Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
décembre 2011
Next month:
février 2012

Encore une bonne nouvelle en provenance d'Espagne

Après le projet de réforme de la loi sur l'avortement annoncé par le gouvernement espagnol, le ministre de l'Éducation, José Ignacio Wert, vient d'annoncer le 31 janvier 2012 l'abandon du programme d'Éducation à la citoyenneté : 

"Le ministre de l'Éducation du gouvernement conservateur espagnol nouvellement élu vient d'annoncer qu'il allait éliminer le controversé programme d'éducation à la citoyenneté et le remplacer par un programme d'éducation civique et constitutionnelle.
Jaime Urcelay, président de Professionnels pour l'éthique, a exprimé sa satisfaction à cette annonce.

 « C'est une joie qui couronne de nombreuses années d'efforts et de lutte pour la liberté scolaire et contre un endoctrinement imposé par le gouvernement [socialiste] de l'époque. »

Depuis 2008, plus de 55 000 demandes d'exemption ont été soumises par des parents qui s'opposaient à la dimension d'endoctrinement politique, moral et sexuel du cours d'éducation à la citoyenneté. Plus de 3 000 procès se sont tenus en Espagne et 400 parents espagnols ont fait appel à la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg pour voir leurs droits de premiers éducateurs reconnus.

En attendant de connaître le détail du nouveau programme, Jaime Urcelay a rappelé qu'un programme qui expliquerait la Constitution espagnole et le système démocratique du pays n'avait rien à voir avec l'ancien programme malgré le titre trompeur de celui-ci. Nous nous féliciterons de ce nouveau programme s'il ne tente pas d'influer sur les valeurs des étudiants et de façonner leur conscience et leur pensée à l'insu de leurs parents."

(Merci à LC)


500 signatures de Marine Le Pen : à qui profiterait le crime ?

Est-ce à Marine Le Pen qui gagne davantage encore de visibilité médiatique par sa victimisation ? Est-ce à François Hollande qui redoute le sort de Lionel Jospin de 2002. Ou, tout simplement, est-ce à Nicolas Sarkozy qui, ayant la main sur les enquêtes d'opininion du ministère de l'intérieur, saurait qu'il risque de ne pas être au deuxième tour ? Bruno Roger-Petit, du Nouvel Observateur, tente d'y répondre :

"(...) On connaît la chanson, c'est la même depuis 1988. A trois mois d'une élection présidentielle, le candidat de la famille Le Pen clame qu'il est victime d'un complot visant à l'empêcher d'obtenir les 500 parrainages (...)

Et pourtant, en cette saison électorale 2012, il semblerait bien que les doléances lepénistes méritent que l'on y prête attention. Chaque jour qui passe, les témoignages crédibles affluent, témoignages qui tendraient à montrer que de nombreuses pressions, émanant de représentants variés de l'UMP s'exercent sur les élus locaux afin de les dissuader de parrainer la candidature Le Pen.

Question : y a-t-il des consignes venues de l'UMP, donc de plus haut encore, suivez les regards, visant à empêcher la candidature de Marine Le Pen à la présidence de la République ? Il est bien évidemment ardu et risqué d'apporter une réponse claire et définitive à cette interrogation (...)

Envisageons un instant l'hypothèse d'une élection sans Marine Le Pen. Cela signifierait (...) que 15 à 20% des voix se retrouveraient orphelines, en déshérence, et susceptibles d'être captées en majorité, dès le premier tour, par le candidat aujourd'hui le plus proche de la candidate du FN : Nicolas Sarkozy. Un tel cas de figure pourrait-il changer la dynamique de la campagne ? Grande peut être la tentation de répondre "oui" à cette interrogation.

En revanche, imagine-t-on Marine Le Pen (...) ne pas mettre en cause et l'UMP et son candidat au cas où cela se produirait ? Peut-on mesurer sans risques les conséquences d'un tel empêchement, qui serait lourd de sens ? Peut-on assurer que l'électorat potentiel du FN, électorat populaire en colère, protestataire et contestataire, se reporterait en masse sur le président sortant, président qui porte à ses yeux la responsabilité de tous ses maux, réels ou imaginaires ?

De ce point de vue, s'il existe aujourd'hui une stratégie d'empêchement de la candidature Le Pen, stratégie élaborée au sommet de l’État UMP, cela revient à se lancer dans un "all in" au poker avec une paire de deux (...) Pour dire les choses clairement, si Nicolas Sarkozy, d'une façon ou d'une autre, avait la tentation de rayer de la sorte la candidature Le Pen de l'élection présidentielle par le suicide provoqué des 500 parrainages nécessaires pour se présenter, alors oui, il serait bel et bien ce qu'il dit être : le suicidaire le plus en forme de France. "   


"Ce sont les laïcs qui ont mission de gérer et défendre le temporel dans un sens chrétien"

Réagissant au débat entre les abbés Grosjean et de Tanoüarn paru dans l'Homme Nouveau sur le thème "Les cathos doivent-ils descendre dans la rue ?", Rémi Fontaine écrit :

Une-1510"Avant de discuter si les cathos doivent ou non descendre dans la rue, la question première à se poser, nous semble-t-il, n’aurait-elle pas été de savoir comment ils peuvent être présents ou représentés dans une société radicalement séculariste, dite « christianophobe » ? Comment peuvent-ils agir dans une société apostate qui pratique de plus en plus l’exculturation catholique sous toutes ses formes y compris par la provocation sacrilège plus ou moins consciente ? (...)

Etre catholiquement visible dans une telle société outrancièrement étrangère, sinon hostile au christianisme, ne peut évidemment pas se faire par mode d’inculturation ou d’enfouissement consentants. Il faut lire ce que dit Benoît XVI aux évêques américains à ce sujet. Cela implique forcément ce que Mgr Rey a nommé une culture de dissidence, dont les us et coutumes peuvent prendre de multiples formes, toutes conformes à la charité (...)

Le fait de descendre dans la rue relève alors en somme d’un « épiphénomène », d’une option tactique pour exprimer publiquement, avec force, cette « contre-culture » (chrétienne) selon l’expression du Saint-Père. Cela appartient à l’ordre prudentiel, toujours plus ou moins relatif et discutable. On pourrait souhaiter néanmoins que, lorsque des représentants du laïcat chrétien, avec un certain suivi, un certain dévouement et une certaine efficacité, prennent l’initiative d’une telle option avec des motifs plus que sérieux, ils ne soient pas systématiquement contrés par des clercs sur la manière dont ils agissent prétendument « sans mandat » (en se faisant traiter en outre d’« intégristes »). Car, en dépit de leurs imperfections inévitables, ce sont les laïcs et leur(s) association(s) en l’occurrence qui ont mission de gérer et défendre le temporel dans un sens chrétien. L’abbé de Tanouärn le dit d’ailleurs fort bien : « Il faut distinguer entre le rôle des clercs et celui des laïcs. Les prêtres doivent inviter à prier, à témoigner, à avoir la fierté du Christ. Mais c’est au laïc, d’une manière qui n’est pas immédiatement subordonnée à l’institution ecclésiale, d’inventer des moyens d’action. »

Jean Ousset s’était justement battu pour que cette distinction soit restaurée à l’intérieur même de l’Eglise, de manière à ce qu’un pouvoir temporel du laïcat chrétien puisse, si possible, s’opposer efficacement au pouvoir temporel (...) du laïcisme agressif, sans contredire ni gêner la mission surnaturelle du pouvoir spirituel, ni se confondre avec lui (...)

Sans qu’il soit question pour nous de négliger la vertu de prudence politique, l’abbé Grosjean paraît aussi donner un peu trop d’importance à la « forme » ou à la « méthode » du témoignage au détriment de sa finalité. Comme si entre les témoins de la contre-culture (de mort) et le pays réel, il n’y avait pas aujourd’hui le prisme déformant des médias désinformateurs, auquel se rangent beaucoup trop de clercs (...)

Ce n’est pas tant le témoignage le plus souvent qui est inopportun que la vérité elle-même qu’il porte, intempestive à notre époque relativiste et subjectiviste ! Ce qui rend les témoins comme les prophètes toujours encombrants, quels qu’ils soient et quelles que soient leurs bonnes méthodes ou leurs maladresses éventuelles. On se souvient ce que lançait un coadjuteur du cardinal de Paris au Pr. Lejeune, ce prince pourtant de la pédagogie : « Vous êtes un mauvais chrétien ! »

Conclusion : faute encore, malheureusement, d’unanimité suffisante des laïcs (et des clercs) chrétiens sur le moyen d’action et le rassemblement nécessaire, on souhaiterait un respect des clercs (au moins par un pieux silence !) vis-à-vis de ces témoins minoritaires qui mènent à l’évidence le bon combat, à la manière des catholiques en Italie (...)" 


Le parquet fait appel de la relaxe d'Houria Bouteldja

Bonne nouvelle pour une fois, lue sur le site de Bernard Antony :

"Suite à l’appel interjeté par l’Agrif à l’encontre du jugement vraiment surprenant rendu le 25 janvier 2012 par le Tribunal correctionnel de Toulouse, le procureur de la République a décidé de reconnaître et d’accompagner notre démarche très légitime en exerçant son droit de recours devant la Cour d’Appel.
Il considère en effet que le jugement du tribunal présidé par monsieur Guillaume Roussel est d’abord entaché de graves irrégularités de forme notamment en ce qu’il s’appuie sur les déclarations de témoins recueillies en dépit des règles les plus impératives du code de procédure pénale.
Il observe ensuite que le jugement n’a pas du tout pris en compte les termes de la plainte de l’Agrif selon laquelle la communauté évidemment identifiée, désignée et injuriée est bien celle des « blancs » ; « ces blancs », qu’ « il faut rééduquer », qu’ « il faut bien nommer », et qu’Houria nomme en effet : « moi, je les appelle des sous-chiens ».
Est-il vraiment croyable que l’on n’ait pas saisi le réciproque renforcement injurieux de ces propos additionnant :
  •  le dédain menaçant : « ces blancs »  qu’ « il faut rééduquer ». 
  •  le mépris pour ces moins que rien : « ces blancs, il faut bien les nommer ».
  •  le racisme dégoulinant : « moi, je les appelle des sous-chiens ».
Qui, sérieusement, pourrait prétendre ne pas voir là l’expression d’une venimeuse haine raciste ?
L’Agrif attend désormais avec confiance de la Cour d’Appel de Toulouse la juste condamnation d’Houria Bouteldja."

Le chiffre du jour

Le directeur de Sciences Po Paris, Richard Descoings, a défendu sa rémunération de 24 000 euros nets par mois, plus une prime variable :

"Je gagne 27 000 euros bruts, soit 23 000-24 000 nets (par mois). La part variable peut aller de 0 à un montant qui peut être très élevé et baisser aussi très vite".

La dotation de l'Etat assure le financement de 85% de la masse salariale de Sciences Po. 


Sarkozy : un second quinquennat encore plus à gauche ?

Lu ici :

"certains proches du président affirment que s’il est réélu, Nicolas Sarkozy aura aussi sa liberté sur les hommes, qu’il choisira le Premier ministre qui lui conviendra. Un ex-conseiller affirme carrément : “Nicolas Sarkozy s’est em****é avec Fillon qu’il n’aime pas et qui ne l’aime pas”. On pourrait imaginer, en cas de réélection, un Premier ministre centriste et sans doute progressiste d’un point de vue des questions de société, pour marquer l’histoire avec des réformes sociétales comme le mariage homosexuel."


Le Père Gollnisch élevé à la dignité de chapelain de Sa Sainteté

Lu sur le site de la Conférence épiscopale :

"Le pape Benoît XVI a élevé le Directeur général de l'Oeuvre d'Orient, le Père Pascal Gollnisch, à la dignité de chapelain de Sa Sainteté. Pour celui qu'on appelle désormais Mgr Gollnisch, ce titre est "important" pour l'exercice de ses fonctions à l'Œuvre d'Orient : « Il renforce ma crédibilité auprès des autorités civiles et religieuses dans tous les pays où nous sommes présents ». Cette distinction honorifique marque la première année de Mgr Gollnisch à la tête de l'association française d'aide aux chrétiens d'Orient."


CEJ : plainte contre la France pour stérilisation forcée

La France devra s'expliquer devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) de Strasbourg à l'initiative de cinq femmes handicapées mentales qui ont été stérilisées à leur insu dans les années 1990 dans l'Yonne. Enclenchée en décembre 2008, la procédure "Gauer et autres contre France" a déjà franchi plusieurs filtres à Strasbourg et approche de son terme.

Salariées d'un centre d'aide par le travail (CAT), ces 5 femmes ont subi, à leur insu, entre 1995 et 1998, des opérations chirurgicales de ligature des trompes, dans un but contraceptif. Pierre Derymacker, vice-président de l'Association de défense des handicapées de l'Yonne (ADHY), ajoute :

"On a dit à ces femmes qu'on les opérait de l'appendicite alors qu'on les stérilisait".

Pour Me Herrmann, ces pratiques illégales procèdent bien plus de considérations économiques que de visées eugénistes.

"Il est plus compliqué et plus cher de distribuer des pilules contraceptives et de s'assurer qu'elle sont bien prises. Et en cas de grossesse, l'absence au travail a un coût".

La cour d'appel de Paris a rendu un non lieu en mars 2007. Après le rejet de leur pourvoi en cassation, les plaignantes se sont tournées vers la justice européenne.


Le lobby homosexualiste tente de s'affilier à l'UDAF

Le 17 juin 2011, l’ADFH (association des familles homoparentales - sic pour l'oxymore)a déposé un dossier de candidature pour être affiliée à l’Union Départementale des Associations Familiales de Paris (UDAF75). Cet organisme a pour mission est de «représenter officiellement auprès des pouvoirs publics l’ensemble des familles».

Après une instruction de plus de 6 mois, une audition le 9 novembre, le Président de l’UDAF75, par lettre datée du 29 décembre 2011, a signifié un refus motivé parce que les familles homoparentales ne sont pas reconnues par la loi et qu’à ce titre il ne lui appartient pas de se substituer au législateur. Et puis parce que cette association a très peu d'adhérents, ce qui brise l'idée colportée selon laquelle il y en aurait "des milliers".

Néanmoins, l’ADFH a introduit le 4 Janvier 2012 une procédure de recours auprès de Mme Roselyne Bachelot-Narquin en sa qualité de Ministre de tutelle de la Secrétaire d’Etat à la Famille afin qu’elle prononce la nullité de cette décision. Mme Roselyne Bachelot a deux mois pour répondre, soit avant l'élection présidentielle.


Matignon ne connaît pas la crise

Lu dans Le Monde :

"Avec un montant de 362,2 millions d'euros en 2012, le budget de Matignon est plus de trois fois supérieur à celui de l'Elysée (112,8 millions d'euros). En hausse de 12,2 % par rapport à celui de l'année précédente. [...] Ainsi, les effectifs (105 personnes) et le budget (26,5 millions) du service d'information du gouvernement (SIG) ont littéralement explosé : les dépenses de fonctionnement du SIG sont passées de 4,9 millions d'euros en 2007 à 16,5 millions en 2010, et près de 20 millions en 2011 et 2012."


Nicolas Dupont-Aignan aurait également presque 500 signatures

C'est ce qu'il vient de déclarer :

"Nous sommes a plus de 450 signatures, si les maires continuent, on y arrivera. Je demande aux maires de poursuivre leur dynamique"

Bien qu'il soit crédité de moins de 1% des intentions de vote, il aurait quasiment réuni 500 promesses en s'adressant auprès des élus susceptibles de parrainer le FN. Un dirigeant du FN estime "qu'il fait ce qu’avait fait Villiers en 2007" et qu'il "continue à démarcher pour assécher le marigot". En 2007, Jean-Marie Le Pen avait fourni son parrainage à Dupont-Aignan, à qui il avait manqué une soixantaine de signatures. Renverra-t-il l'ascenseur à la fille de ce dernier ?


Jacques Cheminade aurait ses 500 signatures

Jacques Cheminade a annoncé avoir dès à présent de «plus de 500 promesses de signatures» dans la course à la prochaine présidentielle. Candidat en 1995 – il avait obtenu 0,28% des voix au premier tour –, il exposera aujourd’hui son programme. Le président du parti Solidarité et Progrès propose notamment l'interdiction stricte du cumul des mandats, l'instauration d'une TVA sociale; la fusion de l'impôt sur le revenu et la CSG ou encore la séparation des banques de dépôt et des banques d'investissement.


"Cléricalo-centrisme"

René Poujol, ancien directeur de la rédaction de Pèlerin, s'inquiète de la mise à la trappe des laïcs, et notamment des journalistes et blogueurs laïcs par l'Eglise catholique de France.

"La morale de l’histoire est que pour «Eglise catholique en France» seule la présence de clercs dans une manifestation fait «Eglise» et mérite donc d’être portée à la connaissance de ses «amis» sur Facebook. Cette approche sera d’ailleurs confirmée tout au long des Journées. [...] Tout cela serait, au fond, sans gravité s’il ne s’agissait que de susceptibilité mal venue. Mais l’enjeu est bien plus essentiel. La question ici posée tient à l’ecclésiologie à laquelle renvoient, consciemment ou non, volontairement ou non, ces pratiques. Est-on toujours dans l’ecclésiologie promue par Vatican II, celle d’une Eglise peuple de Dieu où les laïcs ont leur propre rôle à jouer ? On aurait pu l’attendre à propos d’une rencontre où, dans l’interview qu’il nous a accordée, Mgr Celli rappelait l’invitation du Saint-Père faite à tous : évêques, prêtres et laïcs… d’affronter la culture numérique. Ou est-on revenu à une ecclésiologie ante-conciliaire de type cléricalo-centriste, que l’on pourrait définir par cette formule : là où est le prêtre, là est l’Eglise ? D’évidence c’est aujourd’hui cette ligne de conduite qui est suivie par «Eglise catholique de France.» Ceux qui portent la responsabilité de cette communication devraient comprendre que les laïcs engagés dans l’Eglise que sont la plupart des journalistes de la presse et des médias chrétiens, puissent sincèrement se sentir blessés d’un tel ostracisme."


Nous vivons une époque épatante...

La mairie UMP de Suresnes (Hauts-de-Seine) vient de lancer une formation pilote visant à prévenir le sexisme à travers la littérature pour les jeunes. Le constat serait alarmant : on compte dans les albums pour enfants deux fois plus de héros que d'héroïnes et dix fois plus quand les personnages sont des animaux «humanisés». Sic. Les filles sont surreprésentées dans les tâches domestiques tandis que les petits garçons font des bêtises ou du sport.

Blanche Neige doit donc arrêter de nettoyer la maison des 7 nains et partir travailler à la mine ! Sans blague.

Gunilla Westerberg-Dupuy, conseillère municipale déléguée à l'égalité des chances, explique :

G«A Suresnes, nous partons du constat que la lutte contres les inégalités hommes femmes commence à l'échelon communal, et qu'elle doit se faire dès l'éducation. Les inégalités toujours criantes dans le monde du travail s'expliquent notamment parce que, dès le premier âge, des enfants sont confrontés à des stéréotypes qui les empêcheront d'exprimer leur potentiel, ce qui est un gâchis de talent pour toute la société. C'est pourquoi il est important de trouver des alternatives à une littérature qui conforte ces stéréotypes». 


Une paroisse épiscopalienne rejoint l'Eglise

Lu sur Americatho :

"Le 22 janvier dernier, la paroisse épiscopalienne de la Mount Calvary Church de Baltimore (Maryland) a été reçue dans la pleine communion de l’Église catholique, mettant fin à une appartenance de 169 ans à l’Église épiscopalienne (anglicane) des États-Unis. L’annonce en avait été faite dès le 19 janvier par le cardinal désigné Edwin F. O’Brien, ancien archevêque de Baltimore et administrateur apostolique de cet archidiocèse. C’est la première paroisse épiscopalienne à entrer, officiellement, dans l’ordinariat personnel créé le 1er janvier dernier aux États-Unis en application de la constitution Anglicanorum Cœtibus de Benoît XVI. [...]"


Le gouvernement Sarkozy, champion de la taxation

Lu dans La Tribune :

"Avec la hausse de deux points de la CSG sur les revenus financiers, Nicolas Sarkozy porte au niveau record de 39,5% la taxation de l'épargne. Soit onze points de mieux en cinq ans... De quoi faire fuir les capitaux et dissuader les Français de financer l'économie. Retour critique sur les annonces fiscale du président-candidat.

Jamais l'épargnant n'aura subi une telle curée. C'est donc sous Nicolas Sarkozy et une majorité de droite que la taxation des revenus financiers aura le plus fortement augmenté au cours de notre histoire, subissant un choc fiscal sans précédent, même quand la gauche était au pouvoir. En annonçant son intention de relever de 2 points la CSG sur les produits financiers, en complément de la hausse de 1,6 point du taux normal de TVA ( à 22,1%), pour financer la baisse de 13 milliards d'euros des cotisations patronale de la branche Famille, le chef de l'Etat fait mentir son engagement de ne pas augmenter les impôts. Il procède surtout à un tour de passe-passe improvisé et dangereux pour le financement de l'économie française, de la façon la plus injuste qui soit de surcroît. [...]

Cette hausse de la CSGi concernera en effet la quasi totalité des placements (dividendes, intérêts d'obligations, y compris celles émises par l'Etat, assurance-vie, sicav et FCP, épargne salariale, livrets et comptes sur livrets et autres comptes à terme) et donc tous les épargnants, les gros comme les petits, notamment les retraités aux revenus modestes qui vivent des revenus de leur épargne. Seuls le livret A et le Livrets de Développement Durable y échapperont. [...] Au total, sur l'ensemble du quinquennat, Nicolas Sarkozy aura augmenté les prélèvements sociaux sur l'épargne de 3,4 points, les faisant passer de 12,1% à 15,5%. ils s'ajoutent à une fiscalité d'État qui a porté le niveau du prélèvement libératoire de 16% à 24% au cours du quinquennat (21% pour les dividendes). En clair, un placement qui était imposé à 16% de prélèvement libératoire plus 12,1% de prélèvements sociaux en 2007 ( soit 28,1%) le sera désormais à presque 40%... 11,4 points de hausse en cinq ans... [...]

Avec un taux de TVA passant de 19,6% à 22,1% (contre 19% en Allemagne), une taxation de l'épargne de 39,5% (contre 25% outre-Rhin) et enfin, un taux de prélevements obligatoires qui va remonter au- dessus de 45% (contre 39,5% outre-Rhin), la France est en train de s'éloigner à grande vitesse du modèle allemand dont le président nous a tant vanté les mérites dimanche soir... [...]"


2 Coptes assassinés en Egypte

Lu sur le site de l'AED :

"Deux chrétiens coptes, Mouwad Hassaad et son fils Hassaad Mouwad Hassaad, ont été tués par balles le 26 janvier vers 17h devant leur commerce, à Bahgoura, à 600 km au sud du Caire. Les auteurs ont pris la fuite. Peu après, plus de 1500 coptes ont protesté devant le commissariat de la ville voisine de Nag Hammadi, en Haute-Egypte, rapporte l’agence AFP. La victoire des Frères musulmans aux élections législatives et la percée de partis salafistes ultra-conservateurs, ont provoqué un regain d’inquiétude dans la communauté chrétienne."


Les évêques américains appellent à contester la politique pro-mort d'Obama

Lu dans La Vie :

O"Un à un, les diocèses américains entrent dans une phase intensive de protestation contre l'administration américaine, qui veut contraindre les hôpitaux catholiques à se conformer à la directive dite HHS, qui prévoit de n'accorder aucune dérogation aux établissements confessionnels sur les question de couverture des frais d'avortement et de contraception. L'archidiocèse de Washington tonne contre la violation de la liberté de conscience que représente cette directive: "Avec la directive HHS, pratiquement toutes les organisations catholiques caritatives, hôpitaux, écoles, collèges et universités qui veulent subvenir aux besoins de leurs employés et  étudiants d'une manière cohérente avec les enseignements de la morale catholique seront placés dans la position intenable d'avoir à choisir entre violer la loi et violer leur conscience".

Mgr Zubik, évêque de Pittsburgh, le plus virulent, invite les fidèles à protester de manière plus forte: "Vous avez demandé le retrait de cette directive. Le 20 janvier, l'administration a répondu d'une façon très simple: 'Allez au diable!' [...] Ils nous ont donné un an pour nous adapter à cette règle. Nous ne pouvons pas! Nous ne pouvons tout simplement pas! Ecrivez au président. Ecrivez à la Secrétaire d'Etat à la santé. Ecrivez aux sénateurs. Ecrivez au Congrès!" A Phoenix, Arizona, l'évêque annonce: "Nous ne pouvons pas nous soumettre, et nous ne nous soumettrons pas à cette loi injuste. Les croyants ne peuvent être faits citoyens de seconde zone".

Dans tous les diocèses du pays, comme à Portland, Miami, Toledo, Cincinnati, Charlotte, les évêques appellent à la protestation massive des fidèles. Du côté des évangéliques, on proteste également, à l'image de l'Association Nationale des Evangéliques, ou de la très influente Convention des baptistes du Sud."

Lire aussi l'analyse de Paolo Rodari.


Patrick Buisson, décoré de l’Ordre de Saint-Grégoire Le Grand par le Vatican

Lu dans le Minute de demain :

"Patrick Buisson, ancien directeur de « Minute » et actuel conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a été décoré de l’Ordre de Saint-Grégoire Le Grand par le Vatican. La cérémonie a eu lieu la semaine dernière, en toute discrétion. Cet ordre récompense traditionnellement un laïc « ayant rendu des services signalés au Saint-Siège »."


Summorum Pontificum : un évêque recadre ses prêtres

Mgr Mario Oliveri, évêque d'Albenga-Imperia en Italie, a écrit aux prêtres de son diocèse afin de faire cesser les résistances quant à l'application du motu proprio Summorum Pontificum libéralisant l'usage du rite tridentin dans les diocèses :

O"c'est avec beaucoup d'amertume que je dois constater que beaucoup d'entre vous ont assumé et exprimé une attitude non juste de pensée et de coeur face à la possibilité donnée aux fidèles par le Motu Proprio "Summorum Pontificum" du Pape Benedetto XVI, d'avoir la celebration de la Sainte Messe "en forme extraordinaire ", selon le Missel du Bienheureux Jean XXIII, promulgué en 1962.

Durant les "Trois Jours du Clergé " de septembre 2007, j'ai indiqué avec force et clarté ce qu'est la valeur et le vrai sens du Motu Proprio, comment on le doit interpréter et comment on le doit accueillir, avec l'esprit ouvert au contenu magisteriel du Document et avec une prompte volonté et une obéissance convaincue. La prise de position de votre Evêque ne manquait pas d'être revêtue de sa pleine autorité, en concordance avec l'acte solennel de Rome. La prise de position de votre Evêque était fondée sur la raison et sur l'argumentation théologique sur la nature de la Divine Liturgie, sur l'immu(t)abilité de la substance de ses contenus surnaturels, et fondée sur des ordres pratiques, concrets, de bon sens écclesial.

La réaction négative au Motu Proprio et aux indications théologiques et pratiques de votre Evêque est quasi toujours de caractère émotif et dictée par des raisonnements théologiques superficiels, une vision théologique pauvre et myope, qui ne part et ne rejoint pas la vraie nature des choses qui regardent la foi et l'oeuvre sacramentelle de l'Eglise, qui ne se nourrit pas de la Tradition pérenne de l'Eglise, qui regarde aux aspects marginaux ou pour le moins incomplets des questions. Non sans raison, j'avais, dans ces Trois Jours, fait précéder aux indications opérationnelles et aux principes guides de toute action une exposition doctrinale sur l'immuable nature de la Liturgie.

J'ai su que dans plusieurs zones, de la part de divers prêtres et curés, il y a eu des manifestations de dérision envers les fidèles qui ont demandé à se faire valoir de la faculté, du droit, d'avoir la célébration de la Saint Messe en forme extraordinaire, et même des expressions de mépris et quasi d'hostilité face à l'attitude de confrères prêtres bien disposés face à ces demandes. Il s'est même opposé un refus, non serein et dénué de raison (mais il ne pouvait y avoir là de raison) d'afficher l'avis de célébration de cette messe dans une église à un horaire déterminé.

Je demande qu'il soit mis fin à toute attitude non conforme à la communion écclesiale, à la discipline de l'Eglise et à l'obéissance convaincue et due à des actes importants du Magistère ou du Gouvernement. Je suis convaincu que mon rappel sera accueilli dans un esprit filial de respect et d'obéissance. [...]" (via)


On a retrouvé la Vierge de Lépante

Lu dans Présent :

"Elle était à bord de la Galère Royale commandée par don Juan d’Autriche, demi-frère du roi Philippe II d’Espagne, à la bataille de Lépante. Le navire amiral de la flotte chrétienne est justement celui dont les troupes ont abordé La Sultane et décapité le commandant des Ottomans, Ali Pacha pendant que le pape Pie V priait à Rome pour la victoire de la Sainte Ligue. Cette victoire éclatante, cette victoire impossible de Lépante a durablement protégé l’Europe chrétienne des agressions musulmanes. C’était le 7 octobre 1571, date que commémore tous les ans la fête du Rosaire.

A bord de la Galera Real, une Vierge en bois, Vierge du Rosaire devenue « Vierge de la Victoire », offerte à Jean d’Autriche par les alliés vénitiens. De retour en Espagne après ce haut fait d’armes sur lequel elle avait veillé, la statue de la Mère de Dieu est passée de main en main jusqu’à ce qu’on en perde la trace, au moins du point de vue du public.

La statue, très abîmée, vient d’être remise au Musée naval de Madrid, où, après restauration, en « habit de gala » comme le promet le restaurateur José Maria Galvez Farfan, elle sera visible pour tous. Avec son regard qui a conservé une étonnante fraîcheur et une grande intensité, assez pour galvaniser les combattants contre « le Grand Turc »…"


Un nouveau traité "européen" sans l'avis des peuples

ULes dirigeants de l'UE se sont entendus hier sur le nouveau traité budgétaire qui doit contrôler plus étroitement les finances publiques de tous les membres du bloc communautaire, excepté la Grande-Bretagne et la République tchèque.

Le traité doit entrer en vigueur le 1er janvier 2013, à la condition que 12 pays l'aient ratifié d'ici là.


Deux chiffres du sytème

70% : c'est le pourcentage des Français qui souhaiteraient que Marine Le Pen puisse se présenter à la présidentielle. Par conséquent, c'est le pourcentage des Français qui n'acceptent pas la loi actuelle sur les parrainages qui ne sert que les grands partis du "système".

Multipliée par 10 en 20 ans : une belle croissance, bien régulière à faire rêver nos économistes. C'est celle de la CSG - mesure temporaire en son temps - créée à 1,1% par la gauche (gouvernement Rocard) et dont aujourd'hui la droite profite sans limite en faisant passer ce prélèvement à 10,2%.


François Hollande va-t-il se mettre à dos les religions ?

Sur Religio Blog, Jean-Marie Guénois, journaliste au Figaro, estime que l'approche de la laïcité des différents candidats pèsera dans le résultat de l'élection présidentielle :

" Le réchauffement du climat entre l'Etat et les religions qui a objectivement dominé ce quinquennat et qui était palpable, mercredi 25 janvier, lors des vœux du président de la République aux religions, promoteur d'une « laïcité positive », risque de se transformer si François Hollande était élu à cette responsabilité.

On pourrait passer ainsi sous la barre du zéro et entrer non seulement dans un refroidissement mais dans une glaciation de la laïcité. Une sorte de « laïcité négative » après la "laïcité positive"... Même si le Parti socialiste parlerait, lui, d'un retour à la « vraie laïcité ». A une "laïcité neutre" (...)

Claude Baty, président de la Fédération Protestante de France, a parfaitement résumé (...) la préoccupation des religions : « « ma crainte, ce n'est pas tant l'Alsace car cette question là n'est pas raisonnable mais plutôt l'idée qui est véhiculée. Elle consiste à faire de la séparation de la loi de 1905, une séparation sociétale où l'on va dorénavant séparer la société des religions. Ce n'est plus de la laïcité, ce n'est plus de l'égalité, on n'est plus dans la constitution : on est dans une forme de laïcisme exacerbé ».

Sans compter - et c'est pour cela que je pense que les religions vont devoir sortir du bois dans les mois qui viennent même si elles ne le veulent pas - que François Hollande annonce sans détour pour le coup le mariage homosexuel et l'euthanasie (voir sur le lien propositions 21 et 31 du programme) ... Ajouté au « laïcisme exacerbé » ressenti par le modéré Claude Baty, le cocktail est parfait pour se mettre à dos les religions, en tant que telles.

Et une part significative de leurs électeurs qui ne transigent pas sur ces sujets. Ce qui n'est pas négligeable si les choses se jouent dans un mouchoir de poche (...)"


Vers une "judiciarisation" du métier de soldat ?

Finalement, un juge d'instruction va ouvrir une enquête pour homicide involontaire suite à l'embuscade d'Uzbeen en Afghanistan qui avait coûté la vie à dix militaires français en août 2008.

L'avocat des deux familles à l'origine de la procédure, Gilbert Collard, qui avait également défendu la famille d'un pilote tué accidentellement aux commandes de son Mirage F1, a déclaré :

"C'est une réaction de soulagement parce que, par l'intermédiaire du procureur, l'Etat a tout fait pour que cette instruction ne soit pas ouverte. Il aura fallu se battre mais on va enfin savoir comment ces jeunes soldats sont morts, comment ils ont été sacrifiés. On n'a jamais dit qu'un militaire, quand il endossait un uniforme, n'endossait pas sa mort possible. En revanche on a toujours dit qu'on n'avait pas le droit d'envoyer des soldats à la mort sans leur donner les moyens de se défendre, sans leur donner les moyens d'échapper à un guet apens construit par la négligence, par le laxisme de la hiérarchie."

Du côté des réactions politiques, on notera avec attention la déclaration de député (UMP) du Rhône Christophe Guilloteau :

"J'ai fait partie des cinq députés qui sont partis pour l'Afghanistan, après Uzbeen. Nous avons rencontrés les frères d'armes des blessés et des morts, leurs chefs, et les explications nous ont paru plausibles (...)
L'information d'aujourd'hui me surprend beaucoup. L'engagement militaire ne peut pas se limiter au défilé du 14 juillet, et on sait que cet engagement expose à des risques. Mais ce qui me gêne est que l'enquête sera forcément difficile à mener : une reconstitution est impossible, on ne va pas demander aux insurgés de refaire les gestes de cette journée. Et une enquête de ce type ne peut être menée depuis un bureau, à Paris, à seulement entendre des communications radio de l'époque, ou quelques militaires, dont la plupart ont d'ailleurs quitté l'armée depuis. Le traitement de la justice ne sera donc pas équitable."

Lors des voeux du ministère de la défense, l'amiral Edouard Guillaud avait appellé à la vigilance quant à ce qu'on appelle "la judiciarisation" :

L-amiral-guillaud-presente-les-vaeux-des-armees-au-ministre-de-la-defense_article_demi_colonne"(...) La judiciarisation, qu’elle soit nationale ou internationale. Quand elle est excessive ou mal comprise, elle met en péril  notre efficacité opérationnelle. L’esprit de décision des chefs militaires ne doit pas être inhibé par la prise de risque inhérente au métier des armes. Un soldat qui meurt au combat n’est pas une victime : c’est d’abord un homme ou une femme qui va au bout de son engagement".

On pourra lire également les propos du général Christian Baptiste, alors porte-parole du ministère de la Défense :

Article_photo_1220877626261-1-0"Il faut savoir que nos soldats, là-bas, ne font pas la guerre, mais ils rencontrent, de temps à autre, des épisodes de guerre extrêmement violents (...) il n’y a jamais eu d’immunité judicaire pour le soldat au combat, mais (...) se pose la question de savoir si le fait de soumettre à l’appréciation d’un juge les techniques et l’art militaire n’induit pas un risque très fort d’inhiber et de désincarner nos forces. Un risque de paralyser nos jeunes chefs au combat, ce qui rendrait le combat encore plus difficile. Parce que si à chaque fois que vous donnez un ordre, vous vous dites : ’Dans dix mois, douze mois, cela va passer au tamis d’un juge qui va essayer de juger mon appréciation de la situation’, cela amène de la paralysie et cela pourra, au final, rendre le combat plus dangereux"."


Roubaix : le maire socialiste pose la première pierre de la mosquée

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Vendredi dernier, le maire socialiste de Roubaix René Vandierendonck a posé la première pierre d’une giga-mosquée intitulée « complexe Abou Bakr Essedik ». Ce sera la plus grande des six mosquées de Roubaix.

Elle est le fruit d’un partenariat entre la municipalité et l’association Abou Bakr. Celle-ci avait défrayé la chronique en septembre 2010 lorsque son trésorier, Rachid Gasem, avait dit à Canal Plus qu’il était pour la lapidation des femmes adultères et l’amputation des voleurs, parce que c’est « la loi de Dieu », et pour l’application de la charia si les musulmans deviennent majoritaires (ce qui est sans doute déjà le cas à Roubaix). Dans sa lettre de démission, il expliquait qu’il s’était exprimé de façon « naïve »…"


Mgr Aillet soutient la veillée pour les chrétiens persécutés du 8 février

Message de Mgr Aillet pour la veillée organisée par Bernard Antony au Trocadéro le 8 février à 19h :

"Les chrétiens persécutés nous sont chers comme la prunelle de nos yeux. En première ligne, ils sont le témoignage vivant de la fidélité du Christ à laquelle ils répondent généreusement par un attachement sans faille. Les chrétiens de France ont tant à recevoir de leur exemple et de leur courage. Aussi, nous devons faire notre maximum pour les aider et les défendre face aux idéologies religieuses et athées qui les menacent en tant d’endroits du globe : Irak, Egypte, Liban, Corée du Nord, Syrie, Chine, Pakistan, Vietnam, Nigéria, Soudan, …  Si nous savons les soutenir, nous pourrons nous aussi demeurer fidèles à notre foi dans nos pays de vieille chrétienté.

Que notre prière et notre action n’aient de cesse, car il en va de la civilisation de l’amour.  A tous les participants à la grande veillée de solidarité et de prière avec les chrétiens persécutés qui se tiendra le 8 février 2012, je viens apporter mon soutien et ma bénédiction.

O Crux ave, spes unica !"


Du rififi à la Grande loge nationale française

Vers la scission :

"La principale composante de l’opposition au Grand Maître François Stifani, l’Union les Loges Régulières Française (ULRF) réunie en Convention Nationale ce 28 janvier, annonce dans un communiqué daté 30 janvier la création en mars 2012 d’une nouvelle Grande Loge. Selon les explications de l’ULRF, cette Grande Loge Régulière et Traditionnelle rejoindra la GLNF si elle est restaurée, autrement dit, c’est sans doute ce qu’il faut comprendre, sans François Stifani.

L’ULRF déclare représenter, alors qu’elle a été créée en octobre 2011, environ 17 000 frères sur les 43500 revendiqués encore aujourd’hui par François Stifani. L’ULRF dit avoir recueilli l’adhésion de 512 loges (sur 1629), soient 12 000 frères, ce à quoi s’ajoutent 5400 adhésions individuelles réparties dans 1045 loges. L’ULRF a pour leader Alain Juillet.

Dans son communiqué, l’ULRF expose que « François Stifani présente tous les symptômes de la pathologie des dictateurs et est prêt, comme eux, à faire sombrer le navire et à couler avec lui».


Un musulman modéré veut tuer, crucifier, amputer, expulser...

Lu dans Daoudal Hebdo :

C"Sadok Chourou est un des députés tunisiens d’Ennahda (le parti islamiste modéré qui a remporté les élections haut la main). Le 23 janvier, au Parlement, il a demandé de sévir contre ceux qui osent encore manifester dans les rues alors que la révolution est achevée. Ceux qui font des sit-in et qui bloquent les rues, a-t-il dit, il faut les punir comme le dit le Coran: «les tuer, les crucifier, les amputer, les expulser». Le propos a suscité une certaine émotion chez les libéraux et la colère des artisans de la révolution de jasmin… Interrogé à la radio le lendemain, Sadok Chourou a réitéré son propos, expliquant : « Ce n’est pas un appel à la haine mais un appel à mettre fin à ces faits qui sont un crime envers le peuple et méritent un châtiment des plus sévères.» Et ces châtiments sont dans le Coran. Il s’agit en effet du verset 33 de la 5e sourate: «La récompense de ceux qui veulent faire la guerre contre Allah et son Messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays.» Or ils sont coupables de faire la guerre contre Allah et son Messager, tous ceux qui ne sont pas contents que leur révolution ait débouché sur la dictature de l’islam…"

Heureusement qu'il s'agit d'un musulman modéré, qu'est-ce que ce serait sinon...


Combien touchent les syndicats?

Eh bien, vous ne le saurez pas, le rapport Perruchot répondant à cette question, a été enterré :

"Le rapport de la commission d’enquête parlementaire dirigée par M. Perruchot promettait de révéler des vérités dérangeantes sur les conditions de financement des syndicats. Mort-né, le document est enterré depuis quelques semaines déjà. On ne connaîtra probablement jamais les révélations compilées au long de six mois d’enquêtes et d’auditions menées par les députés membres de la commission.

Si l’on ne peut que déplorer la censure dont les travaux des parlementaires ont fait l’objet, la très grande opacité du financement des syndicats en France est néanmoins connue, et de nombreuses publications d’organismes publics et privés ont déjà dénoncé cet état de fait. Par exemple, le rapport Hadas-Lebel, rendu public en 2005, est d’une étude intéressante et accessible à tous les citoyens.

Faute de pouvoir révéler quoique ce soit de nouveau, nous allons tenter ici de décrire les principales sources de financement des syndicats, qui restent bien méconnues du grand public, pour la simple raison qu’elles ne sont pas nécessairement celles que l’on croit.

Un premier constat s’impose : les cotisations des adhérents des syndicats ne représentent qu’entre 13% et 57% [1] des ressources de ces derniers, avec une moyenne estimée à 20% [2] – contre 80% en Allemagne, par exemple. D’où vient, dès lors, le reste du magot ?

Les syndicats de salariés touchent d’importants fonds en raison du rôle qu’ils jouent dans l’organisation de la formation professionnelle. Par ailleurs, ils sont rémunérés pour leur gestion des organismes paritaires de protection sociale, et pour leur activité au Conseil des Prud’hommes. Malgré quelques fuites, les fonds touchés dans ce cadre sont relativement traçables, et leur versement est institutionnalisé" (suite).


"Il n’y a pas de guerre intelligente, pas plus qu’il n’y a de belles et bonnes guerres"

Mgr Ravel, évêque aux armée, est intérrogé par Famille Chrétienne sur l'engagement français en Afghanistan. Extraits :

L-eveque-aux-armees-avec-les-militaires-sur-la-fob-de-tagab-1" (...) En Afghanistan, la question de la mort n’est pas théorique. Nous avons peut-être un peu oublié que la guerre était un lieu où la mort planait constamment (...) Les familles de militaire en ont pleinement conscience, elles qui tremblent à l’idée qu’un mari ou un enfant parte là-bas et ne revienne pas (...)

Il faut rappeler la pensée de l’Église sur le sujet : pour elle, il n’y a pas de guerre intelligente, pas plus qu’il n’y a de belles et bonnes guerres. Nous avons aussi parlé de guerre juste, même si le terme est difficile à employer et d’ailleurs certains théologiens ne trouvent pas pertinent d’accoler ces deux mots. Car en parallèle, l’Église a toujours dit que la guerre était un pis-aller, un cauchemar, elle nous met toujours au milieu de la folie et de l’irrationnel. Il faut extirper de la tête de quelques personnes un peu exaltées l’idée que la guerre ressemble à une belle charge de cavalerie. La guerre est un extrême, qu’il faut éviter à tout prix car, même si elle est parfois nécessaire, nous savons qu’elle laissera toujours des cicatrices profondes.

L’homme n’est pas fait pour la guerre, il est fait pour habiter en paix ; il n’est pas fait pour donner la mort, mais au contraire la vie. Celui qui donne la mort, même s’il est légitime qu’il le fasse, en gardera toujours une blessure profonde. Ainsi, les militaires qui partent en Afghanistan ont bien conscience que ce conflit doit s’arrêter et que le plus tôt sera le mieux (...)

N’oublions jamais que le militaire est un homme. Et dans la pensée chrétienne, l'homme n'est pas fait pour la mort. La mort, même si nous sommes remplis d’espérance, reste quelque chose de rude et d’anormal. Elle ne fait pas partie du projet initial de Dieu.

Ainsi, quelle que soit la nature de la mission du militaire, la mort reste rude. Nous ne pourrons donc jamais nous y habituer, dans l’armée comme ailleurs. Nous avons ainsi le devoir de ne pas nous y résigner, et c’est pour cela que les corps des militaires sont protégés par tous les moyens.

Ceci dit, quand un militaire accepte sa mission, la perspective de la mort pèse sur ses épaules. De même, le militaire peut à son tour faire peser cette menace sur l’adversaire à travers ses propres armes. Et s’il peut donner la mort, c’est aussi parce qu’il est susceptible de la recevoir."


Christine Boutin pose ses conditions

Christine Boutin évoque ses difficultés à obtenir les 500 signatures pour sa candidature :

1579630_11390525-boutin-20120127-t103a_298x224"Si je n'avais pas mes parrainages, ce serait un signe très négatif pour notre pays. La démocratie serait fragilisée. Je suis une candidate de premier tour. Je l'ai toujours dit. Mon objectif est d'obtenir 3% des suffrages. Cela peut paraître peu, mais c'est un objectif réaliste (...) Si en France, berceau de la démocratie qui donne des leçons au monde entier, les minorités ne pouvaient pas s'exprimer, sommes-nous toujours en démocratie? (...)"

Dans le cas où elle serait présente à l'élection présidentielle, elle explique ses conditions pour un éventuel soutien au second tour :

"Cette négociation portera sur plusieurs sujets. D'abord, le partage de la richesse. Nous sommes dans une crise très grave et il va falloir redéfinir nos fondamentaux. Et, pour moi, le fondamental, c'est la personne humaine autour de laquelle la société doit être organisée, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui où la finance et l'argent régissent le monde. Désormais, la personne humaine n'est plus qu'une variable d'ajustement. Voilà pourquoi je souhaite qu'il y ait une réflexion approfondie sur le partage de la richesse. La deuxième exigence, c'est le refus du mariage homosexuel, de l'union civile homosexuelle et de l'adoption homosexuelle. Si le candidat de la droite républicaine qualifié pour le second tour adhère à ces deux propositions, je le soutiendrai. S'il refuse, je ne le soutiendrai pas."


Toutes les opinions, dans leur diversité, doivent s'exprimer...au Sénégal

Après le rejet de la candidature du chanteur Youssou Ndour et la validation de celle d'Abdoulaye Wade, la France a souhaité que les institutions sénégalaises se montrent impartiales dans la désignation des candidats à l'élection présidentielle et a appelé à la retenue, après une nuit d'émeute dans le pays :

Images"La France sera particulièrement attentive aux observations que pourrait faire la mission d'observation électorale de l'Union européenne sur le processus de validation des candidats. La France attend que le Conseil constitutionnel statue de manière claire et impartiale sur les réclamations qui sont présentées par certains candidats contre cette liste. Elle souhaite en particulier (...) que toutes les opinions, dans leur diversité, puissent s'exprimer à l'occasion de cette élection présidentielle"

Mais, comme le souligne Marine Le Pen, la France est-elle la mieux placée pour donner des leçons de démocratie au Sénégal ?

3"Avant de s’inquiéter du rejet de la candidature d’un chanteur au Sénégal et de la difficulté pour l’opposition de manifester à Dakar, le gouvernement français devrait lever les contraintes administratives et faire cesser les pressions politiques qui risquent d’empêcher une candidate qui rassemble 20% des électeurs français de pouvoir se présenter librement à l’élection présidentielle (...)

Avant de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un Etat étranger souverain, Nicolas Sarkozy serait bien avisé d’appliquer les règles élémentaires de démocratie en France."


Un athée poursuit un évêque en raison d'une homélie

Lu sur La Vie :

"L'évêque de Raphoe, Mgr Philip Boyce, est poursuivi par un militant laïque suite à une homélie prononcée lors d'une retraite au sanctuaire marial de Co Mayo en août dernier. Dans ce sermon, intitulé Avoir confiance en Dieu, l'évêque a décrit le catholicisme comme "attaqué de l'extérieur par les flèches d'une culture laïque et athée" puis, plus loin, que "la marque distinctive des chrétiens, c'est le fait qu'ils ont un avenir, non qu'ils connaissent tous les détails qui les attendent, mais ils savent en termes généraux que leur vie ne finira pas dans le vide". Ces deux passages sont mentionés dans la plainte de John Colgan, un militant athée qui affirme que "des déclarations de ce genre sont une incitation à la haine des dissidents, des en-dehors de l'Eglise, des laïques"."

Cet athée a trouvé ainsi le meilleur moyen de donner raison à l'évêque.


Le défi de l'immigration au XXIème siècle

Claude Valleix, préfet honoraire, et Pierre Mérand, ancien procureur se demandent dans Valeurs Actuelles comment affronter la déferlante migratoire qui se prépare en Europe d'ici 2050 :

"(...) La terre comptera 9,5 milliards d’habitants en 2050, c’est à dire demain. L’Afrique aura doublé sa population. Ce continent, à une encablure de nos côtes, est parcouru de profonds soubresauts politiques (...) La conjugaison de ces facteursva amplifier le mouvement de populations, déjà commencé, vers l’Europe dont le mode de vie les fait rêver.(...) Nombreux déjà sont les candidats qui risquent leur vie pour franchir la Méditerranée. Ce flux a peu de chance de s’affaiblir (...)

Ces mouvements procèdent d’initiatives d’ordre individuel et ne répondent pas à des stratégies collectives. Le temps des grandes invasions où les peuples entiers se déplaçaient avec plus d’armes que de bagages est révolu. Les flux d’aujourd’hui s’organisent parce que les portes de l’Europe sont ouvertes et que sa libéralité facilite l’installation des populations nouvelles.
 
En France, principal pays d’immigration, une crise morale explique cette attitude. Notre pays doute de lui-même. Il ne parvient pas à assumer sa réalité nationale qui se délite dans une approche individualiste de la société. Le nationalisme fait peur. Jugé responsable des tueries du siècle dernier, dénoncé pour ses facteurs d’exclusion, porteur de germes de racisme, suspecté pour ses réflexes identitaires, il arbore une bannière couverte de flétrissures. Le cadre national vacille sous le feu des anathèmes qui rejettent dans l’indignité tous ceux qui s’en réclament. Il en résulte un dangereux déni de dialogue.

Le sentiment national est consubstantiel aux peuples. Vouloir le détruire est aussi vain que de vouloir interdire aux hommes d’aimer, car se reconnaître dans sa nation, c’est aimer son pays. (...)

Tout individu est porteur de celles de la civilisation dont il est issu. Les pays d’émigration sont en majorité des terres d’Islam, à la civilisation riche et puissante, éminemment respectable, mais dont les principes ne sont pas totalement compatibles avec nos modes de pensée. Or, si l’immigration est individuelle, les masses déplacées se reconstituent dans les pays d’accueil et portent des revendications collectives à la mesure de leur importance. Le risque de voir notre cadre de vie se modifier n’est pas une vue de l’esprit. Des tensions s’exercent déjà dans notre quotidien par le jeu des rites et pratiques traditionnelles ou religieuses.

Alors que notre histoire témoigne de notre capacité à accepter une immigration qui épouse nos règles, la greffe de populations qui éprouvent des réticences à les respecter est hypothétique. Indépendamment des questions soulevées par l’accueil annuel de 200 000 immigrants alors que notre industrie a perdu plus de 1,5 million emplois en trente ans, la nature de l’immigration d’aujourd’hui est un problème majeur. Il ne saurait être traité sans un consensus national dont il faudra rechercher les bases dans une aide significative au développement des pays concernés et une diplomatie active avec le monde musulman."