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Hommage aux 2 légionnaires tués, lundi matin à Paris

Lu sur Lignes de Défense :

"Une cérémonie d'hommage intime en présence des familles et des compagnons d'armes des deux légionnaires tués jeudi en Kapisa se déroulera lundi 2 janvier 2012 à 11h30 dans la cour d'honneur de l'hôtel national des Invalides. 
Le cortège funèbre escorté par la garde républicaine passera sur le pont Alexandre III entre 11h et 11h30 dans le silence et le respect du recueillement. Comme c'est désormais l'habitude, tous ceux et celles qui souhaitent s'associer à la mémoire des deux légionnaires, pourront le faire en manifestant leur présence sur le pont Alexandre III."


6 janvier 20h : Civitas organise un défilé en l'honneur de Jeanne d'Arc

20h : Rassemblement square de la Mutualité (Paris 5 - métro Maubert-Mutualité) et défilé jusqu'à la statue de Sainte Jeanne d'Arc située à l'angle du Boulevard Saint Marcel et de la rue Jeanne d'Arc (Paris 13). Dépôt de fleurs et discours. A l'issue de la cérémonie, galette des Rois et vin chaud pour les participants.

Vidéo.


Si les Enfoirés ne bradaient pas leurs billets

Lu sur Contrepoints :

"Scandale ce matin dans les médias : des particuliers revendent « à prix d’or », jusqu’à 20 fois leur valeur, des billets pour les concerts des enfoirés, dont le but est de financer les Restos du Cœur de Coluche. Réaction des Restos du Cœur : lancer des poursuites judiciaires contre des sites web où l’on peut trouver ces places à la revente. Les Restos se déclarent « écoeurés ». Réaction des médias: « choquant » et « indécent », au moment où les Restos du Cœur ont tant de mal à trouver les financements dont ils ont besoin pour arriver à faire face à la demande des Restos, tristement en pleine augmentation en ces temps de crise. [...]

Face à cette réaction aussi emportée qu’indignée, je ne peux m’empêcher de m’étonner et de m’interroger : comment les Restos et les journalistes peuvent-ils rater ainsi la principale information contenue par cette histoire ? Cette information, c’est bel et bien que des gens sont prêts à payer 20 fois plus pour voir Les Enfoirés. Or, le but de ces concerts est la  levée de fonds pour une organisation caritative. Plus ils vendent les billets chers et plus de fonds rentrent. Résultat : plus de bonnes œuvres seront accomplies ! Le prix de marché pour certaines de ces places étant désormais connu, grâce aux méchants revendeurs, on sait combien certains sont prêts à payer pour voir sur scène la crème du génie français, et on peut mesurer, par contraste, la perte d’opportunité pour les Restos à avoir mis ces places en vente à un prix bien inférieur à ce qu’une partie du public est prêt à payer. Et, vu l’écart, c’est un terrible manque à gagner pour les Restos du Cœur, par les temps qui courent. C’est tout de même la conclusion qui s’impose. Je dirais même, qui crève les yeux. [...]

Chers Restos du Cœur, félicitations du fond du cœur pour le merveilleux travail que vous faîtes (et pour si bien démontrer que l’initiative privée est infiniment supérieure à l’intervention étatique, ce que Coluche savait bien). Mais de grâce, cessez ces pleurnicheries, ayez le courage de votre mission, cessez ces vaines poursuites qui ne font rien pour les démunis qui ont besoin de vous, et vendez simplement les billets des Enfoirés au juste prix. Et ce juste prix, pour votre bonne cause, c’est bien le prix maximum que sont prêts à payer les gens qui veulent vous aider et aller à ces concerts."


Les enfants, ces victimes du divorce

Lu dans L'Homme nouveau :

H"Selon un récent sondage, réalisé par « mingle Trend », à la demande de l'association Enfance et Partage, 33 % des Français estimeraient que la garde alternée en cas de divorce augmenterait les risques de troubles du comportement pour les jeunes enfants. [...] Les résultats semblent aller contre une proposition de loi présentée en octobre dernier par des députés UMP qui préconisaient la garde alternée comme décision de justice si les parents ne parvenaient pas à se mettre d'accord. [...]

Une fois de plus, on prend acte des effets négatifs du divorce, effets négatifs que l’on tente de gérer au mieux, à coup de sondages ou de propositions de loi, sans oser s’interroger sur le divorce lui-même et sur la facilité avec laquelle il est prononcé aujourd’hui. Il n’est pas question de nier les difficultés que certains couples éprouvent. Nous ne vivons pas dans le monde des bisounours. Mais justement ! Les enfants ne sont pas non plus des bisounours. Ils représentent les premières victimes du divorce, que la société protégeait naguère en essayant au moins de retarder la sentence du divorce jusqu’à la fin de leur éducation. Pour grandir, les enfants ont besoin de leurs deux parents, réalité d’une telle évidence qu’elle n’a été remise en question que dans notre société individualiste, libérale-libertaire.

Qu’il faille prendre en compte la réalité du divorce et celle des solutions à trouver (qui seront toujours des béquilles) pour les enfants qui en sont victimes, est évident. Le divorce est non seulement inscrit dans la loi, mais la loi l’a inscrit dans les mentalités modernes et il faudra du temps pour changer les esprits. En revanche, il serait peut-être temps de prévoir une véritable politique familiale qui permette aux familles de grandir dans la sécurité et la stabilité. On voit l’ambition d’une telle demande qui, par ses multiples implications concrètes, des salaires à l’organisation scolaire en passant par l’économie, modifierait profondément notre vie sociale. En somme, il s’agirait de remettre la famille à la base de la société et de repenser la politique en fonction d’elle. À l’approche des élections présidentielles et législatives du printemps prochain, je ne vois aucun candidat prendre le risque d’un tel programme. En attendant, ce sont les enfants du divorce qui trinquent."


Papophobie : Paris-Match à la manoeuvre

Dans Présent de samedi, Jean Madiran s'en prend au dernier dossier de Paris Match sur... la succession de Benoît XVI :

"Comme cadeau de Noël, le magazine hebdomadaire Prurit-Match, dont on connaît le poids en raison de son importance numérique, a offert à Benoît XVI l’annonce charmante que « sa succession est ouverte ». L’article est de l’insolente hirondelle Catherine Panzoni. Elle a recueilli les confidences du cardinal Scolange, qu’elle présente déjà comme un papabile « aussi incontournable que prestigieux ». [...]

« Le nouveau pape », écrit Catherine Panzoni, « devra remotiver les jeunes », car « en cinq ans les vocations ont vertigineusement diminué ». C’est une contre-vérité : ce n’est pas en cinq ans. C’est depuis cinquante ans et même depuis soixante-dix. Car c’est depuis le Concile et même depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais il faut éviter que l’on s’en aperçoive : on risquerait de remonter aux vraies causes !

L’article de Prurit-Match ne consacre aux vocations en chute qu’une demi-phrase ; et comme si l’on ne pouvait plus rien attendre d’« un pape de 84 ans », il passe directement à une liste des problèmes qui seront ceux du « nouveau pape » :

« Il lui faudra se prononcer sur les unions des homosexuels, la bioéthique, le recours au préservatif dans certains cas, les divorcés remariés souhaitant communier, le célibat des prêtres, la consécration d’hommes mariés, l’euthanasie. Autre sujet essentiel : la gestion du gouvernement dans l’Eglise. Doit-elle être toujours aussi pyramidale, avec l’autorité souveraine de l’évêque de Rome, ou plus collégiale ? » La liste est bien faite. C’est celle des préoccupations qui agitent les élites intellectuellement pourries du catholicisme universitaire, publicitaire, médiatique et carriériste. [...]

Une telle accumulation de remarques malveillantes sur un pape artificiellement présenté comme isolé et inactif signifie simplement que les clans progressistes s’estiment insuffisamment écoutés par Benoît XVI. Il n’est pas étonnant que leur insatisfaction s’exprime méchamment dans un magazine connu pour son ignorance méprisante à l’égard de l’Eglise. Il est cependant significatif que ce soit une plume catholique ayant ses entrées un peu partout au Vat’ qui se trouve à la manœuvre [...] C’est une nouvelle fois le signe annonciateur d’une tempête. Mais qui, cette fois aussi, pourrait bien avorter.


La Hongrie reconnaît 14 religions

Le gouvernement hongrois du premier ministre Viktor Orban a fait adopter par le Parlement une loi restrictive sur les religions, adoptée vendredi avec 256 voix pour et 36 contre et sans abstention. La nouvelle loi ne reconnaît que 14 communautés religieuses, au lieu de plus de 300 auparavant. La reconnaissance officielle ouvre à ces 14 communautés religieuses le droit à des subventions publiques. 

A côté des religions traditionnelles (catholique, réformée, évangéliste, orthodoxe et judaïque), le Parlement a aussi reconnu l'Eglise de la foi, une communauté pentecôtiste-charismatique indépendante, fondée en 1979. A côté de ces 14 communautés reconnues, d'autres voulant se faire reconnaître devront, selon la nouvelle loi, se tourner vers le Parlement.


Nicolas Sarkozy sur les pas de Sainte Jeanne d'Arc?

Il sera en effet à Domrémy et à Vaucouleurs pour le 600ème anniversaire de la naissance de la Pucelle d'Orléans. Il y a 5 ans déjà, à Rouen, en pleine campagne électorale, le futur chef de l'Etat s'était fendu d'un discours, avec l'opportunisme et la puissance de récupération dont il a le secret : parler de Jeanne d'Arc pour s'attaquer à l'extrême-droite, appuyer les valeurs de la République, développer la laïcité anti-catholique des Lumières et imposer le respect de l'islam relève de la maîtrise des tours de passe-passe et de l'art du sophisme.

Mais le candidat Sarkozy a raison sur un point : la nature a horreur du vide. Et il peut aisément récupérer l'évènement alors même que Sainte Jeanne d'Arc, n'est plus priée dans son pays à la hauteur de sa Sainteté par le clergé qui y sévit, peureux de l'étiquette que les athées du XX° siècle ont collé à la Sainte de la Patrie; que la patronne secondaire de la France est désormais tue par tous les politiques, et qu'aucun Français n'ose montrer une quelconque déférence envers la Sainte en armure qui bouta l'étranger et qui surtout réinstaura le Règne social du Christ, par peur d'être taxé de nationalisme et de militantisme.

JdaEt pourtant, plus que jamais, la France a besoin de Sainte Jeanne d'Arc pour redonner vigueur aux catholiques de France et permettre aux Français de relever la tête. N'acceptons pas qu'elle soit galvaudée ou utilisée à des fins de divisions religieuses et de victoire personnelle.

En effet, voici Sainte Jeanne d'Arc à Vaucouleurs :

"En nom Dieu, menez-moi vers le Gentil Dauphin, et ne faites doute que ni vous ni moi n'aurons aucun empêchement. Je ne crains pas les hommes d'armes. Mon chemin est tracé. Si les ennemis se présentent, moi j'ai mon Seigneur qui saura m'ouvrir la voie pour arriver au Dauphin, car je suis née pour le sauver.
N'ayez peur, mes Frères du Paradis et mon Seigneur Dieu m'ont déjà dit depuis quatre ou cinq ans qu'il me fallait guerroyer pour reconquérir le royaume de France. J'agis par commandement. Vous verrez à Chinon comme le Dauphin nous fera bon visage".

et à Chinon :

"En nom Dieu, je sais que c'est vous et non un autre qui êtes le Roi ! (...) J'ai nom Jeanne la Pucelle, et vous mande par moi le roi des cieux que vous serez sacré et couronné dans la ville de Reims et serez lieutenant du roi des cieux qui est roi de France !"

Avec Jeanne d'Arc, on est aux antipodes des campagnes électorales de la république et de la recherche démocratique du mandat du peuple.


Les musulmans obtiennent la fermeture des spas aux Maldives

C'est ça leur laïcité :

"Le gouvernement des Maldives a ordonné la fermeture des spas des hôtels de luxe sur l'ensemble de cet archipel de l'océan Indien, après les protestations d'un parti islamiste qui les accusent d'être des lieux de prostitution. Le ministère du Tourisme a demandé à tous les hôtels des 1.192 îlots coraliens des Maldives de fermer leurs spas et leurs centres de soins esthétiques et de massage avec effet immédiat, a déclaré à l'AFP un responsable du gouvernement, sous couvert de l'anonymat (...)

Le gouvernement a cédé à la pression du parti islamiste moins d'une semaine après que le président, Mohamed Nasheed, eut souhaité un Islam "tolérant" pour son pays de 330.000 habitants, qui sont tous musulmans selon la loi. Il avait demandé à ses concitoyens de rejeter l'extrêmisme religieux et de soutenir l'Islam traditionnel, plus libéral, pratiqué aux Maldives depuis des siècles".


Zone euro : "coup d'Etat larvé"

Charles Gave est interrogé dans La Tribune. Extraits :

"Depuis soixante ans, coexistent deux idées européennes. La première, celle de De Gasperi, Adenauer, Pie XII et Robert Schumann, voulait recréer l'Europe catholique des XIIe et XIIIe siècles, et voyait dans l'Europe un espace de liberté basé sur le principe de la subsidiarité. En cas de problème entre deux entités, on en appelle à l'échelon supérieur et on crée des instances d'arbitrage. La seconde est celle de Jean Monet et des technocrates français qui ont décidé de créer un État pour faire renaître l'Empire romain afin de s'opposer aux Américains et d'empêcher la domination allemande. Cette vision l'a emporté. Évidemment, la volonté d'augmenter leur pouvoir personnel existe aussi. Ces technocrates pensent que leur rôle est d'assurer le bonheur des peuples malgré eux. Ils ne croient pas à la liberté individuelle. Il suffit d'observer les institutions européennes : il n'y a pas de séparation des pouvoirs. [...]

Depuis la présidence Giscard, la France est gouvernée par une classe administrative qui, de droite comme de gauche, est représentative de cette idée technocratique. Les référendums sur Maastricht ou sur la Constitution européenne ont montré que le peuple n'acceptait pas cette dérive. Mais il l'admettait. À présent, les gens se rendent compte que cela ruine le pays. La prochaine étape sera donc de se débarrasser de cette classe administrative. Mais j'ignore comment. [...]

Nombre d'économistes mettent en garde sur les conséquences de la fin de l'euro. Qu'en pensez-vous ?
Je ne suis pas très inquiet. Ceux qui vous expliquaient que l'euro allait rendre les femmes plus belles et les oiseaux plus chantants, comme Alain Minc et Jacques Attali, nous expliquent à présent que, si l'on quitte l'euro, ce sera le désastre absolu. Ils se sont trompés. Ils n'ont rien vu, rien compris. Pourquoi leur donner de la crédibilité sur l'après-euro ? C'est comme demander au général Gamelin [chef des forces françaises en 1940, Ndlr] de diriger le débarquement en Normandie. Concrètement : le système bancaire européen est en faillite, le taux de chômage, Allemagne exceptée, est historiquement élevé, la moitié des États européens n'ont plus accès aux marchés financiers dans des conditions normales, la Bourse de Paris n'a pas cessé de reculer depuis la création de l'euro. En 2000, le niveau du CAC était deux fois plus élevé qu'aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que l'euro conduit à une mauvaise allocation des capitaux et fait passer l'argent de ceux qui le gagnent à ceux qui ne le gagnent pas. Ceci conduit toujours à un marché vendeur qui, d'ordinaire, ne dure pas plus d'un an et demi. Mais ce marché vendeur dure en Europe depuis dix ans parce que le secteur public, la BCE et les politiques dépensent l'argent du futur pour maintenir une unité qui ne tient pas la route. Le désastre n'est-il pas suffisant pour que l'on passe à autre chose ?

Comment jugez-vous le quinquennat de Nicolas Sarkozy ?

Pour faire des réformes, il faut faire comme Madame Thatcher : être un gouvernement de conviction et pas de consensus. Nicolas Sarkozy a suivi une politique schizophrène : il tenait un discours de réformes et il a essayé de séduire ses ennemis naturels. Comme disait Pompidou : si vous essayez de gouverner avec vos opposants, vous allez perdre vos partisans. Ces cinq ans ont été un échec total, à part la réforme de l'université. Les impôts ont augmenté, les déficits et le poids de l'État aussi. Il n'y a pas eu de réformes. [...] L'État chinois réalise 30 % du PIB du pays. En France, c'est 55 %. Il faut que notre mur de Berlin tombe, l'État doit sortir des domaines où il n'a rien à faire. Sinon, c'est le FMI qui le fera pour nous. D'après mes calculs, le système français atteindra ses limites en 2013 ou 2014."

26 missionnaires assassinés en 2011

L’agence Fides dresse le bilan du nombre de prêtres, religieux et laïcs catholiques assassinés à travers le monde en 2011. Dans un rapport publié le 30 décembre, elle indique ainsi que 26 agents pastoraux – dont 15 en Amérique latine, en majorité des prêtres – ont connu une mort violente au cours de l’année.

18 prêtres, 4 religieuses et 4 volontaires laïcs ont «perdu la vie de façon violente» en 2011. La plupart avaient entre 30 et 50 ans. L’Amérique latine est encore une fois le continent où la majeure partie des religieux et laïcs ont été assassinés. 13 prêtres et deux laïcs y ont trouvé la mort. Vient ensuite l’Afrique où 2 prêtres, 3 religieuses et 1 laïc ont été assassinés. En Asie, 2 prêtres, une religieuse et un laïc ont été tués en Inde et aux Philippines. En Europe, un prêtre espagnol a été tué.

On comptait 25 prêtres, religieux ou laïcs catholiques tués en 2010, 37 en 2009 et 20 en 2008.


Les chrétiens en Israël : quelques chiffres

Trouvés ici :

  • A la veille de Noël 2011, 154.500 chrétiens vivaient en Israël, ce qui représente 2% de la population totale de l'Etat Juif.
  • 80,4% des chrétiens en Israël sont des Arabes chrétiens, d'autres sont, la plupart du temps, des Chrétiens qui ont immigré en Israël avec leurs familles en vertu de la loi du retour (y compris les enfants nés en Israël). La plupart d'entre eux sont d'ex-URSS.
  • Les localités ayant la plus grande population arabe chrétienne sont Nazareth (22.200), Haïfa (13 800), Jérusalem (11.600), et Shfaram (9.300).
  • Le nombre moyen d'enfants (de moins de 18 ans) dans les familles chrétiennes est de 2.2, ce qui est semblable aux familles juives (2,3) et plus faible que chez les musulmans (3,1).
  • Au fil des ans, les Arabes chrétiens sont devenus ceux ayant le meilleur taux de réussite aux examens du baccalauréat. En 2010, le taux de réussite pour les chrétiens était de 63% pour les élèves de 12e année, comparativement aux 46% de réussite pour les musulmans, 55% chez les druzes et 58% chez les Juifs.
  • En 2010, 2.511 bébés sont nés de femmes chrétiennes, dont environ 79% de femmes arabes chrétiennes (1.985 enfants).
  • En 2010, il y avait environ 60 000 ménages chrétiens (dont 40 800 ménages chrétiens arabes), ce qui représente 3% des ménages israéliens.

S'opposer à la baisse des majorations familiales de l'AGIRC

Au 1er janvier 2012, les majorations de retraite dues aux familles nombreuses vont disparaitre. Ainsi en ont décidé syndicats et patronat dans un accord signé en mars dernier. Les familles nombreuses ont pourtant consenti pendant toute leur carrière un effort financier et humain considérable en élevant les enfants qui, demain, paieront les retraites de tous. Car tous les Français vont bénéficier de cet effort à travers la solidarité trans-génération, socle de notre système de pension. Pourtant, cet accord particulièrement inique a été entériné par un arrêté ministériel de novembre 2011.

L´Union des Familles pour les Retraites, association a-politique et a- confessionnelle a décidé d´attaquer immédiatement cet arrêté devant le Conseil d´Etat ainsi que l´accord des partenaires sociaux devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. Tout cela coûte cher et les enjeux sont considérables pour nos familles qui risquent de perdre beaucoup si cet accord est appliqué.


L’embryon, vulgaire tas de cellulles ?

Pas si sûr :

"L’embryon s’organise effectivement lui-même : il se développe selon le plan d’organisation contenu dans son propre ADN, et les facteurs de croissance déterminant le devenir des cellules, leur prolifération, leur différenciation et leur migration qui détermineront au final son plan d’organisation  sont bien d’origine embryonnaire. [...]

L’embryon est-il capable de maintenir son équilibre interne, son homéostasie ? Oui : c’est l’embryon qui régule lui-même sa glycémie, ses taux d’hormones à partir du moment où il en possède, sa prolifération cellulaire, et qui élimine ses déchets (et ce même s’il les élimine dans l’organisme maternel par le biais du placenta : la partie du placenta où s’effectue les échanges est d’origine embryonnaire et non maternelle, et c’est l’embryon qui amène les déchets et s’approvisionne en nutriments à ce moment). [...]

[I]l possède une ébauche de système digestif qui se met en place vers la 12ème semaine d’aménorrhée et qui se termine vers la 22è semaines d’aménorrhée, mais ce système n’est employé qu’après la naissance (à part en ce qui concerne le liquide amniotique, qui un liquide d’origine strictement embryonnaire). Si l‘on suit ce critère, un embryon n’est un être vivant qu’après la naissance, alors qu’il est parfaitement formé depuis plusieurs mois… [...]

En ce qui concerne la capacité de reproduction, nous avons deux possibilités : considérer que cette faculté n’existe qu’à partir du moment où elle est mature, et donc que l’on devient un être humain qu’à partir de la puberté (sans parler des personnes stériles qui dans cette optique ne seraient jamais des êtres humains, ni même des êtres vivants, ni des êtres vivants normalement asexuées comme les insectes sociables dont seules les reines sont sexuées… ) ou  considérer que sur la question qui nous concerne, ce système doit exister ou pouvoir exister au cours du développement. Dans ce cas, il est évident que ce système est codé dès la fécondation par le génome, et qu’il se développera aussi bien pendant la grossesse qu’après. Si ce point est le seul qui pousse à refuser à l’embryon le statut d’être vivant, et donc d’être humain, on doit alors considérer qu’un enfant non plus n’est pas un être humain, ce qui me semble absurde."


L'unité autour de Jeanne d'Arc

Lu dans Chrétiens dans la Cité :

"Tel est le sens du patriotisme de Jeanne d'Arc. C'est en Dieu qu'elle aimait la France, comme les saints ont aimé en Dieu les pauvres et les pécheurs, et, précisément, elle l'aimait parce qu'elle la voyait misérable, déchirée, pécheresse, elle l'aimait d'un amour de rédemption. Il n'y avait, dans cet amour, rien d'orgueilleux ni d'agressif ; elle n'a jamais parlé d'aller conquérir l'Angleterre, ni d'imposer à quiconque sa domination. Elle n'a jamais non plus pensé qu'en faisant ce qu'elle faisait, elle couvrait de gloire sa patrie et que ses prouesses lui donneraient des droits à commander aux autres. Tout ce qu'elle réclamait pour son pays, pour son roi, comme pour elle-même, c'était une vie simple et humble, où il serait rendu à chacun selon son droit. Elle se battait pour faire régner la justice de Dieu et pour nulle autre cause : « Dieu hait-il donc les Anglais ? » lui demandera-t-on pour lui tendre un piège. Nullement. Il les aime autant que tout autre peuple, mais chez eux, selon l'équité, et non pas quand ils attentent aux libertés des autres. Ce n'était pas tant les Anglais que Jeanne combattait que l'injustice.

Ainsi, par-delà le but immédiat qu'elle visait, la libération de la France et la restauration du royaume en sa dignité, il y en avait un autre plus essentiel. A plusieurs reprises, elle l'a désigné. Quand, par exemple, elle écrivait aux Anglais de Bedford sa fameuse lettre du mardi saint 1429 pour les inviter à quitter la France avant d'en être boutés hors, ou quand elle s'adressait au duc de Bourgogne le 17 juillet de la même année, ou encore - ce qui est plus étonnant - quand elle tançait dans une véhémente épître les hussites de Bohême, parce qu'elle avait entendu dire que leur guerre impie, née d'un sentiment patriotique exacerbé, déchirait l'Église. En toutes circonstances, sa conclusion était la même : il faut mettre fin aux luttes entre baptisés ; il faut unir toutes les forces chrétiennes en un seul faisceau pour servir le Christ ; il faut que tous travaillent d'un même cœur à la même entreprise. Laquelle ? A cette unité reconstituée, Jeanne proposait comme but formel la croisade, en quoi elle demeurait de son temps. Mais à travers le rêve du «grand passage», ce qu'elle concevait, c'était en réalité un nouvel ordre de la chrétienté, où chaque nation aurait sa mission propre à accomplir, mais où toutes seraient associées en une intention supérieure, celle dont tout chrétien formule quotidiennement le souhait : l'avènement du règne de Dieu."


Magasins ouverts le jour de Noël : un évêque s'indigne

Mgr Virgil Bercea, évêque gréco-catholique d'Oradea Mare, a reproché aux hypermarchés REAL, une chaîne allemande implantée en Roumanie d'ouvrir ses magasins les dimanches 25 décembre 2011 et 1er janvier 2012.

Uni global Europa (Union européenne de 900 syndicats) a, de son côté, mis en ligne le 20 décembre un communiqué faisant état de négociations qui auraient abouti en faveur des travailleurs. Le conditionnel est de mise car l’avancée est loin d’être satisfaisante. Les magasins fermeront finalement le dimanche 1er janvier, mais pas à Noël. Lequel des deux jours, du 25 décembre ou du 1er janvier, était le plus fort symboliquement ? C’était bien sûr le 25 décembre. Or c’est ce jour emblématique qui est passé à la trappe cette année, pour ne garder que celui qui ne portait aucune trace religieuse.


Messe géante des familles à Madrid

La messe des familles de la place de Colon est désormais un rituel chaque fin d’année. Lancée début 2008 par le diocèse de Madrid pour mobiliser les familles contre les politiques du gouvernement socialiste, cette immense messe en plein air se déroule chaque 30 décembre.

Cette année, des centaines de milliers de fidèles ont encore répondu à l'appel de l'Eglise. La messe a été célébrée par le Cardinal Archevêque de Madrid et président de la Conférence épiscopale espagnole, Antonio Maria Rouco Varela. Certains sont venus d'Autriche. Une grande croix de 12 mètres de haut domine l'assemblée. Environ 30 évêques espagnols et 4 cardinaux et archevêques l'Europe, notamment le cardinal de Vienne Mgr Schönborn, ainsi que le secrétaire adjoint du Conseil Pontifical pour la Famille ont assisté à cette cérémonie. Benoît XVI a envoyé un message aux participants.


Journée Jeanne d'Arc à Orléans le 7 janvier

Lu sur Summorum pontificum observatus :

"Le 7 janvier prochain, l’association « Avec Jeanne » organise une messe à la cathédrale d’Orléans à 11 H pour fêter la naissance de la Sainte de la Patrie. C’est l’abbé Ribeton, membre du Comité Jeanne d’Arc et supérieur de la Fraternité Saint-Pierre en France, qui célébrera la messe dans la forme extraordinaire et l’Abbé de Tanoüarn de l’Institut du Bon-Pasteur, qui assurera la prédication. De son côté, le choeur Fra Angelico fera résonner les voûtes. 

Une visite de la cathédrale est ensuite prévue avec pour guide le  recteur de la cathédrale. A voir notamment : vitraux contant avec éloquence la geste de la sainte, autel de Mgr Touchet postulateur de sa cause sous saint Pie X etc. Un repas et une conférence sur « Jeanne d’Arc, Péguy et leur espérance » sont également prévus. La journée se terminera vers 16 H 30 par la visite de la salle Jeanne d’Arc au Musée archéologique."


3 gestes de solidarité pour la Paix à Bollène

Message des pères Emmanuel Berger et Hubert Lelièvre :

"Alors que nos soldats tombent sous des tirs particulièrement en Afghanistan nous voulons leur exprimer trois gestes de solidarité à l’occasion de la 45ème Journée Mondiale pour la Paix, le premier janvier. Samedi 31 décembre et dimanche 1er janvier, de 15h30 à 18h, à la chapelle du Saint-Sacrement Bollène (entrée rue du Saint Sacrement), venez :

  • Allumer une veilleuse pour la paix
  • Déposer une boite de chocolats, de fruits secs, de pâtes de fruits, qui seront envoyés à nos soldats en Afghanistan.
  • Messe dimanche à 10h30 à la Collégiale Saint Martin

Concours de crèches 2011 : les résultats

Vous avez fait de ce concours 2011 un véritable succès puisque près de cent crèches ont pu être présentées, souvent accompagnées de commentaires et vous avez été très nombreux à voter. Nous vous remercions d'avoir tranché de cette manière entre toutes ces crèches, si belles, si variées et témoins de tant de choses qu'il nous aurait été très dfficile d'établir à nous seuls un classement.

Nous avons aussi été très touchés de tous ces mots sympathiques et chaleureux que vous glissiez à notre intention dans vos mails et qui nous sont allés droit au coeur. Nous n'avons pu répondre à tous, étant aussi très pris en cette période de retrouvailles familiales et nous saisissons l'occasion des résultats pour vous dire à chacun toute notre gratitude.

Nous associons à ces remerciements les éditions Terra Mare pour leur très généreuse participation.

Le concours initialement ouvert aux seules crèches publiques a été doté d'un très beau premier prix. Ce premier prix ira donc à la première crèche publique, les quatre crèches publiques suivantes et les cinq crèches familiales recevront les 9 autres cadeaux. il est demandé aux vainqueurs de m'envoyer un mail ([email protected]) avec leurs coordonnées que je transmettrais à Terra Mare.

Félicitations à tous les participants.

1 -Vos cinq plus belles publiques (les revoir ici)

1ère et gagnant la biographie d'Henri Charlier aux éditions Terra Mare, la crèche géante à la Chapelle Notre-Dame de Recouvrance de Surzur (56450) : au moment des votes, il nous a été souvent signalé le dévouement et l'exemplarité de la famille qui met en place cette crèche chaque année.

Crèche géante Chapelle ND de Recouvrance à Surzur

2ème et gagnant un agenda Benoît XVI aux éditions Terra Mare : la crèche de la pizzeria Sainte Marie à Clamart (92) tenue par Samuel et Raimonda, Coptes d'Egypte. Il a souvent été fait mention dans vos mails de la volonté de soutenir ces chrétiens dans leur difficile et courageux témoignage quotidien rendu aussi par cette crèche. Rencontrant de réels problèmes matériels liés à l'expulsion dont ils font l'objet dans le cadre d'un plan d'urbanisme, l'occasion est donnée de les soutenir en leur apportant une aide en particulier sur le plan juridique. M'écrire ([email protected]) et je transmettrais.

Pizzeria Saint Marie à Clamart tenue par des Coptes d'Egypte
3ème et gagnant un agenda Benoît XVI aux éditions Terra Mare : la crèche d'une boulangère de Bourgogne, mêlant son témoignage de foi à une page d'histoire dans la vitrine de son commerce.

"Les santons sont transmis de génération en génération depuis plusieurs grands-mères. Toutes furent boulangères et ont exposé cette crèche dans leur magasin. En plus de l'historique de la crèche pendant la Révolution française, un panneau raconte la belle histoire du blé de Sainte Barbe et de Noël. Un très beau témoignage de foi et de culture sur cette photo que j'ai retouchée pour enlever les reflets de la rue".

Crèche SLG

4ème et gagnant un agenda Benoît XVI aux éditions Terra Mare : la crèche de la basilique Notre-Dame de Lourdes à Nancy :

Basilique ND de Lourdes Nancy - NDL54
5ème et gagnant un agenda Benoît XVI aux éditions Terra Mare : une crèche d'artiste.

"Photo (copyrigth : Abbaye Saint-Joseph - Flavigny) de la crèche provençale réalisée à Vitteaux (21350) par une amie de l'Abbaye, derrière la vitrine d'une banque désaffectée, mise pour cela à la disposition de la réalisatrice par la mairie de cette petite ville. Cette crèche est donc visible par les passants, 1 rue Edmé Millot. Elle mesure environ 4 mètres sur 2,5 ou 3. Chaque tableau du fond, peint par l'artiste-réalisatrice elle-même, mesure 1 mètre sur 0,8 m".

Élisabeth à Vitteaux 21350 1

La suite du classement : les crèches AO, E, R, D, AQ, M, K, A, V, L, BB, AS, N, AU, J, AY, U, AW, H, Y, Z, AK, Q, AE, AR, BA, AP, C, W, AB, AI, AX, P, AD, AJ, AM, AF, AT, AZ, T, AV, X.

1 -Vos cinq plus belles familiales (les revoir ici)

1ère et gagnant un agenda Benoît XVI aux éditions Terra Mare : la crèche de la famille Michel (n° 16).

Famille Michel
2ème et gagnant un agenda Benoît XVI aux éditions Terra Mare : la crèche familiale n° 41.

Crèche Noël 2011 (15)

3ème et gagnant un agenda Benoît XVI aux éditions Terra Mare : la crèche de la famille Schneider (n° 20).

Famille Schneider

4ème et gagnant un agenda Benoît XVI aux éditions Terra Mare : la crèche de la famille Dubois (n° 11).


Famille Dubois 1
5ème et gagnant un agenda Benoît XVI aux éditions Terra Mare : la crèche de la famille Schneider (n° 19).

Famille Rocio
La suite du classement : les crèches 14, 4, 1, 25, 34, 39, 18, 2, 5, 26, 8, 30, 9, 27, 36, 6, 33, 43, 10, 32, 31, 44, 22, 12, 45, 13, 21, 24, 3, 15, 23, 38, 17, 28, 35, 29, 42, 37, 7, 40.


Désinformation sur les manifestations en Russie

Lu ici :

R"Alors que les "experts" [...] s'échinent à élaborer les théories les plus fumeuses en se basant sur un chiffre  de "70 000 à 120 000 manifestants" la réalité des ces manifestaions est tout autre, surtout à Saint-Petersbourg - 4000 manifestants -  et dans les régions. [...] L'agence Ria Novosti  propose des prises de vues panoramiques de la manifestation qui permettent d'évaluer la densité de la foule [nombre de manifestants/m2] . Comme on pourra le constater une "foule dense " sur une prise de vue aérienne éloignée n'est en réalité pas compacte ! Les densités utilisées par le géométre Nikolai Pomeshchenko, de 0.5 manif/m2 à 2.5 manif/m2, pour calculer le nombre de manifestants sont ainsi validées.

On pourra en particulier constater que la foule la plus dense se trouvait près du podium, mais qu'ailleurs c'est tout autre chose ....Cette densité élevée prés du podium, derrière la presse, avait d'ailleurs été planifiée par les organisateurs qui n'avaient autorisé l'accés à cette zone qu'aux activistes les plus radicaux [...] On remarquera aussi que cette "foule" qui apparaît "désorganisée" , s'organise sur certains plans en rangées distantes de 0.5 m. Il s'agit là d'une vieille tactique "cégétiste" destinée à donner l'illusion du nombre à une certaine distance !"

Et aussi :

"Signalons qu'une manifestation a réuni aujourd'hui HUIT personnes à Kostroma  [270 000 habitants]  pour protester contre l'adoption par le conseil de la ville - à l'initiative de " Russie Unie " - d'une motion interdisant les parades LGBT !"

Dans toutes ces manifestations, on voit une prépondérance de militants communistes du KPRF, qui vient d'obtenir plus de 19% des voix aux législatives. On comprend mieux la complaisance de nos médias à leur égard.


Bruxelles : l'église Sainte-Catherine transformée en marché ?

CLe 31 décembre, l’église Sainte-Catherine (XIXe) fermera ses portes définitivement, avant d'être désacralisée. Elle attirait trop peu de fidèles et devenait trop coûteuse pour la collectivité. L’édifice pourrait accueillir un marché couvert. Le service communication de l'église catholique à Bruxelles constate :

''Il y a – au centre-ville – de nombreuses paroisses avec de grands édifices religieux, qui sont parfois surdimensionnés par rapport aux communautés qui les fréquentent. Ces lieux de culte engendrent des frais d’entretien et de restauration qui pèsent sur les paroisses mais aussi sur les pouvoirs publics. Et là, on a un devoir de citoyen… Nous devons prendre nos responsabilités et ne pas faire payer aux autorités publiques trop de frais.''

La communauté orthodoxe abritée dans l’église Sainte-Catherine depuis une dizaine d’années va donc devoir quitter les lieux. Le père Georges Palade est en colère :

''Si on transforme une église en marché, pourquoi ne pas transformer les cimetières en discothèques et la Colonne du Congrès en lieu de bodyjumping !''

"Les amis de Sainte-Catherine", un comité de chrétiens bruxellois s'oppose à cette désacralisation.


Deux soldats français tués en Afghanistan (actualisé)

2regLu ici :

"Deux légionnaires français ont été tués ce jeudi en Afghanistan par "le tir délibéré d'un soldat afghan de l'Armée nationale afghane (ANA)", selon un communiqué de l'Elysée.

Peu auparavant, la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf), avait annoncé dans un communiqué que deux de ses soldats avaient été tués "par un homme vêtu d'un uniforme de l'armée afghane" dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, région très infiltrée par la rébellion des talibans".

RIP

Addendum 12h12 : le communiqué de l'Elysée indique que ces deux légionnaires étaient des sous-officiers et appartenaient au 2ème Régiment étranger de génie de Saint Christol.

Addendum 12h40 : Circonstances par Jean-Dominique Merchet.

"Deux légionnaires, un adjudant et un sergent du 2ème Régiment étranger de Génie (Saint-Christol, Vaucluse), ont été tués ce matin en Kapisa (Afghanistan) par un soldat de l'armée nationale afghane (ANA). C'est la première fois qu'un militaire afghan, en principe allié, tue des militaires français.

L'attaque s'est déroulée alors que les légionnaires, déployés en appui d'une opération de l'ANA entre les vallées d'Alassaï et de Bedraou, s'installaient à côté d'un poste de combat permanent de l'ANA. Un homme en est sorti, s'est approché des militaires français et a ouvert le feu à bout portant. Il a été aussitôt  "neutralisé", selon l'état-major des armées (EMA)".


La laïcité à la française est-elle vraiment un modèle ?

Mgr Jean-Louis Bruguès, secrétaire de la Congrégation pour l'éducation catholique, a publié une tribune dans l'Osservatore Romano sur la laïcité à la française. Extraits de la traduction de Benoît-et-moi :

B"Les Français aiment à croire que le monde entier a les yeux fixés sur eux. [...] Ils sont convaincus qu'ils ont développé, souvent au prix de larmes et de sang, mais aussi avec des initiatives d'une générosité incontestable, un art de vivre ensemble, une philosophie sociale que les autres nations devraient admirer, pour ne pas dire copier. La laïcité ferait partie de cette richesse que les Français voudraient partager avec le plus grand nombre possible. Ayant dû participer à des rencontres européennes et internationales sur le thème de l'éducation, j'ai pu constater que les délégations françaises promeuvent à chaque occasion la nécessité de faire de la laïcité, comme nous l'entendons ici, un principe constitutif de la mission éducative universelle. Seront-elles finalement entendues? Est-il vrai que la conception française de la laïcité est enviée par d'autres pays et qu'elle finira par s'imposer demain ?

[...] Aujourd'hui, de nombreux nuages s'accumulent sur la liberté de culte dans les sociétés dites postchrétienne. En effet, à partir du moment où le «politiquement correct» fait de la philosophie des droits de l'homme une sorte de substitut à la religion, devant éliminer toutes les formes de distinction entre les personnes, dénoncées comme des discriminations, l'opposition avec le catholicisme devient inévitable. La France, cependant, adopte des positions plus modérées que celles des pays anglo-saxons, bien que, pour des raisons inexpliquées, le ministère de l'Éducation vient de rendre pratiquement obligatoire l'enseignement de la «théorie du genre». [...] Enfin, la séparation de l'Église et l'État. Le mot «séparation» en lui-même n'apparaît pas dans le texte de la loi, mais il en résume bien la philosophie. [...]

Alors que les dirigeants américains continuent de prêter serment sur la Bible et d'échanger des billets de banque portant l'inscription «In God We Trust», alors que la télévision italienne insère quelque nouvelle sur l'Eglise catholique dans chacun de ses journaux quotidiens, que le chef de l'État britannique est toujours le chef de l'Église nationale et qu'une bonne vingtaine d'évêques sont toujours membres de la Chambre des Lords, qu'un concordat régit les relations entre l'Église catholique et les Lands allemands, que les nouvelles démocraties d'Europe de l'Est restituent à l'Eglise une partie des biens confisqués par les régimes communistes et leur demandent de remplir ce que nous devrions appeler un service public dans les écoles et les hôpitaux, les Français sont en train de développer, ces derniers temps, une logique de privatisation des croyances religieuses qui, en tant que telle, a peu à voir avec la laïcité prévue par la loi.

[...] [C]ette même séparation peut être ressentie de différentes manières, et même agressive. C'était la conviction de base de la plupart des rédacteurs de la loi de 1905: la séparation inaugurait, à leurs yeux, une ère nouvelle dans laquelle les religions finiraient par s'épuiser jusqu'à former des restes sociaux de peu d'importance. Cette croyance remontait, en fait, au siècle des Lumières, pour lequel l'avènement de la modernité entraînerait nécessairement un déclin des religions, une «sortie de scène des religions», comme l'aurait dit Marcel Gauchet (1946-), les confinant dans l'espace de la vie privée et de la conscience individuelle. Après avoir prétendu contrôler les habitudes et les esprits pendant un millénaire et demi, le christianisme serait devenu une simple question de vie personnelle. Mais la réalité nous dit tout autre chose."