La zone euro : un château de cartes prêt à s'écrouler
13 octobre 2011
Extrait du New York Times, ce petit schéma vous montre à lui seul l'étendue du problème (cliquer pour agrandir).
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Constat n°1 : la Grèce ne représente pas grand-chose par rapport aux créances des autres pays.
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Constat n°2 : la France n'a pas chômé sur le terrain des obligations pendant ces dix dernières années !
L'Espagne est le plus gros créancier de son voisin portugais avec près de 30% de la dette détenue. La France et l'Allemagne ne sont pas en reste avec 15% chacun, soit tout de même 45 à 47 milliards de dollars. Là où les choses se compliquent, c'est quand on regarde les créanciers de l'Espagne. Là aussi, le couple Franco-Allemand se distingue avec 458 milliards de dettes (oui, vous avez bien lu) soit 40% de la dette espagnole globale. Pour comparaison, l'exposition de la France à la dette grecque est de "seulement" 75 milliards. L'Espagne et le Portugal ont été dégradés, ce qui signifie que leurs prêteurs (nous) sont aussi impactés.
Mais là où la France arrive en tête, c'est avec nos amis Italiens dont nous détenons plus de 500 milliards de dettes soit près de 20% de la dette globale ! Ce château de cartes est désormais prêt à s'effondrer alors que les agences de notations dégradent chaque jour de nouvelles institutions et soufflent sur cet équilibre fragile.
Stupeur et tremblements.
Rédigé par : PG | 13 octobre 2011 à 23:06
C'est effectivement un beau schéma que le New York Times nous donne là mais qu'ils n'oublient pas la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les Etats Unis avec 1 500 milliards $ de dette et une croissance qui s'effondre.
A se demander si ces attaques contre l'Europe ne sont pas de simples diversions, quoique, est-il nésséssaire de se poser la question au regard des attaques que les banques françaises ont subies il y a 3 semaines...
Rédigé par : Olax | 13 octobre 2011 à 23:26
Impressionnant !
Il y a vraiment de quoi s'inquiéter.
Et on nous a bien dit que l'euro, c'était la prospérité ?
Rédigé par : benoit | 13 octobre 2011 à 23:56
Il y a une erreur dans l'article.La France ne détient pas 20% de la dette de l'italie, mais 36,5%, et cette créance correspond à 20 % du PIB français ! Il y a effectivement de quoi s'inquiéter...
Rédigé par : Entrepreneur | 14 octobre 2011 à 10:25
Nécessaire.
Curieux et effrayant pentagramme.
Rédigé par : Sylvain | 14 octobre 2011 à 20:24
Ben c'est très bien tout ça: on va faire le plein de CFD pour shorter le FDax lundi prochain. Et c'est reparti pour un tour de trampoline.
Rédigé par : Noe | 14 octobre 2011 à 21:34