de robes blanches et des palmes à la main. Ils proclamaient à haute voix : Le salut est à notre dieu qui siège sur le trône et à l’agneau. » Le royaume de Dieu est aussi sur cette terre. Et il y porte du fruit."


Nos soldats en Afghanistan et la médaille miraculeuse

Témoignage reçu (anonymat demandé) :

"Je me permets de vous adresser ce petit témoignage à ce sujet.
Il y a eu en effet, cinq gendarmes blessés dans cette attaque. Leur véhicule à roulé sur une charge de 120 kilos. Deux furent plus gravement touchés que les autres. Parmi eux un ami. 
Il aurait été un temps question d'amputation des avant-bras. Il souffre beaucoup encore et sa rééducation prendra du temps, mais le médecin a parlé de lui comme étant un miraculé. Et pour cause : au moment de l'explosion, il portait la Médaille Miraculeuse à son cou."

Ce n'est pas le premier de la sorte que nous recevons.


L'Etat turc rendrait les biens spoliés aux minorités non-musulmanes

Le Premier ministre turc Tayip Erdogan a décidé de rendre des milliers de propriétés, confisquées par le gouvernement depuis 1936, à des minorités religieuses non musulmanes. Ce décret concerne les minorités religieuses non musulmanes reconnues par les divers traités internationaux signés par la République turque après 1923. Le décret a été publié à quelques jours de la demande du patriarche orthodoxe Bartholomée Ier pour le retour des biens injustement usurpés à des minorités. Le décret prévoit:

  • la restitution des biens comme ils étaient enregistrés en 1936 et ultérieurement confisqués aux fondations religieuses par les différentes administrations;
  • le retour de la gestion des cimetières appartenant à des non-musulmans;
  • la restitution des monastères et des paroisses, qui n'ont jamais été reconnus comme des entités juridiques de la République turque.
  • Dans le cas où ces propriétés ont été vendues ou cédées, le ministre des Finances de Turquie va établir avec les propriétaires une indemnisation.

Les parties intéressées sont invitées à soumettre la documentation pertinente à la Direction Générale des Fondations dans les 12 mois. Selon un premier calcul, le décret prévoit la restitution de 1000 propriétés aux chrétiens grecs-orthodoxes, 100 aux Arméniens, de nombreuses propriétés pour les catholiques chaldéens et aussi pour les Juifs. En revanche, rien n'est prévu pour les catholiques romains.


Le commandant Honoré d’Estienne d’Orves, fusillé il y a 70 ans

Lu ici :

"Issu de la noblesse provençale, catholique fervent aux sympathies monarchistes, homme attaché à la terre de ses ancêtes tout en étant avide d’horizons lointains et d’apprendre des autres cultures, Honoré d’Estienne d’Orves est né le 5 juin 1901 à Verrières-le-Buisson, dans l’Essonne. Après une jeunesse privilégiée mais exigeante et ses études au lycée Saint-Louis de Gonzague, puis à celui de Louis Le Grand, il est admis à l’Ecole Polytechnique en 1921. Deux ans plus tard, il choisit de servir au sein de la Marine et intègre l’Ecole navale. A l’issue de ce que l’on appelle aujourd’hui son stage d’application à bord du croiseur-école « Jeanne d’Arc », il est affecté au cuirassé Provence, avec les galons d’enseigne de vaisseau. Promu lieutenant de vaisseau en 1930, il se voit décerner la Légion d’Honneur en 1935, juste avant de suivre les cours de l’Ecole de guerre navale. Il apprend la débâcle française de mai-juin 1940 et l’armistice alors qu’il sert au sein de l’état-major de la Force X, sous les ordres de l’amiral Godfroy, à bord du croiseur lourd Duquesne.

Malgré l’affaire de Mers el-Kebir, au cours de laquelle les Britanniques, soucieux de voir des unités de la Royale tomber dans les mains allemandes, bombardent une escadre française alors au mouillage dans ce port alégérien (près de 1.300 marins français tués), le lieutenant d’Estienne d’Orves choisit de continuer le combat à Londres, au sein des Forces françaises libres, qui se constituent autour du général de Gaulle. Après avoir faussé compagnie à son unité et accompli un long périple le long des côtes africaines, commencé à Aden à bord du cargo armé Jeehangier, l’officier arrive à Londres en septembre 1940 et rencontre le général de Gaulle et l’amiral Muselier. Avide d’action et désireux de reprendre la mer, il est nommé chef du 2e bureau des Forces navales françaises libres (FNFL) après avoir été promu capitaine de corvette.

Adjoint du colonel Passy au sein du BCRA, le commandant d’Estienne d’Orves entreprend de constituer le réseau de renseignement Nemrod. Et bien que le général de Gaulle, qui manque d’officiers de sa valeur, est réticent à l’envoyer en première ligne, il embarque à Newtyn, le 21 décembre 1940, à bord d’un chalutier sous le nom de Jean-Pierre Girard et avec un radiotélégraphiste se faisant appeler Georges Marty, pour rejoindre la Bretagne, puis la région de Nantes. Là, il s’installe chez la famille Clément, à Chantenay-sur-Loire. [...] Et ce sera lui qui établira la première liaison radio entre la France occupée et Londres. Un an plus tard, à l’issue d’un court séjour à Paris où il rencontre Jan Doornik pour y créer un second réseau de renseignement, il est arrêté chez les Clément le 22 janvier 1941, après avoir vainement résisté. [...]

Malgré des conditions de détention très dures, le commandant d’Estienne d’Orves ne s’en laisse pas compter et trouve même les ressources nécessaires pour relever et maintenir le moral de ses compagnons d’infortune. Au cours de son procès, le 13 mai 1941, devant la cour martiale allemande, il prend la défense de ses co-accusés et prend sur lui toutes les responsabilités afin de leur éviter d’être condamnés trop lourdement. Dix jours plus tard, le verdict est rendu : le commandant d’Estienne d’Orves est condamné à mort, avec 8 de ses compagnons. [...] Le 28 août au soir, l’ordre d’exécution tombe : il concerne le commandant d’Estienne d’Orves, Barlier et Doornik. Leurs 6 compagnons ont pu bénéficier d’une remise de peine. Le lendemain, à l’aube, les trois hommes sont fusillés au Mont-Valérien. « Ils sont morts tous les trois en héros, refusant le bandeau, refusant de se laisser lier les mains; ils ont accueilli la mort ‘au garde-à-vous’ en priant pour leur famille et pour la France. J’eu l’occasion ultérieurement de parler d’eux avec l’abbé Stock, aumônier (allemand) de la prison, et aussi avec le feldwebel qui commanda le feu. Tous les deux furent unanimes à me dire qu’ils avaient vu de très nombreuses exécutions, mais que jamais ils n’avaient été témoins d’autant de courage et d’autant de crânerie française » écrira, plus tard, M. Le Gigan, un témoin de la douloureuse scène.

A l’aumônier allemand, qui l’accompagnait alors dans ses derniers instants, le commandant Honoré d’Estienne d’Orves dira : « Je prie Dieu de donner à la France et à l’Allemagne une paix dans la justice, qui rende aussi à mon pays sa grandeur »."


Norvège : un ex-musulman converti agressé

Un jeune Afghan, ancien musulman converti au christianisme, a été agressé dans sa chambre en Norvège par des musulmans, au motif qu'il ne repectait par le ramadan. Tandis que l’un le maintenait à terre, un autre lui a versé le contenu d’un récipient d’eau bouillante sur le cou et le dos, tandis que le troisième saccageait la chambre. Après son hospitalisation, de retour, il s’aperçut que la poignée de la porte de sa chambre était couverte d’un produit hautement corrosif destiné à lui brûler la main


Vers la fin du silence sur la toxicité de la pilule ?

Les maladies cardio-vasculaires sont devenues la première cause de mortalité de la gente féminine. L'association du tabac et de la pilule explique cette augmentation. Alors que les maladies cardiaques sont régulièrement associées aux hommes, les nouveaux modes de vie des femmes changent la donne: sédentarité, poids, stress, alcool et tabac. Ainsi, le risque de faire un infarctus du myocarde est multiplié par trois lorsque une femme fume 3 à 4 cigarettes par jour. Autre facteur associé au tabac: la pilule. Ce dangereux cocktail multiplie également par trois les dangers. Génial d'être une femme "libérée", non ?


Que de la gueule

Il y a 20 ans mourrait l'abbé Hyvernat au retour des JMJ. Il nous a laissé ce texte qu'il semble opportun de rappeler à la manière d'un vaccin à l'occasion des grandes résolutions de rentrée (voir addendum) :


Ah "Une simple observation des mœurs et coutumes du milieu « tradi-mytho-mili-pêchu » permet de découvrir un sacré microbe, pour ne pas dire virus, qui fait des ravages parmi nous : il s'agit du TPF, « Tout Pour la Frime », ou encore du QDLG, « Que De La Gueule ». Soyons sérieux : il est infiniment triste de voir des jeunes, et quand je dis jeunes, nous pouvons tous nous sentir plus ou moins concernés, qui sont pourtant des gars bien au départ, des gars qui ont souvent pas mal reçu (famille, milieu, scoutisme...), mais qui se gâchent par manque d'idéal solide, par manque de profondeur spirituelle.

Derrière leur belle apparence de « catho-tradi-mytho -pêchu », il n'y a hélas plus ou pas grand-chose. Oh, si on les croise dans la rue, on se dit « ça, c'est un type bien ! » : le chèche, la coupe de cheveux, l'autocollant espoir et salut de la France derrière la voiture... tout y est ! Ouf ! on est rassuré ! Avec un peu de chance, il va même à la messe tradie...oui...oui mais NON ! Tout ça ne vaut RIEN si derrière, il n'y a pas un désir brûlant d'aimer Notre Seigneur, de le servir, de lui plaire... Tout ça ne vaut RIEN, si on ne désire pas être un saint ! Et c'est là-dessus que nous devons nous examiner chaque jour : oui ou non, ai-je le désir d'être un saint ? Est-ce que j'en prends réellement les moyens ? 

« Rien de moins ?!! » pensez vous peut-être avec ironie... NON ! Rien de moins ! On doit vouloir être un saint ! « Doucement, doucement, direz-vous, on a 16, 18, 20 ans, on a le temps ! Laissez nous nous amuser un peu... » NON ! Pas de temps à perdre ! La jeunesse n'est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l'héroïsme ! Et il en faut de l'héroïsme pour vouloir être un saint dans notre pauvre monde... « Mais on est jeune... » JUSTEMENT! 

C'est avec tout l'enthousiasme fougueux de notre jeunesse qu'il faut nous lancer, corps et âme, dès maintenant, dans l'aventure de la sainteté. Cette aventure dure, exigeante, mais si belle et si exaltante, qui nous conduit vers les sommets ! Ne soyons pas des « petits bourgeois » de la sainteté ! Notre Seigneur veut tout, nous veut entièrement à Lui, corps et âme. Il est mort pour cela. Soyons généreux ! Donnons nous à Lui, à fond, là où Il nous veut. 

« Doucement, holà ! Ce sont des belles paroles, mais concrètement ? » Concrètement ? C'est tout simple ! Prenons la résolution de ne jamais être un contre-témoignage pour notre prochain. Nous avons l'étiquette « catho » sur le front ? Très bien ! ça nous oblige à être des saints, sous peine de décevoir les autres.

Ainsi, le catho qui triche en classe, c'est un contre témoignage !
Le catho qui se tient mal en soirée, c'est un contre témoignage !
Le catho qui arrive à passer une journée sans prier, c'est un contre témoignage !
Le catho qui flirt au bahut, c'est un contre témoignage !
Le catho qui n'ose pas témoigner de l'exigence de la pureté par peur des moqueries, c'est un contre témoignage !
Le catho qui n'ose pas réagir quand son prof sort des propos scandaleux ou erronés sur le Christ, l'Eglise ou le Pape, c'est un contre-témoignage !
Le catho qui se sent obligé de rire grassement aux histoires crades, sous peine de passer pour un type coincé, c'est un contre témoignage...
pas besoin de continuer la liste, examinons nous plutôt sur le témoignage que nous osons donner autour de nous... 

« Houlà, c'est un peu trop dur pour nous, tout cela... c'est beau, ok, mais trop difficile, c'est pas pour nous... » 
Oui, mais désolé, à 16, 18, 20 ans, il est grand temps de faire un choix. 

Sois j'écoute ma nature paresseuse. Je choisis alors de rester mouton parmi la masse anonyme des moutons, je choisis d'en rester à un idéal au ras des pâquerettes, au « que de la gueule », au juste nécessaire pour paraître « catho-tradi-mytho-pêchu » en soirée ou à la sorite de la messe, je choisis de ne pas renoncer aux petits plaisirs faciles... je choisis de mener ma petite vie spirituelle pépère : Jésus, je lui en demande pas trop (sauf avant les examens...), en échange, Il ne doit pas trop m'en demander non plus... 

Rs Sois je vise un peu plus haut, je suis un peu plus viril...
Je me donne un grand coup de pied au c.., et je me jette dans l'aventure, corps et âme.
Je refuse de me contenter d'être médiocre, ni même d'être moyen...
je veux être un saint !
Je sais ce que cela va me valoir : sourires moqueurs de la part des plus gentils, insultes, mépris, haine pour les autres. Tant mieux, ce sera toujours ça de plus à offrir au Christ.
Et puis je ne suis pas seul : j'ai peut-être des amis qui partagent ce même idéal pour m'aider, j'ai en tout cas les anges, les saints, Notre-Dame, et puis .... Notre-Seigneur : « Je ne vous laisse pas seuls ! »a-t-Il dit à ses disciples.
C'est vrai, je suis faible, pécheur, mais si je tombe, Jésus est là pour me relever, quelle que soit la gravité de ma faute.
Pour m'aider, j'aurai recours à un directeur spirituel (« le père spi ») auquel je me confesserai régulièrement et qui pourra m'aider à faire les grands choix de ma vie (discernement de ma vocation – quelle qu'elle soit-, études...).
Je ne sais pas jusqu'où j'arriverai, jusqu'où tout cela va me mener, mais je fais de mon mieux, et je m'abandonne :
je renonce à moi-même, j'accepte de me donner avec tout l'enthousiasme et la générosité de ma jeunesse, là où je suis maintenant et, au moment venu (ça arvrive très vite...), là où le Seigneur m'appelle : père de famille, prêtre ou religieux. Au Bon Dieu de décider, moi, une seule chose m'importe : SERVIR, en faisant sa volonté.
une grande confiance, je me confie à Marie, ma Mère et ma Reine : c'est elle qui doit tenir la barre, et me mener jusqu'à son Fils.

Ce choix, il ne faut pas le repousser, le remettre indéfiniment à plus tard. Demain, dans trois jours, dans deux semaines, il sera peut-être trop tard...
Et une fois que ce choix est fait, il nous faut le redire chaque jour de notre vie : « Seigneur, je suis bien peu de chose, mais pour Vous, je ne veux pas me contenter de peu. Vous me voulez saint, rien de moins... v
D'accord ! J'accepte cette mission et avec l'aide de votre grâce, plaise à Dieu que je la remplisse, même est surtout si cela doit me coûter cher : mon confort, ma tranquillité, mes petits plaisirs, et peut-être un jour, mon sang... ! 

« Que tous les jeunes, et parmi eux tous nos scouts et guides, soient assoiffés d'absolu, de pureté, de transparence, de joie et de sainteté ! » 

Abbé HYVERNAT, prêtre, scout, mort à 34 ans

Addendum : Il semble depuis peu que la paternité de ce texte reviendrait à un séminariste (1997) et non à l'abbé Hyvernat qui n'en aurait écrit que la dernière phrase entre guillemets. Peu importe, je vous promets sous peu un inédit de ce saint abbé.


Mieux vaut profaner un cimetière que de télécharger illégalement

Le code de la propriété intellectuelle fixe à une peine maximale de trois ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende le téléchargement illégal. Dans les faits, cette disposition n'est jamais utilisée. Numerama a établi une liste de délits que le législateur a considérés comme aussi graves que la mise à disposition d'oeuvres protégées par le droit d'auteur. A la lecture du code pénal, il apparaît que le vol ou l'agression physique ne méritent pas une sanction plus forte... Voici quelques délits sanctionnés par une peine d'emprisonnement de moins de trois ans :

  • l'exhibition sexuelle dans un lieu public (puni d'un an d'emprisonnement, art. 222-32), 
  • le harcèlement dans le but d'obtenir des faveurs sexuelles (1 an de prison, art. 222-33), 
  • le harcèlement moral au travail (1 an de prison, art. 222-33-2),
  • l'atteinte à l'intégrité du cadavre, la profanation de cimetière (1 an de prison, art. 225-17),
  • l'introduction dans un domicile par violence (1 an de prison, art. 226-4),
  • la destruction d'un bien appartenant à autrui (2 ans de prison, art. 322-1),
  • les sévices graves et cruautés envers les animaux (2 ans de prison, art. 521-1).

Rebelles de Libye : l'Occident commence à s'inquiéter

Lu dans Le Figaro :

B "Pour les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, l'après-guerre en Libye est un casse-tête qui commence par la question suivante: qui aider dans les rangs des rebelles ? Tout au long de la guerre, le CNT a lutté pour présenter l'insurrection comme un mouvement laïque, uni et libéral. Mais cette image est loin de refléter la réalité. L'organe politique de la rébellion est en fait traversé par de nombreuses fractures, notamment celle qui oppose les insurgés laïques et modérés aux rebelles islamistes radicaux. Avant la fin de la guerre, une délégation d'experts menée notamment par le Ciret (Centre international de recherche et d'études sur le terrorisme) s'était inquiétée, en revenant de Libye, de l'existence d'une tentation islamiste parmi les insurgés. Son rapport, très critique, dénonçait le projet d'instaurer une charia islamique dans la Libye d'après Kadhafi. Il n'est un secret pour personne que des islamistes radicaux se sont battus dans les rangs rebelles. Le quotidien Libération a dressé vendredi le portrait d'Abdelhakim Belhaj [photo], qui après être entré à la tête des rebelles à Tripoli, serait devenu le gouverneur militaire. Capturé par la CIA en 2003, nommé «émir» du Groupe islamique combattant (GICL) libyen adoubé par Ben Laden en 2007, il est connu pour avoir été proche de Zarqaoui, le chef d'al-Qaida en Irak. Belhaj, prévient le quotidien, est loin d'être le seul ancien du GIC à avoir été propulsé à un poste militaire de premier plan en Libye."


Hausse de la TVA sur les parcs d'attraction : rétropédalage ?

C Jean-François Copé semble avoir entendu les critiques :

"Sur la TVA sur les parcs d'attraction, il y a un débat qui n'est pas médiocre parce que ce sont des projets territoriaux, qui créent beaucoup d'emplois. On va en discuter, en tout cas peut-être atténuer (cette mesure). Ca a été un peu brutal. Ca mérite sans doute d'être réévalué".


Pakistan : Shahbaz Taseer a été kidnappé

T Il est le fils du gouverneur assassiné en janvier pour s’être opposé à la loi sur le blasphème. Shahbaz Taseer a été kidnappé, vendredi 26 août, par quatre hommes armés, dans la ville de Lahore à l’est du Pakistan. Il est à 27 ans le directeur de l’important groupe d’information Media Times dont sa famille est propriétaire. Cette situation financière fait de lui une possible cible pour une demande de rançon, mais il avait reçu des menaces pour avoir porté plainte contre l’assassin et ancien garde du corps de son père.


Benoît XVI : choisir son camp

Lors de l'angelus d'hier, le Saint Père a prononcé ces paroles qui portent à réflexion en cette période de rentrée :

"Quand la réalisation de la vie n’est orientée que vers le succès social, le bien-être physique et économique, on ne raisonne plus selon Dieu, mais selon les hommes (v. 23). Penser selon le monde, c’est mettre Dieu de côté, ne pas accepter son projet d’amour, presque l’empêcher d’accomplir sa sage volonté".


Vers une candidature royaliste en 2012 ?

Lu ici :

S "A l'issue de l'université d'été de l'ALLIANCE ROYALE cet après midi, a été annoncée aux militants présents la candidature à la Présidence de la République d'un candidat royaliste; celui-ci est issu de l'Alliance Royale et déclarera sa candidature officiellement durant la deuxième semaine de septembre.

L'Alliance Royale présentera également pour la première fois des candidats aux législatives.

Le but de la candidature du candidat royaliste sera dans le cas où il serait élu de réaménager les Institutions de la France afin d'en faire un outil efficace dans les mains du Futur Roi qui sera appelé à l'issue de ce changement des institutions."


Comment l'Etat crée des impôts qui lui coûtent

B Tout le monde se souvient de la fameuse taxe automobile bonus-malus. Ce dispositif écologiste est déficitaire de 200 à 300 millions d'euros. Aussi, les règles ont été durcies au 1er janvier. Le montant du bonus a été abaissé. Les primes de 500 euros (pour les véhicules émettant de 90 à 110 grammes de CO2) et de 1 000 euros (pour ceux émettant entre 60 et 90 grammes de CO2) ont été ramenées à respectivement 400 et 800 euros. Le bonus de 100 euros, pour les véhicules émettant entre 116 et 125 g de CO2/km, a été supprimé. Le superbonus de 2 000 euros, réservé aux voitures utilisant des motorisations alternatives, a été supprimé pour les voitures roulant au GPL. Les seuils du malus ont été réduits. Par exemple, le malus de 200 euros qui sanctionnait les voitures dès 156 g de CO2/km, se déclenche désormais à partir de 151 g/km.

Ce dispositif reste toutefois déficitaire. Les Français sont incorrigibles : on crée une taxe pour trouver de l'argent, en utilisant le prétexte de l'écologie et les Français se mettent à devenir écologistes, alors ça coûte de l'argent à l'Etat (donc au contribuable -soit dit en passant- moyennant une usine à gaz entre l'impôt du contribuable et le bonus qui lui est reversé...).

Bref, le député Gilles Carrez va présenter une nouvelle proposition pour rééquilibrer le bonus-malus.

"alors qu'à l'origine il devait être équilibré, il a coûté 500 millions d'euros [en 2010]. Cette année, on a un peu redressé la barre, mais ce dispositif coûtera encore 200 à 300 millions d'euros".


Les médecins refusent de s'installer dans certains quartiers

Lu dans l'Homme nouveau :

M "Selon une enquête du Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom), les violences à l’encontre des professionnels de la santé ont explosé en 2010. Elles sont passées de 512 en 2009 à 920 en 2010. La plupart de ces agressions, perpétrées en règle générale par des « jeunes » « malades » et en centre-ville ou en banlieue, sont verbales (63 %). Viennent ensuite les agressions physiques (13 %) suivies la plupart du temps de vols (25 %). Quelques fois, ces agressions deviennent mortelles : en 2002, une rhumatologue valenciennoise avait été retrouvée morte, égorgée dans son cabinet… De nombreux dérapages surviennent après un refus de prescription ou d’arrêt de travail. Parfois, c’est simplement parce qu’une carte Vitale n’a pas été mise à jour. Le reproche d’une mauvaise prise en charge ou un temps d’attente jugé excessif sont également cités comme causes des agressions, outre les tentatives de vol. [...]

Une insécurité grandissante qui, forcément, refroidit les jeunes médecins et accentue la désertification médicale de certains quartiers « sensibles ». Tel est le cas notamment de la Seine-Saint-Denis qui, année après année, détient le triste record du nombre de déclarations par les médecins d’actes de violence (39 en 2008, 54 en 2009, 79 en 2010). Dans ce département du « 9-3 » dont la réputation d’insécurité n’est plus à faire, peu de jeunes médecins songent à y ouvrir un cabinet.

Quand un courageux ou un inconscient s’y installe, comme ce « médecin qui s’est installé à la cité des 4 000, il fuit au bout de six mois », explique un généraliste, le dernier à avoir gardé ouvert son cabinet à La Courneuve, qui a déjà eu droit, en dix ans de présence, à neuf voitures cassées, trois cambriolages, deux vols de recette. Et de préciser : « L’environnement est infect. J’ai dû mettre des barreaux aux fenêtres de mon cabinet. » Rappelons que la ville de Pierrefitte, toujours dans le département de Seine-Saint-Denis, avait perdu récemment sa seule gynécologue et son unique pédiatre. Face à cette insécurité grandissante, un protocole d’accord a été signé en avril dernier entre le Cnom et les ministères de la Santé, de l’Intérieur et de la Justice afin de protéger les cabinets médicaux. Avec l’annonce d’une série de mesures garantissant leur protection au quotidien : géolocalisation des médecins de garde la nuit, numéro d’appel spécial vers Police-Secours, traitement accéléré des plaintes… À l’avenir, le préfet aura la responsabilité d’organiser dans chaque département des réunions régulières pour recenser les points d’insécurité et y répondre de manière adaptée. Des formations seront dispensées par des policiers et des gendarmes, afin de délivrer aux médecins volontaires les conseils élémentaires de prudence."


Le diocèse d'Arras crée des classes hors-contrat

Présent en parlait début juillet. Libération relaie aujourd'hui :

"Cinq écoles privées catholiques du Pas-de-Calais ont décidé d'ouvrir à la rentrée 2011 des classes hors contrat, payées directement par les parents, pour accueillir les enfants de moins de trois ans et pallier les fermetures de classes annoncées dans le primaire. "Dans la région, nous perdons 29 classes à la rentrée dans le premier degré. Ces créations de classes hors contrat ont été instituées en concertation avec les établissements qui perdaient des classes, suite à des demandes des familles pour trouver des solutions de remplacement afin d'accueillir les enfants de moins de trois ans", indique à l'AFP Marcel Debove, directeur chargé de la maternelle et du primaire au diocèse d'Arras.

"L'an dernier, nous avions 40 enfants de moins de trois ans. Face à la fermeture d'une de nos six classes de maternelle, il fallait trouver une solution pour accueillir ces enfants", explique David Carton, directeur de l'école Sainte-Thérèse à Arques, qui accueillera 28 enfants à la rentrée dans une classe hors contrat.

Quatre autres classes de ce type ouvriront à la rentrée dans la région: trois à Calais et une à Béthune. Contrairement aux classes sous contrat, les enseignants seront rémunérés par les parents et non l'Education nationale. "Les contributions des familles iront de 90 à 120 euros par mois et par enfant, ce qui reste inférieur au prix d'une nourrice", selon M. Debove."

Et cela revient certainement bien moins cher que le coût d'une classe dans le public financé avec nos impôts.


Du nouveau sur l'assassinat des moines de Tibhirine

Lu ici :

"Selon le journal indépendant "Algérie Soir", le journaliste et réalisateur Jean-Baptiste Rivoire aurait réussi à obtenir des témoignages qui impliquent directement les services de renseignements algériens (DRS), dans l’affaire de l’assassinat des sept moines de Tibhirine. [...] l’enlèvement des sept moines, le 26 avril 1996, était une opération montée par un groupe terroriste du GIA, dont le chef était manipulé par des militaires de la caserne de Blida".


Egypte : ramadan obligatoire

Un copte déclare :

"Il n’y a pas que les Coptes, certains musulmans sont obligés de faire semblant. Il y a dix ou quinze ans, tu pouvais trouver facilement des gens qui buvaient et qui mangeaient dans la rue et des cafés qui servaient dans la journée. Maintenant, il y a de moins en moins de petits marchands de foul (fèves) qui circulent dans la journée, de moins en moins d’endroits où l’on peut boire quelque chose. Pour les gens ordinaires, c’est plus risqué de manger en public qu’il y a une dizaine d’années, c’est certain.»

«Personne n’a le courage de revendiquer l’abolition de l’article 2 de la Constitution, qui insiste sur le caractère islamique de l’Etat et sur la place de la charia comme source principale de la législation égyptienne. On ne peut pas contourner une majorité écrasante d’Egyptiens qui sont en faveur du maintien de cet article. Tout ce que demandent les libéraux, les Coptes et les défenseurs des droits de l’homme, c’est de pouvoir compléter ce paragraphe par une ou deux phrases qui reconnaîtraient le droit de la communauté copte à exercer une activité politique, à accéder aux hautes fonctions publiques, à voir ses croyances et ses lieux de culte respectés. C’est la tendance réaliste qui gagnerait à être adoptée".


Brésil : les homosexualistes opposés à une marche pour les unions naturelles

On apprend par un journal du lobby homosexualiste que le conseil municipal de São Paulo, au Brésil, a adopté un projet de loi qui prévoit la tenue, chaque année, d'une Journée de la fierté hétérosexuelle en réponse à la Marche des fiertés gays, lesbiennes, bi et trans. Le maire de la ville n'a pas encore approuvé le texte.

Et bien, comment croyez-vous que le lobby gay a réagit ? Les associations LGBT brésiliennes crient au scandale et affirment qu'une telle initiative pourrait conduire à des dérives homophobes. Sic. Et encore :

«La célébration de la fierté hétérosexuelle est inappropriée parce qu'elle rabaisse la cause juste de la communauté LGBT». «Contrairement aux homosexuels, les hétérosexuels ne sont pas discriminés simplement parce qu'ils sont hétérosexuels».

Engeance totalitaire.


L'Etudiant, vendeur d'illusions

En plus d'être complètement vieux jeu et ringard, cet article en ligne sur le site tant visité promeut les fumées de "l'amour libre" :

"S’il y a une chose qui devrait être gratuite, c’est l’amour ! Quelques précautions s’imposent pour éviter les lendemains qui déchantent et s’y consacrer l’esprit tout à fait libre".

Et on trouve vantés les mérites de la pilule (reconnue pour n'être pas très sûre), du préservatif et de la pilule du lendemain. Un peu de pub pour le planning dit familial et le pass contraception et le tour est joué.


Manipulation génétique

Quand l'homme est considéré comme une souris :

"Une équipe de chercheurs japonais a annoncé vendredi être parvenue à recréer des spermatozoïdes fonctionnels à partir de cellules souches embryonnaires de souris.Une expérience enthousiasmante qui n'avait jusque là jamais été réalisée.

C'est une avancée très prometteuse dans la recherche de moyens pour lutter contre la stérilité humaine".